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 and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55

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Camille

Camille
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MessageSujet: and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55   and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55 EmptyLun 7 Oct 2013 - 2:30

IVAN

Je ne savais pas vraiment où j'en étais. Non, je ne savais plus si j'attendais encore quelque chose de particulier dans cette aventure, ou si je comptais simplement me laisser porter lors des prochains jours. Toujours est-il que trouver un minimum d'intimité était plus que compliqué ces derniers jours, et ce même si notre nombre ne cessait de se réduire. Nous n'étions plus que vingt huit et déjà quatre candidats avaient fait leur valises. Par chance, je n'avais échangé avec aucun d'eux, ce qui favorisait le nombre de perte que j'avais personnellement subi jusqu'ici. Oui, c'était une plutôt bonne nouvelle et j'espérais secrètement que cela continuerait dans cette voix là. Du coup, quittant l'intérieur du château pour avoir un peu d'intimité, j'avais commencé à fredonner quelques paroles d'une chanson que j'aimais bien. « If I die young bury me in satin, lay me down on a bed of roseeees... » que je chantonnais en balançant ma tête de droite à gauche, lentement. Franchement, je n'étais pas un très bon chanteur, je savais chanter un minimum juste, mais n'avais ni réelle technique vocale, ni un timbre à en faire pâlir les plus grands. Du coup je m'étais arrêté, en réalisant que pleins de gens devaient me regardaient, et avais continué le tout en sifflant. Oui, c'était déjà bien mieux comme ça. Poussant les portes de la grande, quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'une silhouette se découpa dans la lueur que crachait la lune. Un sourire s'esquissa presque aussitôt, alors que je reconnaissais la carrure sportive d'Ivan. Du coup, pressant le pas alors qu'il venait de remarquer ma présence, je m'étais contenté de le prendre dans mes bras, et de le serrer tout contre moi. Ne me demandez pas trop pourquoi je venais de faire ça, je n'en avais pas la moindre idée. Mais un câlin n'avait jamais tué personne, aux dernières nouvelles, et j'avouais volontiers que les contacts physiques me manquaient. Du coup, je m'étais finalement reculé pour lui adresser un sourire « Toi aussi tu viens ici quand tu veux te retrouver tout seul ? » marquant une pause, j'avais fini par ajouter. « On peut être tout seul, à deux, si ça te dit... »
Ivan

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MessageSujet: Re: and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55   and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55 EmptyLun 7 Oct 2013 - 10:05

Sans réellement en connaître la raison, tu n’étais pas d’humeur à dormir. Il était bientôt minuit, et tu avais pris la décision de sortir du château pour aller te promener. T’aimais bien te promener dans des endroits jolis comme ça, ce n’était pas tous les jours que tu en avais l’occasion. À vrai dire qui avait déjà eu l’occasion de vivre dans un château ? Pas toi en tout cas. Ceux qui le pouvaient avaient drôlement de chance il faut dire. Mais tu n’étais pas un de ces chanceux-là, tu ne l’avais jamais été, et tu ne le seras sûrement jamais. Enfin, ce n’était pas non plus particulièrement traumatisant pour toi non plus. Tu étais heureux avec ton job, et ton appartement à Londres. C’était toujours mieux que vivre dans la rue. Tout était mieux que vivre dans la rue, et t’en savais quelque chose. Alors non, franchement, tu n’avais pas à te plaindre. Bref. C’est en marchant que tu te rends compte que même au bout de deux semaines, tu ne connaissais pas encore tous les endroits du château. Comme cette grange-là, dans laquelle tu finis par pénétrer. Une grange qui n’avait rien d’une grange, puisque ça avait l’air d’un énorme spa. Tu regardes autour de toi, curieux, t’es prêt à visiter l’endroit mais la porte s’ouvre. Et tu tournes la tête te demandant qui pouvait bien venir ici à cette heure aussi tardive. Camille. C’est automatiquement qu’un sourire se dessine sur tes lèvres à son attention. Ce dernier, sans rien dire, se dirige vers toi pour te prendre dans ses bras, chose à laquelle tu ne t’attendais pas, mais alors pas du tout. Pas que ce soit un problème, parce qu’il fallait le dire, tu étais plutôt un homme câlin, toi. Ça te faisait te sentir bien, c’était agréable. Même si tu étais clairement surpris par cet acte. Du coup tu n’as pas trop le temps de réagir qu’il se recule déjà. Tu l’aurais bien serré dans tes bras, toi aussi. Mais bon, c’était trop tard maintenant. « Toi aussi tu viens ici quand tu veux te retrouver tout seul ? On peut être tout seul, à deux, si ça te dit... » Tu lui souris encore une fois, et tu finis par hocher la tête. « Je préfère être seul à deux, c’est mieux… ça  à l’air beaucoup mieux même. » Oui, bon, ça n’avait aucun sens ce que tu venais de dire, mais il allait bien comprendre puisque tu venais de reprendre ses mots. En tout cas tu adorerais rester en présence de Camille, vraiment. « Et je… non, c’est la première fois que je viens ici. » dis-tu en réponse à sa première question dans un haussement d’épaule. À vrai dire, mis à part aujourd’hui, ça ne t’était jamais venu à l’idée de venir ici. Surtout que c’était un endroit étrange, au fond. Un temple de la femme. Pourquoi ce n’était pas un temps de l’homme ? Enfin bon, tu regardes Camille un instant, faut croire que t’aimes toujours autant ses yeux. « Pourquoi tu dors pas, toi ? » Même si tous les candidats n’étaient pas couchés à cette heure-ci, la plupart d’entre eux se préparaient pour aller au lit. La preuve, quand tu étais sorti du château, personne à part toi n’était dehors.
Camille

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MessageSujet: Re: and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55   and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55 EmptyMar 8 Oct 2013 - 22:30

Je n'avais pour ainsi dire jamais mis les pieds dans ce que tout le monde pouvait surnommer "le temple de la femme" et ce logiquement parce que je n'en étais pas une. Pour autant, je devais certainement être l'un des seuls candidats à m'être limité à cette restriction. Mais il s'agissait là d'un lieu calme, où l'on ne risquait pas être dérangé. Du coup, si j'avais besoin d'un moment de tranquillité, j'étais maintenant certain de pouvoir venir me reposer entre ces quatre murs, bien que j'avais encore du mal à me faire à ces petites loges pleines de miroirs et d'objets pour femme. Oui, je n'avais jamais été très friand de maquillage hors carnaval. Cependant, quelle ne fut pas ma surprise en découvrant le visage d'Ivan qui, de toute évidence, avait probablement eu la même idée que moi puisqu'il venait de se réfugier ici. Je lui avais ainsi proposé une idée tout à fait stupide et pourtant incroyablement agréable de rester seul à deux. De ce fait, nous n'aurions à supporter que la présence de l'autre sans que cela ne vienne gâcher notre moment de quiétude. C'était une plutôt bonne contrepartie non ? D'autant plus, qu'il fallait bien l'avouer, la présence d'Ivan ne pouvait que rendre le moment meilleur à mes yeux. « Je préfère être seul à deux, c’est mieux… ça à l’air beaucoup mieux même. » un sourire s'esquissa sur mes lèvres à l'entente de ces paroles. Nous ne nous étions rencontrés qu'il y avait à peine une semaine, et je pouvais pourtant déjà faire un lien concret entre lui et moi. Nous étions semblables, nous nous ressemblions plus que de raison, et il serait probablement l'un des candidats qui au sein de cette aventure, serait le mieux placé pour réussir à savoir ce que je pouvais ressentir. Du moins, c'était comme cela que je le voyais. Et en soit, il s'agissait là d'une plutôt lourde tâche à porter pour quelqu'un qui ne m'avait rien demandé. M'enfin, la réciproque était également applicable. « Et je… non, c’est la première fois que je viens ici. » nous expérimentions donc tous les deux pour la première fois cette pièce. Ce n'était pas plus mal à vrai dire, au moins nous serions tous les deux aussi perdu l'un que l'autre. « Pourquoi tu dors pas, toi ? » mes yeux ne quittant pas les siens, j'avais alors fini par répondre à sa question. « A vrai dire, j'ai tendance à me coucher vraiment très tard, vu que j'ai l'habitude de veiller pour terminer mes créations... » j'étais un travailleur acharné, oui, il m'arrivait de rester huit heures d'affilées sur un même dessin et ce jusqu'à ce que celui ci me semble terminé. Lorsque j'avais un projet en tête, je voulais toujours le mener à bout. Mes pupilles azurées se baladant dans la salle, j'avais alors repéré un endroit qui m'avait l'air pas mal. « T'es déjà allé dans un hammam ? Je me suis toujours demandé comment c'était... » parce que oui, autant vous dire que je n'avais pas souvent mis les pieds dans un salon de beauté, et clairement pas aussi complet que celui ci, alors tant qu'à y être, autant en profiter.
Ivan

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MessageSujet: Re: and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55   and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55 EmptyMar 8 Oct 2013 - 23:37

C’était étrange pour toi, c’était la première fois que tu rencontrais quelqu’un comme Camille. Quelqu’un qui te ressemble autant. Du moins, tu avais l’impression qu’il te ressemblait. Qu’il te comprenait. Même si tu t’entendais très bien avec certaines personnes – comme ta fabuleuse partenaire par exemple – tu avais toujours l’impression d’être d’un autre monde, de venir d’autre part, et que certaines choses étaient vraiment différents entre vous. Mais pas avec Camille. C’était bizarre. Surtout que ça ne devait pas être réciproque, puisqu’il devait se sentir parfaitement normal, lui. Mais peu importe, ce qui te préoccupait était que tu te sentais bien avec lui. C’était primordial, non ? Bref, t’étais content de le voir là, et encore plus quand il te propose de passer le temps à deux. Ça te rendait vraiment joyeux, si bien qu’un sourire s’était quasi-définitivement installé sur ton visage. « A vrai dire, j'ai tendance à me coucher vraiment très tard, vu que j'ai l'habitude de veiller pour terminer mes créations...» Tu ne le quittes pas du regard, comment même est-ce que tu pouvais t’y résoudre ? Ta première réaction en le voyant la semaine dernière était de réagir comme un taré fasse à la couleur de ses yeux. C’était pour une bonne raison, ce n’était pas du pipo. Non, vraiment, tu les aimais trop, ses yeux. En tout cas tu hoches la tête à ses paroles. Ce n’était donc pas l’heure d’aller au lit pour lui. « Tu dois vraiment travailler beaucoup.. » C’était ta conclusion logique. Bravo Ivan, tu étais un vrai génie. Hum. D’un côté, il fallait travailler dur pour avoir ce qu’on voulait, et c’était ce qu’il avait l’air de faire. Et tu ne pouvais que l’admirer pour ça. « T'es déjà allé dans un hammam ? Je me suis toujours demandé comment c'était... » Tu tournes la tête vers l’endroit qu’il regarde, tu n’avais même pas remarqué la porte du hammam. « Non, j’ai jamais eu l’occasion d’aller dans un hammam… » que tu lui confies. Quand est-ce que tu aurais pu y aller, de toute manière ? Tu ne savais même pas où tu pouvais en trouver. « Viens on y va ?! » dis-tu dans un grand sourire, tout joyeux et excité à l’idée de découvrir une nouvelle chose. Sans même attendre sa réponse tu attrapes instinctivement sa main pour te diriger vers le hammam avec lui. Une fois à l’intérieur, tu regardes autour de toi, parce que bon, là, c’était juste une salle presque normale. Il fallait la chauffer, et tout ça. C’était le principe d’un hammam, si tu ne te trompais pas. Et puis tu remarques le générateur de vapeur. Tu lâches malgré toi la main de Camille, et tu pars triturer les boutons du générateur pour allumer la chose. Et en attendant que la salle chauffe, tu attrapes deux serviettes, dont une que tu donnes au candidat, tu reprends la main de Camille pour te diriger en dehors de la salle, parce que vous ne pouviez clairement pas rester dans une pièce aussi chaude avec des vêtements. T’as toujours ton énorme sourire aux lèvres, t’es vraiment trop content de tester quelque chose de nouveau comme ça. « Ça va être trop cool ! » que tu t’exclames débilement en commençant à enlever tes chaussures. Puis c’est au tour de ton t-shirt, et pour finir de ton pantalon. Tu n’allais tout de même pas enlever ton caleçon, parce que c’était quand même gênant d’être tout nu comme ça devant quelqu’un. Alors tu restes en boxer, et tu enroules la serviette autour de ta taille. Sauf que tu remarques que Camille, lui, est toujours tout habillé. Non mais il ne pouvait pas aller comme ça dedans, si ? Il allait crever de chaud, le pauvre. Pris dans ton élan, dans l’excitation d’aller dans le hammam, et sans vraiment réfléchir, tu enlèves le t-shirt de Camille. Comme ça, sans que ça te pose problème. Et tu le laisses tomber par terre. Sauf que tu te rends compte seulement après de ce que tu viens de faire, et forcément, tu rougis. « euh.. je… » Il vaudrait mieux que tu te taises, sûrement, non ? « Tu viens ? » Et quelques secondes après, une fois que tu réussi à quitter ses yeux, tu entres dans le hammam. Oui, il valait mieux que tu le laisses se déshabiller tout seul, hein, et qu’il te rejoigne après. Clairement mieux. T’aurais pas dû faire ça, toi. En attendant, tu t’assieds sur un des bancs en bois. C’est fou ce qu’il fait chaud là-dedans n’empêche. T’as jamais eu l’habitude d’avoir aussi chaud, toi. Tu viens de Russie, et tu habitais en Angleterre. Autant dire que ces deux pays n’étaient pas connus pour leur chaleur.
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MessageSujet: Re: and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55   and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55 EmptyMer 9 Oct 2013 - 0:08

On ne peut pas dire que j'étais de ceux qui pouvaient trouver le sommeil dès la nuit tombée, non, il fallait toujours que je patiente un petit peu. A vrai dire, j'avais la nette impression d'être un de ces hommes de la nuit, et travailler jusqu'à pas d'heure ne m'avait jamais dérangé. Mais je ne gagnais actuellement aucun argent pour ce que je pouvais produire, alors, à côté, je m'étais fait embauché par une maison d'édition pour mettre en page des BDs, et leur rajouter chaque texte dans chaque bulle. Ce n'était pas quelque chose de particulièrement fascinant, mais je pouvais au moins prétendre d'avoir la chance de travailler dans le milieu que j'aimais. A vrai dire, la maison d'édition ne savait même pas que je voulais moi même produire ma propre BDs, avec mes propres textes et scénarios, non, je n'en avais presque jamais parlé, et ce à personne. Seuls quelques amis à moi comme Orson savaient ce que je faisais exactement. Il faut dire qu'en m'éloignant de la civilisation pour pleinement me consacrer à mes recherches de styles, j'en avais quelque peu oublié de garder contacts avec la plupart d'entre eux, ce qui n'était pas vraiment une chose recommandée lorsque l'on voulait avoir un minimum de vie sociale. Il faut croire que je n'étais simplement pas doué pour ça. « Tu dois vraiment travailler beaucoup.. » haussant les épaules, un fin sourire était venu orner mes lèvres « A vrai dire, je fais ce que j'aime, donc j'ai jamais trop considérer ça comme du travail. » et encore heureux puisqu'être à produire presque huit à dix heures par jour, cela pouvait relever de la véritable torture si jamais cela ne plaisait pas. Non, j'avais tout de même de la chance de ce côté là, et ce même si ça n'était pas encore réellement à but lucratif. Mon regard parcouru alors la salle, avant de bientôt affirmer ne jamais être allé dans un hammam, ce à quoi le jeune homme répondit. « Non, j’ai jamais eu l’occasion d’aller dans un hammam… » avant d'ajouter dans un élan d'excitation « Viens on y va ?! » pas le temps de répondre cependant, qu'il me saisissait la main pour m'entrainer avec lui. Bon, de toute façon, j'aurais probablement accepté. Du coup, entrant dans la pièce, j'observais un instant les carreaux aux murs de celles ci alors qu'Ivan abandonnait ma main pour tenter de trifouiller une machine. Je le laissais volontiers faire puisque de toute façon, me connaissant, elle aurait probablement terminé par disjoncter, hm... Ah et puis du coup nous ressortions rapidement, histoire de ne pas nous manger toute la chaleur d'un coup, et surtout habillé. « Ça va être trop cool ! » mon sourire s'agrandit sauf que du coup, lorsqu'il se mit à se déshabiller, je mis bien quelques secondes à réaliser que mon regard était entrain de redessiner la moindre de ses actions jusqu'à aller en retracer chaque ombre qui se découpait le long de sa silhouette, si bien que celui ci eut le temps de retirer l'intégralité de ses vêtements pour finalement se retrouver en boxer. Hm... D'accord. Et du coup, il fallait peut-être que je l'imite ? Et puis finalement je le vois s'approcher de moi, saisissant bientôt les pans inférieurs de mon tee shirt pour commencer à le remonter. Ne comprenant pas trop ce qu'il se passait, j'avais levé les bras comme un petit garçon docile, tout en me rendant compte que cette scène était plus qu'étrange. « euh.. je… Tu viens ? » dit-il en rougissant avant de se diriger vers le hammam. Mettant bien quelques secondes à digérer ce qu'il venait de se passer, j'avais fini par sauter sur un pied pour retirer ma première chaussure, faisant subir le même sort à sa voisine, avant de finalement me retrouver à mon tour en boxer. Enroulant la serviette autour de ma taille, je m'étais alors mis à marcher tel un robot de façon à ce que celle ci ne glisse pas le long de mes jambes, ce qui, étrangement, avait l'air de plutôt bien fonctionner. En entrant dans la pièce, la chaleur fut étouffante, je n'avais jamais connu quelque chose du genre, du moins, pas depuis l'Afrique. Du coup je m'asseyais sagement à côté du garçon, nos bras entrant en contacts, tout en redéposant mes yeux sur lui. « C'est pas si désagréable que ça, au final. » lui dis-je en un sourire. « J'avais jamais pensé à faire ça avant d'aller me coucher, je pense qu'on va être tout détendu après. » j'en savais rien à vrai dire, mais ça devait être le but de ce genre de truc non ?
Ivan

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MessageSujet: Re: and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55   and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55 EmptyMer 9 Oct 2013 - 13:19

« A vrai dire, je fais ce que j'aime, donc j'ai jamais trop considérer ça comme du travail. » Et encore une fois, tu pouvais parfaitement le comprendre, puisque toi aussi tu avais choisi un métier que tu aimais faire, qui te plaisait. Tu pouvais rester des heures et des heures en cuisine sans remarquer à quelle vitesse pouvait bien passer le temps. Tout simplement parce que tu étais à fond dans ce que tu faisais. C’était plutôt pratique, et puis tu ne penses pas que tu aurais été heureux en faisant un métier que tu n’appréciais pas du tout, comme serveur ou caissier, des choses sans intérêts en somme. Surtout que vu ton niveau d’étude, tu ne pouvais pas faire des un métier qui volait bien haut. Parce qu’on pouvait pour ainsi dire que tu n’avais pas pu aller à l’école jusqu’à tes 14 ans. C’était beaucoup de choses de rater, beaucoup de restrictions. « Tout le monde n’a pas cette chance » que tu dis dans un sourire. Toi tu l’avais cette chance. Puis y avait les autres, condamnés à rester derrière des bureaux, à faire sans cesse les mêmes choses jours après jours. Rien de bien glorieux. Dans tous les cas, tu es tout excité à l’idée d’essayer le hammam. Tu avais toujours adoré tester de nouvelles choses, découvrir, même si c’était des trucs insignifiants ou sans grand intérêt. Tu aimais tout de même ça. Et encore plus si Camille était avec toi, puisque tu appréciais drôlement sa présence. Alors du coup, tu entraînes rapidement Camille avec toi histoire de chauffer la pièce, et puis vous allez dehors pour vous déshabiller. Du moins toi tu te déshabilles puisque quand tu es prêt, tu te rends compte que lui n’a pas du tout bougé. Et du coup sans savoir pourquoi, dans l’action du moment, tu te mets à lui enlever son t-shirt à lui aussi. Chose que tu n’aurais sûrement pas dû faire, puisque c’était vraiment étrange et gênant quand on y pensait. Si bien que tu rougis, comme tu sais si bien le faire, et tu finis par entrer honteusement dans le hammam après avoir bégayé quelques mots. Non, vraiment, tu ne savais pas ce qui t’avait pris, tu n’y avais même pas réfléchi avant de le faire, tes mains avaient tout naturellement attrapé les pans de son t-shirt.  Ce n’était pas de ta faute, si ? Non, définitivement pas, hum. En tout cas, la chaleur du hammam était plutôt étouffante, il faut dire. Ce qui ne t’aidait pas à faire le point dans ta tête de ce qui venait de se passer. Camille fait finalement son entrée, et sans que ce soit réfléchi - encore une fois-  ton regard dévale le corps de l’artiste pour finalement revenir sur son visage. Il finit par s’asseoir à côté de toi, si bien que vos bras se touchaient. Tu n’avais pas du tout de problèmes avec les contacts humains, au contraire, alors ça ne te gênait pas du tout. Et puis c’était Camille, être en son contact était loin d’être déplaisant malgré toi. « C'est pas si désagréable que ça, au final. J'avais jamais pensé à faire ça avant d'aller me coucher, je pense qu'on va être tout détendu après. » Tu hausses les épaules, tu en avais aucune idée. Tu étais toujours sceptique quant à savoir si c’était agréable ou non. Il faisait drôlement chaud tout de même. « Je sais pas.. j’suis jamais allé dans un endroit où il faisait plus de 25 degrés, alors c’est vraiment bizarre... » que tu dis sans le lâcher du regard. Non, vraiment, t’étais habitué aux pays froids. Tu ne voulais pas trop finir par suffoquer. « La chaleur ça doit détendre les muscles, il me semble. C’est pour ça aussi qu’ils font souvent des massages dans les hammam, je crois. » Comme les muscles étaient détendus, c’était d’autant plus agréable. Du moins c’était ce que tu supposais. « Tu veux un massage ? Je sais en faire si tu veux ! » que tu dis dans un sourire. Après tout pourquoi pas. Autant en faire profiter quelqu’un. « Je te dirai si j’ai mieux dormi ou pas » De toute façon de base tu n’étais pas quelqu’un qui dormait mal, il fallait le dire. Ton regard détaille les moindres traits de son visage, pour descendre jusqu’à son cou, et finir à son torse, pour revenir quasi automatiquement à ses yeux. Toujours ses yeux. Et puis tu ne pouvais pas le fixer comme ça, c’était mal poli. Le côté positif du hammam était que comme tu avais déjà les joues rosi à cause de la chaleur, on ne pouvait pas voir lorsque tu rougissais réellement. Ce qui pouvait être pratique dans ton pauvre cas. « Dis-moi quelque chose que les autres candidats du château ne savent pas. » que tu demandes dans un franc sourire, curieux d’en savoir un peu plus sur lui. Vraiment, tu voulais apprendre à le connaître, parce que tu l’appréciais plus que tu ne le devrais. Bon après il n’était clairement pas obligé de répondre. Tu ne lui en voudrais pas. « Je commence si tu veux ! » Chacun son tour, comme ça. De cette manière il savait qu’il pouvait te faire confiance. Parce que tu étais un homme de confiance, toi. Oui, vraiment. Tu réfléchis un instant pour savoir ce que tu pouvais bien dire. Ta vie n’avait rien de bien intéressant. Tu parlais beaucoup, et en même pas une semaine il devait en savoir pas mal. « Hm… j’ai grandi dans la rue, à Moscou. La première fois que j’ai eu un toit sous lequel dormir c’est quand je suis venu en Angleterre lorsque j’avais 12 ans. » que tu dis en haussant les épaules. Même si ça faisait presque 15 ans maintenant, tu n’oubliais pas. On ne pouvait pas oublier ces choses-là. Ca faisait partie  de ta vie tout de même. Bien sûr tu ne parles pas comme ces traumatisés de la vie, qui avaient vécu beaucoup de choses horribles, tout ça. Non, t’es pas de ce genre-là. T’as dit ça plutôt normalement, en fait. Tout simplement parce que c’était normal pour toi. Tu t’y étais fait, tu t’étais fait une raison. Maintenant, tout allait mieux pour toi, alors tu n’avais vraiment aucune raison de te plaindre. Aucune. Tu étais heureux. « À toi ? » tu lui demandes, espérant l’avoir convaincu pour se confier à toi. Ou peut-être pas, au final. En tout cas, ton regard est toujours planté dans la sien. Et la chaleur est toujours aussi chaude, hm, oui, logique.
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MessageSujet: Re: and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55   and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55 EmptyMer 9 Oct 2013 - 19:47

« Tout le monde n’a pas cette chance » me répondit-il en un sourire, alors que mes yeux se mettaient à fixer ses dents impeccablement blanches. Il avait raison, je connaissais plus d'une personne qui ne vivait pas de ce qu'il aimait faire, heureusement ce n'avait jamais été mon cas. Je m'étais toujours refusé de ne pas être pleinement heureux dans mon activité, de ce fait, ça limitait tout de même pas mal mes déceptions de ce côté là. Enfin bref, du coup j'avais tout de même été sacrément surpris de voir le jeune homme en venir à retirer mon tee shirt. Non pas que ça n'était pas agréable, non, c'était juste... surprenant. Et hors de contexte surtout, lorsque l'on y repensait. Parce qu'après tout, j'aurais probablement réussi à le faire de moi même, comme j'avais fini par retirer mon pantalon, mais cela m'avait tout de même clairement rappelé à la réalité, m'empêchant de ce fait de détailler la musculature du candidat. J'avais ce regard d'artiste qui ne pouvait s'empêcher de s'extasier devant les creux et les pleins représentés par la lumière qui pouvait se refléter sur sa peau. Du coup, cela pouvait un peu paraitre déplacé, mais j'étais presque certain que je me serais tout autant extasier sur le corps d'une autre personne, qu'elle soit homme ou femme. J'avais déjà pris des cours pour dessiner des nus lorsque j'étais arrivé en France, et je crois que quelque part, cela m'avait pas mal aidé à ouvrir mon esprit.  Du coup, j'en étais venu à pénétrer dans la petite pièce, alors que la chaleur s'écrasait lourdement sur moi, si bien que respirer était peut-être un peu plus compliqué qu'en temps normal. Tant pis, de toute façon ça n'allait pas changer ma vie, et puis c'était tout de même plutôt agréable. « Je sais pas.. j’suis jamais allé dans un endroit où il faisait plus de 25 degrés, alors c’est vraiment bizarre... » oh, il était donc issu des pays froids ? C'est ce que je présumais en l'entendant, puisque j'avais connu bien plus haut que cette température là. « Vraiment ? Je suis content que tu expérimentes ça avec moi alors. » lui répondis-je alors qu'un sourire se traçait sur mes lèvres. « La chaleur ça doit détendre les muscles, il me semble. C’est pour ça aussi qu’ils font souvent des massages dans les hammam, je crois. » ah oui ? En vérité, moi j'y connaissais strictement rien dans tout ce qui était massage moi, j'avais même refusé d'en faire un à Inès, de peur de lui faire mal. Elle l'avait pas très bien pris d'ailleurs, croyant que ce n'était qu'une mauvaise excuse. « Tu veux un massage ? Je sais en faire si tu veux ! » « Oh euh... oui, je veux bien ! » lui répondis-je ainsi sans trop réfléchir à la question ou même au fait que cela pourrait peut-être me mettre mal à l'aise, puisque, rappelons le, je n'étais de base pas très à l'aise avec le fait de me retrouver à moitié nu devant quelqu'un, alors être touché risquait probablement d'empirer les choses. Sauf que je ne me sentais pas particulièrement inconfortable, là tout de suite, à vrai dire, il me semblait qu'en la présence d'Ivan, je ne l'avais jamais réellement été. « Je te dirai si j’ai mieux dormi ou pas » j'hochais la tête affirmativement. « Ça me va ! » moi en Afrique, j'avais toujours plus ou moins bien dormi, si bien que lorsque j'étais arrivé en France, il m'avait fallu un petit temps d'adaptation. Mon regard azuré détailla alors un instant le sien, alors que mon sourire ne semblait plus vouloir quitter mon visage. Et finalement, celui ci reprit la parole. « Dis-moi quelque chose que les autres candidats du château ne savent pas. » oh... Alors ça, c'était plutôt difficile. « Tu sais, je suis plutôt un livre ouvert moi... » que je lui avais répondu, ne sachant pas trop quoi pouvoir raconter sur moi. Puisqu'à mes yeux, ma vie n'avait rien de très palpitante. « Je commence si tu veux ! » avait-il fini par me convaincre alors que j'approuvais une nouvelle fois. Ça me laisserait probablement le temps de trouver quoi dire. « Hm… j’ai grandi dans la rue, à Moscou. La première fois que j’ai eu un toit sous lequel dormir c’est quand je suis venu en Angleterre lorsque j’avais 12 ans. » mes lèvres s'entre-ouvrirent un instant, alors que ma main, par automatisme, vint se déposer sur la sienne. En soit, cela ne changeait pas grand chose, mais montrait juste qu'il avait mon soutien, ce qui était déjà pas plus mal. « Ça n'a pas du être facile... » mais au moins, il avait réussi à se relever depuis tout ce temps, ce qui n'était pas négligeable. « À toi ? » mes yeux rencontrent un instant les siens, alors que je finis par reprendre la parole. « Lorsque j'étais enfant, à ma naissance, j'ai eu des problèmes respiratoires, à cause d'un problèmes aux poumons. Les médecins ont dit à mes parents que je n'avais pas grandes chances de m'en sortir et qu'ils valant mieux qu'ils profitent de ma présence au maximum. Et j'ai hm... un mois plus tard, ça s'est arrangé, un peu par miracle. » oui, c'était pas quelque chose que je racontais souvent, principalement parce que mes parents n'étaient plus là pour en témoigner, ou peut-être parce que j'avais toujours eu un peu honte de les avoir fait souffrir de la sorte. Perdre un enfant, ce n'était pas trop la joie. « Enfin voilà ! » mes lèvres s'étirent comme pour clore le sujet. « Du coup euh... je me mets comment pour les massages ? Je te suis. » dis-je, prêt à exécuter la position qu'il m'imposerait, mes yeux ancrés dans les siens.
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MessageSujet: Re: and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55   and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55 EmptyJeu 10 Oct 2013 - 10:39

Non, vraiment, c’était sûrement la première fois que tu avais aussi chaud. Et c’était assez étrange pour toi, vu que tu n’avais clairement pas l’habitude. Si bien que ta respiration n’est plus vraiment normale. Mais ça va, tu survis. Pour le moment. « Vraiment ? Je suis content que tu expérimentes ça avec moi alors. » tu lui rends son sourire, parce que oui, toi aussi t’étais content d’expérimenter ça avec lui. C’était tellement mieux que de le faire seul. Tu n’aimais clairement pas te retrouver tout seul, comme ça. Et puis en plus tu appréciais drôlement la présence du jeune homme, alors franchement, oui, tu étais content toi aussi. « La Russie et l’Angleterre sont pas les pays les plus chauds de la terre. » Pas aux dernières nouvelles, en tout cas. « Je peux rester en t-shirt et short sous la neige que j’aurai pas froid. » Tous les russes n’étaient pas comme ça, bien sûr. Ça serait vraiment cliché. Non, toi, tu n’avais pas froid parce que tu avais déjà dû passer plusieurs hivers de la sorte. Alors forcément, tu étais habitué. Et par conséquent, c’était vraiment rare que tu aies froid. Même India avait remarqué que tu avais un corps qui dégageait naturellement plus de chaleur que la norme. Ton métabolisme avait sûrement dû se régler en fonction de tes conditions de vie lorsque tu étais petit, et depuis il restait déréglé. Du coup il était vrai que tu avais vite chaud. Comme maintenant. « Moi aussi je suis content » que tu penses bon de rajouter, histoire qu’il ne pense pas que ce n’était pas réciproque. En tout cas tu lui fais comprendre que cet endroit était propice aux massages, et que tu pouvais même lui en faire s’il le voulait. « Oh euh... oui, je veux bien ! »  tu hoches la tête en souriant. Tu lui ferais volontiers un massage. On t’avait appris à en faire il y a quelques années de cela, mais tu n’avais pas tant l’occasion que ça d’en faire aux gens, ou même à tes amis. C’était pas comme si c’était habituel de proposer des massages, comme ça, sans raison. Et puis tu ne sais pas pourquoi, tu lui demandes de te dire quelque chose sur lui. Parce qu’il t’intéresse, et que t’as envie d’en savoir plus.  Tu étais un garçon plutôt curieux. « Tu sais, je suis plutôt un livre ouvert moi... » Et tu fais automatiquement la moue. Il n’était pas tant que ça un livre ouvert puisque tu ne savais pas tant de choses que ça sur lui. « Mais c’est pas pareil.. » Non, vraiment pas. il y avait connaître et connaître. En tout cas tu décides de commencer, comme pour le mettre en confiance, et pour le convaincre de te dire quelque chose. Alors tu parles de ton enfance en Russie qui n’a pas vraiment été simple. Mais bon, tu t’en étais remis depuis le temps. Quant à Camille, il pose sa main sur la tienne sans que tu saches pourquoi. Et ton regard qui n’avait toujours pas décroché le sien depuis tout à l’heure finit par se poser un instant sur sa main à lui. Du coup, tu fais un petit sourire timide au jeune homme. « Ça n'a pas du être facile... » Tu finis par hausser les épaules, évidemment que c’était pas simple mais bon. « Oh tu sais, ça n’a plus aucune importance maintenant. » Non, vraiment aucune. Il valait mieux pour toi d’arrêter d’y penser. Et puis c’est au tour de Camille. « Lorsque j'étais enfant, à ma naissance, j'ai eu des problèmes respiratoires, à cause d'un problème aux poumons. Les médecins ont dit à mes parents que je n'avais pas grandes chances de m'en sortir et qu'ils valant mieux qu'ils profitent de ma présence au maximum. Et j'ai hm... un mois plus tard, ça s'est arrangé, un peu par miracle. » Oh, le pauvre. Enfin les pauvres parents surtout parce que lui ne devait pas trop se rendre compte de la douleur, et tout, à l’époque. Du cop t’as un peu perdu ton sourire, parce que ce n’était pas quelque chose de drôle, ça. « J’suis content que tu sois pas mort ! » que tu dis un peu trop vivement. Bon, ça paraissait un peu maladroit. Même très maladroit. Mais c’était tout ce que t’avais trouvé à dire. Tu n’étais pas un mec très doué, il fallait dire ce qui était. « Enfin..je.. t’as compris.. En plus tu serais pas là avec moi, et ça serait vraiment dommage. » que tu dis dans un sourire timide. T’espère vraiment qu’il ne prend pas mal tout ce que tu peux dire. Parce que tu n’as pas de mauvaises intentions, c’est juste que tu ne sais pas tellement comment t’y prendre avec les gens. T’es carrément maladroit comme garçon. « Enfin voilà ! » Oui il valait mieux que t’arrêtes de parler, il avait raison. Enfin, au moins tu connaissais une chose de plus sur lui, et t’en étais plutôt content.  « Du coup euh... je me mets comment pour les massages ? Je te suis. » Ton regard n’a pas quitté le sien, parce que ses yeux azurés sont toujours aussi hypnotisant. Tu lui souris de nouveau et tu finis par te lever. « C’est comme tu veux ! » que tu dis en te levant, dans un grand sourire. « Tu peux rester assis et je me mets derrière toi, ou tu peux t’allonger ! » Du coup, tu te mets debout sur le banc sur lequel vous étiez assis, et tu t’assoies sur celui du rang au-dessus, derrière Camille. « Attends je vais te montrer, tu me dis si tu préfères rester comme ça, ou si tu préfères te mettre sur le ventre ! » Tu commences à l’effleurer avec tes pouces, en faisant des mouvements circulaires, comme on te l’avait appris. C’était pour réchauffer le dos, apparemment. Même si bon, vu l’endroit où vous étiez, il devait être déjà réchauffé. Enfin, tant pis. Puis tu commences à masser sa nuque, lentement, histoire de bien faire les choses. Et tu descends jusqu’à ses épaules, que tu masses aussi avec attention. « Tu me dis si tu veux que j’arrête, si je te fais mal, ou quelque chose.. juré ? » Non parce qu’il n’était vraiment pas obligé de subir ça. « Ça fait longtemps, alors j’sais pas si je fais ça correctement… » que tu lui avoues dans un murmure, un peu honteusement. En tout cas, tu n’as pas cessé de le masser entre temps, mais toujours prêt à arrêter s’il te le demandait.
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MessageSujet: Re: and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55   and i’ll be wearing white when i come into your kingdom, 08.10 - 23:55 EmptySam 12 Oct 2013 - 0:18

« La Russie et l’Angleterre sont pas les pays les plus chauds de la terre. » il n'avait pas tout à fait tord cela dit. J'étais allé une ou deux fois en Angleterre, et bien que la Russie m'était encore totalement inconnue, j'étais presque certain que je ne pourrais supporter une telle froideur, moi qui était issu des pays chauds. « Je peux rester en t-shirt et short sous la neige que j’aurai pas froid. » je l'observe un instant en écarquillant les yeux. C'est fou ça. « Sérieux ?! Mais tu dois avoir trop froid ! Eh, je veux pas que tu fasses ça hein, il ne faudrait pas que tu tombes malade... » non mais de toute façon, je n'avais pas à lui dire quoi faire au final, puisque lorsque l'on y repensait, je n'étais pas sa mère ni même un membre de sa famille. « Enfin... pardon, mon avis ne doit probablement pas compter. » c'est vrai ça, on se connaissait depuis à peine une semaine, alors franchement, je comprendrais qu'il ne veuille pas m'écouter. Qu'il ait froid ou non, il n'empêche que je me préoccupais du bien du jeune homme, et c'était tout ce qu'il fallait retenir, non ? Finalement il ne tarde pas à ajouter un « Moi aussi je suis content » mes yeux dévalent un instant son visage pour se déposer sur ses lèvres alors que mon sourire s'étire. Et pourquoi je regarde ses lèvres moi ? Peut-être parce qu'il dévoile une nouvelle fois ses magnifiques dents blanches. On peut dire qu'elles attirent clairement l'oeil celle là. Enfin bref, du coup il veut que l'on dise quelque chose sur nous, que l'on a jamais dit à personne d'autre ici. Enfin, pour ma part, c'était un peu impossible puisqu'Orson connaissait ma vie en détail, étant mon meilleur ami. Cependant je me doutais qu'il n'était pas à inclure dans la phrase, bien que je ne pouvais m'empêcher qu'une petite voix dans ma tête m'en dise le contraire. J'avais simplement le don de trop penser, mais ça, ce n'était en rien quelque chose d'inédit, hm. « Mais c’est pas pareil.. » répondit-il après que je lui ai répondu que j'étais un livre ouvert. C'est vrai ça, moi j'avais pas franchement grand chose à cacher, ce qui me faisait probablement clairement passer à côté du but même de ce jeu, qui était de jouer avec les apparences. J'espérais qu'Ivan était comme moi, et qu'il ne jouait simplement pas un rôle comme certains devaient probablement le faire, et ce même si je n'avais pas de nom en particulier. Enfin bref, du coup j'apprends qu'il a grandi dans la rue et la première remarque qui sort de ma bouche est que ça n'a pas du être simple. C'est n'importe quoi. Evidemment que ça n'a pas du être simple. Du coup j'ai envie de me taper le crâne avec ma paume de main, comme pour souligner ma débilité constante. Sauf que j'évite, il pourrait prendre peur. « Oh tu sais, ça n’a plus aucune importance maintenant. » je fais la moue une poignée de secondes. Peut-être, mais cela faisait quand même parti de qui il était. Du coup, je me sentais obligé de raconter une partie de mon passé. Ma naissance. Clairement, j'avais jamais été des plus chanceux, mais je crois que le pire avait été au début. « J’suis content que tu sois pas mort ! » un léger rire s'échappe de mes lèvres sous la surprise « Enfin..je.. t’as compris.. En plus tu serais pas là avec moi, et ça serait vraiment dommage. » il me sourit, du coup j'en fais tout autant « Moi aussi, je suis content d'être vivant ! » que je lui réponds presque ironique, mais avec toujours beaucoup d'amusement. A vrai dire, je préférais rire de cette situation plutôt que d'y penser en me disant que j'aurais pu ne pas être là. Ici, avec Ivan. Enfin bref, je lui dis par la suite que je sais pas trop comment me placer pour le massage, parce que j'ai pas l'habitude qu'on m'en fasse, ou même que l'on me touche à vrai dire. « C’est comme tu veux ! Tu peux rester assis et je me mets derrière toi, ou tu peux t’allonger ! » il se lève donc et se place derrière moi. Je me remets donc en place pour être totalement dos au candidat, bien que je dois avouer que cela m'embêtait un peu de ne plus l'avoir dans mon champ de vision. « Attends je vais te montrer, tu me dis si tu préfères rester comme ça, ou si tu préfères te mettre sur le ventre ! » hochant la tête, celui ci s'active, déposant ses mains chaudes sur mes épaules avant que celle ci commencent à me masser. La sensation est drôlement agréable, et bientôt, un long frisson vient effleurer mon échine alors que ses doigts se contentent de démêler les probablement nombreux noeuds dans mon dos. « Tu me dis si tu veux que j’arrête, si je te fais mal, ou quelque chose.. juré ? » lâchant un léger soupir de réconfort, celui ci reprit la parole « Ça fait longtemps, alors j’sais pas si je fais ça correctement… » je me penchais donc légèrement en arrière afin de voir son visage -et ce même si il était maintenant à l'envers- et lui souris. « Non, je crois que tu es le premier à réussir à me faire un vrai massage, c'est drôlement agréable... » mes lèvres s'étirent un peu plus alors que mes yeux océan, émerveillés, le complimentent du regard. Je devrais probablement me remettre en place, il va pas y arriver. Sauf que j'oublie directement cette pensée, alors il se chargera probablement de me la rappeler. J'ai jamais été très doué en technique de massage de toute façon.

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