Après avoir fait l'inventaire de ce qu'il nous restait dans le frigo, j'avais rapidement réfléchis à ce que je pourrais faire à manger. Je trouve des carottes, de tomates cerises, des poireaux. Beaucoup de légumes pour résumer. Puis fouillant d'avantages, je tombe sur du poisson et soudainement, une idée de génie apparaît dans mon esprit. J'vais faire des papillotes avec tout cela. C'est un peu de travail mais c'est très bon. J'sors donc tout ce qu'il me faut comme aliment ainsi qu'une planche et un couteau. J'commence alors à couper le tout en petit dés et je mets ensuite le tout dans un papier aluminium. Le tout me prend environs vingt minutes mais j'suis assez satisfaite de l'idée que j'ai eu. Je place le tout au four et maintenant, il ne reste plus qu'à attendre que le tout cuise correctement. Le plus dur étant la cuisson du poisson. Patientant, je m'installe sur une chaise et trouvant un stylo et une feuille, je m'occupe en dessinant quelques trucs. Puis Zoran entre dans la pièce et j'lui balance un large sourire. On s'est pas croisé lors de la semaine passée mais sinon, on s'connait quand même un peu. « Je te rassure, je ne te ferai aucune allusion sexuelle cette semaine. » Faut dire que j'ai mes règles alors j'suis obligée d'être relativement calme. « Est-ce que tu veux manger avec moi quand ça sera cuit ? Ce sont des papillotes »

J'ai une faim de loup. Si certaines ont vu leur cul doubler de volume depuis le début de l'aventure, je pense, quant à moi, avoir perdu un peu de poids. Faut dire que je ne mange pas toujours à ma faim avec cette bande de barbares. Je suis sûr que quelques uns sont mieux nourris que d'autres. Ça m'apprendra à attendre vingt-deux heures pour aller dîner. A cette heure-ci, croyez-moi, il ne reste plus grand chose dans la cuisine. Cuisine que je m'empresse de rejoindre, d'ailleurs. J'ai le ventre qui gargouille, je suis affamé, c'est comme si j'étais entré dans le corps d'un petit somalien, du coup. Je traîne des pieds, ma tenue laisse à désirer, tant pis. J'arrive finalement à destination et quelle surprise lorsque je découvre Zoey, installée sur une chaise, en train de gribouiller je ne sais quoi sur une pauvre feuille en papier. Un sourire vient immédiatement se dessiner sur ses lèvres, et j'y réponds. « Je te rassure, je ne te ferai aucune allusion sexuelle cette semaine. » Je fais mine d'être déçu, je m'attendais tellement à ce qu'elle me propose de la prendre sur la table de travail. « Roh, moi qui pensait que tu allais me demander de te faire l'amour comme une bête de sexe.. » C'est ironique, même si je ne serais pas contre une partie de jambes en l'air en guise de dessert. Pour le moment, j'ai bien trop faim et ça tombe bien puisqu'elle me propose de manger avec elle: « Est-ce que tu veux manger avec moi quand ça sera cuit ? Ce sont des papillotes » J'affiche un laaaarge, très laaaarge, sourire et vient directement m'assoir à côté d'elle. « Et comment ! » Elle ne sait pas à quel point je suis heureux, maintenant.

C'est avec ma maman que j'ai appris à cuisiner et cette tâche, n'a jamais représenté un fardeau à mes yeux. J'aime cuisiner. J'aime ouvrir un frigo, voir quelques ingrédients et imaginer une recette à partir de ceux-ci. C'est d'ailleurs ce que j'avais fais aujourd'hui pour réaliser ma petite papillote. Veillant à garder ma ligne, j'essaie toujours de cuisiner équilibré. Beaucoup de légumes et le moins possible de graisse pour cuire mes aliments. Jusqu'à aujourd'hui, cette méthode cumulée a un peu de sport me permet de garder cette silhouette que j'aime tant. Zoran arrive soudainement dans la cuisine alors qu'ayant enfourné mon plat, je m'occupe en gribouillant quelques petites choses sur une feuille. Souriante, je lui avoue que cette semaine, je ne lui ferai aucune allusion indécente. J'en avais déjà bien assez fait lors des autres semaines. Pour le moment, j'avais décidé de calmer un peu ma libido. « Roh, moi qui pensait que tu allais me demander de te faire l'amour comme une bête de sexe.. » Cette remarque me fait rire et c'est plus fort que moi, je me sens obligé de répondre. C'est dans mon caractère, on ne me changera pas de si tôt. « J'suis indisposée cette semaine, le terrain est impraticable. Si tu vois ce que je veux dire. Mais si tu insistes, on peut peut-être négocier quelques préliminaires. » C'est spontané et je l'ai dit avec humour bien entendu. Gentiment, je lui propose de partager ce que j'ai préparé pour le dîner de ce soir. « Et comment ! » Tant mieux, c'est toujours plus agréable de partager un repas que de l'engloutir seule. « J'espère que tu aimes le poisson et les légumes alors» lui fis-je remarquer pour ne pas qu'il se force à en manger même si il n'aimait pas le plat. «Alors, comment se passe ton aventure au sein de ce nid ? C'est qui les candidats que tu préfères toi ? »

Je suis un assez bon mangeur. L'avantage, avec moi, c'est que je ne prends pas- ou presque pas- de poids. Je peux manger trente hamburgers, je resterais toujours ce mec gringalet. Enfin, ça va, il y a pire quand même. Je m'entretiens, je fais du sport, je ne pèse pas cinquante kilogrammes, non plus. J'entre donc dans la cuisine et j'ai l'heureuse chance de tomber sur Zoey. J'apprécie assez cette nana, elle est simple, mignonne et très axée sur le cul. Puis, surtout, elle fait partie du gang "Zo". Dès mon entrée dans la pièce, elle préfère me prévenir que je n'aurais pas le droit, cette fois, à ses avances sexuelles. Roh, dommage, ça m'affecte franchement. Je lui fait part de ma déception et sa réponse me laisse plus que perplexe. « J'suis indisposée cette semaine, le terrain est impraticable. Si tu vois ce que je veux dire. Mais si tu insistes, on peut peut-être négocier quelques préliminaires. » Je ne dis rien, gonfle mes joues en me pinçant les lèvres, puis finis par grimacer. « Tu vois, là, tu viens de me refroidir en deux secondes chrono. Les préliminaires attendront un peu. » Puis, ça va, ce n'est pas comme si j'étais en manque.. ce n'est pas comme si une belle blonde ne m'avait pas sucé la queue il y a quelques heures. Hm, bref. Finalement, Zoey m'invite à manger. Paraît-il qu'elle ait envie de partager son dîner. Elle ne sait pas combien elle me fait plaisir en ce moment. J'accepte son offre volontiers, puis m'installe à ses côtés. « J'espère que tu aimes le poisson et les légumes alors» Je ne suis pas un mec franchement difficile. Je lui adresse un mince sourire, histoire de la "rassurer". « C'est absolument parfait. », dis-je en jetant un œil à ce qui se passe dans le four, en me balançant sur ma chaise comme un petit gamin. «Alors, comment se passe ton aventure au sein de ce nid ? C'est qui les candidats que tu préfères toi ? » Hm, je ne sentais pas cette question arriver. Je tourne instinctivement la tête vers elle. « Tu sais bien que tu es ma préférée.. », dis-je avec un regard charmeur. Bon, ce n'est pas vrai, je n'ai pas de "chouchous"- enfin, mis à part Lewis-, mais je pense qu'elle l'a bien compris vu le ton de ma voix. Puis, je l'apprécie quand même beaucoup. « Et toi, alors ? » Et au moment où je pose ma question, Cupidon revient avec sa belle musique. Je hausse les épaules et viens immédiatement me redresser sur ma chaise. Ma main gagne sa joue et je pose mes lèvres sur les siennes. Ça va, ce n'est pas comme si on n'était pas habitués, maintenant.