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 EIBHLIN - LES LYS ORGUEILLEUX SE BALANCENT AU VENT - 17.10

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Judith

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MessageSujet: EIBHLIN - LES LYS ORGUEILLEUX SE BALANCENT AU VENT - 17.10   EIBHLIN - LES LYS ORGUEILLEUX SE BALANCENT AU VENT - 17.10 EmptyLun 14 Oct 2013 - 16:52


LES LYS ORGUEILLEUX
SE BALANCENT
AU VENT.

les roses comme avant,
palpitent comme avant;
18H30

J'essaye je vous jure. J'essaye de reprendre le dessus de ne pas me laisser aller à la mélancolie mais je n'y arrive pas. C'est tellement plus facile de se laisser aller plutôt que de dire stop et se se tenir bien droite avec force et courage. J'ai besoin de ça, laissez moi ça encore quelques heures ou peut être quelques jours. Je peux pas sans cesse garder ce grand sourire c'est épuisant surtout quand la réalité est tout autre. Je ne dis pas que mes sourires étaient faux, non il étaient vrais mais peut être sans saveurs. Je ne sais pas. Je crois que je réagis pas directement aux choses de la vie. J'ai besoin d'un temps d'adaptation qui stipule tout simplement d'oublier. Ce qui n'est pas une bonne chose parce que ça reste là et quand ça prend tout son sens d'un seul coup alors que tu es dans un sommeil des plus profond.... ça refait surface d'une manière beaucoup trop violente pour qu'elle soit supportable. C'est triste, mais je fonctionne comme ça depuis bien longtemps. Mais faut dire que la vie ne m'avait pas trop donner de raison d'engloutir mes peurs, mes angoisses ou mes blessures. Peut être que je suis trop fragile. Je ne crois pas, j'ai toujours eu cette force qui me caractérise, j'ai juste besoin d'un temps mort. Et ce temps mort je décide de le passer à la salle de musique. Je reste assise pendant des heures devant le clavier noir et blanc sans jamais en faire tinter une seule note. C'est comme si je ne savais plus comment faire. Je regarde cet instrument comme étranger alors qu'il a si longtemps été comme un pendant de mon âme comme un réceptacle à mon esprit. Il a souvent été la chose qui révélait au monde la plus belle partie de ma personne. Aujourd'hui il n'est qu'un étranger avec lequel je n'arrive pas à communiquer, plus sur le même diapason. Les gens défilent dans la salle de musique, je n'y fait guère attention. Si bien que je ne sais même pas si je suis seule lorsqu'enfin je me décide à essayer. Je commence une des sonates de Schubert. Ça ne marche pas, pas comme je veux en tout cas. Alors je recommence, encore et encore. Jusqu'à ce qu'enfin je m’abandonne entièrement à l'instrument ce qui ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps. Mes doigts agiles exécute la mélodie comme si c'était d'une facilité déconcertante. Je m'abandonne au morceau faisant fit de tout environnement, de toute caméra de tout autre son qui pourrait m'empêcher de poursuivre qui pourrait me faire décrocher de ma bulle salvatrice. Parce que petit à petit je remonte la pente, petit à petit je me sens délivré. L'instrument à toujours su agir comme un exutoire chez moi. La fin du morceau approche.

(morceau)
Eibhlín

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MessageSujet: Re: EIBHLIN - LES LYS ORGUEILLEUX SE BALANCENT AU VENT - 17.10   EIBHLIN - LES LYS ORGUEILLEUX SE BALANCENT AU VENT - 17.10 EmptyMar 15 Oct 2013 - 2:00

Eibhlin s'ennuie profondément. Elle roule sur ses patins bleus à travers les jardins et finalement, c'est dans le château qu'elle finit sa course. En vrai, elle ne sait même pas si Cupidon approuverait qu'on roule en patin dans son beau nid, mais elle n'en a jamais eu écho jusque là, alors elle continue. Elle roule plus ou moins rapidement, avec plus ou moins de douceur. Elle manque de faire tomber des candidats sur son passage et c'est limite si ce n'est pas elle qui les engueule au lieu du contraire. Cette fois-ci, elle passe devant salle de musique. Elle est très liée à la musique, par le biais de son ukulélé, bien qu'elle sache également jouer du piano, mais l'instrument est déjà occupé. Pour tout dire, il n'y a qu'une nana devant, qui semble inanimée. Elle ne joue pas, ce qui exaspère fortement la jeune adulte, pourtant elle ne vient pas l'agresser comme elle l'aurait fait avec n'importe qui. Une aura mystique entoure la jeune femme, qui intrigue Eibhlin au plus au point. Elle est là, pieds nus et vêtement ample, à s'asseoir dans son coin et à rester calme, silencieuse. Rien ne se passe. Elle la tient en haleine, comme un réalisateur faisant en sorte de retenir son souffle au spectateur. Elle ne peut s'empêcher d'observer la joueuse impassible et statique. Puis elle commence à jouer. Eibhlin se redresse pour mieux entendre. Rapidement, elle sent quelque chose en elle. Une sorte d'émotion intérieur qu'elle tente de refouler depuis toujours, mais qui se fissure au fur et à mesure que les doigts de la jeune femme caressent les noirs et les blanches en rythme. Eibhlin reste bien évidemment dans son coin. Petit à petit, les jambes repliées sur son corps. Elle a pour la première partie du morceau la tête baissée. Par pudeur. Ce morceau la touche profondément. Elle n'a pas appris à jouer ce genre de musique elle, au piano, mais plutôt des trucs entraînant à la Ray Charles. Si lui aussi était habité lorsqu'il jouait, la jeune femme a l'air d'être habitée par tout autre chose. C'est ce que l'irlandaise sent quand elle pose quelque fois ses yeux sur elle, masquant son visage. Une larme coule le long de sa joue droite. C'est ce que ça provoque en elle. Une montée de larme et la fragilité qu'elle cache en elle être finalement pas si bien intériorisée. C'est tellement beau, mais tellement tragique, que cette musique lui donnerait envie de se remettre en cause. Son attitude, ses caprices d'enfants, sa vulgarité. Ca la conforte aussi dans son envie de plus de pureté et de communion avec la nature, à l'instar des chaussures qu'elle ne porte plus que sous forme de patins. Doucement elle détache ses cheveux pour que ceux-ci viennent cacher son visage, honteuse de pleurer pour une simple sonate pour piano. La deuxième partie ressort plus d'une sorte de transe qui coupe et éloigne son chagrin. Bien que maintenant ses yeux sont rougies et qu'il lui serrait impossible de le cacher sur l'instant aux caméras et aux possibles candidats présents. Parce qu'en fait, la fin du morceau même revient un peu sur l'entrée du morceau. Elle renifle doucement, alors que le morceau s'achève enfin. Un silence s'installe dans la pièce. Apparemment la présence d'Eibhlin n'a pas été remarqué. Eibhlin, qui après être restée muette, lâche un : « Ce musique est si triste... » Qu'elle dit en français, tinté d'un gros accent irlandais qu'elle essaye de corriger pour le coup. Elle se concentre sur le piano et non sur la jeune femme qui en joue. Comme s'il venait de jouer tout seul, commandé par une force surnaturel venu de plus haut. Pourtant elle lâche un « Vous jouez divinement bien... » Encore une fois en français, sentant que cette demoiselle est française et non britannique.  
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MessageSujet: Re: EIBHLIN - LES LYS ORGUEILLEUX SE BALANCENT AU VENT - 17.10   EIBHLIN - LES LYS ORGUEILLEUX SE BALANCENT AU VENT - 17.10 EmptyMar 15 Oct 2013 - 14:45

Je ne l'ai pas entendu entrer, ni sentis m'observer. Je ne sais pas depuis combien de temps elle est là et encore moins depuis combien de temps je suis là assise devant le piano. D'abord immobile ensuite je me laisse convaincre par l'instrument de retenter l'expérience. Et finalement il avait bien raison d'insister parce que j'y arrive. De nouveau je me sens en totale communion avec l'instrument et exécute à la perfection ou presque cette sonate de Schubert. Je ne retiens pas mes émotions, pas une seule seconde. Je suis triste, puis en colère, puis dans une sorte de transe et je suis de nouveau triste. C'est certainement un des morceau qui caractérise le plus la façon dont je me sens cette semaine. Qui reflète parfaite mon humeur en yoyo. Qui passe de la tristesse à l'incompréhension sans oublier une petite phase de colère dirigé contre moi-même. Et puis cette tristesse douce et mélancolique qui laisse des marques sur mon visage, qui laisse un voile sur mon regard, sur mon sourire jadis radieux. Je suis sur la dernière phase de tristesse et mon visage blêmit, sur la fin je tente de me contenir parce que je ne veux pas verser de larmes, pas une fois de plus. Alors je me contiens et je sens que déjà je me détache du morceau et de l'instrument. Quand la dernière note finit de sonner dans la pièce je reste de nouveau inanimé devant l'instrument comme si tout ceci n'avait pas existé comme si je venais de faire un retour en arrière. Et puis je l'entends, en français. J'ai l'impression d'halluciné, c'est pas le cas. Je tourne la tête vers elle et accueille la tristesse sur son visage comme un reflet de la mienne et cette fois je ne peux retenir une larme vaillante de tracer un sillon sur ma joue blanche. « Vous jouez divinement bien... » Elle me dit et achève de me convaincre que je ne suis pas entrain de vivre une espèce d'hallucination. Surtout que je reconnaît la jeune femme aux patins. Je souris, un sourire sans saveur bien que le compliment me touche et d'un geste rapide viens essuyer la larme inquisitrice. Je me sens mal à l'aise. Je ne voulais pas lui faire subir ça et je vois bien qu'elle a pleuré, j'en suis désolée et confise. « Je suis désolée. » Sont les premiers mots qui sortent de ma bouche, en français bien accentué par mon origine clairement américaine. Ça me semble terriblement grossier de ne pas avoir remarqué sa présence et de l'avoir torturé de cette façon. Ce n'était pas la but, la seule personne que je voulais torturer c'était moi-même. Le mains légèrement tremblante je ferme, je muselle l'instrument, cet instrument qui passe son temps à me trahir. « Je me suis un peu trop laissé submergé, je ne voulais pas t'attrister. » Je lui confie, toujours en français, tentant de reprendre le dessus même si ça me paraît impossible, c'est juste que je ne peux pas me laisser aller devant quelqu'un, ce serait grossier. Elle n'a rien demandé.
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MessageSujet: Re: EIBHLIN - LES LYS ORGUEILLEUX SE BALANCENT AU VENT - 17.10   EIBHLIN - LES LYS ORGUEILLEUX SE BALANCENT AU VENT - 17.10 EmptyMer 16 Oct 2013 - 11:03

Jamais Eibhlin n’a jamais été autant bouleversée par une mélodie, ou en tout cas, ça fait longtemps. Il faut dire que la joueuse a l’air sensible et complètement vouée à ce morceau, dans lequel il semblerait qu’elle y met toute son âme. Alors l’irlandaise s’est juste laissée portée et cela a débouché par ce flot d’émotion, tout naturellement. Elle sourit. Eibhlin en fait de même, la gorge nouée. Elle s’excuse, mais il ne faut pas. Ce n’est pas de sa faute si cette mélodie est aussi poignante. Tellement qu’elle en a bouleversé également la pianiste. Du coup elle se sent moins seule et elle voit qu’elle ne prend pas cette mélodie dans un autre sens. Ce serait vraiment bête de la prendre ainsi, si la musique est censée être joyeuse, mais ce n’est pas le cas. Et puis elle comprend qu’elle n’est pas française, ce qu’elle avait cru… Mais elle parle très bien français, ce qui l’arrange et ne la fait pas se taper la honte. Elle pourra continuer la conversation en français et s’entraîner à cette langue en même temps. Doucement elle bouge sa tête de droit à gauche pour lui signifier qu’elle n’a pas a être désolée. « Non, c’est ok. Je t’assure, c’est moi… Je pleure comme un gamine… » Qu’elle dit en essuyant le visage, un peu honteuse. Un sourire gêné aux lèvres. Vraiment, elle s’est laissée emportée par ses ressenti qui, cette semaine, sont assez triste il faut bien l’avouer. C’est en quelques sortes les larmes qu’elle n’a pas voulu lâcher quelques jours plus tôt et qui sortent enfin sans son consentement. « Je suis trop sensible… » Contrairement à ce que l’on peut croire. Ca lui fait clairement bizarre d’avouer ça et elle a l’impression de montrer une faille en elle qui la perdra un moment donné… Ou qui lui fera gagner de la sympathie pour elle envers d’autres personnes du château et de nouveaux téléspectateurs. Même dans un moment comme ça, elle pense à ses intérêts. Même si ses larmes sont sincères et non un coup monté qu’elle aurait pu monter justement. Eibhlin regarde ses pieds, avant d’exposer son point de vue de petite mélomane qu’elle est : « Et puis tu vis la musique… Je trouve ça beau, touchant et poignant. Tu… » Elle pince ses lèvres. Ca par contre, elle n’aime pas parce qu’elle s’en branle à la base de se que ressente les autres et patati et patata, mais cette fois elle s’y intéresse un peu… « Tu es triste en ce moment ? » Qu’elle lui demande, en finissant d’essuyer ses joues mouillées.

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