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 in america, sex is an obsession, in other parts of the world it's a fact. (5/11 ; 01h)

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Celse

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MessageSujet: in america, sex is an obsession, in other parts of the world it's a fact. (5/11 ; 01h)   in america, sex is an obsession, in other parts of the world it's a fact. (5/11 ; 01h) EmptyLun 28 Oct 2013 - 3:20

W. ZOEY.
Je change de salle de bain. Le décor habituel, ça va deux minutes, on est dans un château ou pas ? Bon, alors je change de salle de bain si je veux. Je pénètre en territoire inconnu à pas de loup. Vu l’heure, je ne vois pas qui viendrait m’emmerder pendant ma douche et, en effet, je la prends tranquille sans d’autre regard malveillant que celui de la petite caméra noire pointé sur moi. Je me douche totalement nu, peu importe, je ne suis pas des plus pudiques comme garçon, prends un soin plus lent que d’habitude à me savonner, cheveux compris, et me rince à l’eau brûlante. Je n’ai pas fait de sport depuis ce matin huit heures, je peux céder au caprice et infliger à mes muscles une dose de surchauffe extérieure. La production va avoir une séquence unique : Celse prenant une douche à poil pendant plus de dix minutes. Je sors enfin et me glisse dans mon peignoir marron, celui ultra doux que je ne quitte plus depuis que je l’ai trouvé parce que figurez-vous qu’il ne devient pas rêche une fois qu’on l’a mis à la machine à laver. Plutôt stylé. J’entreprends de me raser, méticuleusement – je le fais au couteau, je n’ai pas le choix – et passe une crème apaisante sur mes joues et mon cou avant de m’apprêter à dégager de là pour retrouver la moquette de ma chambre, aile Est. C’est pendant que je me lave les mains pour faire partir la mousse de rasage de mes doigts que Zoey entre dans la salle de bain, et je redresse la tête, à peine, pour la voir dans le miroir en face de moi. Ça me fait sourire. Parce qu’elle est en tenue de nuit et que je suis certain qu’elle allait se coucher, parce qu’elle n’a rien entre les mains, pas même une brosse, à cheveux ou à dents, et que je suis sûr qu’elle n’est venue ici que parce qu’elle a entendu du bruit et que sa curiosité l’a poussée à venir voir qui pouvait bien s’activer dans la salle de bain passé minuit. Je me rappelle de la question qu’un candidat lui a posée lors de prime, et de sa réponse. Je me souviens aussi d’avoir souri en l’écoutant y répondre. « En se montrant persévérant, n’importe quel candidat pourrait l’avoir dans son lit », si ma mémoire est bonne. Fidèle à elle-même et à ce qu’elle montre d’elle depuis le début (personne ne lui arrive à la cheville dans ce domaine, toutes celles qui essaient passent pour des salopes tandis qu’on a tendance à tout pardonner à Zoey, moi le premier), Zoey n’a fait que répondre ce qu’on attendait d’elle. Joueur, je laisse mes accessoires sur le rebord de marbre du lavabo pour m’avancer vers elle, la frôlant en refermant le battant de la porte derrière elle pour nous enfermer dans la salle de bain. Nos corps se touchent presque, mais seulement presque. Mon bras, au-dessus de son épaule, reste tendu et ma main posée à plat contre la porte close, mon regard abaissé sur elle, amusé. Je ne risque pas de lui proposer quoi que ce soit, à Zoey. « Je crois que j’ai compris », je souffle à demi voix, « tu sais comment convaincre un homme de ne faire qu’un avec toi. » Je lève les yeux au ciel, fais mine de réfléchir à ce qui me plairait le mieux, avant de reporter mon attention sur elle. « Et si tu me donnais une bonne raison, une seule, de ne pas en avoir envie ? » Je souris. Ça pourrait nous changer. Et, surtout, la changer de ses habitudes devenues, à force de pratique mécanique, certitudes.
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MessageSujet: Re: in america, sex is an obsession, in other parts of the world it's a fact. (5/11 ; 01h)   in america, sex is an obsession, in other parts of the world it's a fact. (5/11 ; 01h) EmptyMar 29 Oct 2013 - 17:54

Je suis dans mon lit et je souffle bruyamment parce que je n'arrive pas à dormir et que ça fait un moment que j'essaie. Je suis un peu désespérée par la situation. Je déteste lorsque ce genre de truc m'arrive, j'en arrive même à me sentir mal à l'aise dans ce lit. Beaucoup de candidats dorment déjà, pourquoi suis-je incapable de faire la même chose ce soir ? Sans doute parce qu'un tas de choses me traverse l'esprit et que je n'arrive pas à faire le vide. J'ai pourtant tout essayé; compter à l'endroit, compter à l'envers, tenter de faire le vide. Mais rien n'y fait. Morphée me rejette de toutes ses forces, il ne veut pas de moi le con. Et y a personne pour me parler, pour me raconter des histoires ou me chanter une chanson. Personne pour me caresser les cheveux. Enfin si, mais comme je viens de le dire, ils sont tous en train de dormir. Je décide finalement d'abandonner ma lutte contre le marchant de sable et me relève dans le calme le plus total. J'suis quand même sympa, ce n'est pas parce que j'arrive pas à dormir que je vais faire du bruit pour réveiller les autres. A cette heure-ci, je m'apprête à faire le tour du château pour voir si l'un de mes camarades a le même soucis que moi. J'pense que je vais mettre un moment à trouver un autre insomniaque, parce que ça ne court pas les rues. Pourtant, à peine arrivée hors de la chambre, je repère de la lumière sous la porte de la salle de bain. Un sourire naît sur le visage et d'un geste sûr, je pousse la porte et entre dans la pièce. Il s'agit de Celse. Nous n'avons pas passé beaucoup de moment ensemble lui et moi, pourtant, il m'est déjà apparu comme étant le candidat le plus intéressant du château. Et ça, juste parce qu'il est celui qui pour le moment, se pose le plus les bonnes questions à mon sujet. Il ne me laisse pas le temps de dire quoi que ce soit, il se rapproche de moi et ferme la porte afin que nous nous retrouvions enfermés dans la salle de bain. Je sais d'avance qu'un tas d'autres questions m'attendent et qu'il ne me laissera pas répondre n'importe quoi. Je sais d'avance qu'il n'est pas le genre d'homme que je peux arriver à distraire avec mes jolies jambes ou ma paire de seins et c'est un peu désespérant. Je peux en tant normal, esquiver tous les sujets de discussions juste en évoquant le sexe mais j'sais que ça ne fonctionne pas avec Celse. « Je crois que j’ai compris » Qu'on se le dise, je ne vois absolument pas de quoi il parle. J'espère qu'il est prêt à me donner plus de détails sur ce qu'il a comprit, sinon on ne risque pas d'aller loin. « tu sais comment convaincre un homme de ne faire qu’un avec toi. » C'est exact. Beaucoup sont déjà tombés dans le panneaux. Enfin, pas dans ce jeu mais dans ma vie. « J'vais pas te mentir sur quelque chose que tu sais déjà. » Avouais-je alors en attrapant l'une de mes mèches de cheveux entre mes doigts. Je jouais alors avec celle-ci tout en fixant le candidat du regard. « Et si tu me donnais une bonne raison, une seule, de ne pas en avoir envie ? » bingo, j'dois dire que je ne m'y attendais pas à celle-là. M'avançant vers l'un des lavabos, je me pose contre celui-ci. J'prends le temps de réfléchir à la question parce que je n'ai jamais vraiment eu à donner ce genre d'argument. « Tu as une nana, enfin je crois. Ça devrait être la meilleure des raison non ? » et si ça n'est pas le cas, je n'sais pas quoi lui dire. « Ou alors, je te dirais que ça doit être stressant pour un homme de passer après un tas d'autres. Question de comparaison, j'ai de quoi faire. »
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MessageSujet: Re: in america, sex is an obsession, in other parts of the world it's a fact. (5/11 ; 01h)   in america, sex is an obsession, in other parts of the world it's a fact. (5/11 ; 01h) EmptyLun 4 Nov 2013 - 1:45

Zoey pensait venir ici, y trouver une bande de mâles affamés de chair fraiche qui n’auraient d’yeux que pour sa jolie poitrine et ses jambes douces, longues et fines, et ainsi créer autour d’elle le mythe de la fille facile, que l’on s’arrache jusqu’à ce qu’on l’obtienne. Et quand je dis obtenir, j’entends évidemment une possession charnelle qui détourne l’attention des plus idiots d’entre nous de ce que Zoey a véritablement à cacher : son secret, sa cagnotte, son intégrité. L’intimité des belles femmes m’a toujours attiré. Mais l’intimité ne se trouve pas au même endroit pour chaque femme. Pour la plupart d’entre elles, la globale banalité, elle est cachée entre les cuisses. C’est d’ailleurs le surnom du sexe féminin, l’intimité. Mystère des origines. Chez Zoey, l’intimité ne s’y trouve pas, et il n’est pas nécessaire de venir l’y trouver pour s’apercevoir de son absence. Si l’intimité de Zoey résidait entre ses cuisses, je pense que j’aurais cédé à la curiosité depuis plus longtemps qu’elle ne l’imagine, elle qui semble croire que ma copine est un frein nécessaire à mes pulsions corporelles. Je souris et secoue légèrement la tête. « Avoir une nana devrait m’empêcher de le faire, mais certainement pas d’en avoir envie », je lui explique à voix-basse. Elle n’en sait pas autant qu’elle le fait croire, Zoey, parce que cette proposition était totalement inutile, ne faisait même pas partie de la potentielle liste de propositions. Voyons voir ce qu’elle a en stock pour la suite. Son intimité réside dans un ailleurs qu’elle cache bien, peut-être intérieur, peut-être si extérieur qu’il devrait me sauter aux yeux et, pourtant, j’ai beau la dévorer des pupilles, je ne le vois pas. Zoey a l’air perdue par mes questions, à cours de réponses. Passer après les autres, gênant ? Je hausse un sourcil, souris, légèrement moqueur devant tant de candeur. Je crois justement que Zoey ne connait des hommes que ce qu’ils ont entre les jambes, au sens physique, au sens matériel du terme. Jamais elle n’a percé ce secret pourtant si stupide qui réside dans le maigre mystère masculin. Je penche la tête, signe qu’elle vient de perdre une seconde fois et qu’on se rapproche de la fin. « Au contraire, passer après la terre entière serait une excellente façon de te prouver que je vaux mieux qu’elle, et de très loin », je lance. Là aussi, grand plaisir masculin : être le meilleur coup après l’ensemble de tous les coups. Les derniers seront les premiers. Je suis assez sûr de mes qualités pour ne pas m’en faire. Joueur, je soupire en la détaillant du regard, de haut en bas, de bas en haut, lui faisant croire que, comme les autres, le désir monte en moi, de plus en plus insoutenable, alors que ce qui m’intéresse, ce qui m’attire est caché plus loin qu’au creux de son ventre. « Je suis au regret de t’annoncer qu’il va falloir presser l’allure. Je n’ai toujours pas de raison valable, et, malheureusement, tu deviens préoccupante... » Je murmure sans quitter ses courbes du regard, loin de ses yeux, loin de son cœur, élément encore bien trop palpable comparé à ce que je désire découvrir.
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MessageSujet: Re: in america, sex is an obsession, in other parts of the world it's a fact. (5/11 ; 01h)   in america, sex is an obsession, in other parts of the world it's a fact. (5/11 ; 01h) EmptyLun 4 Nov 2013 - 21:50

« Avoir une nana devrait m’empêcher de le faire, mais certainement pas d’en avoir envie » Bien vu l'aveugle ! Même si dans mon esprit à moi, avoir une nana signifiait également qu'il ne devrait pas avoir envie d'une autre nana. Un mec bien n'a pas envie d'avoir une autre femme que la sienne dans son lit. Il va réussir à me faire croire qu'il n'est pas si charmant que cela le Celse. J'suis pas le genre de nana qui croit à l'amour. Loin de là. Mais j'ai malgré tout quelques principes auxquels je tiens en ce qui concerne un couple. Je crois en la fidélité bien plus qu'en l'amour. Ça n'est pas si dur de rester auprès d'une seule personne et d'être sincère avec cette personne. Si un couple ne tient plus la route, vaut mieux se séparer que de tromper l'autre. Je n'aime pas le mensonge. Maman a beaucoup souffert à cause de mon père. Je ne sais pas grand chose, mais j'ai appris qu'il n'avait pas toujours tenu les promesses qu'il lui avait faite. Ensuite, elle avait préféré tout nier en bloc, ne me laissant que quelques brèves idées de l'homme que mon père était. Cet homme que je n'aimerais jamais. Mais là, n'est pas le sujet puisque nous parlons de Celse. « Ne la fais pas souffrir si elle ne le mérite pas. » Je ne sais rien du couple qu'il forme avec cette fameuse demoiselle alors je ne fais que des hypothèses sur le sujet. Peut-être est-ce la pire des connasses du monde et dans ce cas, il aurait le droit de lui aussi, jouer au connard. « Au contraire, passer après la terre entière serait une excellente façon de te prouver que je vaux mieux qu’elle, et de très loin », Il a fait très attention à tout ce que j'ai pu dire. Il est compliqué Celse. Mes réponses ne lui conviennent pas et je ne sais absolument pas quoi lui dire. Il me détaille du regard, ça, j'en ai plutôt l'habitude et ça ne me déboussole pas. « Tu me sembles très sûr de toi Celse. » et ce n'est qu'une impression, du moment. A mon tour, je cherche à le déstabiliser. Je le toise du regard, je lui souris. Celse me semble être imperturbable. Un peu manipulateur peut-être. Mais encore une fois, ce ne sont que des hypothèses et je ne peux affirmer cela à voix haute. « Je suis au regret de t’annoncer qu’il va falloir presser l’allure. Je n’ai toujours pas de raison valable, et, malheureusement, tu deviens préoccupante... » Je souffle, las. « Peut-être n'y en a-t-il pas de bonnes raisons. Peut-être devrais-tu songer à coucher avec moi tout de suite et être le premier candidat à faire tomber ma culotte»  avais-je alors soupiré taquine. «ou alors, tu en connais une de bonne raison qui t'empêche de me sauter dessus et de m'arracher mes vêtements avec tes dents.  » Toujours dans cet esprit de taquinerie, je me rapproche de lui. Je m'assoies sur le meuble qui lui fait fasse. J'aimerais bien aller plus loin dans mon jeu, enrouler mes jambes autour de lui afin que son corps se colle au mien mais pour le moment, je suis encore dans la réflexion.
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MessageSujet: Re: in america, sex is an obsession, in other parts of the world it's a fact. (5/11 ; 01h)   in america, sex is an obsession, in other parts of the world it's a fact. (5/11 ; 01h) EmptyMar 5 Nov 2013 - 5:10

Les paroles (sermons ?) de Zoey me tirent de ma rêverie, que la buée de la salle de bain avait engendrée et à laquelle je n’avais pas envie de mettre fin. De quoi, pardon ? Ne pas faire souffrir qui ? Je mets quelques secondes à réaliser qu’elle me conseille la ligne à adopter avec Juliana. Une semaine à peine après m’avoir proposé de dormir avec moi. Elle est intéressante, Zoey, parce que plus nous parlons et plus je la découvre contraire à ce qu’elle plante pourtant comme acquis à son sujet. J’en viens à imaginer ses peines, récentes ou passées, de cœur, évidemment, ou peut-être faudrait-il parler au singulier. J’aurais préféré ne pas répondre à une réflexion de ce genre, mais je suis un garçon gentil. « Ce qui se passe en moi… », je dis d’un ton léger, comme si je récitais ce que je sais, ce que j’ai déjà admis depuis bien longtemps, « … ne regarde que moi. » Zoey nous fait croire qu’elle est une femme fatale sans conscience, sans moralité, mais je lui trouve pourtant une conception du couple digne d’une adolescente de quinze ans. Non, bien sûr, il était impossible à un homme de ne désirer, dans une vie avec la même femme, toujours qu’elle. Il y avait l’amour, bien sûr, l’amitié plus solide que le roc, il y avait le respect et la tendresse qui s’ajoutaient par-dessus lui comme une couche de délicatesse, mais aussi la connaissance. Les habitudes. Cette routine qui, si elle ne tuait pas forcément, amenait autre chose avec elle : l’envie de nouveauté. Ce besoin qui tressaillait au fond du regard de l’homme en couple lorsqu’il se posait sur une autre belle femme ; celui de découvrir un nouvel inconnu, de toucher une peau, de ressentir un goût qu’on ne connaissait pas encore. De revivre une petite éternité après avoir été déjà mort une fois, deux fois, trois fois. Nous trompions, toute notre vie de couple, par nos regards et nos fantasmes qui ne faisaient que passer le long de la route, la traversant parfois, se laissant éviter d’autres fois. Certains d’entre nous ne passeraient jamais à l’acte, d’autres si. Toujours est-il que moi, à l’instant, je ne faisais rien. Rien de plus que de parler avec Zoey, de l’observer, de rapprocher nos corps sans les toucher, sans même les effleurer. Je joue seulement, je corresponds à la perfection à mon idéal d’homme casé : fidèle et dissipé. Qu’on doit rappeler à l’ordre. Ce que la photo de ma sublime Juliana se chargerait sûrement de faire lorsque je la sortirai de mon portefeuille, ce soir, et l’observerai un instant, sa beauté éclipsant le temps de ma contemplation rapide toutes celles des temps passés et présents. Je réserve ce moment à plus tard. Je hausse un sourcil à sa remarque, capte son sourire mutin et, dans une expression dont je veux préserver la douceur cependant, je lui révèle d’un regard qu’il en faudra plus pour me déstabiliser. « Tu ne m’as pas vraiment donné de raison d’en douter », je réponds au tac-au-tac, logique et simple, presque ennuyé. Sa nouvelle prise de parole m’arrache quelques secondes de réflexion. Je la cerne du regard, face à elle, la main toujours sur la porte dans son dos pour l’empêcher de me quitter (comme si j’allais l’obliger à rester…), me demande si je vais hésiter. Peut-être qu’en effet, il n’y a aucune bonne raison de ne pas le faire. Peut-être que je devrais tout de même aller voir ce qui se cache entre les cuisses de Zoey, peu importe le numéro que je porterai à ce moment-là. Elle surenchérit pendant que je réfléchis, son souffle sucré se mêle au mien et, l’espace d’un instant, je suis prêt à laisser mon doigt glisser contre son cou, entre ses seins, le long de son ventre. L’idée me traverse l’esprit, et je me ravise. La tête légèrement en arrière, je la regarde une dernière fois. « J’en connais une oui. » Ce n’est ni la fidélité, ni l’éthique, ni la morale qui vont m’en empêcher. Je souris en coin, léger, presque triste, un peu déçu. « Le désintérêt. » Dans un murmure, je m’éloigne d’elle, lui tourne le dos et récupère mes affaires, que je glisse dans les larges poches avant de mon peignoir. Ma serviette sur l’épaule, je fais demi-tour et me rapproche de la porte de sortie, que Zoey a désertée en choisissant de s’assoir sur le meuble qui borde le mur. Je lui jette un coup d’œil amusé, à la panthère miniature. « Un tableau de chasse digne de ce nom, ça se mérite. » Et on ne l’obtient pas seulement en écartant les cuisses. C’est comme mettre un panneau « ouvert » devant un bar à bières : le spécimen rare, lui, se dirigera naturellement vers un lieu non indiqué. Parce que le spécimen le plus rare est toujours déjà pris. Et toujours à la recherche de nouveauté, de ce qu’il n’a pas déjà.
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MessageSujet: Re: in america, sex is an obsession, in other parts of the world it's a fact. (5/11 ; 01h)   in america, sex is an obsession, in other parts of the world it's a fact. (5/11 ; 01h) EmptyMar 5 Nov 2013 - 22:14

« Ce qui se passe en moi… ne regarde que moi. » C'est de cette façon que Celse me cloue rapidement le bec après une simple suggestion de ma part. La suggestion de ne pas faire souffrir une femme, la sienne. Bien entendu, je savais que c'était une suggestion mal placée et que peut-être, il aurait préféré que je la ferme mais je m'étais sentie obligée de le faire. Je connais des femmes qui ont bien trop souffert à cause de connards, je connais ces filles qui chialent chaque jour un peu plus à cause d'un homme qu'elles aiment et qui ne les aime pas autant que cela. Ma mère est l'une de ces femmes. Ma mère a fait la connaissance de mon père et elle ne s'en ai jamais remise. Je méprise du plus profond de mon coeur l'inconnu qu'il est et si il pouvait m'entendre, j'aimerais juste lui dire qu'il aille se faire foutre en fait. Quand on rencontre un diamant comme ma maman, on ne la laisse pas tomber. Peu importe la raison qu'il a pu lui donner, elle n'est pas acceptable à mes yeux. J'espère que Celse n'est pas un homme semblable à ce qu'était mon père. Cependant, aux yeux de tous, je suis bien mal placée pour juger qui que ce soit. Moi, Zoey la bouffeuse d'hommes. Mais à la différence de beaucoup, je ne me cache pas de la personne que je suis. Je ne promets pas aux hommes de tomber amoureuse d'eux, je leur promet simplement des nuits torrides en ma compagnie. Je ne leur interdit pas de tomber amoureux de moi mais ils savent d'avance que ça ne sera pas réciproque. Je toise Celse du regard. Je suis perplexe sur sa personne, il joue avec moi et les multiples questions qu'il me pose à chaque fois que nous nous retrouvons tous les deux dans la même pièce. Il cherche toujours à en savoir plus sur moi et ce n'est pas dans mes habitudes de me livrer. Ce n'est pas non plus dans mes habitudes de donner à un homme, des raisons de ne pas coucher avec moi et pourtant, c'est ce qu'il me demande. Je tente comme je peux de passer à autre chose. Je le trouve très sûr de lui, un poil trop pour que ça soit charmant en fait. « Tu ne m’as pas vraiment donné de raison d’en douter » Je balance ma tête d'avant en arrière. Il a raison. Mais que pourrais-je ajouter de plus ?  J'ai l'impression qu'il analyse tout ce que je peux dire et cela m'effraie, me perturbe. Puis la seule chose qui me vint à l'esprit est le plus simplement du monde, de faire ce que je fais à chaque fois : lui proposer de coucher avec moi. Au moins, je n'aurais plus à m'encombrer de blabla et je ne me sentirais plus sondée de la sorte. Celse est un résistant. Il ne semble pas s'être prit dans mes filets, il me tourne même le dos. Selon lui, la seule raison qui le retient de coucher avec moi, est le désintérêt. Bien, j'suis vexée je l'avoue. « Tu es en train de me dire que tu ne me porte aucun intérêt ? Je t'ai connu avec plus de tact Celse. » Bien entendu, je sais que ce n'est pas vraiment cela qu'il voulait dire. J'crois pas en tout cas. Il parlait d'un désintérêt pour le sexe avec moi et non de moi. Mais bon. J'aime encore bien jouer à la fille naïve. Je le sais également assez malin pour démasquer la comédie que je joue. « Un tableau de chasse digne de ce nom, ça se mérite. » Je suis doublement vexée. Je croise mes bras sous ma poitrine et croise les jambes. « Parce que tu crois que c'est le tableau de chasse qui m'intéresse ? Tu n'as pas compris. Si je me permets de coucher avec des hommes, plusieurs, c'est simplement parce que je pense ne pas être faite pour être en couple. Je ne pourrais pas supporter la vie à deux alors je me tourne vers plusieurs hommes. Je ne les compte pas, je ne donne pas d'importance au nombre puisqu'à mes yeux, seul le plaisir m'intéresse. J'ai envie de me faire plaisir et je ne m'en prive pas. » Je parle, peut-être un peu trop. Mais je veux le remettre sur la bonne route, j'veux qu'il comprenne réellement. «Comme tout le monde, j'ai des besoins à assouvir mais moi, contrairement à beaucoup, je ne m'en cache pas. Si un homme est consentant et qu'il me plait suffisament j'vais quand même pas cracher dessus. » Je lève les yeux au ciel, décroise mes bras et positionne mes mains de chaque côté de mes fesses qui sont toujours logées sur ce meuble.
 

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