Bonjour, toi. Quel âge as-tu, comment t'appelles-tu, en bref, présentes toi un peu ? :
Un réveil brutal au milieu de nulle part. Je ne me souviens pas de ce paysage, si ce n'est l'impression de mort qui m'entourait. Des flammes qui parfois surgissent dans mes rêves, des visions de cauchemars et des hurlements qui ne sont que des souvenirs renfloués d'après les psychologues qui m'ont suivit. Je ne saurais que dire si ce n'est que ce visage de femme tendant ses bras vers moi à l'agonis me font hurler chaque nuit pendant mes trois années suivant les trois ans obtenus. Ces cauchemars qui se répètent inlassablement, cette façon de me suivre constamment et de m'empêcher de dormir ont fait de moi ce que je suis maintenant, tout comme les rires et les moqueries des enfants de mon âge, ne pouvant s'empêcher de me rabaisser tandis que la folie pour eux m'étreignaient. Oui... j'étais sans doute un enfant perturbé mais je suis devenu l'adulte froid et sombre peu habileté à faire confiance aux autres. Je n'y parviens pas et ceci explique tant de chose. Mon aversion pour la gente féminine, ne se préoccupant que de physiques ou encore de portes monnaie, mon aversion pour les fêtes et les boîtes de nuit, mon aversion pour tout ce qui touche à la sociabilité. Je suis un orphelin et j'ai grandit dans les rues de Rome. Ainsi, les antiquités et les monuments historiques ont été pendant longtemps les refuges derrière lesquels je m'abritais pour me perdre dans le vide d'une existence qui aurait pu être tranquille. Je ne me mélangeais jamais aux autres et je ne perdais jamais mon temps à aller taper la discussion avec mes compagnons de chambre. Dès que le soleil se levait, je partais vadrouiller dans les rues, avide de retrouver ces animaux avec lesquels je discutais sans cesse sans prendre le temps de faire attention à mes semblables. Je me demande même parfois comment j'ai pu apprendre à parler en étant aussi peu communicatif. Lorsque la nuit tombait et que le couvre feu sonnait, je grimpais par la fenêtre de la chambre et me dissimulait sous mon lit, à même le plancher humide et moisit, pour échapper à mes cauchemars d'enfant et au prélude d'une nuit blanche. Je fus rejeté par les autres mais parce que je le voulais, la solitude étant la meilleure alliée possible dans ce monde. Bizarrement, je n'ai jamais tenté de me suicider, étant contre tout ce qui touchait à la peur et à la lâcheté, deux sentiments que j'exècre particulièrement. Je préférais de loin me perdre dans mon imaginaire pour dessiner ou peindre des situations que j'aimerais vivre. Un enfant reste naïf. Je ne me plains pas de la vie et de la petite enfance que j'ai eu et la préfère sans doute à la suite qui se révélait difficile. Un matin, la porte s'ouvrit avant l'aube et avant la reprise de ma liberté. Le soleil venait comme pour me libérer de cette cage dans laquelle j'étais enfermé nuit et jour. La tête ailleurs et surtout perdu dans les méandres d'une vie simple, cette femme ne m'a pas marqué, ni sa blondeur ni ses yeux d'un bleu si semblables. Ce n'est que lorsque sa main se posa sur mon épaule que je fis attention à elle, et remarquais notre ressemblance sans réellement m'y arrêter. Une soeur qui se crut une sauveuse parce qu'elle venait m'arracher à une vie à laquelle je m'étais habitué. Je n'ai rien dit. Je me suis laissé emmener, je me suis laissé nourrir et lavé. Je n'avais que dix ans à l'époque et j'étais terriblement méfiant. Cependant, je finis par m'attacher à elle, à son rire et sa façon de me traiter. J'aurais pu sans doute l'aimer et tout lui donner si elle ne s'était pas mariée peu de temps après. Un homme riche et qui m'aimait bien mais à ms yeux la richesse ne donnait pas le bonheur. Ma soeur s'est éloignée, me préférant ses bijoux, et je me suis laissé allé dans la peinture en grandissant loin du monde puisque j'avais eu droit à un précepteur privé. Je ne parlais que très peu et pourtant j'étais bilingue à mes quinze ans. Une prouesse que je ne dévoilais à personne, gardant tout pour moi et ne me confiant à aucuns amis. J'avoue que l'asociabilité me sied à un tel point que je n'avais même que très peu de connaissances. Mais on change forcément. Je suis partit pour mon boulot, un boulot qui je devais l'avouer ne me passionnait pas ,mais ne me déplaisait pas non plus. Je le faisais parce que j'aimais l'action. J'ai finit par le quitter, j'ai émigré. Ce n'était pas un choix mais une nécessité. Je me suis ouvert, je suis devenu sociable mais pas par choix. Je me suis intéressé aux femmes, j'ai pris goût aux contacts humains. A 22 ans je découvre un peu la vie autrement. Pourquoi je fais cette émission? La raison ne regarde que moi.

Cupidon est intéressé. Pourrais-tu lui décrire l'attitude que tu adopteras dans le jeu ? :
Je veux gagner et je ne m'en cacherais pas. Je suis assez franc, je suis assez direct et je dois avouer que je n'hésiterais pas à me montrer au naturel. Mon caractère ne plait pas? Je dis merde. Je n'ai rien à prouver à personne bien que je suis assez gentil dans le fond. Il faut simplement ne pas me faire chier.

Es-tu là pour aimer, ou pour l'argent à la clef ? :
Je cherche une personne qui me conviendrait, une personne qui me ressemblerait et peut-être l'âme soeur. Mais je suis davantage là pour l'argent, c'est une réalité.

Pourrais-tu trahir la personne avec qui tu te retrouves en couple par pure stratégie ? :
Non. Ce serait aller contre tout ce que je crois.

Comment imagines-tu ta future compagne/ton futur compagnon ? :
Brune, ou blonde... Non j'aimerais simplement une femme qui n'hésite pas à me tenir tête, le genre passionnée, franche, et chiante. Etrange je sais.

Tu es du genre romantique ? :
Non oui. Ça dépend de la jeune femme si elle m'en inspire l'envie tout simplement.

INFORMATIONS ♣
Cagnotte : 24 000 €
Secret : Non dévoilé


EN COUPLE AVEC ♣
Semaine 1 : Yseult
Semaine 4 : Roliryn

NOMINATIONS
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