FT ORSON

La salle de bain c'est le passage obligatoire de la journée, j'suppose que j'ai pas besoin d'expliquer pourquoi et que tout monde le comprend. Aujourd'hui, j'ai d'ailleurs décidé de prendre mon temps, de traîner sous l'eau pendant un moment car après tout, c'est pas comme si j'avais autre chose à faire ici. J'peux très bien me contenter de squatter dans la salle de bain pendant une petite heure, ça ne dérangera pas grand monde. Puis y a un bain alors je compte en profiter. Enveloppé dans mon peignoir et portant mes affaires sous le bras, je dépose celles-ci sur le meuble comme j'ai l'habitude de le faire depuis que je vis ici. La salle de bain est déserte à cette heure-ci, mais c'est pas plus mal. J'vais pouvoir faire comme chez moi et ne déranger personne. J'fais donc couler un bain et n'hésite pas à y mettre du bain moussant afin que cela soit plus agréable et plus relaxant. Ôtant mon peignoir, je me glisse dans l'eau lorsque celle-ci est bien montée afin de pouvoir y entrer mon corps au maximum. Posant ma tête contre le rebord, je savoure ma solitude un court, très court instant puisqu'Orson entre à son tour dans la pièce. « Un autre lève-tôt à ce que je vois » que j'articule alors.Bon, j'voulais passer un peu de temps seule mais Orson n'est pas le genre de mec à me déranger donc j'vais pas lui demander de dégager. « Je te proposerai bien de partager un bain, mais je doute que ça soit dans tes habitudes» finissais-je par lui dire.

Allongée dans mon bain, je savoure chaque minutes passées dans la chaleur de cette eau. A une heure pareille, ça n'est guère étonnant de ne pas croiser beaucoup de monde. Les candidats de ce nid ont tendance à beaucoup dormir. Beaucoup trop. Pourtant, ils ne débordent pas tous d'énergie, j'sais pas trop comment on peut expliquer cela. La porte s'ouvre pour me laisser entrevoir Orson. Candidat sympathique, énigmatique et charismatique que j'ai rencontré il y a deux semaines dans la cuisine. Il est bon cuisinier aussi, c'est une qualité en plus bien entendu. Orson m'était rapidement paru comme l'homme parfait de ce nid. Le genre de type que toutes les femmes rêvent un jour d'épouser. Le genre de type que j'aurais moi-même choisi d'épouser si l'on m'avait mit la pression, ce qui n'est pas le cas, ma mère est assez compréhensive avec ma façon de vivre. Une fois de plus, j'émets une hypothèse à voix haute, j'pense pas que ça soit dans ses habitudes de rejoindre une nana dans son bain mais je serai ravie de me tromper dans le cas présent. «Qui te dit que ce n'est pas dans mes habitudes ?» me demanda-t-il alors. Hum, bonne question. « Une simple idée que je m'étais faite de toi. »J'uis humaine et bien entendu, il m'arrive de me planter parfois. Cette fois-ci, ça ne me gêne vraiment pas de me tromper. «Ou serait-ce une invitation subtile à te joindre ?» Je lui lance un sourire chaleureux et m'enfonce un peu plus dans l'eau chaude. « C'est exactement ça ... Tu acceptes donc ? » Puis on a le temps de rien et le musique de Cupidon se met en route. hum. J'suppose que les règles n'ont pas changées par rapport à cette chanson. « J'aimerais beaucoup t'embrasser aussi ... » Voilà, le message était lancé et il était libre de faire ce dont il avait envie. Bien entendu, je n'suis pas là pour le forcer.

En franchissant la porte de la salle de bain, il s'attendait à ne voir personne à cette heure-ci. Peu d'entre eux ne se réveillaient avant onze heures voire midi. Orson avait malheureusement le sommeil léger. Le moindre bruit était susceptible de le déranger pendant son repos. Il s'avança vers un des miroirs et y vit le reflet d'une candidate prenant son bain. Il se retourna et s'avança vers le centre de la pièce. D'un pas silencieux, il observa le corps de la jeune femme immergée dans un amas de bulle, la recouvrant toute entière. Elle l'aperçut, il lui sourit machinalement. Elle l'aurait bien proposé de partager son bain, mais elle supposait que ce n'était pas dans ses habitudes. Il avait certes de bonnes manières, mais il n'était pas quelqu'un de coincé. Au contraire, il n'éprouvait aucune pudeur en ce qui concerne ce genre de choses. Sa proposition était fort alléchante. - Je pourrais te surprendre, tu sais., qu'il murmure d'un ton énigmatique. Zoey était le genre de fille qu'il pourrait présenter aisément à ses parents, en particulier son père qui révérait de le voir caser dans l'année car son fils manquait de jugement concernant les femmes. Il avait en partie raison. L'anglais ne tarda pas à accepter l'invitation de la métisse. - Et avec plaisir même. Il la gratifia d'un sourire franc avant de ôter d'abord son t-shirt. Il allait s'attaquer à son bas de pyjama que la musique de Cupidon fut diffusée dans la pièce. Il se tourna vers sa camarade, un sourire en coin. Elle aimerait un baiser. Il rit légèrement. Elle n'allait pas quatre chemins. - Je ne vais pas m'en priver alors. Il se pencha en avant, rapprochant son visage du sien. Sa main attrapa doucement sa nuque pour l'attirer à lui. Il l'embrassa avec envie, ses doigts se faufilant dans ses cheveux. Il se détacha un peu d'elle pour lui offrir un baiser plus furtif puis se retira. Il finit de se déshabiller et entra dans le baignoire en caleçon de bain.  Il s'accouda aux bords et la dévisagea. - Satisfaite ?, dit-il d'une voix suave en parlant du baiser. Il ne s'était pas prié de le faire avec conviction. Il en avait tout simplement envie.

Orson était entré dans la salle de bain et l'idée qu'il puisse me tenir compagnie dans mon bain avait été immédiate. Cela dit, du peu que j'avais pu voir de lui dans la cuisine, j'avais estimé qu'il n'était pas ce genre de personne. Pas le genre d'homme à accepter d'entrer dans mon bain si facilement. Orson respire la classe et la prestance. Il est le genre d'homme qui arrive à me captiver. Ce genre de détail, je le garde pour moi bien entendu. Loin de moi l'idée de vouloir citer tout ce que j'aime à voix haute. «Je pourrais te surprendre, tu sais.» C'est le genre d'affirmation que j'aime entendre. Le genre de chose qui me fait sourire et qui me pousse à continuer afin d'être surprise justement. Je n'attends que cela, qu'il me surprenne, qu'il m'épate et me pousse à tout remettre en question le concernant. J'veux qu'il me montre l'homme qu'il est vraiment. « Je n'attends que cela. » Avais-je rapidement répondu sur un ton chaleureux. Sans exagération cela dit, je ne veux pas passer pour la première péripatéticienne qui passe dans le coin. «Et avec plaisir même.» m'avait-il dit avant que la musique de cupidon ne se déclenche, nous poussant donc à nous embrasser. Bon, la musique aide beaucoup dans ce genre de situation mais j'avoue volontiers que ce n'est pas à contre coeur que je vais embrasser Orson. Au contraire, je lui fais même remarquer que j'ai bien envie qu'il m'embrasse. De cette façon, c'est à lui de décider. Je n'voudrais surtout pas l'obliger. Surtout que je ne sais pas trop ce qu'il y a, avait, entre lui et donia. « Je ne vais pas m'en priver alors. » L'anglais se pencha vers moi pour m'embrasser comme je le demandais et alors que je ne m'attendais qu'à un rapide baiser, comme le font les enfants, j'eu droit à bien plus que cela. Un baiser chaleureux, sa main dans ma nuque, ses doigts dans mes cheveux et l'impression que de rester sur ma fin lorsqu'il se recula finalement. «Satisfaite ?» Hum. Je fais la moue tandis qu'il s'accoude au bord de la baignoire. Je suis joueuse. « J'suis pas certaine d'avoir eu le temps de me faire une véritable opinion... On pourrait recommencer ? » J'exagérais bien entendu, c'était déjà très bien. Me redressant, sortant un peu plus le haut de mon corps de l'eau, je plaçais l'une de mes mains sur sa joue pour caresser délicatement celle-ci avant que mes lèvres ne rejoignent une fois de plus les siennes pour partager un nouveau baiser. Je l'embrassais fougueusement, jouait avec lui au point de mordiller sa lèvres inférieur avant de le lâcher à nouveau. « Oui, c'est bien ce que je pensais ... C'était très bien. Et toi alors, des revendications à faire ? »

Zoey avait tout pour elle. Beauté, intelligence, caractère. Des qualités qu'il appréciait chez une femme. Il était loin d'être insensible à son charme et pour cause, il accepta de l'accompagner dans son bain sans ciller. Il ne refuse jamais ce genre d'invitation surtout venant de l'anglaise. Il n'avait pas fini de se déshabiller qu'une musique familière retentit. La chanson tombait à pic, si l'on pouvait dire car sans plus de cérémonies, ils en profitèrent pour échanger un baiser non loin d'être innocent. Orson en avait envie et elle aussi puisque cela partait d'un souhait commun.  Se délestant de ses derniers habits, il ne garda que le caleçon de bain pour que cela soit plus approprié. L'apparente nudité de la jeune femme le troublait un tantinet. Il ne laissa rien entrevoir. Il glissa dans la baignoire. Ce baiser lui a-t-elle plu ? Elle proposa de recommencer pour se faire une réelle opinion à se sujet. Il n'eut pas le temps de répliquer qu'elle plaqua ses lèvres contre les siennes, lui volant un baiser langoureux. Surpris, il ne tarda pas à l'approfondir à son tour. Il frémit de plaisir et profita de ce moment pour se mettre sur son séant. Ils rompirent le contact. D'autres revendications ?, demanda-t-elle. Un sourire carnassier s'afficha sur ses lèvres encore chaudes. Il lui souffla, se mordant légèrement la lèvre inférieure  : - Je ne suis pas facile à séduire, tu sais. C'était un fait avéré que quand cela concernait la séduction, il était joueur et ne se privait pas de le faire savoir. Il savait se faire désirer et toujours avec subtilité et aplomb. Il contrôlait ses envies au gré de ses humeurs. Bien qu'il la désirait à cet instant, il ne voulait rien précipiter.  - Toi non plus, je suppose., qu'il murmura d'une voix suave. Le dos de sa main descendit lentement le long de son échine. Soudain, il la saisit par la hanche pour l'amener à s'asseoir à califourchon sur lui, rapprochant leurs deux corps qui se frôlèrent de façon lascive. Il déposa ses lèvres au creux de son cou dont il en délectait la chair avec un plaisir non feint. Sa bouche remonta, effleurant volontairement la sienne alors que ses doigts s'aventurèrent de plus en plus bas. Ces derniers parvinrent alors à son entrecuisse. D'un regard sagace, il la dévisage en silence. Il la faisait languir exprès. Il attendait qu'elle lui donne son accord. Il attendait qu'elle cède à ce vice indécent.

Je ne dirais pas que mon but premier était de mettre Orson dans mon lit en moins d'un mois. Mais je ne vais pas non plus nier une certaine attirance pour lui et ce, depuis la première fois que je l'ai croisé. Connaissant les hommes, j'ai compris lorsqu'il a accepté d'entrer dans mon bain qu'il n'était pas non plus insensible à un certain charme que je dégage. Et donc, lorsque la musique de Cupidon a retenti dans la salle de bain, je n'ai pas hésité une seule seconde à lui dire que j'avais envie qu'il m'embrasse. C'était vrai, j'en avais envie et je ne le faisais pas uniquement pour la musique. Même si ce baiser, me permettait en effet d'économiser un peu d'argent sur ma si précieuse cagnotte. Il n'a pas hésité non plus avant de m'embrasser d'une façon qu'on ne peut certainement pas qualifier de très chaste. C'était sensuel, plaisant. Il sait y faire avec ses lèvres et je ne suis pas du tout déçue de ce baiser que je viens de recevoir, au contraire. J'en veux plus encore. Et alors qu'il me demande mon avis sur ce baiser, sur sa façon de faire, je lui rétorque rapidement que j'ai besoin de réessayer une nouvelle fois afin de me faire un avis correct sur la question. Sûre de moi, je l'attrape par la nuque après qu'il soit entré dans mon bain. Un nouveau baiser est échangé et celui-ci n'a rien n'a envier au premier. Toujours autant de sensualité et de désir. «Je ne suis pas facile à séduire, tu sais. » Ma tête bascule de haut en bas. Oui, j'en ai bien conscience. Je me doute un peu qu'il n'est pas le genre d'homme que l'on met dans notre lit en moins de deux secondes mais ça n'est pas pour me déplaire. Au contraire, c'est presque un défi que je me lance que de le conquérir. «Toi non plus, je suppose. » Cette fois, ma tête balance de droite à gauche. Oui, il a raison mais non, je ne suis pas la femme la plus facile à séduire au monde . J'aime séduire, c'est une certitude mais ce qui est certain également, c'est que je ne me laisse pas si facilement séduire que cela. Il m'en faut déjà beaucoup pour succomber réellement à un homme. Je sens la main d'Orson passée dans mon dos, celui-ci m'amenant à me mettre à califourchon sur lui. Jamais je ne pensais que nous en serions là si rapidement. On peut vraiment dire que je l'avais sous-estimé. Et rapidement ses lèvres gagnèrent mon cou et ses mains s'approchèrent dangereusement de mon intimité. «Tu es entreprenant, ça me plait. Ne t'arrête donc pas en si bon chemin. » lui soufflais-je à l'oreille tandis que mes lèvres se déposaient une nouvelle fois sur les siennes pour finalement glisser le long de sa mâchoire et se déposer, tout comme il l'avait fait, dans son cou. Sensuellement, je parsemais des baiser dans celui-ci, mordillant très légèrement la peau de celui-ci par moment. Mes mains descendirent le long de son torse, mes doigts glissant le long de celui-ci, pour se déposer sur le bord de son caleçon. Joueuse, il n'était pas difficile de deviner que mes doigts ne cessaient de jouer avec le bord de celui-ci. «Si tu veux que l'on arrête tout, il faut me le dire maintenant» Avant qu'il ne soit trop tard. Avant que je n'entre dans son caleçon et que je me décide à joue avec ce qui se trouve à son entre-jambe.