Sa blonde. Eibhlin n'est plus avec sa blonde. Celle de qui elle avait été séparé cette longue première semaine. Elle n'avait attendu que ça et puis au final, non. L'irlandaise n'est plus avec Danaé et c'est le drame de son début d'aventure. Non, mais, quand même quoi ! Elle ne peut pas se plaindre, elle est toujours avec une bombe. Elle aurait été malheureuse avec un mec ou l'asiatique bizarre, mais même. Zoey n'arrive pas à la hauteur de sa blonde. Bref, là n'est pas la question. Non, elle cherche simplement la blonde, parce que maintenant elle peut lui parler. L'approcher. Faire des choses avec – à non, ça elle ne pourrait certainement pas – enfin pas des choses coquines. Du coup elle a pensé à autre chose. Ca devrait lui faire plaisir, enfin, elle espère. Eibhlin n'est pas du genre à faire plaisir alors, rien que le geste. Le fait d'aller vers les autres, est exceptionnel. D'aller vraiment gentiment vers les autres. Bref. Après avoir pris ses biens, elle part à la recherche de la blondasse. Qu'elle ne trouve pas sur l'instant, ce qui l'énerve un peu sur l'instant. Prête à faire demi-tour, rageant de vouloir faire un truc. Avant de voir, à travers la fenêtre une silhouette angélique – pas aussi merveilleuse que l'ange des anges d'ici – mais quand même. Elle la voit dans le jardin. Du coup elle fonce. Patins aux pieds, elle va deux fois plus rapidement. Elle descend les escaliers avec aussi, sans avoir peur de se casser quelque chose. Bah non, après avoir fait du roller derby, on a peur de rien en patin. Elle sort en furie, avant d'arriver à sa hauteur. Elle lui tape sur l'épaule, pour finalement lever sa main droite au bout de laquelle pend sa paire de patins violets. « TADAM ! T'attendais que ça, avoue ! » Qu'elle dit, un léger sourire aux lèvres, tandis qu'elle montre de son autre main ses patins à la manière du téléachat. Elle les lui tend. Avant de ne pas oublier de préciser : « T'as pas de trop grands pieds j'espère ! Parce que si tu m'les bousille, j'te pète le nez ! » Qu'elle dit avec un petit sourire.

J’ai besoin d’air et de calme. Je n’y suis pour rien si j’ai tendance à faire des crises d’angoisses lorsqu’il y a trop de mon autour de moi et encore plus lorsque ces personnes sont pratiquement toutes contre moi. Je n’aime pas trop les boîtes de nuit et c’est certainement pour ça. Heureusement ça va beaucoup mieux aujourd’hui. J’arrive à gérer mon stress, à me calmer et d’après les médecins je ne devrais plus faire trop de crises maintenant que j’ai un organisme tout neuf. Je reste quand même septique. Quand je sens que je ne suis pas au top de ma forme je préfère m’éloigner des autres et m’aérer l’esprit. C’est ce que je suis en train de faire. Je vais très bien et je le sais, mais comme j’ai eu un petit peu mal à la poitrine tout à l’heure je préfère prendre un petit peu de recul. Je suis tranquillement en train de marcher tout en soufflant correctement lorsque j’entends quelque chose qui roule vite. Très vite. Je m’arrête et tourne la tête pour apercevoir mon ancienne partenaire qui fonce droit sur moi avec ses patins. En parlant d’Eihblin, je suis tout de même un peu déçue que ce ne soit pas partenaire. Elle a l’air sympathique. J’avais envie d’apprendre à la connaître un peu plus. Peut-être même qu’une belle histoire d’amitié serait née entre nous deux. Après tout ici tout est possible. En tout cas elle doit bien s’éclater à dévaler les petits chemins sur ses patins à roulettes. Je reprends ma route pensant qu’elle va seulement passer devant moi, mais non. Elle me tape sur l’épaule et au moment où je me tourne pour la saluer voilà qu’elle me sort une paire de patins violets qu’elle me fout sous le nez. « TADAM ! T'attendais que ça, avoue ! » Je la regarde avec des yeux assez effrayés. J’ai quand même un petit peu peur de monter sur ce genre de choses. Elle n’arrête pas de me sourire avant de me tendre les patins. « T'as pas de trop grands pieds j'espère ! Parce que si tu m'les bousille, j'te pète le nez ! » Mes yeux se baladent entre les patins et le visage de la jeune femme. « J’ai des petits pieds, mais … tu sais je n’étais pas vraiment sérieuse la dernière fois. » Je ne sais pas pourquoi elle tient tant à m’apprendre à monter sur des patins à roulette. « Et puis j’ai un petit peu peur de tomber et de me faire mal. » que je termine par avouer en baissant la tête et en joignant mes mains dans mon dos comme une petite fille.

Eibhlin est toujours sérieuse. Elle ne dit jamais les choses pour déconner, ou parfois si, mais souvent. Donc oui, elle comptait lui apprendre à patiner et elle ne comptait pas changer d'avis d'ici là. Elle pourrait lui faire n'importe qu'elle tête, de celle qui supplie au petit chien malheureux, ça ne fonctionne pas avec elle. Elle a un cœur, mais pas toujours fragile. Bref, elle lui présente ses patins, la met quand même en garde parce que ce sont ses beautés. Mais elle a confiance. La blonde a un gosse. Elle peut donc être capable de ne pas abîmer ses patins. Elle est certaine qu'elle en est capable, Danaé. Pourtant, elle n'a pas l'air sérieusement emballée par l'idée et même un peu effrayé de passer des patins à ses pieds, mais ce ne sont que des patins justement ! C'est pas non plus un truc hyper extrême quoi. C'est même super facile de tenir sur des patins. C'est même ce que l'on conseille d'acheter pour apprendre à patiner en plus, parce que plus facilement accessible à ceux qui n'ont jamais fait de patin de leur vie. Le cas de la blonde, non ? Ce n'est pas non plus des rollers « line », parce que là encore, elle peut comprendre que la blonde puisse avoir peur, mais pas avec ces patins-là. « Après ma parade nuptiale de la semaine dernière, tu peux pas refuser ! » Qu'elle dit avec une petite grimace. Parade nuptiale ratée, certes, mais tout de même. Elle s'est donnée du mal. Et puis, ses raisons sont un peu nulle. Elle n'a aucune raison justement de tomber, franchement. Si Eibhlin veut lui apprendre à patiner, ça veut dire qu'elle sera toujours à ses côtés pour assurer ses arrières. « J'suis là ! J'suis une pro ! T'as pas à avoir peur de tomber et encore moins de te faire mal ! » Qu'elle dit non sans une pointe de condescendance. Elle n'a pas de protection c'est vrai, mais elle est certaine qu'elle ne tombera pas. Mieux, elle est certaine qu'elle y prendra goût. « Quand tu aura pris le coup, tu ne voudras plus les quitter ! » Qu'elle lui assure en prenant sa main dans laquelle elle dépose ces fameux patins. Si elle tient tant à lui apprendre, ce n'est pas pour l'acte d'apprendre en soit, mais pour se rapprocher d'elle. Héhé, pas folle la guêpe. Elle peut y voir là-dedans autant de stratégie que si elle était encore sa partenaire. Et puis avoir la chance de tenir par la taille une belle plante, c'est pas nul comme récompense.

Du patin. Non, mais sérieusement je n’ai pas la tête à faire patin à roulettes moi. Je veux bien en acheter pour mon fils lorsqu’il sera un petit peu plus grand, mais moi c’est carrément stupide comme idée. En plus je risque de tomber et de me faire mal. J’ai horreur de me faire mal. « Après ma parade nuptiale de la semaine dernière, tu peux pas refuser ! » Je tire une grimace. Sa parade nuptiale était plutôt étrange pour en être une en tout cas, même si j’ai appris que j’avais une belle paire de fesses et des seins plutôt agréables à regarder. D’après ce que j’ai compris bien évidemment. Eihblin est complètement folle. Il est hors de question que je grimpe sur ce genre de chose. « Avec une parade nuptiale aussi étrange je crois que je suis en mesure de tout refuser. » Ce n’est pas méchant. C’est juste pour l’embêter un petit peu. D’ailleurs je lui adresse un petit sourire amical. J’ai bien envie qu’elle ne pense à parler que de ça et de rien d’autre. Mais je crois bien que c’est raté. « J'suis là ! J'suis une pro ! T'as pas à avoir peur de tomber et encore moins de te faire mal ! » Beh ça c’est bien plus simple à dire qu’à faire. Je fais encore une grimace. Je n’ai vraiment pas envie. Je croise mes bras sous ma poitrine. « Non, mais … j’ai mal au ventre. » Je suis plutôt une bonne comédienne. Enfin j’crois bien. Je l’observe avec mes petits yeux de chiens battus. J’espère qu’elle va craquer. Etrangement mon petit cœur bat très fort contre ma poitrine. J’ai envie de prendre mes jambes à mon cou et de m’enfuir le plus loin possible, mais Eihblin prend les devants et me met la paire de patins violets dans la main. « Quand tu auras pris le coup, tu ne voudras plus les quitter ! » Ce n’est pas certain ça. J’observe ces choses sans savoir quoi en faire. Mes yeux se balancent entre la demoiselle et ce qu’elle vient de me donner. Je passe l’une de mes mains dans ma nuque. C’est gênant comme situation. Au bout d’un long moment je termine par pousser un soupir. « Bon d’accord. Mais comment ça se met ce genre de chose ? » J’en ai jamais fait de toute ma vie donc forcèment je ne risque pas de savoir comment on fait pour mettre ce genre de chose aux pieds. Je ne suis franchement pas rassuré. « C’est bien pour te faire plaisir hein. » que je dis en la pointant de mon index menacant.

La seule raison qui pousse Eibhlin à vouloir apprendre le patin à Danaé, c'est de se rapprocher d'elle. Oui, elle aimerai beaucoup tisser un lien avec la blonde, même si celle-ci n'aura jamais vraiment été sa partenaire au final. Une partenaire d'entrée, seulement. Il ne faut pas passer par quatre chemin : Eibhlin a flashé sur deux nanas et l'une des deux est la blonde. Il est difficile de ne pas savoir pourquoi elle a craqué dessus. Elle est canon. Plus que la plupart des filles là, mais apparemment, elle, n'a pas craqué sur la parade nuptiale qu'elle a excuté. Non, elle dit qu'elle est en mesure de tout refuser tellement elle a été étrange. « Ah ! N'importe quoi ! Ca me blesse ce que tu dis là... » Elle tourne la tête en fermant légèrement les yeux. Dans le style, je suis vraiment blessée. Ca ne la blesse pas le moins du monde évidemment, mais tout de même. Elle lui a sortit une myriade de compliment quoi. C'est pas comme si elle lui avait dit qu'elle était moche. Enfin, si elle croit qu'elle va s'en sortir comme ça ou en lui disant qu'elle avait mal au ventre, elle se trompe. « Oui, et moi j'ai mal au cul ! » Qu'elle lance, en acquiesçant d'un mouvement de tête, parce qu'elle ne la croit pas du tout. Evidemment que non, elle n'a pas mal au ventre. Ou elle a mal au ventre parce qu'elle vient de se mettre un coup de pression pour rien. Ce n'est que du patin, sur une surface plane. Pas de danger à l'horizon et elle a passé l'âge de pleurer pour quelques égratignures aux genoux. La blonde finit par céder. Elle sourit. Comme jamais elle n'avait sourit à quelqu'un. Mis à part Rose – son ex – évidemment. Elle lui demande comment il faut les mettre. L'irlandaise froncent les sourcils. Quand même, il ne faut pas abuser c'est facile. Assez menaçante elle précise que c'est pour lui faire plaisir qu'elle accepte ! Elle continue de sourire, ne prenant pas en compte son petit air. « Un jour tu me remercieras ! Quand tu voudras apprendre à ton fils... » Qu'elle dit en grinçant des dents. Elle n'a pas changé d'idée. Avoir un gosse jeune, c'est complètement naze, mais elle se garde bien de lui dire. « Laisses et viens, je vais te les mettre ! Mais c'est comme des chaussures hein ! » Elle hausse les épaules, avant de lui reprendre les patins des mains. De son autre main, elle se saisi de l'un de celle de Danaé, qu'elle emmène jusqu'à un banc. Elle se baisse et elle s'assoit à terre, à ses pieds en fait. « Je me permets évidemment ! » Qu'elle lâche doucement, en appuyant sur le évidemment. Délicatement, elle soulève le pantalon de la blonde pour venir lui enlever sa première chaussure et la remplacer par le premier « roller quad ». Ca va, apparemment, elles font à peu près la même pointure parce que son pied passe comme une lettre à la poste. Danaé n'a pas vraiment le choix en fait, elle doit se laisser faire. Eibhlin commence à lacer ses patins, quand la musique retentit. Elle regarde en l'air, instinctivement, rapidement même. Avec un large sourire même. « Putain Cupidon, t'es vraiment, vraiment, vraiment un bon ! Le meilleur ! » Qu'elle dit en regardant le ciel, avant de porter son attention sur Danaé. Elle ne doit pas être aussi heureuse. Qu'elle. L'irlandaise se relève sur ses genoux, pour avoir son visage plus proche de celui de la blonde. « Tu permets ? De toute façon on est obligée... » Qu'elle souffle, avec un mince sourire. Cette fois, elle ne fait pas comme avec Kinga. Elle ne lui saute pas dessus. Elle attend la permission de la blonde...

Elle me parle de notre conversation de sourd et muet de l’autre jour. Je n’hésite pas à lui dire à quel point j’ai trouvé cela tellement étrange que je suis en mesure de tout lui refuser à présent. Eihblin ne semble pas du même avis bien évidemment. « Ah ! N'importe quoi ! Ca me blesse ce que tu dis là... » Je viens croiser mes bras sous ma poitrine tout en la regardant de haut en bas et en arquant un sourcil. « Si tu crois pouvoir choper une meuf en lui disant que tu aimes ses gros seins et ses fesses alors je pense que tu ne dois pas avoir des tonnes de relations sexuelles. » Bien évidemment je la taquine juste un petit peu. Je lui adresse un petit sourire à la fois moqueur et amusé avant de venir poser ma main sur son épaule en voyant sa tête de déprimé. « Oh ça va je rigole pas besoin de tirer une tronche de trois mètres de long. » Oui enfin je rigole, mais je le pense tout de même très fort. Moi en tout cas je n’aime pas qu’on me dise ce genre de chose lorsqu’on veut passer à la vitesse supérieure avec ma petite personne. On parle de ce fameux cours de patins qu’elle veut me donner. Je ne suis pas certaine que cela soit une bonne idée et toutes les excuses sont bonnes pour espérer ne pas en faire. « Oui, et moi j'ai mal au cul ! » Je lui adresse un petit sourire vicieux. « Je ne veux pas savoir pourquoi. » Oui beh non je ne veux pas savoir parce que je sens qu’elle est capable de me sortir un truc carrément dégoutant et puis parce que mes hypothèses sont fausses puisqu’elle dit ça uniquement pour se moquer de moi. Je termine par céder et elle se met à sourire comme si on venait de lui annoncer qu’elle avait le droit de faire tout ce qu’elle voulait dans ce château. Je viens quand même lui avouer que je ne sais pas comment mettre des patins et que surtout je fais ça uniquement pour lui faire plaisir. « Un jour tu me remercieras ! Quand tu voudras apprendre à ton fils... » Mouai. Je fais une petite grimace. « J’crois qu’avant toute chose je vais commencer par lui apprendre à marcher. » Beh oui ce n’est encore qu’un petit bébé mon Erick. Elle m’entraine avec elle vers un banc pour me mettre mes patins. Elle se baisse pour s’asseoir devant moi et sans aucune gêne soulève le bas de mon pantalon pour m’enlever une chaussure, puis l’autre avant de me passer les patins. « Je me permets évidemment ! » Bien évidemment. J’hausse d’un signe de la tête. De toute façon c’est trop tard maintenant. C’est un petit peu lourd quand même. Alors que j’allais enfin me mettre debout, la musique de Cupidon fait son apparition. « Putain Cupidon, t'es vraiment, vraiment, vraiment un bon ! Le meilleur ! » Si ce n’est pas fait exprès c’est qu’il y a un soucis là. Je ferme brièvement les yeux et voilà que je l’entends se relever. Son visage n’est plus qu’à quelques centimètres du mien. « Tu permets ? De toute façon on est obligée... » Effectivement, je n’ai pas le choix. Je lui adresse un petit sourire avant de rompre la distance qui sépare nos lèvres et de m’emparer des siennes. Bizarrement j’ai un petit peu peur de ce qu’elle va faire là.

« Aaaah. Qui te dis tout de suite que je n'ai besoin que de baise !... Mais c'est que j'ai pas l'habitude de draguer, surtout... » Elle esquisse un sourire. C'est vrai. Elle vient d'être larguée. Ca faisait deux ans avec Rose. Quelques mois avant, c'était justement quelque mois avec Ryan. Donc effectivement, depuis peu – un mois – elle n'avait plus de relation et elle n'a pas eu besoin de draguer depuis des lustres en fait. « Non, mais t'as raison. Parfois j'peux être un peu trop vulgaire... » Qu'elle dit, avec un léger sourire en coin et un haussement d'épaules. Elle le sait parfaitement et parfois, comme un peu là, elle peut faire son mea culpa. N'empêche que c'était dur de communiquer avec cette paroi, c'est tout. Elle a des circonstances atténuantes avec elle. Comme pour cette histoire de mal de cul ; elle ne veut pas savoir pourquoi. Eibhlin roule des yeux. C'était pour rire. Enfin non, pas pour rire, mais plutôt pour riposter contre son mal de ventre bidon, mais elle n'a pas mal au cul. Pas aujourd'hui en tout cas, c'est clair. Elle ne prend pas en compte non plus son autre remarque. Elle parlait dans le futur, pas forcément à l'instant même où elle le reverrait et puis, c'est pas si bête de lui apprendre le patin avant de lui apprendre à marcher. Ou dans la foulée. Il vivra avec des patins aux pieds, comme elle quoi, sauf qu'elle, c'est plus tardif. Du coup elle hausse les épaules et elle s’affaire à lui mettre les patins aux pieds. C'est pas compliqué hein, il faut juste les enfiler comme des chaussures quoi. Les lacets, c'est un peu comme le patin à glace. Voilà tout. Mais une musique la déconcentre, une musique qu'elle connaît déjà, une musique qui la fait sourire instantanément. Jusqu'ici, Cupidon a vraiment été clément avec elle – normal quoi – et n'a mis sa musique qu'en présence de nana. Kinga en premier – pas désagréable – et maintenant Danaé. Manquerait plus qu'il le fasse alors qu'elle est avec Donia et là, c'est le pactole !!! Pour l'instant, elle ne perd pas de temps et elle approche son visage, en lui demandant la permission. Enfin, pas totalement pour tout dire et c'est même elle, la blonde, qui s'approche pour venir coller ses lèvres aux siennes. Eibhlin n'hésite pas : elle prend le visage de Danaé entre ses deux mains pour prolonger le baiser, mais pas tant que ça au final. Non, elle n'est pas aussi « goujat » qu'elle en a l'air et qu'on pourrait le penser. Elle en profite, mais pas de façon aussi ostentatoire qu'elle aurait pu le faire. Il ne faudrait pas choquer la blonde. Elle décolle finalement d'elle-même ses lèvres, pour venir regarder la blonde dans les yeux. « T'es lèvres sont super douces... » Qu'elle souffle, avec un léger sourire, sincère. Finalement, elle se relève totalement en tendant les bras devant elle : « Bon allez, debout ! » La partie la moins difficile et pourtant redouté de tout les apprentis patineurs. Elle lui attrape les mains pour la tirer. « T'as déjà fait du patin à glace ? Si ouai, il faut un peu faire pareil. Faire de grandes enjambées pour avancer. Lance toi, je te tiens. » Eibhlin roule en arrière. Elle prend Danaé par la taille pour la faire rester debout. « T'inquiète pas, j'vais pas te violer ! Je vais pas en profiter pour te peloter ou te sauter dessus. C'est purement... Pas amical, mais presque... » Elle ne trouve pas d'autres mots. Non vraiment, il ne faut pas croire qu'elle va aller sauter sur toutes les nanas sous prétexte qu'elle est goudou.

« Aaaah. Qui te dis tout de suite que je n'ai besoin que de baise !... Mais c'est que je n’ai pas l'habitude de draguer, surtout... » Je fronce les sourcils. Je ne sais pas de quoi elle parle et surtout je ne veux pas savoir de quoi elle est en train de parler. Elle est bien gentille la petite Eihblin, mais je la trouve un petit peu étrange quand même alors parfois je préfère ne pas savoir de quoi elle est en train de parler. Je ne veux même pas chercher à comprendre en fait. « Non, mais t'as raison. Parfois j'peux être un peu trop vulgaire... » Un petit sourire vient s’installer sur mes lèvres. Je n’ai jamais voulu dire qu’elle avait été vulgaire, je veux juste lui faire comprendre qu’il faut être un petit peu moins franc avec les nanas. Enfin, je pense. « Je ne sais pas pour les autres, mais moi j’aime bien qu’on m’endorme avec de belles paroles au début. Même si on ne les pense pas. J’trouve que c’est plus marrant quand il a un jeu de séduction si tu vois ce que je veux dire. » Ouai je tente de lui donner un petit cours de drague, mais je ne suis pas certaine d’avoir raison sur toute la ligne. Il doit bien y avoir des nanas qui aiment les gros lourds qui parlent de cul et de plans à trois puisque ce spécimen est encore présent sur notre planète. Passons. Il est l’heure de faire du patin à roulettes. Je ne suis vraiment pas rassurée, mais je termine par accepter. Eihblin me force à m’asseoir sur un banc pour m’enfiler elle-même ces trucs aux pieds. Alors qu’elle termine de les lasser voilà qu’une petite musique fait son apparition. Elle semble tout droit sortie du ciel. Je lève les yeux vers les nuages, mais les paroles de ma camarade me ramènent sur terre. Un baiser ? Bon, d’accord. Sans hésitation, voilà que je viens poser mes lèvres sur les siennes. Je m’attends un petit peu à tout sauf à ce qu’elle vienne prendre mon visage entre ses mains. Elle est plutôt douce. C’est étrange je la voyais plus m’offrir un baiser dans le style sauvage. Lorsque la demoiselle met fin au baiser elle fait une petite réflexion sur mes lèvres. « T'es lèvres sont super douces... » Je lui adresse un sourire. C’est un compliment, mais je ne sais pas vraiment quoi répondre à ça. « Bon allez, debout ! » J’en profite pour attraper ses mains afin de m’aider à me lever. Ce n’est pas très stable ce truc. Elle me tire en avant. « T'as déjà fait du patin à glace ? Si ouai, il faut un peu faire pareil. Faire de grandes enjambées pour avancer. Lance toi, je te tiens. » C’est quand même assez impressionnant. Du patin à glace. Jamais. Enfin jamais pour de vrai. Juste dans mes rêves. Je la regarde en secouant ma tête de gauche à droite alors qu’elle vient m’agripper par la taille. « T'inquiète pas, j'vais pas te violer ! Je vais pas en profiter pour te peloter ou te sauter dessus. C'est purement... Pas amical, mais presque... » Je ne sais pas comment je dois prendre la chose là aussi alors je tente de ne penser à rien et de me laisser porter. Je ferme brièvement les yeux, pousse un soupir et me décide enfin à y aller. J’sais pas si je fais ça bien, mais en tout cas je tremble comme une feuille. « Comme ça ? » J’ai peur qu’elle m’engueule.