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 Runway, houses, city, clouds. (eibhlín)

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Hadrien

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MessageSujet: Runway, houses, city, clouds. (eibhlín)   Runway, houses, city, clouds. (eibhlín) EmptyMer 11 Sep 2013 - 21:55

FEAT EIBHLÍN

Il m'a fallu les explications de trois techniciens, cinq demi-tours, deux portes fermées à clé et une bonne dizaine de soupirs avant de trouver enfin la zone clope. J'ai les mains dans les poches de ma veste et je triture distraitement mon zippo. Il date ce briquet. Il a des années. Il ne fonctionne plus très bien mais il a une valeur sentimentale. Je ne sais plus laquelle, à vrai dire, mais j'sais qu'il en a une et que c'est pour ça que je le garde. Quand je débarque, il n'y a personne. Alors je me contente de m'écraser contre une barrière, la clope entre les lèvres. Mais aussitôt allumée, je suis lassé de ma barrière. Alors je fais volte-face et, écartant les bras, je me mets à, lentement, très lentement, tracer un large cercle de mes sillages. Je suis sur un toit, je suis drogué par ma cigarette, je suis un funambule qui pourrait s'écarter de sa trajectoire à tout moment. Je dois avoir l'air con, mais il n'y a personne, c'est pas si grave. En vrai, je m'emmerde. J'ai l'impression d'être là depuis deux ans. Venez à quatorze heures, ils ont dit ! venez à quatorze heures, on sait jamais ! Ouais, tu parles. J'ai arrêté de compter les tours après le premier, parce que je pensais déjà à autre chose, et quand j'en prends conscience, je me dis que je suis peut-être là depuis des heures. Je baisse les yeux vers ma montre quand la porte s'ouvre sur une femme que je manque de percuter dans mon ronde. « Ah, pardon. » je fais, sans vraiment lui prêter attention, et puis je souris. Mais j'ai déjà détourné la tête et repris mon tour là où je l'avais laissé. J'me demande bien quand je vais enfin passer devant ce foutu jury, ou si c'est maintenant et que je suis en retard. J'pense pas. Je sais pas. Le temps que j'essaie de calculer combien de ploucs doivent être passés entre temps, un nouvel obstacle se dresse sur mon chemin. Je redresse le nez, et c'est toujours la même fille, que ma trajectoire a intercepté dans la sienne, en ligne droite. « Ah, pardon. » je répète, avant de repartir. Et j'arrive au cendrier, sur lequel j'écrase ma - deuxième ? - sèche. Puis de nouveau, je remets les mains en poche. Machinalement, je veux attraper mon médiator, parce que j'ai l'habitude de jouer avec, en général sans m'en rendre compte, sauf que je ne le trouve pas. Mes sourcils se froncent, et je retourne littéralement mes poches. « Et, t'as pas trouvé un médiator en chemin, par hasard ? » je lance à la cantonade, en me tournant vers la fille. Même si je doute qu'elle se soit choper les trois quart d'heures de trajet inutile, comme moi.
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MessageSujet: Re: Runway, houses, city, clouds. (eibhlín)   Runway, houses, city, clouds. (eibhlín) EmptyMer 11 Sep 2013 - 23:27

Eibhlin veut fumer. Elle a besoin de sa clope. Elle a cru comprendre qu'elle ne passe qu'après une blondasse, qui a encore trois personnes à passer devant elle, après un gros bobos tatoué. Autrement, ce n'est pas encore son tour. Elle râle. Elle fait la gueule. Elle a trop envie de fumer et il a fallu que le seul endroit où l'on peut le faire reste le toit. Oh, elle pourrait repartir dehors ou repartir tout court, mais ses parents l'attendent à l'entrée. Autant se pendre quoi. Ou autant assouvir son envie de nicotine sur le toit, quitte à se tuer les pieds chaussé de ses patins, pour monter les escaliers. Ce qu'elle fait. Elle n'a pas bien grand mal, elle a l'habitude. Elle arrive sur le toit. Elle pose son ukulélé rangé dans sa housse dans un coin. Sa cigarette déjà entre ses lèvres. Elle avance et un mec manque de la percuter. Ouai lui, pas elle. Elle dérape et elle manque de tomber. Il faut croire qu'elle n'a pas autant d'équilibre qu'elle l'aurait cru. Elle perd tout de même sa précieuse, qui roule vilement un peu plus loin. Elle fait une grimace et fronce son nez quand il lui dit pardon. Ouai, c'est ça. Elle roule droit devant elle, lentement, en regardant un peu derrière elle. Ce mec. Elle repose ses yeux sur l'objet de son désir. Sa cigarette échouée un peu plus loin. Elle se baisse et elle roule, accroupie, sa main caressant lentement le sol pour finir par récupérer sa roulée. Elle se relève rapidement. Un sourire fier sur le visage de ne pas l'avoir perdu. Un sourire qu'elle garde quand met sa cigarette en bouche. Un sourire qu'elle garde, lorsqu'elle se retourne et un sourire qu'elle perd quand elle voit le même mec. Ce mec. Devant elle. Il répète exactement la même chose. Elle, elle lâche un « Putain ! » qui vient du cœur. Ouai, elle le traite de putain, largement. Il s'en moque. Il part. Elle fronce les sourcils. Elle le suis des yeux. Lorsqu'il s'adresse à elle enfin. Elle croise les bras. Il cherche un médiator. Elle tique. Un musicien. La classe. Mais un médiator. Elle préfère ses minimes pour jouer. « 'Et' t'aiderait bien à chercher, si tu lui payes du feu... Et 'et' trouve que les médiators, ça craint... » Qu'elle lui fait savoir, avec une moue légèrement dédaigneuse. Autrement dit, non, elle n'en a pas retrouvé. Ou bien, peut-être bien que si, mais elle n'a pas envie de le lui rendre. En tout cas, Eiby roule vers lui doucement, avant de lui monter sa cigarette.
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MessageSujet: Re: Runway, houses, city, clouds. (eibhlín)   Runway, houses, city, clouds. (eibhlín) EmptyJeu 12 Sep 2013 - 0:12

Dès qu'elle m'aura répondu oui ou non, j'étais prêt à ignorer de nouveau la fille. Avec un peu de chance, j'aurai tout le temps de faire connaissance avec qui bon me semble une fois l'aventure intégrée. Peut-être pas, aussi. J'sais pas, rien n'est sur pour l'instant. Alors cette fille-là, soit je la croiserai plus tard dans le nid, soit je ne la verrai plus jamais de ma vie. Dans les deux cas, pas la peine de me faire chier. Je redresse la tête, plus attentif, face à ce drôle d'air qu'elle affiche. J'ai presque envie de rire. « Ah, "Et" est musicienne ? » je relève, un brin intéressé. C'est tout ce que j'ai retenu, en vérité. Qu'elle puisse penser que j'ai que ça à faire de retenir les prénoms de tous les postulants, bah, qu'elle ait retrouvé ou non mon médiator, boooh, qu'elle ait l'air sacrément farouche, boaf. Qu'elle soit musicienne, par contre... « "Et" n'a pas l'air particulièrement ouverte à la diversité » je fais remarquer en baissant la tête vers ma poche, dans laquelle je me mets à farfouiller. J'y trouve évidemment mon zippo, mais même pas en rêve je le lui passe. Alors je cherche dans mes autres poches, on sait jamais. « Remarque, "Et" a raison, mais si "Et" s'y connaissait si bien que ça en médiator, elle devrait savoir qu'il peut se montrer très pratique pour obtenir certains sons. » J'évite de lui dire, cela dit, que je joue la plupart du temps sans onglet, parce que j'ai pas envie d'avoir l'air de me justifier. Le médiator, lui aussi, je le traîne depuis longtemps, et il fait partie de la panoplie d'accessoires que j'ai chez moi. Médiators, capodastres, pédales, câbles, accordeurs, bandoulières, et tout ce qui suit. Plus qu'utile pour jouer de la guitare, il m'est surtout précieux car, à défaut de pouvoir emmener mon instrument avec moi partout où je vais, je peux le substituer par ça. Finalement, je parviens à dénicher dans la poche arrière de mon jean un vieux briquet noir dont je me séparerai sans peine. J'en profite pour m'en rallumer une, avant de lui lancer le briquet. « Tiens, de la part de "Putain" » je dis pour ponctuer mon geste, un sourire amusé aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Runway, houses, city, clouds. (eibhlín)   Runway, houses, city, clouds. (eibhlín) EmptyJeu 12 Sep 2013 - 21:57

« Ah, "Et" est musicienne ? » Lui aussi, ça l'attire. C'est le détail qui détourne son attention. Le point important. Elle se moque bien de savoir s'il à trente cinq ans, ou bien s'il est marié. Rien n'importe, sauf le fait qu'il soit musicien. C'est cool. « Ouai. » Qu'elle répond, simplement. Musi-chienne, même. Et cavalière. Et fana de roller. Entre autre. On ne sait pas qui on a devant soit, lorsque l'on voit cette nana. Elle est jeune, mais elle a vécu. Une vrai dingue. Il fait une remarque. Sur la diversité, tout ça. « Non. C'est juste qu'elle a déjà un avis tout tranché. » Elle prend son temps pour parler, mais elle ne laisse aucune place pour le « mystère ». Non, elle ne se laisse pas non plus influencé par un avis extérieur. Par la diversité, comme il dit. Sa vie, c'est le monde selon Eibhlin ; pas le monde selon un petit musicien du dimanche. Il l'est ? Elle n'en sait rien. En tout cas, il a l'air d'avoir déjà bien rodé son numéro de petit bougon. Il n'a pas l'air bien sociable et pourtant, l'échange entre eux va bien. Étonnant aussi pour elle, qui aurait plutôt tendance à mordre. Peut-être un peu à cause de son prénom, mais là il n'est pas question de prénom. Mais de « et » et ça lui convient en fait. Il fait une autre remarque. Elle lève les yeux au ciel. « Mais pas pour 'Et'. Pas pour 'lui' non plus ! » Qu'elle dit, en montrant d'un coup de menton son ukulélé posé au loin. Elle n'aime pas le son d'un médiator sur ses cordes pures. Elle préfère sentir les cordes sous ses doigts, quitte à les meurtrir à force de jouer. Elle aime ce sadomasochisme-là. Elle ne joue jamais de guitare, toujours du ukulélé. Peut-être une lubie de bobo – peut-être bien oui – qui veut toujours être à la mode. Mais autant elle s'en moque de ce qu'il pense, autant elle lui souffle : « T'es un spécialiste alors... » Du médiator, évidemment. À l'entendre, ouai, il se prendrait pour le spécialiste. Qu'elle n'écoutera pas forcément pour autant. Un spécialiste dépourvu puisque, apparemment, il aurait paumé le sien. Il lui a demandé de l'aide. Elle n'est pas contre l'aider. Mais tout travail mérite salaire. Elle n'est pas difficile. Il cherche et trouve un briquet. C'est bon, ça lui va... Elle rattrape son briquet en toc. « 'Putain' est trop gentil » Elle continue consciemment son jeu. Elle aime bien ça, en plus, elle a la preuve qu'il l'a écouté ; tant mieux. Elle s'allume sa cigarette, avant de passer derrière lui. Elle remet son briquet dans la poche arrière du pantalon de « Putain », sans gêne, aucune. Il faut le savoir, ça. Elle ne se gêne pas, Eibhlin. Elle n'a honte de rien non plus. Tout ce qui est aux autres et à elle. Quitte à ce que ce soit la poche arrière de son pantalon. Elle roule un peu plus loin sur le toit. Elle remet bien son tee-shirt, et remonte ses seins. Elle toussote un peu, avant de se retourner sur lui. Elle balance ses longs cheveux foncés dans son dos. Elle pose ses mains sur ses hanches. « Si je te dis que ton médiator est dans mon soutien-gorge. Tu m'dis quoi ? Tu fais quoi ? » Elle esquisse un sourire. Le premier, non ? Elle porte sa cigarette à ses lèvres pour marquer une pause, avant de reprendre : « Mis à part que ça doit faire longtemps que j'me suis pas fait peloter... » C'est vrai. Elle ne le précise pas...
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MessageSujet: Re: Runway, houses, city, clouds. (eibhlín)   Runway, houses, city, clouds. (eibhlín) EmptyVen 13 Sep 2013 - 18:00

J'observe son ukulélé avec intérêt. J'ai jamais essayé de me frotter au ukulélé. C'est pas faute de varier les plaisirs pourtant. Guitare, basse, batterie, clavier, harmonica, saxophone, trompette... Je suis si boulimique que tout est déjà passé entre mes doigts. J'aime ça. J'adore ça. Je suis fou de ça. Et ce ukulélé entre ses doigts est promesse de celui qui finira bien d'ici peu de temps. Au travers de la fumée de ma cigarette, je l'observe. Elle allume, elle grille, elle s'approche et me rend finalement mon bien en le remettant directement dans ma poche. « Prince Charmant c'est son deuxième prénom » je réplique. Pas vraiment. Mais ça, elle ne peut pas le savoir. Et quand elle s'éloigne, je me désintéresse d'elle et de sa clope, et même de son ukulélé. Je détourne la tête, mon attention retenue par le Dublin lointain qui s'étale loin sous nos pieds. Je fume machinalement, sans même plus m'en rendre compte. Ma cigarette est devenue une extension de mes poumons. Dublin, en revanche, c'était la première fois que j'y mettais les pieds. J'avais parcouru la quasi totalité de l'Angleterre, et une bonne partie des États-Unis, mais l'Irlande m'était encore relativement inconnue. Si je m'écoutais, là, tout de suite, je redescendrai à toute vitesse la volée d'escaliers jusqu'à la rue pour aller me perdre en ville. Mais j'étais là pour une raison toute particulière, alors je devais dominer mes instincts itinérants. Un toussotement me fait relever la tête, juste à temps pour capter le manège de la fille. Malgré moi, je rigole. Le pire c'est qu'elle a vraiment l'air d'une gosse qui s'est pas faite peloter depuis un bail. « C'est quoi, un aveux ? » je peux pas m'empêcher de relever. Ah, on en est déjà là ? Faut que je me prépare à lui avouer quelle taille de capote je prends et la couleur de mon caleçon ? « Bah j'irais le rechercher. » Bah ouais. Elle me pelote le cul ni vu ni connu, y'a pas de raison que je fasse pas pareil. C'est pas comme si j'avais jamais vu des nibards. « Même s'il était dans ta culotte, j'irais le rechercher. » C'est même pas une plaisanterie. « Je tiens beaucoup à ce médiator » je me sens obligé de préciser, la clope entre les dents et les mains fourrées dans les poches de ma veste. À nouveau, je joue avec mon zippo. Sale manie. Finalement, « Mais bon, je me demanderais quand même pourquoi tu te serais amusée à le cacher dans ton soutien-gorge. C'est pas comme si t'avais pas de poches... » et avec un sourire, je roule des billes jusqu'aux dites poches. Mais bon, il existe une légende urbain qui dit que les nanas ne mettent jamais rien dans leurs poches parce que ça fait une bosse et que ça gâche toute leur tenue.
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MessageSujet: Re: Runway, houses, city, clouds. (eibhlín)   Runway, houses, city, clouds. (eibhlín) EmptyMer 18 Sep 2013 - 13:51

Prince charmant est autant son deuxième prénom que le sien à elle, est Princesse en détresse. Ou Princesse tout court. Enfin elle ne le voit pas comme un prince charmant, de une parce qu'il n'est pas charmant et de deux, parce qu'il ne doit entrer dans la description de ce qu'est un prince. Elle ne le connaît pas. Peut-être qu'il est plus gentil qu'il en a l'air ou plus... Chevaleresque. Ouai bon, elle le trouve cool, faut pas déconner. Il n'a pas l'air con. Il sait répliqué et il n'est pas niais. Ouai, c'est le genre de personne qu'elle suivrait bien à la télé. Si tant est qu'il n'y ai pas 1500000 de personnes qui s'essayent au casting, il pourrait être pris. Comme elle quoi. Bref, elle dit avoir mis son médiator entre ses seins quoi, ce qui ne semble pas le gêner. C'est vrai, elle aurait du faire ce coup à un mec qui a l'air d'un puceau, au lieu d'un gars qui donne l'impression de s'en foutre de tout. Ce qui doit être le cas... Alors il lui demande naturellement si c'est un aveu. Elle ne répond pas avec des mots. Avec simplement une légère moue et un haussement d'épaules. Peut-être bien, peut-être pas. Allez savoir... C'est peut-être, effectivement, une manière de se faire toucher, mais elle est plus cash que ça, Eibhlin. Si elle avait voulu qu'il la touche, elle le lui aurait demandé directement. Pas en passant par quatre chemin. Elle ne serait pas passé par ce petit manège. Surtout qu'il est évident qu'il n'est pas à cet endroit, le médiator, mais bien au chaud dans sa poche. À elle et finalement, elle se dit qu'elle aurait dû le remettre dans la poche de son pantalon à lui. Discrètement. Pour qu'il aille le chercher partout alors qu'il l'a tout simplement sur lui. Pour s'amuser un peu. Il ajoute qu'il irait le chercher, même s'il est dans sa culotte. Eibhlin lâche un rire. Faussement déçue. « Ah merde j'aurai dû l'y mettre alors ! » Elle allait ajouter autre chose, mais au final, ça ne le ferait pas. On va la prendre pour quoi, en vérité ? Déjà là, pour quoi elle passe ? Une obsédée ? Non, c'est juste un garçon manqué Eibhlin, qui parle et pense comme un mec aussi, c'est tout. Enfin, tout les mecs ne sont pas comme ça. Comme les gros porc en fait. Bon c'est un peu exagéré, mais qu'un petit peu. Alors la classe et la distinction, elle ne connaît pas. Il ajoute qu'il dit beaucoup à ce médiator. « Pourquoi... ? » Demande-t-elle, bien curieuse. « T'y tiens beaucoup, mais vraiment beaucoup. Dans le genre, si je le jette par dessus le toit, tu vas me tuer c'est ça ? » Qu'elle dit, en roulant vers le bord du toi même. Elle l'écoute et justement, elle le sort de sa poche. « Ouai, c'est vrai. J'avais juste envie de voir si tu m'peloterais, ça va, j'suis rassurée... J'suis pas dégueulasse au point d'y laisser ton médiator. » Qu'elle répond, avec un sourire. Elle regarde son médiator. La hauteur de l'immeuble et puis finalement, « Putain ». « C'est pas que j'en ai vraiment quelque chose à faire, mais dis-moi ton vrai prénom et ton médiator aura pour l'instant la vie sauve... » Qu'elle dit, jouant avec celui-ci.

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MessageSujet: Re: Runway, houses, city, clouds. (eibhlín)   Runway, houses, city, clouds. (eibhlín) EmptySam 21 Sep 2013 - 20:16

Elle est marrante, cette fille. Le genre qu'on voit dans les aires d'autoroutes, dans les séries. Indépendantes, grossières, familières et qui n'hésiteraient pas à te cracher à la figure s'il le fallait. Elle me appelle la Louisiane. Beaucoup ne peuvent pas supporter ce genre de filles. Les filles-mecs. Moi, j'ai autant d'amis mecs que filles, alors ceux donc l'âme se situe un peu entre les deux, ils ne me posent pas de problèmes. Je me contente d'opter pour un air angélique. Si elle aurait du mettre mon plectre dans sa culotte ? Je sais pas. Au final, que j'aie la main dans sa culotte, c'est moins grave qu'elle ait ma main dans sa culotte. Tout est une question de concept. Mais comme j'ai pas envie qu'elle soit prise de la furieuse idée de crier au viol juste pour se marrer un coup, je m'abstiens de vérifier les possibilités envisagées par un fouille approfondie. Je l'écoute, plutôt, réceptif à son regard curieux. Eh, on n'est pas suffisamment intimes pour se raconter ce genre de trucs. On verra peut-être, un jour. J'y tiens, c'est tout. Et à mon indépendance aussi. Je croise les bras, clope aux lèvres, les yeux rivés sur mon plectre qui sort de sa poche. « À toi de voir si tu veux prendre le risque. Je pourrais très bien être un tueur en série en cavale, pour ce que tu en sais » je fais, philosophe, souriant, sans détacher le regard de mon bien. Je rigole, cela dit. C'est bon à savoir. Elle l'ouvre à nouveau et me fait redresser la tête. Mon prénom en échange de mon médiator ? Deal intéressant. Mais pourquoi "pour l'instant" ? Si mon prénom est moche, ou pas à son goût, elle le balance quand même ? Je songeais déjà à raconter n'importe quoi et à balancer n'importe quel prénom au hasard, mais elle rigole pas, la fille. Ça doit être un prétexte pour m'informer de son nom à elle  parce que c'est carrément dégradant de se faire appeler "Et". Je souris intérieurement en pensant à ça et finalement, je fais sur le ton de la confidence « Nash. » Mon vrai prénom. Mon vrai de vrai prénom. Bon, c'est pas le seul, l'unique, j'en ai une flopée d'autres sur ma carte d'identité. Mais qui s'en soucie ? Même moi, j'oublie parfois les derniers. « C'est quoi la prochaine épreuve, Eurysthée ? » je plaisante. Plus que onze, y'a moyen, non ?



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