Eibhlin sautille devant le sac de frappe. Elle a troqué ses patins pour des gants de boxe et sa tenue de patin pour une tenue de boxe donc. Elle a ses cheveux attachés en queue de cheval. Elle a un débardeur noir et elle porte un short – mini – rouge et blanc. Elle n’a pas de basket, parce que mise à part ses patins, elle n’a pas de chaussures. Elle se met à frapper dans le sac doucement, pour commencer cette sorte d’échauffement à un sport qu’elle n’a pratiqué que très rarement. Pas grave, elle fera semblant de s’y connaître et quitte à croiser la route d’un novice, elle pourra passer pour une experte. Sauf que l’experte a un petit souci en ce moment même. Bah elle a se syndrome de la culotte qui lui fait l’amour. Ouai, quand elle rentre dans les fesses quoi. Il ne faut pas faire genre que l’on ne connaît pas cette situation, surtout lorsque l’on est une nana. Elle a sous estimé la taille de son cul et elle a pris des sous vêtements trop petit. Fierté oblige. Du coup elle essaye de la remettre en place, mais sans enlever ses gants parce que c’est déjà bien chiant à mettre alors à enlever. Du coup elle essaye tant bien que mal de se démerder. Elle attrape son short qu’elle essaye d’écarter pour avoir accès à ses fesses plus facilement. Sauf qu’elle dérape et qu’elle se retrouve le cul bien en évidence et le short carrément baissé, offrant une magnifique vue à la personne qu’elle vient de voir entrer…

Orson n'avait pas le physique d'un athlète. Il n'était pas un grand sportif. Dans sa prime jeunesse, il s'était essayé à divers sports. Notamment, le rugby. Suite à une blessure, il ne pouvait plus jouer. Il s'était alors rabattu sur les salles de gym. Ce qu'il préférait, c'était les tapis de course. Cet après-midi, il voulait courir sur l'une de ces machines. C'est en tenue de sport qu'il débarque dans la salle. Dès son entrée, il assista à une scène des plus improbable. Il arqua un sourcil interrogateur. Une candidate bataillait avec son short. Soudain, il se figea quand son short s'abaisser. Il détourna immédiatement le regard. Un bref rire moqueur s'échappa alors de sa bouche tandis qu'il s'efforçait à braquer ses yeux ailleurs. Le spectacle était certes drôle, mais embarrassant. Surtout pour la jeune fille. Que faire maintenant ? Lui proposer son aide ? Ce serait malvenu de sa part. C'était une fausse bonne idée, selon lui. Il s'approcha du sac de frappe pour arriver à sa hauteur. - Besoin d'un coup de main, on dirait ?, dit-il d'un ton railleur. Il ne devrait pas s'en moquer ainsi. Néanmoins, il fallait avouer que la situation était risible. Et maintenant ? - Ce serait plus facile si tu retirais tes gants, tu sais. Les gants de boxes expliquaient aisément ce malheureux incident dont elle était victime. Il s'esclaffa de plus bel. Il n'avait pas autant rit depuis longtemps. Cette candidate venait de dévoiler son postérieur devant des milliers de téléspectateurs d'une façon de plus au moins grotesque. D'humeur sadique, il était curieux de voir comment elle allait se sortir de ce pétrin.  

Il se moque. Elle pince ses lèvres. Il faut dire que la situation est quand même bien merdique pour elle, mais que si elle avait été à sa place, elle aurait rit aussi. Pire, elle se serait moquée bien plus que ça. Heureusement qu’elle a honte de rien et qu’elle a plutôt une belle paire de fesses. Pourtant, ça la fait quand même gravement chier, parce qu’il ne réagit pas. Ok, elle s’est retournée pour ne pas rester dans cette pause et il est là, retourné. Genre, il n’a pas l’air d’être quelqu’un gêné par la nudité pourtant… Par contre, ça, il sait voir qu’elle ait peut-être besoin d’aide… « Non ! Non non, j’aime bien me promener l’cul à l’air à travers le château… » Evidemment qu’elle a besoin d’aide. Il ne faut pas avoir des diplômes pour comprendre ça. Il est là, mort de rire et ça commence à l’agacer sérieusement. Si elle n’était pas flemmarde, elle enlèverait ses gants pour venir lui tirer son pantalon et qu’il se retrouve comme elle, mais elle ne le fait pas. « Bavo ! Merci de me prendre pour une débile ! » Qu’elle dit, en applaudissant avec toujours ses gants aux mains évidemment. Forcément que ça passerait mieux si elle enlevait ses gants, mais elle ne le fait pas consciemment. Maintenant qu’il est là, il peut l’aider et il va le faire ! « Bon maintenant t’arrêtes de te marrer et tu m’aides ? » Qu’elle lui demande, le visage fermé et la moue boudeuse. Elle l’agresse avec son gros accent irlandais et sa manière rustre de parler. « Je t’offres la possibilité de peloter une nana ! Ca devrait te motiver ! » Qu’elle ajoute, en se tournant à nouveau pour lui montrer ses fesses. Elle se lave à poil, pour tout dire, alors savoir que des téléspectateurs puissent voir son cul ne la dérange pas vraiment…

Alors qu'il s'apprêtait à faire un peu de sport, il assista à une scène des plus étranges en entrant dans la salle. Près du sac frappe, se tenait une candidate, le short rouge baissé et les fesses à l'air. Par réflexe, il détourna les yeux pour ne pas donner l'impression d'être un voyeur notoire. Il ne pouvait pas s'empêcher d'en rire, tellement la situation était embarrassante. Malgré tout, il s'avança vers elle, bien décidé à lui donner un coup de main, si besoin est. Et bien sûre, la jeune fille ne manquait pas de répartie. Ce qui l'amusa davantage. Elle aurait du retirer ses gants de boxe. Cela aurait été plus facile. Avec toujours autant de verve, elle fit mouche. Il n'arrivait pas à se départir de ce sourire idiot qu'il avait sur les lèvres. Elle s'impatienta, son accent irlandais de plus en plus perceptible. Il roula les yeux aux ciels. Ah ces irlandais. Toujours aussi agressifs. Elle le boudait par-dessus le marché. Il aurait pu continuer à jouer les sadiques et faire durée le plaisir, car elle n'était pas clairement en position pour négocier. Elle lui montrait son derrière pour qu'il s'exécute. Il arqua un sourcil interrogateur. - Tu sais que je peux te laisser comme ça ? Non, c'est vrai. Il pourrait tourner les talons et la laissait dans cet état sans scrupules. Il en serait capable. Il avait peur qu'elle prenne froid en restant dans cette position peu avantageuse. Exaspéré, il poussa un long soupir. Il se posa derrière elle, se saisit délicatement de son short qu'il remonta en douceur. Ni vu, ni connu. - Et merci, c'est pour les chiens ?, qu'il répliqua avant de contourner le sac pour se diriger vers un des tapis de course, faisant comme si de rien n'était.

Clairement ça ne lui fait rien d’avoir son cul nu, mais quand même. Il est là, il peut l’aider. Il ne va pas la laisser comme ça, à exhiber son cul à la vue de tous, tout de même. Elle ne le connait pas, mais il ne peut pas être comme ça. C’est elle ici la chiante. D’ailleurs, elle souffle, exaspérée. C’est vrai que c’est chiant, quand ce sont les autres qui l’emmerdent, mais ce n’est pas comme ça que ça se passe. C’est elle qui emmerde les gens, pas le contraire. Alors quand il dit pouvoir la laisser comme ça, elle fait une grimace ; réaction normale de la gamine qu’elle est quoi. « Ouai, et tu sais que je peux te pourrir l’existence ? » Qu’elle dit en retour, certaine de pouvoir réellement le faire. Ce n’est peut-être pas totalement vrai, mais ce n’est peut-être pas totalement faux non plus : elle sait que quand elle s’y met, elle peut être très très très très chiante. C’est la raison qui a poussé son premier petit ami et sa première petite amie à la larguer d’ailleurs. Eibhlin, c’est l’enfer sur terre, du coup bon… Finalement il s’exécute, gentleman, n’en profitant même pas un peu. Elle, elle l’aurait fait. Bon, il a peut-être flairé le numéro qu’elle est et elle ne se serait pas forcément laissé faire. Du coup, il fait assez bien les choses, remontant son short pour le remettre en place. Mais elle n’a pas le temps de se retourner qu’il l’agresse déjà. Oh ! Du calme ! « Putain, tu m’laisses pas le temps de le dire ! J’allais être polie, mais finalement, non… » Du coup il n’aura pas de merci. Il pourra aller se faire foutre. Elle tourne un peu le dos, pour finalement revenir devant le sac de boxe. Elle pensait franchement qu’il resterait là, mais non, il s’éloigne, pour aller plus loin. Elle fait une tête toute étonnée : « Oh ! Tu vas où toi comme ça ! » Qu’elle dit en s’approchant du bord du ring. « T’as peur de te faire battre à la boxe par une nana, c’est ça ? » Qu’elle dit en se rigolant, franchement confiante en ce qu’elle dit. Il a plutôt l’air intellectuel, pas physique. Même si elle est plutôt intelligente, Eibhlin est plus dans l’agressivité. Oh, le roller derby n’y est pas pour rien évidemment. « Si tu viens pas te battre avec moi, j’ai le droit de te poser une question sur ton secret… » Qu’elle lâche, fière d’elle.

Orson était tombé au mauvais endroit et au mauvais moment. Après avoir assisté à une scène des plus hilarantes, il se retrouvait à remonter le short d'une quasi-inconnue sous l’œil des caméras. Il avait fait cela par bonté de cœur, bien qu'il était tenté de la torturer encore un peu plus longtemps. Elle le menaçait en plus, disant comme quoi elle lui pourrirait l'existence. Il pouffa de rire. - Bien sûre., qu'il répliqua avec ironie. Tout compte fait, il aurai du la laisser dans cet état. Il regrettait déjà de lui être venu en aide alors qu'elle aurait bien mérité une petite leçon. Elle avait un mauvais tempérament. Elle lui rappelait étrangement quelqu'un. Un merci de sa part aurait été la bienvenue. Orson s'impatientait et s'était emporté malgré lui. Cette fille avait le don de l'agacer. - Maintenant, tu sais ce que ça se fait de sentir agressé., qu'il souffla en la dévisageant. Après lui avoir sauvé la mise, il sortit du ring pour vaquer à ses premières occupations. Mais la candidate ne l'entendait pas de cette oreille. Elle l’apostropha. Il se figea et se retourna doucement pour lui faire face. Elle continuait à le provoquer. Voilà qu'elle utilisait un procédé vieux comme le monde pour l'amener à prouver sa virilité. Il n'avait rien à prouver de ce côté-là. Il ne voulait pas se battre point. Il revint près du ring d'une démarche nonchalante en continuant à la fixer. - De un, je n'ai pas peur de toi. Deux, je risque d'avoir un avertissement pour ça et tu le sais. Ne souvenait-elle pas qu'à l'avant-dernier prime qu'un des candidats avait été repris à l'ordre à cause d'une petite incartade avec sa partenaire ? Orson était certes parfois impulsif, mais pas stupide. - Et trois, le chantage ne marche pas sur moi., dit-il en arborant un sourire narquois. Histoire de la narguer davantage. Elle fallait trouver autre chose pour lui tirer les vers du nez. A présent, il savait à qui elle ressemblait. Sa monstre de sœur, bien sûre. Le même entêtement, le même caractère explosif. Génial ...

« Agressée ? Pourquoi, j’ai jamais agressé personne moi ! » Elle fait une grimace. Elle ne voit pas bien ce que ça vient faire là. Elle a déjà peut-être agressé, mais pas ici en tout cas. Dans le château en général et encore moins lui. Mais bon, ouai, s’il le dit. Quoiqu’elle ne se sent pas réellement agressée. Ou si c’est ça se sentir agressée, ça va quoi, les victimes de ce genre d’acte en rajoute un peu… Bref. Elle essaye de provoquer un truc, genre un petit combat qui n’a qu’un seul but final. « Dommage… » Qu’elle souffle, quand il lui dit ne pas avoir peur d’elle. C’est dommage pour deux choses. Parce que c’est classe de faire peur et que parfois, oui, elle fait vraiment flipper. Et puis elle se rend compte qu’il y a méprise. Pour une fois qu’elle ne pensait pas à mal. Elle s’est peut-être mal exprimée. Parce qu’il parle d’un avertissement de la part de Cupipi d’amour. « Ah bah non, franchement j’pensait pas à ça… Si Cupidon a mis un ring ici, c’est bien pour se battre non ? » Qu’elle lui demande, en s’appuyant contre les cordages du ring même. « Enfin quand je dis se battre, j’veux dire faire une peu de boxe ! » Evidemment qu’elle lui demande pas à ce qu’il la frappe. Elle est grande, elle est rustre, mais elle n’en reste pas moins une nana. Non un peu de boxe, à la bien, qu’elle puisse lui mettre sa pâtée quand même. Evidemment, ce qu’elle souhaite, c’est découvrir ce qu’il cache. Un petit indice ; le moindre de truc qui aurait un rapport avec son secret. Elle ne le connaît pas vraiment, elle part déjà mal ; mais justement, il faut bien commencer par quelque chose. Et Eibhlin ne fait pas dans la subtilité. Il sourit, sûrement fière de lui. Elle n’a pas dis son dernier mot. « C’est pas vraiment du chantage… C’est juste un petit deal. Je t’évite d’avoir la raclée de ta vie, contre un petit indice de rien du tout sur ton secret. Ca va, c’est correct… » Qu’elle insiste. On ne sait jamais, au cas où il est facile à faire craquer. Elle lui fait même miroiter une sorte de belle promesse : « Oh pire, je te pose deux petites questions sur ton secrets et toi tu peux m’en poser une sur le mien ! » Ca va quoi !