Je me suis réveillée d'excellente humeur, toute guillerette et ça fait un moment que ça ne m'était pas arrivé. Et il y a une excellente raison à ça. C'est l'anniversaire d'Ivan, et j'ai toujours adoré les anniversaires, spécialement quand c'est celui d'une personne à qui je tiens. Et ça ne doit pas être drôle de passer son anniversaire ici loin des personnes qu'on aime, même si je ne sais pas s'il a une vie rempli d'amis et de proches à bien y repenser mais bon je vais faire comme si ce n'était pas drôle. Puisque mon but à moi c'est d'essayer de lui rendre sa journée meilleure qu'elle ne pourrait l'être. En sous-entendant que je puisse tenir ce rôle. Comme à peu près toutes les nuits maintenant j'ai dormi contre lui, et j'ai attendu qu'il se réveille pour quitter le lit même si j'avais beaucoup de choses à faire ce matin. Je lui ai fait un bisou, je l'ai invité à me rejoindre en soirée avant de lui faire un bisou sans pourtant lui avoir souhaité son anniversaire, je préfère faire comme si je ne savais pas, de toute façon je ne l'ai pas appris de lui alors c'est mieux de garder la surprise. Et j'ai passé ma journée en cuisine, j'avais des choses à préparer, j'ai même demandé à Cupidon s'il pouvait me prêter quelques petites choses pour parfaire la décoration. J'ai pris un soin particulier à m'appliquer. J'ai hésité avant de cuisiner pour lui parce que c'est quand même son métier et que je suis loin d'avoir le niveau, néanmoins je n'avais pas envie d'un repas gastronomique, plutôt d'une chose assez simple puisque je lui ai préparé un pique-nique, j'ai toujours adoré les pique-nique j'espère que c'est aussi son cas. J'ai disposé une nappe sur l'herbe, j'ai été emprunter quelques lanternes du kiosque pour nous éclairer puisque le jour tombera sans doute très bientôt et des petites guirlandes que j'ai mises dans les arbustes, c'est lumineux mais sans trop l'être. J'ai disposé le panier sur le sol sans rien sortir parce qu'il est encore un peu tôt pour manger, je me dis qu'on pourrait même commencer par le gâteau après tout on est pas obligé d'avoir un ordre non ? Tout est en place, il ne devrait plus tarder à arriver. Et lorsque je le vois je ne peux pas m'empêcher de lui sourire. J'attends qu'il s'approche pour le serrer dans mes bras. « Joyeux anniversaire Ivan...   » J'espère sincèrement que ça va lui plaire, j'espère que j'ai bien fait et qu'il n'a rien contre le fait de fêter son anniversaire. Parce que je me sentirais très bête. Je n'ose plus vraiment le lâcher. « J'espère que ça te plait... Je t'ai fait un gâteau, et je me suis dit qu'on pourrait rester pour manger là, j'ai préparé des petits trucs. J'ai pris du vin, j'ai fait de la limonade. Et j'ai mis des bougies sur le gâteau alors je pense qu'il faudrait que tu les souffles avant que la pâte à sucre ne fonde.  » Je dis assez bêtement en prenant conscience que j'étais encore serré contre lui. Ce n'est pas grand chose mais c'est tout ce que j'étais capable de faire ici, et ça me fait penser que j'ai autre chose. « Oh j'ai ça pour toi aussi. Ce n'est pas grand chose et c'est fait avec les moyens du bord mais j'avais vraiment envie de t'offrir quelque chose alors voilà.  » Je sors un petit paquet de ma poche, un cadeau parce qu'il n'y a pas d'anniversaire sans cadeau c'est inconcevable. Je ne suis pas sûr qu'il puisse aimer mais ce n'est pas grave s'il ne le porte pas. C'est une sorte de bracelet Hipanema que j'ai fabriqué à partir de fils de cuirs, de fils de cotons que j'avais, j'ai démonté plus ou moins mes bracelets pour faire ça alors évidemment j'ai fait ce que j'ai pu avec les couleurs et tout. Il est noir et bleu, j'ai essayé de le rendre masculin en privilégiant le cuir mais je ne suis pas créatrice de bijoux. Peut être que c'est trop et que le pique-nique c'était déjà bien, je ne sais plus tellement ce qu'il est normal de faire ou non.  

Mis à part le fait que c’était ton anniversaire, aujourd’hui était une journée tout à fait normale. Tu n’avais prévenu personne de la date de ton anniversaire, alors personne n’était venu te le souhaiter. En soit, tu t’en fichais pas mal, ce n’était pas vraiment important à tes yeux. La seule chose qui était importante, c’était ton gâteau. Et tu l’avais mangé la veille au soir, avec Camille. Le seul candidat qui était donc au courant de ton anniversaire, et t’étais certain qu’il n’avait aucun intérêt à ébruité l’information. Ce n’était qu’une année de plus pour toi, tu n’avais franchement pas l’habitude de faire de grandes fêtes, ou même de recevoir des cadeaux. Tes amis à Londres l’avaient bien compris, et ne faisaient donc pas d’effort particulier. Alors oui, c’était vraiment une journée comme les autres. À l’exception qu’India t’avait demandé de la rejoindre dans le jardin à 18h00. Chose que tu n’avais pas vraiment compris. Qu’est-ce qu’elle voulait faire dans le jardin à 18h00 ? Enfin, tu l’écoutes de toute manière. Tu étais quelqu’un d’obéissant, toi. Alors tu te pointes au point de rendez-vous à l’heure voulu. Et tu restes bouche bée. Une mouche pourrait rentrer dans ta bouche que tu ne le remarquerais même pas. Elle avait fait tout ça… pour toi ? T’en revenais pas. Non, vraiment pas. India s’approche directement vers toi pour te serrer dans ses bras. « Joyeux anniversaire Ivan... » Bon, t’es encore plus sur le cul faut dire. Mais tu la sers à ton tour dans tes bras, tu ne peux pas faire autrement. Cette femme est vraiment parfaite. « Mais.. comment tu sais ? » Parce que clairement, tu ne lui avais rien dit. Tu n’étais pas du genre à parler de ton anniversaire. « J'espère que ça te plait... Je t'ai fait un gâteau, et je me suis dit qu'on pourrait rester pour manger là, j'ai préparé des petits trucs. J'ai pris du vin, j'ai fait de la limonade. Et j'ai mis des bougies sur le gâteau alors je pense qu'il faudrait que tu les souffles avant que la pâte à sucre ne fonde. » Tu souris comme un débile. Elle avait fait ça pour toi, rien que pour toi. T’es heureux, comme jamais. Si bien que tu n’as pas le cœur à la lâcher et que tu la gardes dans tes bras. « C’est… Waw.. » c’est la seule chose que tu trouves à dire. Si bien que tu lui fais un énorme bisou sur la joue, histoire de bien lui montrer que ça te plaisait. Évidemment que ça te plaisait. On avait jamais fait ce genre de chose pour toi. « C’était pas la peine de faire tout ça, tu sais… » que tu dis finalement. Parce que vraiment, elle a dû se donner du mal. Tu ne voulais pas la fatiguer, toi. Surtout pas. Ni qu’elle s’oblige à faire quoi que ce soit. C’était bien pour ça que tu ne parlais jamais de ton anniversaire d’ailleurs, pour qu’on ne s’oblige pas à faire quelque chose pour toi. Tu avais horreur de ça, quand même. Tu n’aimais pas que les gens se forcent à faire quelque chose, surtout par ta faute. Toi tu voulais seulement le bonheur de tout le monde. « Oh j'ai ça pour toi aussi. Ce n'est pas grand chose et c'est fait avec les moyens du bord mais j'avais vraiment envie de t'offrir quelque chose alors voilà. » Non ? Elle avait pas vraiment fait ça ? Tu vois pourtant bel et bien un petit paquet qu’elle sort de sa poche. Mais… tu ne sais pas trop quoi dire. T’es clairement pas habitué à ça. On ne t’offre pas souvent de cadeaux, toi. Vraiment pas. « Je.. tu.. vraiment ? » que tu dis, pleins d’étoiles dans les yeux. Après tout, même si tu ne demandais pas de cadeaux, ça ne t’empêchait pas d’être excessivement heureux lorsque tu en avais. Tu prends le sachet, et tu regardes à l’intérieur. Un bracelet beau comme toi, qu’elle avait elle-même fait apparemment. C’était vraiment parfait. Elle était parfaite. « Je l’enlèverai jamais… » que tu lui dis, histoire qu’elle comprenne bien l’ampleur que la chose signifiait pour toi. « Tu me le mets ? » que tu demandes, parce que bon, mettre un bracelet tout seul, ce n’était pas trop simple. Surtout pour l’attacher. Au final, ce n'est pas un jour comme les autres.

C'était dur de garder le silence, de ne pas souhaiter à Ivan un joyeux anniversaire alors que je n'avais que ça en tête toute la journée. Puisque toute cette journée a été consacrée à ça. Son anniversaire. La préparation de son anniversaire et je l'ai fait avec tellement de bon cœur que je n'ai pas vu le temps passer. Honnêtement ma seule volonté était de le rendre heureux. J'avais simplement envie qu'il passe une bonne journée. Qu'il profite de tout ça, et puis c'était une façon aussi pour moi de le remercier d'être autant merveilleux avec moi. D'être le partenaire parfait. Et puis aussi parce que je ne veux pas qu'il y ait de malaise malgré ce qu'il s'est passé dimanche. Je n'ai pas été très gentille avec lui. Je ne veux pas qu'il pense que je lui en veux parce que ce n'est pas du tout le cas, je ne pourrais pas lui en vouloir. Je crois qu'il a voulu être gentil, et en plus il a été gêné, normal qui ne l'aurait pas été à sa place ? Enfin moi je l'aurais été aussi. J'espère que personne ne va me faire subir le même sort parce que je ne sais pas comment je pourrais supporter ça. Ma prise de bec avec Cian a bien été suffisante. Quoi qu'il en soit j'ai fait tout ça parce que j'en avais envie un point c'est tout. Il le mérite en plus. J'espère que je n'ai pas mal agis en tout cas. J'espère que je n'en ai pas trop fait, j'espère que tout lui plaira aussi c'est quand même stressant. En tout cas je suis toute excitée quand je le vois. Je suis toute contente, ça me rend incroyablement heureuse cet anniversaire. Il a l'air étonné et je ne sais pas si c'est un bon étonnement ou un mauvais étonnement. Il me sert dans ses bras donc je pense que c'est bon signe. Non ? « Mais.. comment tu sais ? » Je prends un air mystérieux. Je suis très mauvaise dans ce domaine mais bon. « On m'a gentiment informé. J'espère que ça ne te dérange pas...   » Non parce que je voulais lui faire une surprise mais je ne voulais pas l'ennuyer ou le déranger, enfin c'était pour lui faire plaisir. Je lui décris un peu tout même si j'imagine qu'il l'a remarqué et tout mais bon, c'est plus fort que moi, je parle beaucoup quand je suis nerveuse. Je ne lâche pas ses yeux parce que j'ai envie de savoir si ça lui plait et les émotions ça passe surtout par les yeux et son sourire. Son incroyable sourire communicatif. Je ne le lâche pas mais lui non plus alors on est encore collé et ça ne me dérange pas plus que ça, au contraire. J'aime bien cette proximité. Et je n'aurais jamais pensé, le penser. Enfin peu importe à vrai dire ce n'est pas le plus important. Je sens mon cœur battre la chamade lorsqu'il me fait un bisou parce que ça me soulage, parce que je sais ce que ça veut dire et que j'suis contente parce que je n'ai pas fait tout ça pour rien. Je n'arrête pas de sourire du coup. Je ne peux plus m'arrêter de sourire. « C’était pas la peine de faire tout ça, tu sais… » Je fais la moue, non mais non. « Ça me fait plaisir de te voir sourire comme ça, et puis ce n'est pas grand chose. J'aurais voulu faire plus. Tu mérites plus, tu es tellement adorable avec moi, parfait que... enfin... Je voulais vraiment te faire plaisir.   » Oui voilà, je me suis peut être un peu emballée et tout mais bon honnêtement je n'ai pas voulu autre chose que lui faire plaisir. M'occuper un peu de lui parce qu'il s'occupe tellement de moi. Et puis je pense à son cadeau, vraiment ce n'est pas grand chose, j'ai un peu bidouillé des choses parce qu'il n'y a pas d'anniversaire réussi sans cadeaux et ici on ne dispose pas de grands moyens donc je lui ai fait ça. « Je.. tu.. vraiment ? » Je me contente de hocher la tête assez vivement et de sourire. Oui c'est pour lui, ça ne peut être que pour lui. « Je l’enlèverai jamais… » Il ne pouvait pas me faire plus plaisir et puis je le sens tellement sincère. Je ne vois pas pourquoi il mentirait, Ivan n'est pas un menteur, non vraiment ça me fait tellement plaisir de lui faire plaisir. Finalement c'est égoïste les cadeaux, parce que c'est tellement agréable de voir ces étoiles dans ses yeux. « Tu me le mets ? » Je le prends. « Oui bien sûr mais tu n'es pas obligé tu sais...   » Non même si ça me fait plaisir de voir qu'il lui plait. Je le mets autour de son poignet, il lui va très bien, j'ai eu de la chance d'avoir bien su viser finalement. Et quand je l'ai attaché je ne peux pas m'empêcher de lui faire un nouveau bisou, parce qu'il est trop adorable et que je lui en ferais juste pour le plaisir. « Je suis très bien comme ça, mais on va s'asseoir ? Il faut que tu souffles tes bougies. C'est bien vingt sept ? Je ne me suis pas trompée ? J'espère qu'il te plaira aussi parce que je ne suis pas aussi douée que toi en cuisine. Et puis on pourra toujours se faire pleins de câlins après, de toute façon je te garde avec moi toute la soirée. Et puis même la nuit parce que vu qu'on dort ensemble, tu vas devoir me supporter jusqu'à demain matin. Et voilà.   » Et voilà tais-toi India. Je lui attrape la main et le conduis vers la petite nappe. Parce que ça va vraiment finir par fondre et ce serait dommage. « N'oublie pas de faire un vœu surtout.  » C'est important de faire un vœu quand on souffle ses bougies d'anniversaire.

Tu n’avais rien dit à personne, alors forcément tu ne t’attendais à rien. Encore moins à tout ça. Et bien sûr, ça te rendait drôlement heureux. India avait pensé à toi, elle avait fait tout ça pour toi. Tu ne peux que la prendre et la serrer très fort dans tes bras. Parce que t’es pas très doué pour t’exprimer, tout le monde l’avait déjà remarqué. Tu bredouillais, des mots ne voulaient pas sortir, c’était compliqué. Tu n’y pouvais rien si tu étais comme ça. En tout cas, tu as un énorme sourire scotché aux lèvres. T’es plutôt heureux, il faut dire. « On m'a gentiment informé. J'espère que ça ne te dérange pas... » Tu fronces légèrement les sourcils, on l’avait gentiment informé ? Ça t’intrigue, évidemment que ça t’intrigue. Parce que tu n’en avais parlé à personne. À part à une personne… « C’est pas Camille qui te l’a dit quand même ? » Pas que t’y vois un problème en fait, c’est juste que tu ne le voyais pas aller dire à tous les habitants que c’était ton anniversaire, surtout que ce n’était forcément ce dont tu avais envie. Enfin bon, ce n’était pas bien grave, et puis t’es plutôt content là, donc même si c’est Camille qui le lui a dit, ça t’était égal. T’irai peut-être même le remercier, tiens, sinon tu n’aurais pas eu le droit à tout ça. « Non, ça ne me dérange pas… » Bien sûr que non, toi ce qui te dérangeait c’était lorsqu’on se forçait à faire quelque chose pour toi, sans que ça soit volontaire. Ça c’était dérangeant, clairement. Mais pas là, pas maintenant. D’ailleurs ça doit se voir dans le sourire que tu arbores, dans le bisou que tu lui fais.  « Ça me fait plaisir de te voir sourire comme ça, et puis ce n'est pas grand chose. J'aurais voulu faire plus. Tu mérites plus, tu es tellement adorable avec moi, parfait que... enfin... Je voulais vraiment te faire plaisir.   » Du coup tu souris encore plus. Oui, oui, c’est possible. Enfin, un peu plus et tu allais te déchirer les muscles de la joue, mais tu t’en fichais pas mal, tu ne pouvais pas faire autrement en ce moment même. Ta partenaire était vraiment parfaite. Peut-être que finalement, Becca avait eu raison de t’obliger à venir ici, même si tu étais réticent au début. Parce que vraiment, tu n’aurais jamais rencontré quelqu’un d’aussi attentionnée qu’India autre part. « Ça me fait vraiment plaisir.. » tu affirmes, son but était bien atteint, évidemment. De toute façon un rien te faisait plaisir, surtout quand ça partait d’une bonne intention. Comme maintenant. Non, vraiment, elle était plus que parfaite. C’était fou, et toi qui avait peur de rencontrer que de méchantes personnes pendant cette aventure. Tu t’étais trompé. Enfin, pas totalement, puisqu’il y avait quand même des gens comme Pavel… bref. India sort un cadeau de sa poche, et tu as immédiatement des étoiles pleins les yeux. Un bracelet, un superbe bracelet. C’est tellement mieux qu’un gros cadeau, ça. Tout ça. Tout est tellement mieux qu’une énorme fête avec des gens qui n’étaient là que pour le vin. Non, là, c’était sincère. C’était vrai. Et tu ne sais pas vraiment si tu pouvais rêver mieux, toi. Ce qui est certain, c’est qu’il était hors de question que tu l’enlèves un jour, ce bracelet. Jamais, jamais. « Oui bien sûr mais tu n'es pas obligé tu sais...   » Évidemment que tu n’étais pas obligé, elle ne t’avait rien demandé. Mais tu le voulais. Parce que tu voulais garder ça près de toi, de cette manière tu n’aurais aucun moyen d’oublier India, même lorsque vos chemin ce séparerais lors de la sortie du jeu. « Mais j’en ai envie… » que tu dis doucement. Bien sûr que tu en avais envie, vraiment. Tu ne disais pas ça que pour lui faire plaisir. Tu pourrais, c’était bien ton genre d’agir pour faire plaisir aux autres. Mais là tu ne penses même pas à elle, tu n’y as même pas réfléchi, c’est justement une évidemment pour toi que ce bracelet n’avait pas à quitter ton poignet. Du coup India te le met, et tu le regardes tout fièrement, un grand sourire aux lèvres. Et puis son bisou te fait relever les vers elle. C’est fou ce que tu aimais les bisous, aussi. « Je suis très bien comme ça, mais on va s'asseoir ? Il faut que tu souffles tes bougies. C'est bien vingt sept ? Je ne me suis pas trompée ? J'espère qu'il te plaira aussi parce que je ne suis pas aussi douée que toi en cuisine. Et puis on pourra toujours se faire pleins de câlins après, de toute façon je te garde avec moi toute la soirée. Et puis même la nuit parce que vu qu'on dort ensemble, tu vas devoir me supporter jusqu'à demain matin. Et voilà.   » Elle te fait rire un peu, parce qu’elle s’inquiète vraiment pour tout. Ce n’est pas un rire moqueur, bien sûr. Tu n’oserais pas te moquer d’elle, ni de personne d’ailleurs. T’étais un gentil, toi. Mais tu la trouves tellement soucieuse de te faire plaisir, de faire les choses biens, que tu ne peux pas t’empêcher de lâcher un petit rire. « Oui, c’est bien vingt-sept… Évidement que ça va me plaire, je suis sûr qu’il est excellent, ton gâteau.. Et puis de toute façon, j’peux pas rêver mieux, t’es vraiment parfaite. » Vraiment, tu ne pouvais pas rêver mieux, c’était fou comme elle était parfaite. Et puis elle t’attrape la main, et tu la suis sagement pour t’asseoir sur la petite nappe à ses côtés. Le gâteau à l’air bon, tu ne vois pas pourquoi elle peut croire le contraire. Ce n’était pas parce que tu étais cuisinier que tu ne mangeais que les choses de « haute gastronomie ». Enfin clairement, tu ne t’estimais pas meilleur que les autres. « N'oublie pas de faire un vœu surtout. » Ah oui, les bougies. Tu regardes India un instant, tu réfléchis. A vrai dire, là, comme ça, tu ne sais pas trop quel vœu faire. Il n’y a rien que tu veux absolument, t’es plutôt content dans ta petite vie, tout ça. Et puis en moins de deux secondes même pas, tu trouves. Que India soit heureuse. Parce qu’elle était drôlement malheureuse. Elle ne le montrait pas tant que ça, mais ça se voyait. Toi tu le voyais. Alors oui, ton vœu, pour ces 27 ans, c’était qu’India soit heureuse jusqu’à la fin des temps. Tu fermes les yeux fort fort fort, tu répètes cette phrase dix fois dans ta tête, et tu finis par souffler sur les bougies allumées. « J’espère que ça va se réaliser.. » que tu lui dis dans un petit sourire. Franchement, ça serait un super cadeau d’anniversaire.

C'est vrai qu'on m'a informé, qu'on m'a dit que c'était son anniversaire, lors du prime finalement, mais pas celui ci, celui d'avant, enfin j'ai su et je suis contente de l'avoir appris. Mais comme ce n'est pas Ivan qui en est à l'origine j'ai peur de mal faire, qu'il ne l'a pas fait parce qu'il n'aime pas célébrer son anniversaire, peut être parce que ça lui rappelle des souvenirs malheureux. Mais je l'ai fait quand même parce que ça me fait vraiment plaisir d'organiser ça pour lui. Pour lui faire plaisir mais ça l'intrigue, peut être que je suis plus mystérieuse que je ne le pensais. « C’est pas Camille qui te l’a dit quand même ? » Camille ? Pourquoi il me l'aurait dit ? Je fais la moue et baisse légèrement la tête, quelque peu... vexée. Oui je suis un peu vexée qu'il lui ait dit et pas à moi même si c'est ridicule. Mais je tente de ne pas le montrer. « Non... C'est Monroe, tu lui as dit et pas à moi ? Je n'allais pas le répéter. Tu as cru que ?  » Je pensais qu'il me faisait confiance, mais bon ce n'est pas grave, je ne vais pas plomber l'ambiance tout de même avec tout ça. Surtout que ce n'est pas grave puisque de toute façon je l'ai appris et j'ai pu lui faire tout ceci. « Non, ça ne me dérange pas… » Je retrouve mon sourire, bon tant mieux alors, je suis ravie, parce qu'il a l'air très heureux et ça me rend encore plus heureuse du coup. Ça a tendance à me faire du bien, du coup parfois j'ai l'impression que c'est égoïste. Mais vu que ça à l'air de lui faire plaisir je ne culpabilise pas d'être heureuse. Je veux juste lui faire plaisir et je le lui dis. Et ça le fait sourire, ça me met du baume au cœur tout ça. Vraiment. « Ça me fait vraiment plaisir.. » Oh, vraiment je ne pourrais pas être plus heureuse que maintenant, non il est vraiment, tellement parfait avec moi. « Et ça me fait vraiment plaisir que ça te fasse plaisir.   » Et du coup je lui fais un bisou, c'est fou ce que j'aime les bisous, et lui en faire, mais il mérite pleins de bisous tellement il est adorable. C'est innocent un bisou, un bisou comme ça et ça parle tellement plus. Enfin tout ça ça m'aurait presque fait oublier son cadeau que j'ai fait, que j'ai caché pour ne pas qu'il tombe dessus avant. C'est compliqué parce qu'on passe beaucoup de temps ensemble, mais ça ne me dérange pas ce n'est pas ce que je dis, j'aime bien être avec lui. « Mais j’en ai envie… » Je le crois sincère. Et puis il est sincère, il a l'air content alors forcément que je le crois. Je ne peux pas faire autrement. C'est très gentil et puis il semble l'apprécier et du coup c'est encore mieux. Et après lui avoir mis je lu refais un bisou et peut être qu'il faudrait que j'arrête de lui faire des bisous comme ça. Après j'en ferais à qui des bisous quand on se verra plus ? C'est pour ça que je ne voulais pas m'attacher à lui, même si c'est beaucoup trop tard. Enfin je ne préfère pas penser à ça parce que cette soirée est censée être heureuse. Mais comme toujours je m'inquiète de tout et je parle trop. Ça le fait sourire et moi ça me fait rougir même si je souris également. Il est gentil. Beaucoup trop gentil pour être vrai, j'ai tellement de chance de l'avoir rencontré, d'être tombé sur lui alors que j'aurais pu avoir un partenaire exécrable. Mais j'ai eu Ivan alors je pense que je pourrais remercier ma sœur, parce que quand les moments durs arriveront je sais que je pourrais compter sur Ivan et que ce sera sans doute moins difficile avec lui à mes côtés. « Oui, c’est bien vingt-sept… Évidement que ça va me plaire, je suis sûr qu’il est excellent, ton gâteau.. Et puis de toute façon, j’peux pas rêver mieux, t’es vraiment parfaite. » Et là je rougis encore, c'est fou ça, mais bon ce n'est pas vrai je ne suis pas parfaite, je suis loin de l'être mais lui l'est parfait. Je ne sais pas s'il s'en rend compte. « On a le même âge maintenant ça y est. Oh bah j'en sais rien en plus je ne savais pas ce que tu préférais alors je l'ai fait au chocolat, tout le monde aime le chocolat, tu aimes le chocolat hein ? Et puis c'est toi qui est parfait, c'est normal que j'essaye de l'être pour toi.   » Que je dis le plus naturellement du monde avant de l’entraîner jusqu'à la petite nappe que je nous ai installé. J'aurais pu prendre des chaises et une table mais c'est plus simple de manger dans l'herbe surtout quand il fait beau comme aujourd'hui. On s'assied tous les deux, et je lui rappelle de faire un vœu parce que c'est ce qu'on fait quand on souffle des bougies, aussi petite soient-elles maintenant. Mais bon ce n'est pas si grave. Il souffle tout d'un seul coup et je l'applaudis parce que c'est ce qu'on fait dans ces cas là. « J’espère que ça va se réaliser.. » Je souris. « Moi aussi.   » Je ne sais pas ce qu'il a souhaité évidemment sinon je ne me serais pas permise de le dire mais il avait l'air d'y tenir réellement à en juger par la façon dont il a fermé les yeux, et puis de toute façon c'est évident que je veux qu'il se réalise son vœu parce que c'est son vœu et je me redresse pour retirer les bougies parce qu'on va le goûter ce gâteau. « Tu veux du vin ? J'aurais dû apporter du champagne parce que je ne sais pas si ça ira vraiment avec le gâteau en fait. Mais bon ce n'est pas trop grave, on va goûter, peut être que c'est très bon.   » Que j'annonce avec le sourire, oui voilà j'ai envie de voir les bons côtés des choses. En tout cas j'espère qu'il va aimer la soirée passer ce temps avec moi parce que je veux qu'il s'en souvienne de ces vingt-sept ans dans le nid. J'attrape un couteau que j'ai sorti du panier avec les assiettes et je m'attaque à ce fameux gâteau beaucoup trop gros pour nous deux.

« Non... C'est Monroe, tu lui as dit et pas à moi ? Je n'allais pas le répéter. Tu as cru que ?  » Oh non. Tu ne voulais pas la vexer. Du coup tu paniques, tu ne voulais pas gâcher tout ça, t’étais vraiment un idiot. Tu n’avais jamais eu une mauvaise intention, tu savais qu’elle n’allait pas le répéter à tout le monde. Elle était adorable, elle ne ferait pas un truc contre ton gré. Tu le savais bien, du moins t’en étais certain. « Je.. non, non ! C’est pas vrai.. C’est juste que.. Hier soir je me suis fait un gâteau, parce que j’aime bien me faire des gros gâteaux pour mon anniversaire.. et j’ai croisé Camille dans la cuisine… du coup il m’a demandé pour quelle occasion c’était.. et tu sais, j’arrive pas vraiment à mentir moi… » La tonalité de ta voix, ton visage, ton regard, tu ne pouvais qu’être sincère en ce moment même, et t’espérais qu’elle le savait. Tu n’as rien cru, à la base tu ne voulais rien dire à personne, toi. Tu n’étais pas du genre à venir, et dire aux gens « oh, vous savez, demain c’est mon anniversaire. Non, vraiment pas. En tout cas, c’est une belle surprise. Une très belle surprise. On te fait pas souvent des surprises, à toi, alors bon. « Et ça me fait vraiment plaisir que ça te fasse plaisir. » Tu souris d’autant plus. C’était encore mieux si ça lui faisait plaisir, faut pas se mentir, hein. C’était le top du top, même. Tu préférais lui faire plaisir à elle que de te faire plaisir. C’était mieux. Et puis elle sort un cadeau de sa poche. Un bracelet. Et tes yeux se mettent instantanément à briller. Évidement. Tu n’avais vraiment pas l’habitude qu’on te fasse de cadeau, toi. Surtout parce que tu n’en demandais pas spécialement. Du coup, ça te fait encore plus plaisir. Tu te rends compte à quel point t’es chanceux, quand même. Tu étais certain qu’aucun autre partenaire n’aurait fait ça pour toi. Vraiment. En tout cas, t’as jamais envie de l’enlever, ce bracelet. Jamais jamais jamais. Et tu le lui dis. Autant qu’elle le sache, qu’elle voit à quel point tu étais heureux. Et puis tu ne peux pas t’empêcher de la complimenter. Évidemment, elle était parfaite de chez parfaite. Il n’y avait qu’à voir tout ce qu’elle venait de faire pour ton anniversaire. « On a le même âge maintenant ça y est. Oh bah j'en sais rien en plus je ne savais pas ce que tu préférais alors je l'ai fait au chocolat, tout le monde aime le chocolat, tu aimes le chocolat hein ? Et puis c'est toi qui est parfait, c'est normal que j'essaye de l'être pour toi.» Tu grimaces un peu, oh là là, tu étais aussi vieux qu’India. Enfin, ça allait, elle avait pas vraiment l’air vieille, India. Elle n’avait pas de ride, ni rien. D’ailleurs si elle ne te l’avait pas dit, tu lui aurais donné quelques années de moins. Parce que franchement, elle faisait assez jeune. Puis tu souris, normal, tu ne pouvais pas ne pas sourire lorsqu’elle était à tes côtés. « J’adore le chocolat » tu affirmes dans un grand sourire. Vraiment, tu adorais ça. Et tu secoues la tête de droite à gauche lorsqu’elle te dit que tu es parfait, parce que tu sais pertinemment que ce n’est pas vrai. Tu étais loin de l’être. Oh, très très loin, oui. « C’est pas vrai.. » que tu dis doucement en rougissant un peu. Et puis tu la suis jusqu’à la nappe où tu t’assieds devant le gâteau. Tu dois faire un vœu, donc. Rien ne te viens immédiatement à l’esprit, mais finalement tu trouves bien vite. Le bonheur d’India. Parce qu’elle le méritait amplement. Elle méritait tellement d’être heureuse, tout le temps, à chaque seconde qui passait. Il fallait qu’elle le soit, tu le voulais au plus profond de ton être. Le bonheur d’India. Ça serait un encore plus beau cadeau, vraiment. Tu le souhaites si fort que tu le répètes plusieurs fois dans ta tête, que tu fermes fort les yeux avant de souffler les bougies. Il fallait que ça se réalise. Tu serais abominablement triste si ce vœu était fait dans le vent. Et puis India finit par enlever les bougies du gâteau. «Tu veux du vin ? J'aurais dû apporter du champagne parce que je ne sais pas si ça ira vraiment avec le gâteau en fait. Mais bon ce n'est pas trop grave, on va goûter, peut être que c'est très bon. » Tu n’arrêtes pas de la regarder. Même si c’est super joli autour de vous, c’est elle que tu regardes, tout simplement parce que t’es comme en admiration devant elle. Parce que personne n’a été aussi chouette avec toi depuis quelques temps maintenant. Tu lui es tellement reconnaissant. Ça doit se voir dans tes yeux, dans ce regard que tu lui lances. T’es vraiment heureux d’être là, avec elle. « Bien sûr que ça sera bon, arrête de t’inquiéter pour ça. Tout est parfait India. » Oui, vraiment. Du coup tu attrapes la bouteille de vin, et tu la sers bien évidemment en premier, puis tu remplis ton propre verre. Non, sérieusement, elle n’aurait pas pu faire mieux. Il n’y avait qu’à voir le sourire que tu arborais. Quant à India, elle finit par te donner une assiette avec une part de gâteau dedans. Il n’a pas l’air mauvais, vraiment. Il a l’air même très bon. Et cette impression s’avère être vraie lorsque tu mords dedans. C’était le meilleur gâteau d’anniversaire que tu avais pu avoir. Même par rapport à celui que tu avais fait la veille au soir. Tout simplement parce que c’était elle qui l’avait cuisiné. Pour toi. Rien que pour toi. Alors ça le rendait un milliard de fois meilleur. « C’est le meilleur gâteau du monde entier ! » Oui, du monde entier, rien que ça. Et puis encore une fois, tu ne peux pas t’empêcher de t’approcher d’elle pour lui faire un énorme bisou sur la joue, et passer tes bras autour de sa taille. Tu n’arrivais pas à trouver les mots exacts pour la remercier, alors les gestes remplaçaient les mots. Du moins c’était ce que tu espérais. « Merci... » Tu lui murmures au creux de l'oreille après avoir fini de l'embrasser sur la joue.

« Je.. non, non ! C’est pas vrai.. C’est juste que.. Hier soir je me suis fait un gâteau, parce que j’aime bien me faire des gros gâteaux pour mon anniversaire.. et j’ai croisé Camille dans la cuisine… du coup il m’a demandé pour quelle occasion c’était.. et tu sais, j’arrive pas vraiment à mentir moi… » Je suis une belle idiote, une véritable idiote, je le sais, mais je continue de penser des choses stupide. Je me sens bête, très bête. Il n'y a pas plus bête que moi. Vraiment, je suis gênée et je rougis tellement je suis stupide. « Non mais tu n'avais pas de raison de mentir, c'est moi c'est... ridicule excuse moi, en plus le principal c'est que je l'ai appris.   » Oui voilà on s'en fiche du pourquoi. J'aurais été plus frustrée de l'avoir appris après mais ce n'est pas le cas, j'ai pu lui préparer tout ça, rien que pour lui et espérer voir toutes ces étoiles dans ses yeux. Quelle sacrée récompense. De le voir sourire, de savoir que ça lui fait sincèrement plaisir c'est d'autant plus appréciable, il n'y a pas plus honnête qu'Ivan, alors franchement, ça me touche énormément qu'il soit si content parce que je n'ai pas l'impression d'avoir fait grand chose de rare. J'ai été pas mal limité, dans le temps, dans l'organisation et dans la façon de le faire, c'est vrai que je me suis débrouillée avec les moyens du bord sans être certaine qu'il pouvait ne serait-ce qu'aimer ça, être avoir moi, dans ce jardin, tout ça. Et le cadeau j'étais sur le point de ne pas lui offrir parce que c'est un peu bête et, enfin je ne savais pas, et du coup il n'est pas vraiment obligé de le porter mais je vois bien et il me dit qu'il ne se sent pas obligé, je le crois, évidemment que je le crois. Et je me sens tellement bien, c'est tellement égoïste cette sensation mais j'ai toujours apprécié faire des cadeaux et voir la réaction des autres et celle d'Ivan est plus qu'appréciable. Et je me réjouis du fait qu'on ait le même âge même si ça n'a pas la moindre importance quand on y pense. Et évidemment comme à mon habitude je m'inquiète, je suis énervante, je m'énerve vraiment moi même. Mais c'est parce que j'ai envie que ce soit parfait pour lui qui est parfait et qui ne mérite que la perfection. Parce que ce serait quand même assez catastrophique qu'il n'aime pas son gâteau d'anniversaire. La pire des choses. « J’adore le chocolat » Je respire un bon coup. C'est fou ce qu'il a le don de me rassurer avec ces grands sourires, ça me fait sourire en retour. J'ai évité la catastrophe là, par contre il n'a pas l'air d'être d'accord avec le fait que je dise qu'il soit parfait, pourtant il l'est, il l'est vraiment. Je le trouve parfait. Peu importe ce qu'il pense ou quoi que ce soit. « C’est pas vrai.. » Je souris doucement et hoche la tête pour le contredire. « Si tu l'es. Tu es vraiment parfait à mes yeux.  » Peut être quelqu'un d'autre pourrait dire que non, mais si, il l'est et voilà et je le sais moi, je sais qu'il l'est donc il est. Et voilà, et puis vient le moment que je préfère, il doit souffler ses bougies et faire un vœu, il a l'air tellement concentré qu'il est adorable et que je peux que lui souhaiter que ça se réalise. Je le lui dis, et il est évidement que je ne sais pas ce qu'il peut souhaiter parce que je ne saurais plus où me mettre. Il est temps de voir si mon gâteau est bon, et il faut qu'on trinque aussi mais évidemment, je panique encore. Il n'arrête pas de me regarder, c'est assez étrange pas désagréable mais ses yeux, enfin il est assez déroutant son regard, personne ne m'a regardé de cette façon depuis un moment. Depuis longtemps, et la dernière fois c'était mon mari, alors je le regarde un peu mais je crois que je sens mes joues prendre feu. Ce n'est pas rien en tout cas. « Bien sûr que ça sera bon, arrête de t’inquiéter pour ça. Tout est parfait India. » Tout était parfait ? Je crois que je le regarde un peu niaisement, c'est idiote mais il ne pouvait pas me faire plus plaisir, je me mords l'intérieur de la joue et je n'arrête pas de sourire. C'est son anniversaire mais je crois que je suis au moins aussi heureuse que lui. « Excuse-moi, je... Désolée.   » Je vais arrêter, vraiment, je découpe des parts de gâteaux pendant qu'il nous sert du vin. Je lui donne son assiette et je ne peux pas m'empêcher de le regarder, j'attends qu'il goûte, j'attends de voir sa réaction avant d'oser goûter le mien parce que je n'arrive pas à détourner mon regard, je n'arrive pas à m'arrêter de sourire non plus. « C’est le meilleur gâteau du monde entier ! » Je ris, c'est plus fort que moi. Et bien ça c'est du compliment. Et ça me va droit au cœur, je le crois sur parole. En plus c'est son métier alors il en connait un rayon, enfin j'imagine que ce n'est pas tant le gâteau, non parce qu'il n'a rien d'exceptionnel mais je suis vraiment touchée. « C'est le plus gentil compliment qu'on en m'ait jamais fait...   » Sur un gâteau, non mais c'est énorme, je ne sais pas s'il se rend compte. Il s'approche de moi et me fait un bisou, il me prend dans ses bras aussi et je suis submergée par une sacrée vague d'émotion, une vague positive, ça faisait tellement longtemps. C'est grisant. Je passe mes bras autour de son cou. Je suis tellement bien. Je n'ai pas envie que ça s'arrête tout ça, il est tellement parfait. « Merci... » Je suis tellement contente, tellement. Je le regarde et mes yeux doivent être brillant à cause de la joie et à moitié humide aussi mais également à cause de la joie, c'est quand même assez fort et ça doit paraître tellement ridicule de l'extérieur mais c'est tellement sincère que ça me touche énormément. Je ne peux pas dire quoi que ce soit, parce que je ne sais pas ce que je pourrais dire alors je me jette un peu dans ses bras, enfin je me sers contre lui, je niche ma tête contre son cou. Mon cœur bat la chamade, c'est bête mais je suis tellement contente que ça lui fasse plaisir. « Tu mérites tout ça, tu mérites tellement plus encore...   » Oh oui. C'est sûr. Je me redresse un peu pour lui faire un bisou à mon tour. J'ai pas arrêté de lui faire des bisous c'est fou, mais bon il les mérite, et puis il adore ça et moi aussi alors voilà.