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 ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10

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Judith

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MessageSujet: ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10    ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10  EmptyLun 7 Oct 2013 - 20:41

11H02
Une semaine de plus. Ça se passe bien je crois. Mais en même temps rien ne se passe vraiment. Rien de romanesque, de grand, d'épique ou de tragique. Alors oui ça se passe bien. J'ai mon petit train train. Je pensais que ça me pousserait à changer certaine chose, le faite d'être ici mais enfin de compte ma personnalité rentre plutôt bien dans le cadre de la télé-réalité. Tant mieux. Il est vrai cependant que depuis le prime je vois et ressent l'endroit dans lequel nous somme d'une manière totalement différente. Je pensais justement que ce serait différent du monde normal et donc que ce serait sans danger. Vous voyez ? Je suis retombé de mon nuage, la chute fut assez brutale. Je n'ai pas très bien dormis d'ailleurs. Même la carrure sécurisante de mon partenaire n'a pas su atténuer mes angoisses. Je n'étais pas d'une nature angoissé, c'est quelque chose que j'ai acquit avec le temps, avec les expériences et les nombreuses embûches de la vie. J'ai 28 ans et la vie continue de me surprendre. C'est bien je crois. Mais il est vrai que dès fois j'aimerais être blasé et ne plus me sentir toucher par les choses qui m'entoure. Comme pour l'affaire Pavel. J'aimerais être si blasé par la vie que je ne trouverais rien de révoltant et d'effrayant à propos de cette histoire. Mais ce n'est pas le cas, je crois que c'est mon coté artiste. Je suis hyper sensible, je ressent peut être les choses plus fortement que d'autres. Et encore il y a quelques années je crois que j'aurais réagis d'une tout autre manière, plus violente. Certainement. Je n'ai pas beaucoup dormis et pourtant je traîne dans le lit j'attends dix heure passé pour aller sous la douche, sans petit déjeuner. Je n'ai pas faim. Pour autant j'ai toujours cet éternel sourire sur les lèvres lorsque je croise mes compagnons de jeux, ces châtelains. De nature optimiste, cela fait peut être de moi quelqu'un de crédule face à la vie. Peut être bien. En attendant je suis là, enroulé dans mon peignoir à faire défiler sur le pendant les quelques vêtements qui compose mon placard. Robe, pantalon, chemise, jupe, tout y passe sous mon regard critique. Je ne sais pas quoi me mettre sur le dos. En réalité n'importe quoi ferais l'affaire mais pourtant je ne me décide pas. C'est alors qu'il entre et comme toujours ça me fait grand plaisir de le voir. Je lui souris naturellement tout en continuant d'examiner ma garde robe dont le contenue commence à me lasser. Enfin de compte peut être qu'un changement s’opère en moi ? « Bonjour. » je souffle du bout des lèvres, ma chevelure brune gouttant encore légèrement sur mes épaules protégées par le peignoir à mon nom que je porte. Finalement j'attrape une chemisier blanc, fluide et un jean clair. Je me cache derrière un paravent et décide d'engager la conversation pendant que j'ôte mon peignoir. « Tu vas faire quoi aujourd'hui ? » Avec un peu de chance je pourrais passer du temps avec lui, ce qui pourrait avec un peu chance changer ce quotidien rythmé par des habitudes lassantes.
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MessageSujet: Re: ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10    ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10  EmptyMer 9 Oct 2013 - 17:36

Cette nuit, il n'avait pas beaucoup dormi. Et pour cause, sa partenaire était malade. Il était plus préoccupé par les microbes qui colonisaient son lit que de l'état de sa comparse. Toujours est-il qu'il était resté éveillé malgré la fatigue qui engourdissait son corps. Il avait sombré dans les environs de cinq heures du matin et s'était réveillé en sursaut quelques heures plus tard. Il était neuf heures passées. Impossible de se rendormir. Il s'était contenté de fixer le plafond, contrarié et contrit de rendre les armes après une lutte acharnée contre son horloge interne réglé pour des horaires matinaux. Il sortit du lit en grommelant, le regard embrumé par l'éreintement. Il espérait qu'un café ou deux pourraient le requinquer. Lundi et troisième semaine de l'aventure. Le prime d'hier était encore dans son esprit. Il se rappela des moments forts, les repassant dans sa tête telle une bobine de film. Dans l'ensemble, c'était une soirée quelconque, peu divertissante selon lui. Mais il était en agréable compagnie. Il finit son petit-déjeuner au calme avant de se diriger vers le dressing, sa tasse de café à la main. Il pénétra dans la pièce et croisa le regard de la belle pianiste. Un sourire machinal orna ses lèvres tandis qu'il s'avança vers son armoire. Elle le salua en peignoir, les cheveux mouillés. - Bonjour, dit-il d'un ton posé. Il l'observa un instant du coin de l’œil en train de choisir sa tenue du jour. Elle sentait l'abricot. Elle se réfugia très vite derrière le paravent pour s'habiller à l'abri des regards indiscrets. Il détourna les yeux et les posa sur sa garde-robe. Sa voix s'éleva, lui demandant ce qu'il comptait faire aujourd'hui. - Je vais peindre et toi ? Il ôta son t-shirt qu'il troqua pour une chemise bleu marine. Il la boutonna en attendant qu'elle lui réponde. Il retira ensuite son bas de pyjama et enfila un pantalon de costume noir serré en bas. - Je me disais qu'on pourrait prendre le thé cet après-midi. T'en penses quoi ? C'était une proposition qu'elle pouvait refuser. Il ne la forçait en rien. Une invitation qu'elle pouvait décliner. Il voulait qu'elle lui tienne compagnie. Ils en profiteraient pour discuter autour d'un thé. A l'anglaise.
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MessageSujet: Re: ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10    ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10  EmptySam 12 Oct 2013 - 17:04

Il y a des gens avec qui tu sais automatiquement que tu vas passer un bon moment et Orson fait parti de ces gens là pour moi. Alors oui je suis contente de le voir ce matin, comme tous les jours d'ailleurs. Alors naturellement je lui souris, naturellement je lui demande comment il compte occuper sa journée. J'enfile le jean que je boutonne en attendant sa réponse. - Je vais peindre et toi ? Peindre, ça s'annonce donc être une très bonne journée non ? Et moi ? Je ne sais pas encore et d'ailleurs j'y réfléchis pendant que je boutonne mon chemisier. Et franchement j'en sais rien. Lire ? Je fais ça tout le temps. Faire des gâteaux peut être ? J'en sais rien. « Je ne sais pas, je m'imaginais bien en Bree Van Decamp. » Je lui dis d'une manière tout à fait désinvolte, comme si je me la jouais pâtissière tous les jours. Non pas du tout. - Je me disais qu'on pourrait prendre le thé cet après-midi. T'en penses quoi ? Il ajoute et ça me fait rire. Parce que ça fait très Bree justement. « Avec plaisir et j'apporterais des scones fait maison. » Je lui dis en exagérant sur le mot scone et en sortant de derrière le paravent, le peignoir dans la main. Je passe une main dans mes cheveux encore humides. « Non sans rire, c'est d'accord et comme ça j'ai une bonne raison de faire un bon gâteau. Enfin tu aimes les gateaux ? » J'ai cru comprendre que les choses sucrées c'était pas trop son truc. Je remarque la tasse de café, j'ai envie de me jeter dessus. Parce si je n'ai pas faim j'ai tout de même bien envie de ma dose de caféine matinale. « C'est à toi ? » Je lui demande en lorgnant avec force sur ce café dont l'odeur chatouille mes narines. « D'ailleurs hm, on pourrait en profiter pour que tu me parles un peu de toi. » Je lui dis en tentant la subtilité, mais je crois qu'il comprend aisément que je commence à ne pas trouver cela juste qu'il sache autant de chose sur moi quand moi je dois me battra avec trois ou quatre informations pour me faire une idée globale de sa personne. J'aimerais connaître son enfance, savoir si à l'adolescence il faisait partie de ces gens populaires ou le contraire, j'aimerais savoir ce qu'il lit avant de s'endormir, s'il aime les animaux pourquoi pas ? Quel aliment il déteste, s'il se ronge les ongles... ou d'autres choses de ce genre. Des choses qui peuvent sembler futile mais j'ai toujours eu l'intime conviction que ce sont ce genre de petits détails qui font qu'on connaît une personne, qu'on la connaît réellement. Plus que les choses qu'on peut lire sur un carte d'identité.
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MessageSujet: Re: ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10    ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10  EmptySam 12 Oct 2013 - 22:41

Il croisa par hasard Judith dans le dressing. C'est à cet instant qu'elle choisit de disparaître derrière d'un paravent pour s'habiller en paix. Quant à Orson, il s'apprêtait près de son armoire tout en discutant avec l'américaine du programme de la journée. Lui, il voulait peindre. Et elle ? Jouer les Bree Van Decamp. Il étouffa un rire amusé. - Je serai ton Orson alors., qu'il lui lança, l’œil rieur. Il s'esclaffa avant de continuer à s'habiller d'un air serein. Il connaissait un peu la série dont était issue ce fameux personnage au biais de sa mère et de ses sœurs, des grandes fans de cette série. Le jeune homme lui proposa de prendre le thé avec lui, cet après-midi. L'occasion pour eux de se retrouver en tête-à-tête. Il les imaginait déjà, assis sur une nappe déposée sur l'herbe, face à l'étang. Il espérait toutefois qu'il ne pleuvrait pas. Ce serait dommage. Au pire, cela se ferait dans le salon. Pour agrémenter, il fallait des gâteaux selon Judith. Des scones, dit-elle en sortant du paravent. Il la gratifia d'une oeillade complice et rit légèrement. On ne pouvait pas faire plus anglais. Cela dit, aimait-il les gâteux ? Il n'aimait pas les aliments trop sucrés. Il faisait parfois une exception concernant les pâtisseries. - Tout dépend du gâteau en question. Je préfère les tartes. Celles à la myrtille sont mes préférées. Oui, les tartes à la myrtilles avaient toujours été son péché mignon. Il ne saurait expliquer pourquoi. Sa mère avait l'habitude de lui en faire pour le goûter ou pour le dîner. - On fera le gâteau ensemble. Qu'est-ce que tu en dis ? Comme ça, il saurait lui dire si c'était trop sucré pour lui ou non car il fallait avouer que les américains avaient parfois la main lourde avec le sucre. Cela en devenait presque immangeable à son goût. Elle lorgnait depuis quelques minutes déjà sur sa tasse de café. Une tasse qui lui appartenait bel et bien. - Oui. On partage, si tu veux., qu'il répliqua en lui tendant la tasse. Il n'était contre le fait de partager son café avec elle. D'ailleurs, c'était la tasse de trop. Il s'approcha d'elle et se saisit d'une mèche de ses cheveux encore mouillés qu'il frotta entre l'index et le pouce.  - Sèche-toi bien les cheveux., murmura-t-il d'une voix douce. Il recula d'un pas et arrangea sa chemise qu'il ne boutonna pas jusqu'au bout pour lui donner une allure plus décontractée. Elle voudrait qu'il parle un peu de lui. Il grimaça un peu. Il n'était pas aussi doué qu'elle pour ce genre de choses. Puisque c'était elle qui le lui demandait, il ferait un effort. - Que veux-tu savoir exactement ? Il se caressa délicatement la nuque et plongea son regard dans celui de sa camarade. Elle avait toute son attention. Elle pouvait poser toutes les questions qui lui traversaient l'esprit.
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MessageSujet: Re: ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10    ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10  EmptySam 12 Oct 2013 - 23:18

- Je serai ton Orson alors. Je n'avais même pas fait le rapprochement mon rire se mêla au sien. Je crois que je ne suis pas assez rousse pour le rôle mais pire encore pas assez.... Bree. Vous voyez le genre ? Je serais franchement minable. Moi quand je fais la cuisine surtout de la pâtisserie j'aurais vraiment tendance à foutre de la farine partout, autant dans mes cheveux que sur le plan de travail, à laisser des coquilles d’œufs dans la préparation, à brûler un torchon... bref. Je suis loin de l'image lisse et parfaite de la Bree de cette fameuse série. Boire le thé en sa compagnie c'est une offre que je ne peux refuser mais pas sans gâteaux ou tout autre pâtisserie sucrée. Mais j'ai la vague sensation que ce n'est pas quelque-chose qu'il affectionne particulièrement. - Tout dépend du gâteau en question. Je préfère les tartes. Celles à la myrtille sont mes préférées.  Ce genre d'information me fait plaisir, j'ai l'impression de le connaître un peu plus. Ça me plaît. « Intéressant, comme ça je saurais quoi t'apporter pour te remonter le moral. » Je lui réponds en écho à une ancienne conversation dans la salle de musique. Il me propose de faire le gâteau en question avec moi. Cette perspective me réjouit. J'acquiesce de la tête. « C'est d'accord, ça devrait être amusant. » Et puis ça m'évitera peut être de mettre le feu à la cuisine. Sa tasse de café me fait de l'oeil depuis tout à l'heure j'en ai fort besoin, réellement. Je me sens encore toute fatigué, j'ai pas très bien dormis. - Oui. On partage, si tu veux. J'accepte et le remercie d'un sourire en attrapant la tasse qu'il me tend. Rien que l'odeur me réveille. Il s'approche de moi. Il touche une mèche de mes cheveux, encore humide. Cette proximité me trouble. Elle ne devrait pas me troubler. Je réponds d'un hochement de tête à sa remarque protectrice, évitant un quart de seconde de trop son regard. Je me réfugie dans cette tasse de café bien chaude que je porte à mes lèvres avides d'en récolter le liquide sombre. J'espère qu'il n'a pas noté ce petit trouble, ni lui... ni lui. J'en perds mes idées puis finalement reprends le cours de la conversation en lui faisant un mini reproche. Non je ne connais rien de toi. L'information sur la tarte aux myrtilles est un bon début mais j'aimerais en savoir plus. Je note la grimace, je souris. - Que veux-tu savoir exactement ? Le problème c'est que je ne sais pas exactement. Je tourne en rond mimant la réflexion intense. « Tout ? » Bon j'imagine que ce n'est pas assez précis. Je souris de manière espiègle. « Je ne sais pas, est-ce que tu aimes la mer ? La plage ? » J'imagine qu'il ne s'entendait pas à une question de ce genre. Mais c'est la première chose qui m'a traversé l'esprit là tout de suite. Je souris, prend une gorgée de plus de son café avant de lui rendre sa tasse. Je me sens plus réveillé, plus vive d'un coup.
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MessageSujet: Re: ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10    ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10  EmptyDim 13 Oct 2013 - 17:38

Il portait le même patronyme qu'un personne fictif. Un homme raffiné et courtois. Certaines ressemblances étaient parfois troublantes. Le rapprochement était fort évident, quand on connaissait bien la série. Blague à part. C'était décidé. Ils allaient prendre le thé ensemble cet après-midi. Le thé se devait d'être accompagné de biscuits et de gâteaux. Pour l'occasion, elle aimerait préparer un gâteau. Elle voulait savoir si l'anglais aimait les gâteaux. Il pouvait en manger, mais il avait une préférence pour les tartes. Celles à la myrtille. Il lui proposa de lui donner un coup de main pour les gâteaux. Il n'aimerait pas qu'elle le fasse toute seule. Et puis, ils passeraient la journée ensemble jusqu'à la pause thé. En parlant de thé, sa tasse de café avait l'air de lui faire envie depuis quelques minutes déjà. Il la lui tendit volontiers. Partager son café ne le dérangeait pas. Il lui avait fait remarquer qu'elle devrait sécher ses cheveux au plus vite, avant d'attraper froid. Elle en profita pour quémander plus d'informations personnelles sur sa personne. Chose qu'il l'interloquait un peu. Il lui tourna momentanément le dos pour chercher une serviette dans son placard. Il continua à lui parler tout en fouillant ça et là : - Je te trouve un peu trop curieuse, tu vois. Il la trouva, se retourna et se rapprocha de sa camarade. Il déposa la serviette sur la tête de la jeune femme et commença à frotter ses cheveux bruns en douceur. - Je t'intéresse beaucoup, on dirait., qu'il murmura d'un ton amusé. Il ne faisait que de la taquiner, bien sûre. Il continua à sécher sa chevelure en silence tandis qu'elle l'interrogea sur la mer et la plage. Il arqua un sourcil interrogateur. Une question à laquelle il ne s'attendait pas. Il réfléchit un instant pour trouver une réponse adéquate et satisfaisante. Le regard rêveur, il répondit d'une voix posée : - Beaucoup. Avec ma famille, on aime passer nos vacances au bord de la mer. La plupart du temps, au sud de la France. Mais je préfère Brighton. Les meilleurs couchers de soleil que je n'ai jamais vu. C'est aussi l'endroit idéal pour peindre. Mon grand frère, Roy possède son propre voilier et nous amène souvent en mer. Il ne savait pas si cette réponse lui convenait. Il ne parlait pas autant qu'elle. Il n'arrivait pas à raconter d'aussi bonnes histoires qu'elle. Il lui sourit et attendit patiemment sa prochaine question. Il était certain qu'elle avait toute une liste. En général, il n'aimait pas trop qu'on le questionne sur sa vie privée. Dans le cas présent, c'était pour lui rendre la pareille.
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MessageSujet: Re: ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10    ORSON - UN AMÉRICAIN A PARIS - 07.10  EmptyDim 13 Oct 2013 - 18:22

Il me demande ce que je veux savoir sur lui. La première réponse qui me vient c'est « tout ». C'est certainement trop de demander non ? Il semblerait puisqu'il me tourne le dos. - Je te trouve un peu trop curieuse, tu vois. Vraiment ? Celle là on me l'a jamais faite. Je ris quelque peu. En effet je suis curieuse et s'il veut continuer de passer du temps avec moi il va falloir qu'il s'y habitue ! Et j'imagine que c'est le cas sinon il ne m'aurait pas proposer le thé et encore moins de m'aider à faire une tarte ou un gâteau. Il se retourne une serviette à la main et s'approche de moi. J'imagine qu'il n'a pas noter le léger trouble dans mon regard il y a quelques secondes lorsqu'il touchait mes cheveux ou bien il ne s'approcherait pas de nouveau, pas de cette façon. Tant mieux. Il commence à me frotter les cheveux et je le laisse faire. - Je t'intéresse beaucoup, on dirait. Je souris de plus belle. Je vois bien la taquinerie. Mais de toute manière c'est la vérité, il a une personnalité intéressante. Ce serait mentir que de répondre à la négative. « Tu dis ça comme si c'était... étonnant. » Comme s'il trouvait qu'il n'en valait pas la peine. Pas digne d'intérêt, je l'ai entendu dire plusieurs fois qu'il se trouvait d'un ennuie mortel. Ce n'est pas le cas. Je crois qu'il aurait bien besoin de se voir à travers mes yeux peut être, ou ceux d'une autre personne. J'en sais rien mais ce qui est certain c'est qu'il n'est pas ennuyeux. Je lui pose finalement une question, sans quitter son regard, sans qu'il n’arrête de frotter ma chevelure brune. Je sens la surprise dans son regard. Je souris. J'attends sa réponse, réponse qui ne tarde pas et qui m'enchante. J'imagine la scène, le voilier, le chevalet sur la plage, le vent, les embruns. J'ai les sensations, les sons et c'est que j'aime qu'on partage avec moi. J'imagine que c'est ma sensibilité de musicienne qui parle. Il attend que je le mitraille de questions. Ce que je ne vais pas faire, parce que je ne veux pas en poser de banales et si j'y vais à la chaîne comme ça je vais finir par lui poser une question attendue. Je préfère qu'on passe du temps ensemble et de laisser les choses se faire. A moins que je n'ai que quelques minutes pour en connaître plus sur lui ? Est-ce que si demain on croise dans le château et que je lui pose une question de ce genre, est-ce qu'il va me répondre ? Ou se contenter d'un sourire amusé qui sonne comme un « trop tard fallait en profiter avant. » « J'ai tellement pas le pied marin, je suis une horreur sur un bateau. Mon oncle me dit souvent qu'il comprend tout à fait pourquoi à une époque les femmes était interdites sur un navire, parce qu'elle portait malheur. J'en serait l'archétype. » Je lui confie alors histoire de mettre fin à ce long silence comblé par un échange de regards. Je pose la tasse par là et ma main droite vient se loger sur sa main gauche encore active sur mes cheveux. « Merci. » Je dis faisant glisser ma main sur la serviette pour reprendre ce séchage de cheveux par moi-même. Parce que je crois que ça aurait pu paraître étrange si je l'avais laissé continuer plus longtemps. J'y vais avec plus de force ce qui accélère la chose. Je laisse tomber la serviette dans mon panier à linge, je sais qu'il s'agit de la sienne mais je m'occuperais de la lessive. « Tu auras tout le temps de répondre à mes nombreuses questions, toutes plus étranges les unes des autres. » Je lui confie souriante tout en nouant mes cheveux en un chignon sur le dessus de ma tête. « Tu me rejoins à la cuisine ? Je vais voir si on a des myrtilles. » Je dis passant à coté de lui. Je presse affectueusement son bras avant de passer le pas de la porte du dressing, je récupère un truc à mon lit et je file dans la cuisine.
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