« Simplement exigente. » que je dis en réponse à ses propos. Tu parles, je ne suis rien de tout ça en vrai. Allez, je vais faire un effort pour le cotoyer malgré qu’il n’ait pas le don de détecter l’alcool dans une boisson. Il parle d’anniversaire, j’évoque vaguement le mien, qui se trouve en fin de mois. « Ton anniversaire ? C'est dommage, tu aurais dû me prévenir plus tôt, je ne vais pas avoir le temps de te trouver un cadeau digne de ce nom. » Oh bah vi c’est vrai qu’en 20 jours, il n’y a pas le temps, c’est un peu short. « Ce n’est pas grave, je prends même les cadeaux qui ne sont pas dignes de ce nom. » Oui, je prends tout, pas de soucis. « Le 25 mars, retient. » Je plaisante. Qu’il l’oublie je n’en ai que faire, je ne m’attends bien évidemment pas au moindre cadeau. On se connait seulement depuis une minute. Bon ceci dit peut être que d’ici le 25 on sera comme cul et chemise. Mouais bon. A défaut de trouver des boissons sans alcool, je vais boire par procuration, voilà. Le cocktail de Grayson a l’air plus que tentant. Simple Tequila Sunrise. Et bien c’est déjà pas mal. Evidemment, il me demande pourquoi je ne bois pas. En effet cela peut sembler surprenant. « J’ai un petit problème de dépendance. » En vrai ce n’est pas avec l’alcool mais les médocs, mais c’est du pareil au même. A proscrire. Et l’utilisation du mot petit est un euphémisme. Je pourrais m'en cacher, mais franchement je me fiche bien de ce qu'on peut penser de moi. « Au fait, moi c’est Amy. »

T’arrives bien plus tard à la soirée. Tout a déjà commencé, les gens boivent déjà, rigolent déjà, s’engueulent déjà. Et toi, t’es encore sobre, t’as pas bu une goutte, et tu fous à peine les pieds dans le sable. T’es vêtu selon le thème, quand même. T’as fait l’effort. Bon, certes, t’as pas des cocotiers sur toi comme les nanas, mais tu portes un short de bain, qui t’arrive au-dessus des genoux. Avec ça, un collier de fleurs orne ton coup, et tes cheveux sont cachés par une de tes casquettes fétiches bien vissée sur ton crâne. Enfin, t’as ton tatouage à l’air libre, même si ça a rien à voir avec les tatouages d’ici. Te voilà à la soirée, et t’observes un peu les alentours. Et le truc que tu vois direct, c’est Silas, un mec de ta team, qui s’embrouille avec la nana canon dont t’es l’esclave,  Dior. Ca commence à chauffer, même, Silas se rapproche un peu trop prêt. Et les autres, ils ont l’air de s’en branler complètement. Tu lâches un soupir, et tu t’approches, venant te mettre entre eux deux, face au jeune homme. « Mec, calme toi. J’te rappelle que la dernière fois que deux personnes se sont foutus sur la gueule dans cette émission, ils ont fini par se faire nominer l’un contre l’autre. T’as envie de finir sur la sellette dès la deuxième semaine ou comment ça se passe ? » Tu dis pas ça agressivement. C’est plus un conseil qu’autre chose, en fait. T’as vite fait passer du temps avec ce mec et même s’il l’ouvre souvent pour clasher, t’as rien contre lui. « Allez, on s’disperse. » Tu poses ta main dans le dos de Dior, et l’attires plus loin pour éviter une catastrophe. Vous vous rapprochez du bar. « En tant qu’esclave, j’dois jouer les gardes du corps aussi ou comment ça s’passe ? » Tes yeux se baladent rapidement sur son corps et sa tenue. « Bon choix. »

Les garçons pourront ainsi afficher leurs pectoraux en enfilant des maillots de bain tandis que les filles pourront choisir leur tenue traditionnelle dans le dressing. » . J'hallucine. Alors c'est ça, la première soirée ? Ils n'ont pas trouvé mieux, dans le genre cliché ? C'est pas spécialement le manque d'originalité du thème ( quoique soirée hawaïenne à Hawaï.. Passons. ) qui me dérange. Pectoraux. Tenues traditionnelles. L'émission a besoin de remplir son quota de nombrils à l'air, c'est ça ? Il faut sublimer le potentiel de sexyness des candidates qui il faut se l'avouer ne sont là de toutes façon que pour montrer leurs fesses – pas toujours très musclées soit dit en passant - ? Alors c'est ça le plan ? Je rabâche ces idées en boucle tout en me dirigeant vers le dressing. Et je trouve ce qui me convient. C'est parfait. Une chemise laide au possible que quelqu'un a roulé en boule et jeté dans un coin, sans doute horrifié à l'idée que quelqu'un ait pu imaginer un truc pareille. C'est une chemise d'homme, mais on ne va pas en faire tout un plat. Je l'enfile par dessus un short en jean et enfile des sandales avant de me diriger vers la plage. Je vois que la majorité des candidats est déjà là, en train de profiter des cocktails mis à notre disposition. Deux espèces d’énergumènes ont l'air d'être sur le point de s'arracher les cheveux. Je me met à la recherche de quelqu'un d'à peu près normal, où du moins pas trop étrange, quand j'avise un type de dos qui semble observer avec une attention toute particulière l'horizon. Un rêveur ?. J'esquisse un sourire et m'approche de lui (Manu) en espérant que la vue de ma chemise ne lui provoque pas une crise d'épilepsie. Je m'assois à ses côtés. « Salut ! ». Je lui adresse un sourire avant de regarder dans la même direction de lui, histoire de comprendre ce qu'il y a de si intéressant à voir. « Je ne crois pas qu'on s'est déjà vu, mais moi c'est Jane, et toi ? ».

Bon, je m'étais débarrassé de l'espagnol, c'était une tâche de moins à faire. Par contre, l'emmerdeur numéro deux était toujours en place et insistait toujours. Franchement, quel était son problème ? Ma tenue ? J'avais tout de même fait un petit effort en mettant des lunettes et une casquette. Si je souhaitais vraiment faire mon intéressante, je me serais vêtue d'une robe faite pour le tapis rouge. Ces pauvres qui exagéraient pour un rien, fallait que ça se termine. « Ouais, ça c'est sûr, je te laisserai crever. D'ailleurs, je comprends pas que des gens aussi égoïste que toi puissent exister. » Nous étions d'accord. Il me laisserait crever, donc autant me laisser dans cette tenue pour me laisser mourir. Puisqu'il ne fera rien pour que le contraire se déroule. « Égoïste ? » Je ne voyais pas vraiment le rapport avec ma tenue. A moins que j'avais un petit problème de compréhension, ce qui pouvait être le cas, également. Je ne parlais pas le langage des pauvres. « Toutes les personnes ayant les moyens ne sont pas égoïstes. » Que je repris en essayant de faire croire que je faisais partie de ces personnes. Bon, j'étais peut-être égoïste, mais je ne l'avais pas encore été dans le nid. La preuve, je comptais donner une de mes robes à Titi. Je ne pouvais pas faire mieux en terme de générosité. En tout cas, je souhaitais terminer la conversation avec le jeune homme, j'allais finir par m'étouffer à cause de son haleine. « Tu m'as pris pour un de tes serviteurs que tu peux te passer en claquant des doigts ? » Oh, il avait le physique pour. Je le laissais faire son petit speech tandis que je dégustais mon cocktail. Il fallait un peu plus d'alcool, dedans. « Alors maintenant, tu vas arrêter de t'afficher et de jouer au plus malin. » Je ne pouvais pas m'empêcher de rire, genre le rire de pétasse, quoi. « Sinon ? T'as cru que tu me faisais peur ? » Il pensait sûrement que j'allais acquiescer à ses paroles et lui dire qu'il avait tout à fait raison. Il me connaissait mal, le bonhomme. J'assistais à une autre intervention, celle d'Ollie-Blake. Afin une personne compréhensible dans ce nid. Tous des cons, tous ! Il me tirait pour m'éloigner de l'autre brun, une minute de plus et mon cocktail allait finir sur sa tête. J'avais prévenue de ma violence avant mon arrivée dans le nid. « En tant qu'esclave, j'dois jouer les gardes du corps aussi ou comment ça s'passe ? » Je fis tout de même un petit sourire provocateur à l'autre con, histoire de l'emmerder et lui rappeler qu'il n'avait pas eu le dernier mot. « T'aurais pu lui en mettre une. » Que j'adressais à Ollie-Blake sur un ton plutôt autoritaire. C'était mon esclave, je pouvais lui parler comme j'en avais envie. « C'est gentil. » Que je répondis avec un sourire suite à son compliment concernant ma tenue.

T’as évité la catastrophe. Ce n’est que la première semaine, et ça serait con que ça parte déjà en couilles. Quoi que la saison précédente, ça a dégénéré dès le premier soir. Donc on est chanceux. Du moins, Silas l’est, vu que le premier coup parti la fois dernière était un genou dans les parties génitales. Tu viens peut être de sauver la vie de ces burnes, tiens. Quoi qu’il en soit, t’as séparé les deux, et tant mieux. Au moins, t’as pas à les entendre se foutre sur la gueule. Maintenant, t’es à l’écart avec Dior, près des boissons, et t’as soif. Vraiment soif. Tu t’sers un verre alcoolisé en lui posant une question, faisant attention à tes dosages, et ton sourcil se relève à sa réponse. « T'aurais pu lui en mettre une. » Tu te tournes, ton verre à la main. « Même pour une jolie fille, j’mettrais pas ma place ici en jeu aussi connement. » Tu t’retournes à nouveau, et ajoute la touche finale à ton verre. Enfin, tu bois ta première gorgée de la soirée. Ca t’fait du bien. Et en même temps, tu la mates rapidement, et tu lui fais un p’tit compliment. « Tu finis ton verre, ou tu t’la joues petite joueuse à boire gorgée par gorgée ? » Tu lui lances un regard provocateur, t’appuyant contre la table, face à elle. Pour le coup, elle peut juger deux des trois critères qu’elle t’a évoqué dans la salle de jeux : ton caractère – t’as rien du mec qui se laisse marcher dessus – et tes abdos qui sont à l’air libre ce soir. D’ailleurs, tu jettes un coup d’œil vers eux. C’est le genre de trucs qui la pousse à faire de même.

Ouais, d’accord, je m’emporte un peu. Je supporte vraiment pas ce genre de nana. Et encore moins depuis Emma. Monde de merde. Je vais me battre. Je sais que je pourrai pas refaire la justice mais je me dois de remettre la candidate à sa place. Elle n’a clairement rien à faire ici dans cette tenue. En plus c’est pas malin d’avoir mis des talons car elle risque de s’enfoncer dans le sable et de tomber mais ça, à la limite, c’est son problème. Putain d’égoïste ouais, qu’elle fasse pas genre. Son attitude m’horripile. J’hausse les épaules et m’apprête à la laisser mais voilà qu’elle me fait signe et m’ordonne de déguerpir comme si j’étais son chien ou plutôt son serviteur. Non mais WTF ?! Elle s’est prise pour qui ? Ici, on est tous égaux. Je m’empresse de la remettre à sa place. Là, pour le coup, la colère gronde. Je suis à deux doigts de faire une bêtise. Pas un gros truc, hein, mais quelque chose qui la fasse définitivement taire ou réaliser son attitude inappropriée. « Tu devrais pourtant. » Je me recule aussitôt alors qu’un candidat décide de s’interposer. Bon, ok, c’était pas très utile mais si ça l’éclate de jouer les sauveurs. Il m’a vraisemblablement pris pour un homme violent. Un rictus se dessine sur mon visage. « T’as cru que j’allais frapper une fille ? T’es fou. Tout ce que j’aurai fait c’est la mettre à l’eau. Elle l’aurait bien méritée. » Franchement, je sais pas ce qu’il s’est imaginé mais je l’aurai pas frappé et j’aurais encore moins risqué de me faire exclure du jeu. Je tiens trop à ma place dans l’aventure pour ça. C’est pas une gosse de riche qui va m’empêcher d’atteindre mon objectif. Je les regarde s’éloigner puis bois d’une traite un cocktail. Pas mauvais. Du coup, j’ai plus envie de parler. Tout ça m’a agacé. Je décide d’aller m’installer au bord de l’eau et de me griller une clope.

Oui, Titi est vraiment joyeuse d’être là, dans le jeu en général, mais aussi à cette fête. Elle aime bien faire la fête. Mais elle n’aime pas quand ça devient n’importe quoi. C’est pour ça qu’elle ne prête pas attention à Jasmine et compagnie, parce que ça n’en vaut pas la peine et puis elle a fini de séparer les gens et tout. Elle ne veut plus le faire, maintenant qu’elle est là. Elle préfère se diriger vers le bar à cocktail, bien plus intéressant qu’une starlette à deux sous. Et puis elle trouve rapidement de la compagnie. Elle est comme ça Titi, elle se fait rapidement des amis ou tout du moins, des connaissances. Elle lui sourit gaiment, quand elle lui dit que ça rapproche. Elle n’aurait pas dit ça, mais c’est vrai, ça peut les rapprocher. Elle ne la connait pas du tout, mais elle a l’air super sympa. Bon, peut-être que Titi voit tout le monde bien – sauf Jasmine – alors bon… Elle lui demande aussi s’il est bon, ce cocktail, parce que des fois ça a l’air super bon, mais en réalité c’est affreux. Elle commence une expression bien connue, que la blonde connait, alors elle sautille en clamant : « Et… Euh… Ca ne se discute pas… ! » Elle se dandine un peu, parce qu’elle est contente d’avoir retrouvé la fin de la citation. Bah oui, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, c’est ça qu’on dit ?... Elle se presse alors de goûter le cocktail. « Ah mais oui, il est SU-PER BON ! T’as bon goût ! » Elle est jolie aussi, la jeune femme. Titi ne peut alors s’empêcher de sourire bête, mais aussi de faire les présentations. Ce n’est pas poli de ne pas le faire… Evidemment, la blonde n’échappe à la énième question sur son prénom. Pourtant, ça ne change en rien sa bonne humeur. « C’est peut être mon vrai prénom… » Elle n’a pas le temps d’en dire plus, qu’un garçon les rejoints. Enfin un homme. Qu’elle ne reconnait pas tout de suite, en fait. Alors quand il demande s’il peut se joindre à elle. « Avec grand plaisir mon cher môsieur… » Elle fait style d’être un peu bourgeoise, en se baissant. Comme faire une courbette. Elle rigole évidement, parce que c’est super con, mais elle ne se moque pas de lui. Evidemment qu’elle veut bien de sa présence et faire connaissance, après tout, ils sont là pour ça. Il s’adresse ensuite Titi en particulier, ce qui la fait sourire exactement de la même manière qu’une gamine sourirait devant son idole, parce qu’il la regarde. Ca va assez loin avec elle, c’est vrai… « Oui, c’est vrai que c’est une chance… Mais c’est Titi, pas vous, ni je ne sais pas quoi, il faut pas vouvoyer, c’est ennuyeux et d’un classisique !.. Et puis t’aurais pas du mettre de chemise, elle sert à rien» Elle fait une mine d’être vraiment ennuyée, mais tout en ayant un petit sourire en coin. Elle sirote encore dans son cocktail, avant de prêter un oreille à la musique qui met un peu d’ambiance. « Mais ! Ca vous ne direz pas d’aller danser un peu ? Ca serait vraiment trop cool ! » Elle parle aux deux.

Miss paillettes semblait être une source d'amusement sans limite pour Danica, et après tout il est vrai qu'il valait mieux en rire qu'en pleurer, mais personnellement je savais que ce qui me semblait encore doucement risible pour l'instant risquait de me paraitre sincèrement agaçant dans peu de temps ... Je n'avais pas énormément de patience, que ce soit dit. Bon, de toute façon il était hors de question que nous passions notre soirée à parler d'elle, et heureusement Danica avait changé de sujet. Bon j'avais peut-être un peu raccourci le truc, ce n'était pas vraiment que je n'avais pas de vacances ... J'en avais peu. Et il était rare que je les consacre à buller, j'avais généralement tout un tas de trucs à faire. « Journaliste. » Ni plus ni moins, c'était vague au fond, mais pour le moment je n'avais pas envie d'en dire plus. Mais elle avait raison en tout cas, si j'avais si peu besoin de vacances c'était sans doute parce que ce boulot coulait dans mes veines tout autant que mon sang ou presque. Concernant l'aventure en tout cas elle semblait s'y faire doucement mais sûrement elle aussi, et d'après ses dires son partenaire était sympa, et qu'elle aurait pu tomber sur bien pire « Ça je crois qu'on est deux. » A reconnaître que cela aurait pu être pire, j'entends. Imaginez un peu, se coltiner la starlette ou bien sa copine ? Mon dieu. « C'est lequel le tien ? » que j'avais alors demandé tout en désignant vaguement du menton le reste des personnes sur le coin de plage. Je n'avais pas retenu l'identité de son partenaire ; J'avais déjà du mal à retenir l'identité de tout le monde, alors les binômes c'était trop m'en demander. Même après un verre ou deux, et en l'occurrence j'avais trouvé le moyen de tomber sur un à base d'ananas. J'aimais pas trop l'ananas déjà, de base, mais depuis le début de la semaine j'en venais à haïr ce fruit, tant j'avais l'impression de le voir et le sentir partout. Danica, en bonne samaritaine, m'avait alors proposé d'échanger ; Son jus d'orange, fraise, vodka je ne sais quoi, contre mon propre verre. Deal. C'était corsé, elle me prévenait, au cas où cela puisse être un souci « Je pense que ça va aller, mais merci. » C'était pas avec un seul et unique cocktail que j'allais risquer l'incident diplomatique, je ne faisais pas cinquante kilos tous mouillés. Portant en tout cas la dite boisson à mes lèvres, et c'est vrai que c'était foutrement meilleur que de l'ananas, j'avais observé à nouveau à la dérobée ce qui se passait sur le reste de la plage ... Y'en avait un nouveau qui s'excitait maintenant, je ne connaissais pas son nom mais putain, est-ce qu'il avait besoin d'en rajouter une couche comme ça ? Miss paillettes était emmerdante, mais elle en rajoutait une couche dès qu'on lui répondait, et lui venait de lui tendre une nouvelle perche ... Ugh. Et voilà qu'un grand brun (Jarek) s'était décidé à se joindre à Danica et moi ; Je ne me rappelais pas de son nom, mais c'était à peu près le seul, en dehors de la brunette qui voyait des fantômes, qui me donnait l'impression de faire partie de la même génération que moi. C'était dire. « Aucun risque de finir sur le ring avec nous, on préfère compter les points. Et boire, aussi. Surtout. » Et puisqu'il n'était pas non plus arrivé les mains vides, j'avais levé mon verre vers le sien pour trinquer. Trinquer à quoi je ne savais pas trop, mais y'avait pas forcément besoin d'une raison « Danica, » ajoutais-je finalement pour présenter la jeune femme, avant de rajouter « Et moi c'est Maxence. » Une façon polie de lui demander son prénom à lui, mais sans poser directement la question. Le tout avant de boire une nouvelle gorgée ... Ce cocktail était des plus traitres, le dosage entre l'orange et la fraise était tellement parfait que la vodka passait comme une lettre à la poste.

gnagnagna. c'était rien de plus qu'une tentative de meurtre. me répondit le blondinet alors que je reprenais en un sourire « Mon coco, si j'avais voulu te tuer, t'aurais déjà touché le fond du ravin. » enfin, je disais ça en tout bien tout honneur, bien évidemment, ça n'était pas dans mes intentions que de lui ôter la vie, je n'oserais pas, hm. Je pourrais me venger ce soir, toi aussi, fais gaffe. dit-il tout en s'éloignant oublies pas, je suis partout, vraiment partout. « Menacé verbalement par une crevette, ma vie est foutue. » sifflais-je en mimant un infime tremblement du poignet. Bon, en vrai je l'aimais bien le Manu, il était marrant. Et ce que j'aimais par dessus, c'était le voir souffrir en fait... Pas sûr que ce soit le genre de trucs à inscrire dans un CV, hm. Bon, toujours est-il que Britney semblait choquée de voir que je pouvais lui adresser la parole sans l'agresser. Attendez, j'avais l'air aussi retardé que l'autre débile et ses tweets à l'humour d'un gosse sous acide ? Hm. J'étais presque vexé, là. « Oui c'est ça. » fit-elle sur un ton détaché. Roh, c'est bon, ça marchait pas avec moi ça. Je demandais donc à la candidate si elle était déjà retournée dans son pays. En fait, le truc c'est que je connaissais pas mal une partie de sa vie, car ma petite soeur m'avait passé un beau savon lorsque je lui avais raconté que j'avais bousillé le maquillage de son idole. Du coup ouais, j'avais eu le droit au ABC de Jasmine Seven, à ma plus grande joie, vous vous en doutez. « Hm... oui enfin juste pour des interviews, des concerts... tout ça. » n'empêche que ça devait être sacrément étrange de revenir dans son pays, surtout qu... « T'es vraiment là pour me faire la conversation ou bien tu veux me distraire pendant qu'un de tes potes prépare un mauvais coup... » « Je te fais si peur que ça ? » lui répondis-je en un léger sourire tout en jetant un coup d'oeil autour de moi. « Crois moi, je suis loin d'être ta plus grande menace ici. » ouais, parce que j'en avais un peu rien à foutre d'elle. Enfin, je ne la détestais ni le l'appréciais, quoi, elle était comme n'importe qui à mes yeux. « Oh et ne me sors pas que tu ne crains personne, si c'était le cas tu n'serais pas là, repliée dans ton coin. » j'essayais tout de même de la faire un peu réagir. Il était certain que depuis le début du jeu, elle et princesse poupouf en avaient pris un paquet dans la tronche.