La salle de jeux. Tu n'y avais encore passé du temps. Pourquoi ? Parce que tu n'avais pas encore éprouvé le besoin de t'y rendre pour te divertir. Toi, ton divertissement, c'était les gens, ou le sommeil. M'enfin. Tu décides de t'y rendre. Histoire de voir ce que tu pourrai bien y faire, ce qui pourrai te faire passer le temps qui se fait assez long sous cette pluie. Sur le chemin, Lizfanny t'appelle. Tu n'avais même pas remarqué qu'elle était là, t'étais beaucoup trop dans tes pensées. Tu lui fais un grand et beau sourire. T'es content qu'elle soit resté, mine de rien. Même si tu ne la connais pas plus que ça, et que tout le monde aurait adoré voir tes fesses à la télévision. « Salut beau gosse. » Tu lui réponds d'un clin d'oeil. Ton sourire ne quitte pas tes lèvres. Tu souris tout le temps, de toute façon. Tu la suis à l'intérieur de la salle et te diriges tout naturellement vers le babyfoot, tout comme elle. « On se fait une partie ? Enfin si tu as trop peur de perdre je comprendrai.. » Tu ris et tu secoues la tête de droite à gauche. La blague. Peur, toi ? Jamais. Ô grand jamais. « Si tu es prête à te prendre la raclée de ta vie... Allons-y. » Tu souris de nouveau. En fait, t'as jamais été particulièrement doué au babyfoot, mais bon.

Tu éclates de rire. Toi, pleurer ? Jamais. O grand jamais. Tu secoues la tête de droite à gauche.« T'as de la chance que je me sois promis de ne jamais faire pleurer une femme, sinon.. tu en baverai ma chère. » Tu lui fais un clin d'oeil. En plus, cette promesse existait bel et bien. C'était quand t'avais huit ans, t'as dit quelque chose de vraiment méchant à ta mère. Elle en a pleuré. Ça ta fait si mal que tu t'es promis de ne plus jamais recommencer, ni avec elle, ni aucune personne de la gente féminine. Tu te mets finalement à l'opposé d'elle, derrière le baby foot. Et là, une feinte. Comme un idiot, tu te retournes. Oh non, elle ne venait pas vraiment de faire ça. Tu ne pouvais pas y croire. « TRICHEUSE ! JE CRIE A LA TROMPERIE ! » Tu cries, faussement ahuri par son comportement. Tu pointes ton index sur elle. Sur la coupable. Il faudrait qu'elle aille dans "Faites entrer l'accusé", maintenant. « Tu ne t'en sortiras pas comme ça, Lizouille. Je peux t'assurer que non. » Lizouille. Ouais. Stylé comme surnom. Non ? Tant pis. Elle le méritait. Puis quand elle parle de tes fesses, tu prends une mine faussement triste. Oh oui, t'es si triste que t'en as pleuré toute la nuit. Blague. « J'ai été très déçu... Je crois que je vais faire une dépression. J'attendais tellement ce moment. » Faux. Tu lui fais un clin d'oeil, puis tu hausses une de tes épaules musclée. « Je suis content que tu sois restée. » avoues-tu finalement. Au cas elle aurait des doutes sur tes intentions. Ouais, à la base tu ne lui avais pas dit ça le soir du prime seulement pour le plaisir de montrer tes fesses à tout le monde. « Puis maintenant, si je pars, tu vas être obligé de montrer tes seins aux caméras... Hé ouais. » Ahah, elle ne s'y attendait pas à celle là. Et là, pouf, tu tournes un des manches du jeu. But. T'es trop fort.

Tu viens d’accepter de jouer avec une tricheuse. Oui, oui, une tricheuse. Alors que vous jouiez elle te « montre » quelque chose derrière toi. T’as été débile de la croire, tiens. Elle marque un but, à ton insu. Chose que tu ne pouvais évidemment pas cautionner. Non mais oh, pour qui elle se prenait ? On ne se joue pas de toi. Jamais. Ou pas, hein. Tu lui cries excessivement dessus, la pointant du doigt, faisant mine d’être choqué. « Qu'est-ce que.. qu'est-ce que tu vas me faire ? » Tu essaies de te retenir de rire. C’est compliqué, mais tu vas survivre. « Hm.. Je vais d’abord te couper les doigts, un par un. Ensuite, je te les ferais manger. Et pour finir.. et bien, pour le final, il faut que j’y réfléchisse. Mais tout sauf quelque chose d’agréable. » Dégoutant, en fait. Vraiment. Tu n’oserais jamais faire ça. Tu n’es pas fou. Enfin… Pas un fou meurtrier. Puis la discussion dévie sur tes belles fesses. Et tu lui annonces que si tu sors de ce jeu, il va falloir qu’elle montre ses seins à la caméra. Sa réaction te fait rire, à vrai dire. « Euuuuuuuuuuuuuuh... Pardon ?! Euh bah déjà, écoute, tu ne partiras pas, hein ? Et ensuite mes seins... bon ok, je le ferai. Mais c'est bien parce que c'est toi, hein. » tu lui fais un grand sourire, content qu’elle accepte de faire ça pour toi. Même si en fait, ça ne te ferait rien si elle refusait. Tu serais seulement faussement déçu. « Bah qui sait, je partirai peut être bientôt. Même si j’en ai pas envie » bah ouais, t’es là pour gagner après tout. Comme tout le monde. « Merci Ô grande Lizfanny de bien vouloir montrer tes seins » dis-tu comme si c’était la meilleure chose qu’il pouvait t’arriver. Alors que voilà quoi. Hm. Tu lui accordes un clin d'oeil, et puis tu marques un autre but. Ce que tu peut être fort.