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 kiss me hard before you go, summertime sadness, 24.03 - 01:55

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Simon Jr.

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MessageSujet: kiss me hard before you go, summertime sadness, 24.03 - 01:55   kiss me hard before you go, summertime sadness, 24.03 - 01:55 EmptyLun 24 Mar 2014 - 2:16

BABOU

Il était évident que je n'arriverais pas à trouver mes repères en restant enfermé dans ma chambre, c'était bien pour cette raison que j'avais choisi de me balader entre les murs du nid afin de prendre marque, mais également pour tenter de visualiser à peu près la composition de celui ci. C'était tout de même bien plus grand que je l'avais imaginé. Et autant vous dire qu'entre toutes les chambres qu'il y avait à disposition, je commençais peu à peu à me perdre dans celles ci. Et puis ce couloir aux mille et un miroirs étaient tout de même sacrément perturbant. J'avais l'impression que l'on m'épiait de toutes parts. Tamara trouverait probablement ça amusant, mais à son âge, tout devait avoir l'air d'une court de récréation. J'étais totalement dépassé par les événements, il fallait bien que je sois honnête avec moi-même. Cela dit, cette aventure ne durerait peut-être qu'une semaine, mais me connaissant, j'allais m'attacher à certaines personnes un peu trop vite. Aux lieux également. Je crois que j'avais tendance à donner trop d'importance aux choses, et trop rapidement. C'était un de mes plus gros défauts. Mais après tout, je venais seulement d'arriver, alors il ne fallait pas que je commence par la fin, non, il fallait avant tout que je pense à bien démarrer ce jeu. C'était pour cette raison que j'avais arrêté de fixer mes cent mille reflets pour pousser une des portes. La chambre numéro trois. Une fille m'avait dit que je pouvais aller m'installer là bas, et que de toute façon, les couples n'étant plus de mise, chacun était libre de dormir là où il le souhaitait. Sauf que voilà, je ne voulais pas non plus venir déranger les habitudes de chacun. J'avais bien conscience que certains étaient encore réticents quant à notre venue, alors il fallait que j'y aille pas par pas, et que je ne saute pas d'étape, comme j'avais l'habitude de le faire. J'étais donc entré dans la chambre que l'on m'avait indiqué. Celle ci semblait vide, à l'exception d'une candidate qui semblait être en boule sur son lit, les genoux repliés contre sa poitrine. « Oh salut, hm... on m'a dit que je pouvais venir m'installer ici. » je ne faisais dans un premier temps pas réellement attention à la jeune femme, mon regard s'attardant une poignée de secondes sur la décoration plus que douteuse, sans pour autant exprimer mon avis là dessus. Après tout, je ne savais pas bien si c'était eux qui avaient choisi de mettre cette ambiance ou si ils s'étaient contentés de la subir. Finalement, mes prunelles lumineuses s'étaient reposées sur la candidate, alors que je remarquais sa petite moue, indiquant que tout n'avait pas l'air d'être rose. Je me doutais bien que lui demander comme elle allait n'allait certainement pas arranger les choses, puisque le désarroi pouvait se lire sur son visage. Alors, j'avais décidé de prendre les choses en mains. « Attends, ne bouge pas. » lui avais-je dit en mimant le geste à la parole, avant d'abandonner mon sac par terre et de quitter la pièce en trottinant. Je savais ce qu'il lui fallait. Alors, j'avais dévalé les escaliers à toute vitesse pour me rendre dans le salon. J'avais repéré un vase, surmonté d'un bouquet de roses, et m'étais donc permis d'en retirer une, l'attrapant par la tige. Heureusement, les épines avaient été coupées. Rejoignant à nouveau la chambre, j'avais dans un premier temps caché la fleur, avant de finalement la lui tendre en un sourire, tout en m'inclinant d'un quart. « Une rose contre un sourire. » repris-je pour tenter de la mettre à l'aise. « Si tu la refuses, je risquerais de mal le prendre tu sais... » continuais-je en une grimace légèrement exagérée avant d'ajouter « Et ma fille de six ans se lancerait probablement à ta poursuite. » oui, alors il valait mieux pour elle qu'elle aille mieux, et vite, sinon qui sait ce qu'il pourrait lui arriver, hm. « Je suis presque sûr qu'elle serait capable d'agresser un étranger en lui balançant au visage tout son service de dinette, alors je serais toi, je ferais plus qu'attention. » allez, juste un petit sourire.
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MessageSujet: Re: kiss me hard before you go, summertime sadness, 24.03 - 01:55   kiss me hard before you go, summertime sadness, 24.03 - 01:55 EmptyMar 25 Mar 2014 - 4:31

Bon, il était vraiment temps que ce prime se termine. Je sais, je n'ai pas fait le moindre effort ce soir, mais c'était au-dessus de mes forces croyez-moi. J'ai été vraiment très secouée par la vague de départs aussi inattendus que regrettables, pour la plupart, et survenus qui plus est tous en même temps, mais j'ai également été très surprise par les arrivées qui ont suivi... Ça fait beaucoup de choses en une seule soirée je trouve, personnellement j'ai eu du mal à accepter qu'aussitôt Archie parti, on le remplace déjà. Non d'ailleurs, je ne l'accepte toujours pas, ou pas totalement. C'est difficile car je n'ai pas envie que mes nouveaux camarades pensent que leur venue m'embête, mais tout s'est passé si vite, je me suis complètement laissée emporter par ce flot d'informations nouvelles, ceux qui s'en vont et qui ne disent pas toujours pourquoi, ceux qui arrivent et qui risquent de venir quelque peu bouleverser l'équilibre du groupe forgé en un mois d'aventure... Je n'étais peut-être pas préparée à ce que tout survienne en une seule fois, oui, ce doit être ça. D'un autre côté je ne peux pas non plus en vouloir à la production d'avoir pris ses dispositions pour parer aux abandons, c'est normal, ils ont réagi vite et ça n'aurait probablement pas pu se passer autrement. Enfin j'imagine qu'à partir du moment où cinq candidats ont pris la décision de partir, il fallait faire en sorte que ça ne vienne pas trop affecter le jeu et son déroulement. Je crois que dans cette histoire, en partie, le problème vient de moi. Peut-être suis-je trop égoïste en fait. Je ne sais pas, ce soir à vrai dire je ne suis plus sûre de rien. À l'issue du prime je me suis empressée de déserter le plateau, je ne m'y étais jamais sentie aussi peu à mon aise, une sensation très étrange par ailleurs. Puis je me suis réfugiée dans ma chambre, car je ressentais encore et toujours ce besoin de m'isoler. Recroquevillée sur moi-même, j'essaye de ne plus penser à rien, de me vider l'esprit mais c'est compliqué, oh oui ça l'est. Je ferme les yeux, si ça se trouve je vais m'endormir et voilà, demain sera un jour différent, et espérons-le un meilleur jour, surtout. Mais très vite, je sens comme une présence à mes côtés, et je ne m'y trompe pas puisqu'une voix masculine semble s'adresser à moi. J'ouvre doucement les yeux, et découvre un jeune métisse qui m'indique alors qu'il vient s'installer ici, autrement dit dans cette chambre. Oh... sans doute va-t-il occuper le lit d'Archie, désormais vide. Cette idée ne me plait pas des masses mais vous me voyez lui demander d'aller se trouver un autre lit ? Jamais de la vie je n'oserais lui balancer une telle chose, au contraire il faut l’intégrer ce bonhomme, pour lui non plus ça ne doit pas être facile tout ça. Je me contente de hocher très légèrement la tête, en demeurant silencieuse, comme pour lui donner une approbation dont il n'a pourtant pas besoin. Je ne suis pas très bavarde, c'est un comble ça aussi, hein. Et puis il se passe un truc que je n'ai vraiment pas vu venir, mais alors vraiment pas. Ce bel inconnu - il ne faut pas m'en vouloir de ne pas avoir retenu son nom, ce soir tout ce qui est entré par une oreille est sorti par une autre - me demande de ne pas bouger, et s'absente alors. C'est... bizarre, est-ce que c'est une façon de me faire comprendre que je suis ennuyeuse et qu'il préfère prendre la fuite ? Si ça se trouve, je vais l'attendre et lui ne reviendra jamais. Sauf que si, il revient mais pas avec les mains vides, en plus. Attendez... je rêve où il me tend une rose ? Non, ça me semble bien réel et je crois qu'il attend de moi en échange de cette fleur que j'esquisse un sourire. Oh, s'il savait à quel point c'est dur ce qu'il me demande. En temps normal des sourires je lui en ferais des tas et même sans raison particulière mais ce soir, on en est loin. Cela dit, je ne voudrais pas qu'il le prenne mal ou... avec des ennuis avec sa petite fille ensuite. Finalement, c'est l'anecdote sur le service de dinette qui parvient à m'arracher un sourire. « Je ne voudrais pas m'avancer mais je pense qu'il s'effacera rapidement. » je souffle. Plus joyeuse tu meurs, en disant ça, hm. Non mais je le préviens juste, qu'il ne s'attende pas à ce que je lui livre sourire sur sourire car ce n'est vraiment pas le soir pour espérer autant de moi. « Alors tu as une fille, c'est mignon. Moi j'adore les enfants, d'ailleurs j'aimerais beaucoup avoir une fille, aussi. J'espère devenir maman un jour. » C'est vraiment un rêve que j'aimerais concrétiser dans quelques années, pour l'instant je suis sans doute un peu jeune et puis, les enfants ça ne se fait pas avec n'importe qui. C'est en tout cas ce que je pense. « Oh et merci pour la rose, c'est une adorable attention. Et puis ça fait bien longtemps qu'on ne m'a pas offert la moindre fleur, alors j'en profite, je savoure l'instant tu comprends. » Et hop, un nouveau sourire. Bon bah je crois que je l'ai décidément méritée, cette rose. « Je m'appelle Babou et... je m'excuse de ne pas être venue vous saluer tout à l'heure, je n'étais... pas très bien pour tout t'avouer. » Un peu comme maintenant en fait. Mais ça, je pense qu'il peut plus ou moins s'en rendre compte, d'ailleurs si ce n'était pas le cas, il n'aurait certainement pas été chercher cette rose. Il voulait me (re)donner le sourire, c'est vraiment adorable.
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MessageSujet: Re: kiss me hard before you go, summertime sadness, 24.03 - 01:55   kiss me hard before you go, summertime sadness, 24.03 - 01:55 EmptyMar 25 Mar 2014 - 5:39

Il était certain que notre venue n'allait pas plaire à tout le monde, j'avais d'ailleurs bien vite remarqué certains visages se décomposer à notre entrée. Je comprenais que la plupart des candidats avaient probablement lié des liens avec ceux qui venaient de quitter l'aventure, malheureusement, nous nous n'y pouvions pas grand chose. J'étais même plutôt content de savoir que cela nous avait donné l'opportunité de vivre une expérience comme celle ci. Jamais, Ô grand jamais je n'aurais imaginé pouvoir participer à ce genre d'émission. A vrai dire je n'aurais même jamais envisagé de le faire tout court, avant que ma fille ne décide de me casser les oreilles avec. Je serai le meilleur papa du monde si j'y allais, voilà tout ce que j'avais retenu. Bref, le pari était donc relevé, bien que je n'étais pas encore certain de l'impact qu'avait eu notre entrée dans le jeu. Je suppose que nous le découvrirons lors du prochain prime. Inutile de vous préciser qu'il ne me tardait pas de découvrir les pourcentages allant en notre défaveur. Parce qu'il y allait forcément en avoir, malheureusement. Enfin, je comprenais un peu tous les raisonnements, mais avais tout de même espoir de ne pas être trop déçu. J'avais tendance à m'attacher bien trop rapidement aux gens, aux objets, et à toutes les choses qui composaient ma vie. Tenez, chez moi, j'avais encore ce vieux canapé à moitié tâché. Mais il me rappelait de bons souvenirs, alors forcément, j'étais dans l'impossibilité d'aller de l'avant, et d'en racheter un nouveau. Mais quand on avait pas le choix, on avait pas le choix, et si je devais quitter ce jeu aussi vite que j'étais entré, eh bien je ferai avec. Tamara serait probablement furieuse, oui, peut-être même voudrait-elle attaque le public et leur faire un procès. Et si vous vous posiez la question, non, elle ne savait pas ce que c'était, elle avait juste entendu ça en regardant la télé, et forcément, elle avait compris que c'était pour punir les gens. Alors du coup, j'avais du me manger au moins une cinquantaine de procès en tous genres. J'étais un hors la loi, hm. Oui, vous avez raison de trembler, haha. Plus sérieusement, j'avais donc envisagé de me mettre à la recherche des chambres, puisqu'il me semblait tout de même important d'essayer d'éviter le canapé dès ma première nuit. Même si je n'étais plus habitué à dormir dans une chambre en compagnie d'autres personnes, je me devais quand même de faire un effort. Et puis de toute façon, j'allais probablement avoir un lit à moi tout seul, non ? Vu qu'apparemment, les partenariats dits "couples" avaient été brisés. J'étais à peu près autant perdu que n'importe qui dans tout ça, d'ailleurs. Poussant la porte de la chambre que l'on m'avait indiqué, je n'avais pas tardé à remarqué la moue abattue de la jolie brune recroquevillée sur son lit. Alors, ni de une, ni de deux, j'avais décidé de lui refiler une rose, après qu'elle m'ait confirmé que je pouvais bien m'installer ici. C'était peut-être maladroit comme geste, et mon humour se voulait probablement lourdingue, mais il fallait bien que je tente de lui redonner le sourire, non ? Une si jolie fille ne pouvait pas faire la tête, c'était presque inhumain de la laisser faire. Oui voilà, sauver son sourire était devenu un devoir patriotique. Et apparemment, c'était une mission accomplie pour le grand Junior. Je me sentais presque pousser des ailes, oui, mais continuais pour autant à faire comme si de rien n'était. Il fallait bien l'avouer, elle était bien plus mignonne avec un sourire collé aux lèvres. « Je ne voudrais pas m'avancer mais je pense qu'il s'effacera rapidement. » dit-elle en soufflant. Je déposais donc la rose à côté d'elle, sur ce qui devait très certainement être son lit. Etait-ce les départs qui l'affectaient, ou y'avait-il d'autres paramètres que je n'avais pas pris en considération ? Après tout, je n'étais pas encore au courant de toutes les histoires qu'il y avait eu entre les candidats, alors forcément, l'un d'entre eux avait également pu décevoir la candidate d'une quelconque manière. Les soirées sur les plateaux avaient l'air d'être mouvementé, du moins c'était la réflexion que je m'étais faite. Je n'avais qu'à peine réussi à suivre la conversation que j'avais eu avec Krisjana et Jorah. « Oh, tu ne voudrais quand même pas me donner de faux espoirs dès mon entrée, hm ? » Parce que maintenant qu'elle venait d'arborer ce sourire, j'avais presque envie de m'y habituer. Oui, et puis je me devais tout de même d'essayer de tous les moyens possibles de la mettre à l'aise. Etrange, moi qui pensais que ce serait moi le plus troublé par ce jeu, les autres semblaient finalement l'être tout autant, si ce n'est plus. Et je n'étais pas franchement certain de trouver ça rassurant, hm. « Alors tu as une fille, c'est mignon. Moi j'adore les enfants, d'ailleurs j'aimerais beaucoup avoir une fille, aussi. J'espère devenir maman un jour. » mes lèvres s'étirèrent en un doux sourire, alors que je me permettais de me déchausser, pour m'asseoir en tailleur face à la candidate. C'était probablement mieux ainsi, je n'allais pas rester debout éternellement. Et puis ça aurait été quelque peu étrange, hm, du genre que je veux bien lui parler, mais pas trop prêt voyez, parce qu'il ne faut pas exagérer non plus. N'importe quoi. Cela dit, maintenant que j'avais pris place face à elle, elle risquait probablement de me chasser dans un excès de chagrin, mais bon, j'avais tout de même instauré une zone de protection entre nous, histoire d'anticiper toutes arrivées de baffes et autres gestes violents. J'étais un homme prévoyant. « Oh, on dit tous ça, mais lorsque le bébé commence à sonner tel un réveil, toutes les nuits à la même heure, crois moi que beaucoup prient pour avoir un congélateur encore en service. » Oh. Non, c'était pas très sympa comme blague ça. J'y pouvais rien, je trouvais ça amusant moi. Enfin du moment qu'elle voyait que je plaisantais, c'était le principal. « Ouais, non, t'as raison, c'est mal pour un père de parler d'enfants surgelés, je prends note. » repris-je en un monologue quelque peu hasardeux. C'était même carrément étrange oui, j'espérais qu'elle ne me prendrait pas trop vite pour un cinglé, manquerait plus que ça. Ouais donc, il vaudrait mieux changer de sujet, hein. « Oh et merci pour la rose, c'est une adorable attention. Et puis ça fait bien longtemps qu'on ne m'a pas offert la moindre fleur, alors j'en profite, je savoure l'instant tu comprends. » Longtemps, vraiment ? Enfin, c'est vrai que de nos jours, les gestes classiques du genre n'étaient plus trop de mises. Je trouvais ça même tout à fait dommage. J'étais un grand adepte de toutes les vieilleries sentimentales. J'y pouvais rien, mon gros point faible, c'était les film à l'eau de rose, bien que je ne vous l'avouerai jamais. Ou alors, seulement sous de très fortes doses d'alcool. « Si tu veux que je t'en ramène d'autres, y'a encore tout un pot dans le salon, donc, pas de soucis. Sinon, la crème glacée ça marche bien aussi. » repris-je en un léger rire alors que j'étais tout de même content de la voir sourire à nouveau. Je ne savais pas bien ce qui clochait, mais je supposais que je n'allais pas tardé à le savoir. Oh et puis, à vrai dire, elle n'était pas obligée de m'en parler non plus, ça ne me dérangeait pas de rester dans le flou, du moment que je pouvais réussir à la faire aller un peu mieux. « Je m'appelle Babou et... je m'excuse de ne pas être venue vous saluer tout à l'heure, je n'étais... pas très bien pour tout t'avouer. » à vrai dire, beaucoup de candidats n'étaient pas venus nous voir, mais ça n'était pas si important. Je comprenais qu'ils avaient du digérer beaucoup d'informations. Moi même, je ne sais pas comment j'aurais pu réagir à leur place. « Moi c'est Simon, mais tu peux m'appeler Junior, ce surnom me donne tout de suite un air bien moins impressionnant, tu ne trouves pas ? » un nouveau sourire s'esquissait sur mes lèvres. Maintenant que les présentations étaient faites, il fallait que je trouve un moyen de lui changer les idées, histoire qu'elle puisse engager la semaine sur une note positive. C'est alors qu'une idée me traversa l'esprit. « Oh, je sais de quoi t'as besoin ! » repris-je avec enthousiasme tout en bondissant du lit pour me pencher vers ma valise, que j'avais abandonné non loin de là en entrant dans la pièce. Je savais exactement ce que je cherchais. Et après avoir trifouillé quelques instants, je finissais pas dégainer une poupée. Mais pas n'importe quelle poupée, oh non. Reprenant place face à Babou, je plaçais la femme miniature à côté de mon visage, l'agitant tout en reprenant la parole. « Alors voilà, je te présente Stacie. » je soulevais la main de ladite blondinette, pour que celle ci fasse coucou à la jeune femme. « Ma fille l'a glissé dans ma valise afin que je puisse me confier à qui que ce soit. Et crois moi qu'avec toutes les heures de vol que je me suis tapé pour arriver jusqu'ici, elle doit probablement connaitre tous les détails de ma vie. » et le pire, c'est que je ne mentais même pas. Oui, je m'étais véritablement enfermé dans les toilettes de l'avion pour parler à une gamine en plastique. Mais c'était surtout parce que j'avais une phobie du vide, même si je n'étais pas prêt de l'avouer à qui que ce soit d'autre qu'elle. « Bon, oui, je te l'accorde, elle fait franchement peur à regarder, avec sa chevelure parfaite et sa mini jupe alors qu'elle ne doit pas avoir plus de treize ans... mais l'avantage non négligeable c'est qu'elle est muette comme une tombe ! » si ça c'était pas une copine parfaite, franchement, je ne savais pas ce que c'était, hm. Glissant la poupée dans les mains de la jolie brune, je lui lançais un hochement de tête tout en disant. « Alors voilà, si tu ressens le besoin de te confier pour quoi que ce soit, maintenant ou plus tard, j'accepte de partager Stacie. On n'est pas exclusifs. » Un nouveau sourire s'esquissa sur mes lèvres. Avouez que c'était le plus beau des présents, tout de même. Une poupée de treize ans aux effets thérapeutiques. J'étais presque certain que si elle grandissait un jour, sa version adulte serait quelque chose comme psychologue.
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MessageSujet: Re: kiss me hard before you go, summertime sadness, 24.03 - 01:55   kiss me hard before you go, summertime sadness, 24.03 - 01:55 EmptyMer 26 Mar 2014 - 19:19

Je dois être l'une des seules à ne pas être venue saluer et souhaiter la bienvenue aux nouveaux candidats, ce soir à leur arrivée. Je sais que c'est impoli, que ça ne se fait pas mais je ne me voyais vraiment pas les accueillir avec le sourire alors que sur le moment, je refusais encore d'admettre la sortie de certains autres... Leur venue ne m'a pas non plus déplu mais il est certain que j'aurais été incapable de m'en réjouir, sachant que tout est arrivé sans que je m'y attende, ou presque, et que de tels rebondissements ont évidemment chamboulé beaucoup de choses. Sur le moment je l'ai mal vécu, j'en ai même voulu aux sortants de partir comme ça, presque comme des voleurs finalement puisque excepté Archie, je ne sais pas pourquoi les autres ont jeté l'éponge de cette façon. Seul le grand brun m'a expliqué les raisons de son départ, et encore, il me semble bien qu'aucune explication n'a été publiquement donnée. Et puis il y a eu l'annonce de ces trois arrivées pour le moins soudaines, trois nouveaux candidats dont on ne savait rien et qui allaient pourtant nous rejoindre, nous qui vivions ensemble depuis un mois déjà. J'avoue que j'ai d'abord pensé qu'ils n'avaient pas leur place, mais ce n'était pas méchant, je me suis surtout dit qu'ils auraient beaucoup de mal à se faire accepter et c'est normal, ce n'est pas facile de s’intégrer comme ça, dans un groupe formé plusieurs semaines auparavant, et constitué de candidats ayant appris à se connaitre pendant ce temps. Mais avec du recul, j'en viens à penser qu'il serait sans doute injuste de ne pas leur laisser une chance, après tout ils n'ont pas la moindre part de responsabilité dans les abandons qui ont eu lieu. Néanmoins il demeure quelques zones d'ombre autour de tout ça... comment ont-ils été choisis ? dans quelles conditions, et étaient-ils parmi nous lors des castings ? si oui, c'est qu'ils ont dû échouer durant l'une des phases, et que la production a quand même souhaité les rappeler. Mais c'est étrange car je ne me rappelle d'aucun d'eux pendant la dernière phase, et même si nous étions encore pas mal nombreux, je crois que je les aurais reconnu si j'avais eu l'occasion de les croiser... Quoi qu'il en soit, je réalise que je suis passée pour la sauvage de service en les ignorant complètement pendant le prime. Je le regrette, oui, qu'est-ce qu'ils ont dû penser de cette petite brune en retrait ne parlant à personne, et ne leur adressant pas même un sourire... oh, pour le coup je crois que c'est moi qui ne leur ai pas fait très bonne impression. Avec un peu de chance, c'est encore rattrapable. Ah mais justement, il semblerait que je sois de toute façon destinée à rencontrer le premier de ces trois candidats ce soir, puisque un charmant métisse me rejoint dans la chambre alors que je suis en boule sur mon lit, ce qui ne lui échappe évidemment pas. Il doit se dire que c'est pas trop la joie, et il a raison, j'ai connu des jours meilleurs c'est sûr. Alors il décide de m'offrir une rose, à condition que je lui fasse un sourire. Oui, je crois qu'il a vraiment envie de voir un peu de gaité dans mon regard, en tout cas que je tire un peu moins la tronche quoi. Et comme je trouve son attention adorable, je finis par lui donner ce qu'il veut, sans même avoir à me forcer. J'ai donc droit à une rose, si c'est pas beau ça ! Je doute cependant qu'il garde sa place le long de mes lèvres bien longtemps mais puisque je risque de briser tous les espoirs de mon interlocuteur en l'informant de la sorte, et bien je vais me taire, comme ça il pourra continuer d'espérer que je conserve mon sourire lorsque j'en aurais esquissé un. Enfin en temps normal, je n'ai aucun mal à garder un sourire, c'est juste ce soir que ça me parait compliqué puisque le cœur n'y est pas vraiment. Là-dessus j'apprends que mon camarade a une fille, âgée de six ans. Je ne sais pas pourquoi mais je lui révèle mon intention et mon envie d'être maman un jour. C'est assez personnel mais je n'ai pourtant aucun mal à lui confier ça. Enfin si j'ai des enfants un jour, je sais que ce ne sera pas tout le temps une partie de plaisir. J'en ai conscience, oui, qu'être maman demande des sacrifices, qu'il y aura des nuits agitées par les pleurs du bambin, des crises et caprices en plein magasin quand il sera plus grand... je me doute de tout ça. Mais c'est qu'il me ferait presque peur, à parler de bébé congelé ! C'est une blague, et je l'avais saisie, mais je crois qu'il a quand même bien fait de préciser ce détail. Ne serait-ce que pour ne pas choquer les téléspectateurs. « Et... avec ta femme, enfin la mère de la petite en admettant que vous ne soyez pas mariés tous les deux, vous vous serrez les coudes quand elle fait des siennes de toute façon, non ? » Histoire d'en venir à bout à deux, d'être solidaires en somme. Oui j'essaye de rebondir comme je le peux mais c'est pas forcément évident après l'affaire du congélateur. Après quoi je le remercie pour la rose, car oui je ne l'avais pas encore fait. Surtout qu'on ne m'a pas offert de fleurs depuis bien longtemps, alors ça me fait tout drôle certes, mais plaisir aussi. Il se dit prêt à m'en apporter d'autres, ajoutant que la crème glacée est également un bon remède contre la morosité. « Oh, ça, je ne le sais que trop bien... dans quoi crois-tu que j'ai trouvé refuge lors de mon premier chagrin d'amour ? » Mine de rien, ça ne remonte pas à tant de temps que ça... Je m'en souviens comme si c'était hier, une rupture douloureuse surtout parce que le garçon est parti du jour au lendemain, sans se justifier ni rien. La nourriture dans ces cas-là, peut vraiment aider. Je me présente, il fait de même et j'apprends alors son nom. C'est Simon, mais il a un surnom, Junior, qui selon lui le rend bien moins impressionnant. « Enchantée Junior ! Et dis pas n'importe quoi, t'es un gars qui en impose, ça se voit tout de suite. » Je le gratifie d'un clin d’œil. Le pire c'est que je suis sérieuse, je trouve qu'il dégage un vrai truc, ce doit être le genre de type que l'on remarque lorsqu'il arrive quelque part. Et apparemment, Junior sait précisément de quoi j'ai besoin, là, dans la minute. Puisqu'il va farfouiller dans sa valise, et en sort une poupée qu'il finit par me présenter. Stacie, qui appartient en l’occurrence à sa fille. Cette dernière l'a glissée dans sa valise, je trouve ça trop mignon moi. « J'avais une poupée fétiche moi aussi quand j'étais gamine, je l'avais nommée Kenzy et elle me suivait partout... jusqu'à notre premier déménagement où mon père l'a rangée par mégarde dans les affaires dont on se séparait, Kenzy a fini dans un carton direction je-ne-sais-où, et je ne l'ai plus jamais revue. » Je préfère penser que ces affaires ont été données aux nécessiteux, et qu'une petite fille dans le besoin a pu en profiter. C'est mieux que de se dire que ça a probablement fini broyé dans une benne à ordures, hm. Et puis il est marrant, ce Junior, en plus je suis entrain de l'imaginer se confier à ladite poupée et c'est rigolo l'image que j'en aie. En plus si je ressens le besoin de me confier à quelqu'un, il parait que Stacie est disponible vu qu'il accepte de la partager. « Oh, bien ! et il faut prendre rendez-vous, cette demoiselle a une secrétaire, quelque chose ? car on ne sait jamais, ça pourrait m'intéresser. » Oui, je n'exclue pas de confier mes petits 'soucis' à une poupée, et alors, pourquoi pas après tout. J'espère juste que les séances ne coutent pas les yeux de la tête. « Attends... une rose, une poupée mise à ma disposition en cas de besoin... et moi je t'offre juste un sourire, c'est pas très équitable, on est d'accord ? » Je me dis que je devrais peut-être lui offrir quelque chose, un truc à moi, ou au moins lui faire savoir que je peux prêter, moi aussi, sans problème mes affaires. Bon je doute d'avoir grand chose qui puisse lui servir ou lui être d'une quelconque utilité, mais bon, ce serait quand même la moindre des choses non ?
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MessageSujet: Re: kiss me hard before you go, summertime sadness, 24.03 - 01:55   kiss me hard before you go, summertime sadness, 24.03 - 01:55 EmptyJeu 27 Mar 2014 - 3:55

Oui, j'avais conscience que notre venue ne devait pas forcément enchanter tout le monde, et au fond, c'était tout à fait compréhensible. Je n'allais pas exiger auprès de personnes que je ne connaissais pas qu'elles m'acceptent alors qu'elles venaient de déplorer la perte de cinq de leurs camarades. C'était comme demander à une mère de faire un autre enfant parce que son premier venait de mourir dans un crash d'avion. Bon, d'accord, c'était peut-être pas si horrible que ça, mais vous aviez compris l'idée. Je n'étais pourtant pas un garçon particulièrement difficile à vivre, oh ça non, j'étais même le profil type du garçon qui ne se prenait pas la tête. Pour autant, il était certain que j'avais encore énormément de retard à rattraper, et que ça n'était pas en blaguant sur mon sort que les choses allaient s'arranger. Je devais donc redoubler d'efforts et tenter de parler à un maximum de personnes. mon destin était peut-être entre les mains du public, mais j'avais l'impression que favoriser mes échanges avec une majorité me donnerait bien plus de chance de poursuivre mon parcours que si je restais dans mon coin, à parler à Stacie, qui de toute évidence, n'était pas la poupée la plus bavarde au monde. Enfin, elle était d'une oreille attentive, et c'était bien tout ce que je pouvais attendre d'elle. De toute façon il était évident que pour continuer dans un jeu comme celui ci, il fallait avant tout se faire des liens. Je vous rassure, je n'étais pas non plus désespéré, oh ça non, et ça n'était clairement pas mon genre que de me jeter sur le premier venu. Je n'allais parler aux gens que lorsque je trouvais un réel sujet de conversation, et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça arrivait plutôt souvent. Je n'étais pas quelqu'un de particulièrement bavard, non, mais je n'étais pas réputé pour être ennuyeux. Oui voilà, en général, on me trouvait même de plutôt bonne compagnie. C'était principalement pour cette raison que j'avais tenté de redonner le sourire à Babou, oui, ça et le fait que j'étais bien incapable de laisser une fille se malmener de la sorte. J'adorais les femmes, et par là, je n'étais pas entrain de vous dire que j'étais quelqu'un qui se les envoyait à tout va, oh ça non. Juste que je ne pouvais pas dire non à une femme, qu'elle soit grande ou petite. Alors forcément, laisser une jolie brune me narguer avec ses grands yeux tristes était tout simplement inconcevable. Non, d'ici la fin de la soirée, je réussirais à la faire sourire. J'avais donc commencé par les fleurs, parce qu'il était évident qu'il n'y avait rien de plus beau, après une femme, que les roses. Même si je ne l'avouerai jamais, j'étais réellement dingue des fleurs. Mon rêve était d'acheter une de ces grandes maisons avec un jardin l'entourant, vous savez, planter un arbre... peut-être un saule pleureur et couvrir la surface de rose. Enfin, sans compter la place réservée à la piscine creusée. Non, non, je n'étais pas exigeant comme garçon. Du-tout ! Toujours est-il que mon plan semblait de toute évidence fonctionner puisque la jolie brune avait fini par me révéler ses magnifiques dents blanches. Bon, j'étais certain qu'il ne s'agissait pas là de son plus beau sourire, mais peut-être que si je persistais, j'allais finir par y avoir droit. Cela dit, je n'avais pas trop compris pourquoi j'en étais venu à parler de bébés congelés, ça n'est clairement pas amusant comme sujet, d'autant plus lorsque ça sort de la bouche d'un père. J'espérais que les services sociaux n'allaient pas débarquer dans la minute chez moi pour fouiller mon rayon surgelé. Je vous assure qu'ils n'y trouveront pas grand chose. Y'avait même plus de glaces à l'eau, pour vous dire à quel point on était mal, haha. Non, plus sérieusement, on avait du tout vider, puisque ma fille était partie vivre chez ma soeur, le temps que je participe à ce jeu. Oh, non, elle n'avait pas bronché la Tamara, loin de là d'ailleurs. Faut dire que c'était bien classe de raconter à ses copines que son papa était à la télé. « Et... avec ta femme, enfin la mère de la petite en admettant que vous ne soyez pas mariés tous les deux, vous vous serrez les coudes quand elle fait des siennes de toute façon, non ? » Il est vrai que lorsque j'évoquais ma fille, tout de suite, les gens s'imaginaient que j'étais marié, ou avec quelqu'un. Il faut dire que j'étais encore jeune pour être divorcé. Oui, ils partaient du principe que ça n'arrivait pas aux gens en dessous de la quarantaine. Sauf que si, malheureusement, et comme j'avais pu le dire à Jorah et Krisjana au cours de la soirée, cinquante pourcent des mariages finissaient en divorces. C'était peut-être horrible de ma part, mais je trouvais ce chiffre plutôt réconfortant. Dans mon malheur, au moins, je n'étais pas le seul. « Oh non, je suis père célibataire, j'élève ma fille seul. » et c'était probablement mieux ainsi lorsque l'on savait que sa mère était partie sans laisser un mot. Cependant, j'allais éviter de parler de ce détail, du moins, hormis si la candidate décidait de m'interrogeait à ce sujet. Mais puisqu'elle n'avait clairement pas l'air d'aller bien, je m'étais dit que je pouvais tout à fait garder la négation pour une autre fois. Et puis je n'étais pas non plus l'homme le plus malheureux du monde, d'ailleurs, ça devait probablement se voir sur mon visage. Je lui disais donc que pour noyer son chagrin, il n'y avait rien de mieux qu'un peu de crème glacée, ce à quoi elle répondit « Oh, ça, je ne le sais que trop bien... dans quoi crois-tu que j'ai trouvé refuge lors de mon premier chagrin d'amour ? » J'avais fait exactement la même chose après mon divorce. D'ailleurs j'avais même une petite anecdote à partager avec elle. Oh, rien de triste, ne vous en faites pas. « Dis toi que tu ne pouvais pas être pire que moi. J'étais tellement mal que je ne rasais plus. » je marquais finalement une pause dramatique, avant de reprendre sur un ton fataliste, mais un sourire s'esquissant néanmoins sur mes lèvres « J'avais un barbe... » Oui, dramatique, moi qui ne dépassait jamais celle de trois jours, voilà que je m'étais retrouvé avec une barbe. « Ma fille n'avait que un an à l'époque d'ailleurs, du coup elle s'y accrochait à chaque fois que je la prenais dans mes bras, c'était vraiment, vraiment pathétique. » oui, mais follement amusant lorsque l'on jetait un coup d'oeil aux photos. En plus je restais tout de même plutôt douillet, alors forcément, lorsqu'elle tirait dessus, moi je râlais. J'apprenais donc quel était son nom, du coup je m'étais présenté à mon tour, notant une petite anecdote sur mon surnom. « Enchantée Junior ! Et dis pas n'importe quoi, t'es un gars qui en impose, ça se voit tout de suite. » reprit-elle en un clin d'oeil. Elle semblait déjà bien plus vive que tout à l'heure, un peu plus et j'allais finir par croire qu'elle appréciait ma compagnie ! « Oh, en général les filles attendent que je retire mon tee shirt pour faire ce genre de réflexion. » repris-je en un léger rire, m'arrêtant finalement d'un coup sec, un sourire gêné se dessinant aux coins de mes lèvres « Enfin, hm... c'était une blague hein, là encore. » qu'elle ne croit pas que je sois le genre de garçon à me déshabiller devant n'importe qui, parce que c'était loin d'être le cas. Oh ça non, j'étais même plutôt pudique dans mon genre. J'y allais toujours pas à pas. Je crois que j'aimais prendre mon temps lorsqu'il s'agissait d'une relation, oui, je n'aimais pas aller trop vite, j'avais toujours l'impression de passer à côté de pleins de choses. Je lui avais donc dévoilé mon arme secrète, Stacie, la poupée psy, aux allures de gamines botoxées. Franchement, j'aurais été son père, je crois que je lui aurais mis la raclée de sa vie si elle était devenue avec des joues pareilles à la maison. Et puis c'était quoi cette tenue ? Je craignais déjà l'exemple qu'elle donnait à ma Tamara, si jeune et si prude... Si sage... Oui, non, rayez le sage. « J'avais une poupée fétiche moi aussi quand j'étais gamine, je l'avais nommée Kenzy et elle me suivait partout... jusqu'à notre premier déménagement où mon père l'a rangée par mégarde dans les affaires dont on se séparait, Kenzy a fini dans un carton direction je-ne-sais-où, et je ne l'ai plus jamais revue. » mon sourcil droit s'arqua alors qu'un nouveau sourire s'emparait de mes lèvres. « T'en as d'autres des histoires aussi joyeuses que celle ci ooou ? » non parce que je trouvais ça tout à fait abominable de retirer le jouet favori de son gosse. « Ma peluche d'enfance, je la conserve précieusement sur une étagère, derrière une vitrine, dans mon salon... Elle s'appelle Doudoune, et c'est une sorte de bout de tissu qui devait probablement être blanc cassé à la base... Mais qui a rapidement pris un peu toutes sortes de teintes... » ouais, j'étais même plus certain de sa couleur de base, tellement il avait souffert. « Enfin tu sais, c'est le genre de chiffon que l'on refile à son gamin pour lui faire croire que c'est une peluche, alors qu'en fait, les parents avaient juste la flemme de se déplacer jusqu'au magasin pour en prendre une qui en vaut vraiment la peine. » Je sais pas moi, ils auraient pu me prendre un poussin par exemple. Ça déboite tout les poussins, mais non, j'avais eu le droit au bout de chiffon, injustice. « D'ailleurs, je t'avoue que la plupart des gens qui viennent chez moi croient que c'est juste une serviette que j'ai oublié de ranger, et qui a pourri ici depuis des années... » mais non, moi je l'aimais mon bout de chiffon. Bon, j'osais plus trop le sortir de sa vitrine, parce que je craignais tout de même pas mal l'odeur qu'il pouvait avoir depuis le temps -puisque j'étais à peu près certain d'avoir déjà recraché toutes mes entrailles sur celui ci, hm- mais oui, je l'aimais. De loin. Comme quoi, l'amour à longue distance pouvait marcher, les rumeurs à ce sujet étaient donc bel et bien fausses ! « Enfin rassure-toi, Stacie n'est pas la poupée préférée de ma fille. Non, parait-il qu'elle est trop ennuyeuse. Sa préférée c'est Beverly, et autant te dire qu'à ses yeux, elle a bien plus d'importance que son propre père. » Ouais, j'étais souvent relégué au second plan lorsqu'il s'agissait de Beverly. D'ailleurs, elle avait même eu le droit à sa chaise, lorsque l'on prenait nos repas en famille. Pour vous dire à quel point elle était importante. Même notre chat n'y avait pas eu le droit. Je déclarais donc que je pouvais tout à fait partager Stacie avec Babou, puisque de toute façon, j'étais à peu près certain que si quelqu'un me surprenait entrain de me confier à celle ci, il allait me buzzer mon démence profonde. « Oh, bien ! et il faut prendre rendez-vous, cette demoiselle a une secrétaire, quelque chose ? car on ne sait jamais, ça pourrait m'intéresser. » secouant la tête de droite à gauche, j'ajoutais sur un ton résigné. « Rah, tu sais, elle doit pas avoir plus de douze ans, alors je suppose que sa secrétaire doit en avoir à peine trois... Donc elle ne doit probablement pas savoir tenir un agenda, encore. » et pas savoir écrire ou lire tout court d'ailleurs. « Oui, vaut mieux que t'ailles lui parler directement, en général, elle prend sans rendez-vous. » Je ne savais pas bien ce qui était le pire, que je sois tout à fait sérieux face à tout ça, ou que la candidate entre dans mon jeu ? Les téléspectateurs devaient probablement être entrain de se foutre de notre figure, oui, enfin, s'ils n'avaient déjà pas changé de chaine, hm. Mais bon, un peu de fraicheur dans cette soirée n'allait pas me faire de mal. « Attends... une rose, une poupée mise à ma disposition en cas de besoin... et moi je t'offre juste un sourire, c'est pas très équitable, on est d'accord ? » grimaçant légèrement, je faisais mine de réfléchir à ses paroles, passant une main dans ma barbe de trois jours avant de finalement reprendre la parole. « C'est vrai que t'aurais quand même pu m'offrir au moins deux sourires. » repris-je sur un ton faussement moralisateur. « Peut-être que si tu me donnes une anecdote tout à fait ridicule sur ton passé, ça pourra être équitable... » Cela dit, c'était déjà un peu ce que je faisais depuis le début de notre conversation, mais étrangement, je n'avais pas honte, oh non, loin de là.
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MessageSujet: Re: kiss me hard before you go, summertime sadness, 24.03 - 01:55   kiss me hard before you go, summertime sadness, 24.03 - 01:55 EmptyDim 30 Mar 2014 - 0:53

Une rose contre un sourire, ça me semble être un bon compromis. Enfin comme ça on peut croire que c'est rien pour moi d'offrir un sourire à mon camarade mais en réalité, ça me demande de fournir un sacré effort car croyez bien que ce soir, l'envie de sourire m'est plus que passée compte tenu des évènements qui sont survenus au cours de la soirée. Mais pourquoi Junior serait-il confronté à une fille qui fait la tronche, alors qu'il vient à peine d'arriver et que je ne me suis même pas donnée la peine d'aller le saluer tout à l'heure... ce serait pas très sympa de ma part de ne pas au moins essayer de lui donner ce qu'il veut, surtout que ses intentions sont bonnes et clairement louables, ça ne fait aucun doute. Il veut simplement me redonner le sourire car il a dû voir que ça n'allait pas fort, ça prouve que c'est un gentil garçon, et j'ai beau ne pas très bien le connaitre encore quelque chose me dit que je ne me trompe pas sur son compte. Il a l'air de se soucier des autres, notamment de ceux qui vont mal. Bref, c'est exactement le genre de personnes avec lesquelles je suis susceptible de très bien m'entendre. J'aime m'entourer de personnes bienveillantes, je crois que quelque part ça me rassure de savoir que j'ai près de moi des gens qui seront là quand ça n'ira pas, vu que moi je serai là quand eux, n'iront pas bien. C'est vrai, je suis une fille soucieuse du bien et du bonheur des autres, et quand je rencontre des personnes qui sont aussi comme ça, forcément l'entente ne peut être qu'au rendez-vous. Bon, je m'emporte peut-être un peu sachant que je ne sais quasiment rien de lui et que si ça se trouve, ça ne collera finalement pas entre nous mais vous savez, je fais rarement erreur quand il s'agit de dire avec qui le courant risque de bien passer... Et s'il s'avère qu'à l'arrivée, pour telle ou telle raison Junior et moi ne sommes pas faits pour nous entendre, et bien tant pis, j'imagine que quand les choses prennent une telle tournure c'est assez inévitable. Mais nous n'en sommes pas là, pour le moment nous nous apprenons nos noms mutuels, et je remarque d'ailleurs que nous nous faisons tous les deux appeler par notre surnom. Je ne lui ai pas dit qu'en réalité c'était Elizabeth, et pas Babou, car je n'ai pas jugé la révélation d'un tel détail utile mais c'est drôle quand même. Oui enfin... bref. Ce qui a retenu mon attention, surtout, c'est que Junior a une petite fille de six ans. C'est un jeune papa alors, moi je trouve ça chouette et puis ça le rend d'autant plus sympathique, me demandez pas pourquoi. Je crois qu'en fait c'est parce que j'adore les enfants et que je me rêverais bien à sa place dans quelques temps. Bon, c'est vrai que c'est un peu étrange quand il évoque les bébés congelés, tout ça mais il plaisante, il n'est pas le moins du monde sérieux en disant cela je le sais alors au final je ne reste pas dessus bien longtemps. Ça m'étonnerait qu'on l'envoie pour faire une mauvaise publicité de la paternité et du fait d'avoir des enfants quand même. Puis de toute façon, c'est connu qu'élever des enfants n'est pas ce qu'il y a de plus facile, que ça peut même s’avérer vachement compliqué et demander de faire de gros sacrifices. Mais j'imagine que Junior est de toute épaulé par la maman de la petite, qu'à deux ils se serrent les coudes, comme beaucoup de parents en fait. Sauf que là, badabim badaboum, il me révèle qu'il élève sa fille seule en tant que père célibataire. Ce qui signifie que la mère ne remplie sur les fonctions qui sont les siennes, pour une raison que j'ignore et que je ne vais certainement pas chercher à connaitre car voyez-vous, je me sens déjà bien assez bête comme ça pour ne pas en rajouter. C'est délicat en plus, peut-être qu'ils se sont séparés et qu'il en a obtenu la garde, mais peut-être aussi que les réelles circonstances de la chose sont bien plus dramatiques encore et je ne souhaite pas passer pour l'indiscrète de service et le questionner à propos de ce qui, de toute façon, ne me regarde absolument pas. Je ne vais pas m'en mêler, non, je n'en ai pas le droit. « Tu es bien courageux. » sont les seuls mots que je m'autorise à prononcer après ça. Courageux quoi qu'il se soit passé, puisque élever un enfant seul moi, je trouve que ça admirable. Et puis je sais que ça fait cliché de parler comme ça mais on attend beaucoup moins les hommes là-dedans, alors c'est d'autant plus touchant de voir un papa s'occuper seul de sa fille. Quant au fait de noyer son chagrin dans la crème glacée, à vrai dire j'ai déjà donné. Mais quelle fille n'est pas passée par là pendant un chagrin d'amour, hein. Junior quant à lui, a semble-t-il cessé de se raser quand... ah d'accord, donc c'est bel et bien une rupture, au final ? Je suis soulagée de l'apprendre, j'avais peur qu'il soit veuf moi vous savez, et puis je pense à la petite quoi, ça aurait été terrible pour elle même si, sa maman ne semble pas très présente, et ça, c'est vraiment triste. Il faut donc imaginer Junior avec une barbe, puisque à l'époque il l'avait laissée pousser. Trop mignon l'anecdote sur la petite qui s'y accrochait quand il la prenait dans ses bras, à un an en plus... bon cherchez pas, je suis clairement fan des bébés, hm, comme beaucoup de filles en fait. « Ça devait être super trognon à voir. » J'aurais voulu être là pour voir ça, oui, n'en doutez pas. Et qu'est-ce qu'il raconte, comment ça le surnom 'Junior' le rend bien moins impressionnant, franchement je ne trouve pas. Au contraire, ça n'enlève rien au fait qu'il en impose naturellement, c'est en lui, c'est comme ça. Oh, mais apparemment les filles ne lui disent ça qu'après qu'il ait retiré son t-shirt, d'habitude. J'en serais presque gênée, heureusement qu'il me signifie que c'est une autre de ses blagues. Non mais de toute façon je ne m'étais rien mis en tête, et puis attendez, ça me semble normal qu'un homme comme lui, je veux dire, quand même pas mal hein dans son genre n'ait aucun mal à séduire une fille. C'est même le contraire qui serait déjà plus étonnant. « Oh bah, je suis tout à fait disposée à croire que ce qu'il y a en dessous est tout aussi impressionnant, oui ! » Et je ne plaisante même pas, après tout, on devine un peu à sa carrure qu'il n'est pas plein de gras et enrobé, après, de là à être super bien bâti... bah franchement je ne sais pas, et j'vais vous dire, je ne suis sans doute pas prête de m'en faire une idée. Quant à la poupée de sa fille Tamara, je suis d'accord sur le fait qu'elle soit un peu en avance pour son âge, niveau coiffure, vêtements, maquillage... c'est un peu too much, tout ça, complètement même. Ma poupée préférée à moi n'était pas comme ça, enfin, faut dire aussi qu'il y a dix ans les poupées étaient légèrement différentes, celles d'aujourd'hui sont un peu à l'image des filles d'aujourd'hui en fait, hm. Donc oui, je tenais beaucoup à cette poupée mais malheureusement j'en ai été séparée tout à fait brutalement, lors d'un déménagement. Mon père n'a pas fait gaffe, et voilà, on a jamais pu remettre la main dessus car le temps de s'en rendre compte, elle était déjà sans doute bien loin. Si j'ai d'autres histoires aussi joyeuses que celle-ci à lui raconter ?  « J'allais te parler de ce qui est arrivé à mon lapin Luigi mais en fait, je vais éviter je crois... » Lui aussi a connu un destin assez tragique, en fait. Noooon je plaisante, c'est pas vrai j'ai jamais eu de lapin mais chut, l'idée c'est qu'il y croit quand même un peu. Hon mais c'est terrible cette histoire de doudou-bout de chiffon, pauvre gosse. « Chez mes parents y'a un coffre rempli de peluches à moi, dont j'ai jamais pu me débarrasser en fait. Mais elles ont beau être plus toutes jeunes maintenant, je suis sûre qu'elles ont quand même plus fière allure que ton Doudoune... » Oh, c'est méchant pour Doudoune, j'admets. Mais faut voir comment il en parle aussi, moi dans ma tête j'ai l'image d'un vieux bout de tissu crade, eh oui forcément. Bon. Stacie la poupée psy n'est pas la préférée de sa fille, puisque apparemment cette dernière lui préfère largement Beverly. Enfin de là à l'aimer plus que son propre père, j'ai un doute. Cette remarque me fait sourire, et puis je suis ravie d'apprendre que je pourrai confier mes problèmes à Stacie quand je le voudrai vu qu'il se dit prêt à me la passer de temps en temps. Il ne la garde pas jalousement pour lui, c'est quand même gentil. Le truc qu'est bien en plus, c'est qu'on peut la consulter sans rendez-vous. Manquerait plus que ce soit gratuit et ce serait le psy parfait. « Okay c'est noté ! Qui sait, elle aura peut-être bientôt de mes nouvelles... » Oh bah oui, je vais vachement aller consulter une poupée, tiens. Non mais on ne sait pas quelles sont ses réelles vertus, peut-être qu'en fait ça me serait bénéfique de lui parler de ce qui me tracasse. Hm, à méditer alors. Enfin du coup, je me sens presque radine avec mon pauvre sourire quand Junior, de son côté, m'offre une rose et me recommande une super psy. Non sérieux, j'assure pas là. Oui, il a raison, un sourire c'est pas assez et deux, ç'aurait été le minimum quoi. Ah et en gros, si je veux me rattraper, j'ai tout intérêt à lui sortir une anecdote bien ridicule sur mon passé. Eh bah allez, c'est parti hein, j'en aurai toujours une sous le coude de toute façon. « Bon alors... il m'est arrivé un truc absolument ridicule dans une rue de Pernik, en Bulgarie, où j'habitais avant de venir en Angleterre. C'était en plein été, un après-midi et y'avait beaucoup de monde, moi je marchais tout à fait tranquillement en regardant mon téléphone... et genre, après avoir relevé la tête une seconde je me suis mise à hurler comme une dingue quand j'ai remarqué que je me dirigeais tout droit vers un énorme trou, très profond, en me disant que si je ne m'arrêtais pas sur le champ j'allais tomber dedans quoi. Non mais sur le moment j'ai eu vraiment peur, hein, faut le savoir ! Sauf qu'en fait, les gens ont éclaté de rire autour parce que c'était une peinture en trompe-l’œil réalisée à même le sol, et moi bien sûr j'en savais rien. Donc je me suis vue disparaitre à l'intérieur d'où le fait d'avoir paniqué et voilà, c'est ce qui s'appelle se ridiculiser. Bon c'est dire le réalisme du truc, hein, le gars qu'a fait ça est très fort. » Oui, on peut au moins reconnaitre ça, pour donner l'illusion d'un véritable trou béant tout de même... Enfin c'est le genre de choses qui ne peuvent arriver qu'à moi hein. Hm. C'est fou, cette histoire a beau dater, cette sensation de honte n'est toujours pas passée. « Alors, c'est assez ridicule pour toi ? » je demande, avant de laisser échapper un rire. Il vaut mieux s'amuser de tout ça, plutôt que d'y repenser avec amertume. De toute façon c'est arrivé, point, et puis j'en ai vu d'autres...

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