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 Listen carefully to the sound of you loneliness, like a heartbeat drives you mad | 29.10 | 16h23

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Ghika

Ghika
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LOCALISATION : MOSCOW / YALE.
EMPLOI : PROFESSEUR DE SOCIOLOGIE À L'UNIVERSITÉ DE MOSCOU ET CHARGÉ DE CONFÉRENCE À YALE.
CITATION : « Je suis Camille, la soeur de Paul, je suis la fille qu'on traite de folle... »
JUKE BOX : Sirens call (Cats on trees) ; Babooshka (K. Bush) ; Hey Brother (Avicii) ; Satisfaction (The Rolling Stones) : Black Dog (Led Zeppelin) ; Jolene (D. Parton) ; Salvation (The Cranberries) ; Girl just wanna have fun (C. Lauper) ; Seven Wonders (Fleetwood Mac) : Cool Kids (Echosmith)
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MessageSujet: Listen carefully to the sound of you loneliness, like a heartbeat drives you mad | 29.10 | 16h23   Listen carefully to the sound of you loneliness, like a heartbeat drives you mad | 29.10 | 16h23 EmptyLun 27 Oct 2014 - 6:15

ft. Paloma

Le calme avant la tempête est un état tant physique que psychologique qui anime les gens dont on ne soupçonne pas la capacité à exploser. Aujourd'hui est probablement un mauvais jour pour Ghika, il sent des troubles bouleverser sa paix intérieure. La raison s'il en faut une, consiste principalement en la difficulté qu'il éprouve à laisser tomber ses gardes. On croit souvent que les gens aussi exubérants que Ghika sont de façon systématique parfaitement bien dans leur peau et ça le tue de ne pas pouvoir exprimer les choses telles qu'elles sont parce qu'il n'en a finalement pas le droit. Oh bien sûr personne ne viendrait lui faire la remarque, mais il sait à quel point les gens peuvent trouver hypocrite pour quelqu'un d'aussi pétillant de se dire mal en point. Alors il se tait, ce silence veut dire plus qu'il n'y semble, mais il le cache, comme on cache une addiction. Il fait semblant de dormir plus tard le matin, profitant de la nuit pour penser à tout ce qui cloche dans sa vie, dans son aventure, chez lui. Aujourd'hui ça va faire cinq jours qu'il évite Paloma. Et ça lui fait un mal de chien. Il ne se doutait pas avant de rentrer dans le nid qu'il pourrait avoir autant envie de se rapprocher de quelqu'un que d'elle. Ce n'est pas tant qu'il lui fasse la gueule, Ghika ne fait pas la gueule. Mais il n'arrive pas à savoir comment aller vers elle alors qu'elle a réussi à voir derrière ses apparences. Il se sent à nu devant elle et il ne peut tout simplement pas permettre à quelqu'un de se rapprocher trop près de lui alors qu'il a encore son secret... pourtant Dieu sait qu'il en a envie. Pour être tout à fait honnête il serait presque arrivé au point où la révélation de son secret et de tout ce qui va avec serait un soulagement. Mais il joue le jeu et il attend, parfois avec un peu d'impatience et d'exaspération devant ce qui lui semble être de l'idiotie. Une attente qui vaut bien quelques silences. C'est dans l'idée de prendre une pause loin du brouhaha ambiant auquel il participe qu'il décide d'aller fumer une cigarette sur le balcon. Fumer une cigarette, ou deux, le tout avec un livre. Histoire d'avoir une bonne raison de rester sur le balcon plus de temps qu'il n'en faut. En passant le pas de la porte qui mène au balcon Ghika ne peut que remarquer que le balcon est déjà peuplé par une âme esseulée. En découvrant que c'est Paloma qui occupe ledit balcon Ghika s'apprête à faire demi-tour, mais son regard a croisé celui de la belle brune alors il ne peut pas tout simplement repartir sur la pointe des pieds comme si de rien n'était. « Si tu veux je peux te laisser seule... » dit-il alors qu'il avait déjà préparé une cigarette. Voilà le tableau ridicule qu'il donne. Clope à la main, clairement venu pour fumer, il lui propose de se barrer. Brillant... vraiment brillant. Si elle lui demande il pourra toujours dire qu'il a vu qu'elle n'allait pas bien depuis dimanche et qu'il ne veut pas la déranger, ce ne serait qu'une omission de la vérité en plus, il n'est plus à ça près. Elle allait mal dimanche, il n'a pas compris la raison, à vrai dire il n'a pas réellement cherché à savoir qu'elle était la source de son malaise, un peu trop concentré à garder les apparences qu'il a lui même mises en place. Mais Ghika étant Ghika, il ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter pour cette fille qu'il ne connaissait pas deux mois plus tôt et qu'il aime déjà comme on aime une amie d'enfance. « Hum... tu vas mieux ? Que dimanche j'veux dire. » demande-t-il d'une voix qui n'est pas vraiment celle assurée qu'on lui connaît. C'est sûrement très drôle à voir de l'extérieur, une sorte de retour à la première conversation qu'ils ont eu. Laissez-lui cinq minutes pour qu'il se mette en jambes et les choses devraient revenir à la normale.
Paloma

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EMPLOI : ex-actrice (porno) en reconversion, diplômée d'histoire de l'art
CITATION : c'est très joli, la vie. Mais cela a un inconvénient, c'est qu'il faut la vivre.
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MessageSujet: Re: Listen carefully to the sound of you loneliness, like a heartbeat drives you mad | 29.10 | 16h23   Listen carefully to the sound of you loneliness, like a heartbeat drives you mad | 29.10 | 16h23 EmptyMar 28 Oct 2014 - 22:53

C'est pas une bonne semaine pour Paloma et en fait elle a l'impression que la semaine est merdique pour tout le monde. C'est peut-être le jeu qui commence à peser, les départs aussi parce que malgré tout on s'attache vite dans ce contexte, trop vite. C'est peut-être les secrets qui pèsent ou tout ça à la fois. Chez elle, c'est un marasme fumant qui la brûle à l'intérieur, composé de ce qui doit miner également ses camarades et de sa propre croix qu'est de plus en plus lourde à porter. Même s'isoler, ça marche pas vraiment alors elle n'essaye même plus à vrai dire. Elle a bien tenté de grimper sur le toit comme Hadrien avant elle mais la hauteur lui a filé le tournis comme si même ça, son côté aérien, éthéré, se réduisait comme peau de chagrin au fur et à mesure que ses semelles de plomb s'épaississaient. Elle ne cherche rien de spécial sur le balcon, Paloma, rien de plus qu'ailleurs mais ça lui fait du bien, de prendre l'air. De sentir la caresse du vent sur son visage et la chaleur du soleil sur ses bras nus. Et puis c'est apaisant de regarder l'horizon au loin, avec les pieds fermement ancrés au sol. Enfin elle dit ça mais en fait elle s'en moque. La preuve ? Elle a même pas touché à un seul livre cette semaine, elle qui les dévore faute de plus distrayant. Mais Paloma n'est pas certaine de parvenir à se concentrer alors elle laisse tomber et elle attend que les heures, que les jours passent. Elle attend surtout que son secret tombe et qu'elle puisse exprimer certaines des choses qui la rongent mais pour l'instant, elle peut pas et l'acide poursuit sa route sans ciller. La porte s'entrouvre sur une silhouette et ça perfore sa bulle, en douceur. Le bruit met longtemps à atteindre ses oreilles mais quand c'est fait, l'espagnole pivote pour se retourner vers le nouveau venu. Ghika. Ghika qui s'apprête à faire demi-tour en la voyant pour une raison qu'elle capte pas. Paloma le toise un peu sèchement et le défie de le faire au lieu de rester près d'elle et, j'en sais rien, venir lui parler, comme d'habitude. « Tu penses que j'ai envie d'être seule ou tu veux pas souffrir ma compagnie ? » qu'elle demande de sa voix feutrée mais claire, sans le quitter des yeux. Parce qu'elle a déjà une idée bien précise de sa réponse. Ghika l'évite. Il l'évite depuis leur pique-nique et le plus con c'est qu'il se dérobe pour une histoire de rêve stupide. Paloma s'essaye rarement à l'humour, c'est pas son truc. Son truc, c'est la profondeur, la poésie, la contemplation, la beauté. Mais elle n'est pas drôle, à son plus grand regret. Parfois elle taquine mais c'est rare et surtout c'est en réponse à une remarque du même genre. Elle ne lance pas des blagues d'elle-même, c'est pas son truc, elle ferait un bide. Et la seule fois où elle s'essaye à raconter une anecdote un peu légère, les effets sont désastreux. La vérité, c'est que Paloma n'a pas la force d'affronter Ghika cette semaine. Après Aaron et Jessica, elle a eu assez de conflits pour une vie, elle qui tend à les éviter parce que c'est pas son tempérament. Mais contrairement à la rouquine volcanique, Ghika et elle ont toujours eu cette proximité rassurante et son éloignement lui coûte. Le problème, c'est qu'elle se doute de la raison : son secret. Le fait qu'il les prend tous pour des buses depuis le début, ce qu'elle aura probablement du mal à accepter. Maintenant, y'a une espèce de barrière entre eux, invisible mais opaque et Paloma sent que les mots hasardeux de Ghika s'y heurtent et rebondissent sur lui au lieu de l'atteindre, elle. Cette nouvelle distance, pas physique plus profonde, lui déplaît même si inconsciemment elle la nourrit de ses répliques nébuleuses, sibyllines. « Non. Mais ça ne fait rien. » glisse-t-elle sans y croire. Elle ne sait pas quoi ajouter, alors elle se tait. Seuls ses yeux expriment son trouble en coulant sur le minois renfrogné de Ghika à la recherche de la réponse que ses lèvres lui refusent.
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MessageSujet: Re: Listen carefully to the sound of you loneliness, like a heartbeat drives you mad | 29.10 | 16h23   Listen carefully to the sound of you loneliness, like a heartbeat drives you mad | 29.10 | 16h23 EmptyMer 29 Oct 2014 - 10:48

La réponse de Paloma ne se fait pas attendre et elle le frappe directement à l'estomac. Cette sensation d'avoir pris un coup de poing dans les intestins le laisse chancelant. Ghika n'est pas une personne facile à effrayer, au fond il n'a pas peur de grand chose, mais une chose l'a toujours terrorisé. Décevoir. Il se fiche d'être déçu, c'est l'unique symbole qu'il reste de son espoir et de ses ambitions pour les gens, mais décevoir quelqu'un c'est inacceptable. Il a tout pour être « de ceux qui comptent », il a tout pour réussir, dans tout ce qu'il entreprend. Les relations humaines sont sa spécialité aussi décevoir semble être un échec encore plus cuisant que n'importe quel raté universitaire. Dans le ton de Paloma il n'y a même pas un reproche, c'est dans ses yeux qu'il perçoit tout ce qu'il redoute. Une sorte de tristesse peut-être. Il n'est pas sûr de l'avoir causée mais si Paloma tient à lui ne serait-ce qu'à la moitié de la profondeur de l'affection de Ghika pour elle, il peut comprendre qu'elle lui en veuille un peu. « Je l'aurais pas dit comme ça mais un peu des deux peut-être. » admet-il enfin. Parce qu'il n'aurait jamais dit «qu'il ne voulait pas « souffrir de sa compagnie » c'est juste qu'il n'était pas sûr de pouvoir la laisser entrer, lui donner un aperçu de ce qu'il cachait, elle en avait déjà découvert trop à cause d'un putain de rêve débile. Parlez d'une façon ridicule de se faire démasquer ! Elle a compris son petit jeu sans même avoir à y réfléchir... c'est dire s'il doit faire un bon travail. Le principe même de la socio-anthropologie c'est de comprendre le sujet d'une expérience et de pouvoir prévoir et répondre à ses réactions. Le duo Paloma/Ghika, que ce dernier aime à appeler Palika dans sa tête, n'échappe pas à la règle. Mais avec la belle brune Ghika oublie tous les principes fondamentaux d'une bonne recherche scientifique, l'absence d'implication personnelle. Il ne peut pas échapper à ses sentiments pour la jeune femme et de ce fait ne peut s'empêcher d'éprouver de l'empathie quand elle lui répond, sincère, qu'elle ne va pas mieux que lors du prime. Elle avait l'air d'avoir atteint de nouvelles contrées dans le domaine de la souffrance interne et Ghika doit bien accorder la concession que la voir aussi fragile lui fend le cœur. On le sait depuis le premier jour, Ghika se moque royalement que Paloma soit tactile ou non, il estime que même si elle ne l'est pas en général, elle finira par s'habituer au fait qu'il la prenne sous son bras maigrelet en signe de protection, qu'il lui caresse le bras s'il en a envie et ça même si le seul but de la manœuvre est de lui provoquer des frissons. Aussi, oubliant le fait qu'il y a quelques secondes, une minute peut-être, il voulait fuir pour ne pas avoir à affronter le courroux de l'Espagnole, il s'approche d'elle, pose sa cigarette et l'attire contre lui. Ce n'est pas une de ces embrassades profondément charnelles, de celles qui vous font vibrer d'une façon romantique. C'est une lettre d'excuse offerte aux yeux de tout un chacun, c'est une tentative désespérée de donner à Paloma une chose dans laquelle elle pourrait trouver un minimum de réconfort. Il décolle son nez du cou de la jeune femme et dans un geste pratiquement fraternel il dépose un baiser empli de tendresse sur son front. « Parle-moi. » lui ordonne-t-il d'une voix douce. Bien sûr il pourrait comprendre que, au vu de comment leur dernière conversation a affecté leur relation les cinq derniers jours, elle pourrait être récalcitrante, mais Ghika n'a jamais vraiment eu l'habitude qu'on lui dise non. Contrairement à certains ce n'est pas grâce à son physique qu'il s'en tire, quoiqu'on ne puisse pas dire qu'il n'a pas un physique attirant d'une certaine manière, mais parce qu'il est plus intelligent, plus malin aussi. Avec Paloma c'est avant tout le cœur qui parle et ça ce n'est pas dans ses habitudes. Ghika est un de ces types qui ne réfléchissent pas forcément avant de parler mais qui ne se laissent pas guider par leurs émotions. Il sait assez bien comment ça finit. « Tiens. » dit-il en passant la longue chaîne qui pend à son cou et en la faisant passer au cou de Paloma. La manœuvre ne prend qu'une seconde, il n'y a pas de fermoir à défaire vue la longueur du collier. Il caresse une dernière fois le pendentif, effleurant la peau de Paloma par la même occasion. « Mon grand-père me l'a offert quand j'avais... douze ans je crois. » commence-t-il la gorge légèrement nouée à l'évocation de cette période de sa vie dont il ne garde que très peu de bons souvenirs. La figurine d'un homme-robot est sensée représenter l'évolution, ou la dégénérescence, de l'humanité. C'est probablement ce collier qui a donné à Ghika sa vocation. « Il avait l'habitude de me dire que le géant de fer me protégeait... je savais bien que ça n'avait aucune logique. Il disait aussi qu'il avait le meilleur des deux mondes, un peau d'acier mais un cœur de chair. » Il s'emballe, il aurait comme toujours pu se contenter de lui dire qu'il lui prêtait le collier mais non, en bon comportement naturel du Ghika sauvage il a l'impression qu'il faut tout expliquer dans les moindres détails. « Bref... quand je vais pas bien je crois qu'il m'aide à faire le tri. Mais t'as l'air d'avoir plus besoin de paix intérieure que moi, alors garde-le, tu me le rendras quand tu te sentiras mieux. » Demain, dans six mois ou dans trois ans. Tout ce qui compte c'est qu'il lui revienne un jour, son grand-père aurait adoré la symbolique de son geste, comme s'il transmettait une partie de son esprit à un objet qu'il transmettait à une personne chère à son cœur. Il sourit un peu bêtement et retourne allumer une clope avant que les larmes ne lui montent aux yeux, sa main caressant l'emplacement où séjournait normalement le pendentif. C'était la première fois qu'il le quittait en près de sept ans. Depuis la mort de son premier propriétaire en fait.
Paloma

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MessageSujet: Re: Listen carefully to the sound of you loneliness, like a heartbeat drives you mad | 29.10 | 16h23   Listen carefully to the sound of you loneliness, like a heartbeat drives you mad | 29.10 | 16h23 EmptySam 1 Nov 2014 - 18:33

Faut pas croire, ça la blesse que Ghika se mette en tête de l'éviter parce que c'est l'une des personnes dont elle est le plus proche ici, voire la personne. Le premier à l'avoir mise un peu à l'aise, à avoir compris et accepté sa réserve, sa distance parfois, ses silences. Le premier à s'attacher même si c'est pas toujours évident, de s'approcher de Paloma qui sait si bien glisser entre les doigts comme de l'eau. En fait, ce qu'elle déplore le plus, c'est la raison pour laquelle Ghika s'écarte d'elle. C'est tellement con. Tellement, tellement, con. Il avoue à demi-mot qu'il la fuit et c'est pas une surprise. Elle reporte sur lui des prunelles un peu absentes et ses lèvres pleines viennent s'arquer dans une moue déçue, perplexe et surtout frustrée. « J'ai l'impression que tu me punis pour une faute que j'ai pas commise » C'est rare, que Paloma ouvre un peu son coeur et se livre aussi vite. Généralement, elle se dérobe aux questions, aux confidences. Elle les recueille pour venir en aide, pour apprendre à connaître, à apprécier mais peine à offrir de même. C'est pas par égoïsme c'est plus au contraire pour épargner les autres. Leur éviter ses états d'âme, sa mélancolie, les plaies qui font mal et agissent comme des virus une fois partagées allant jusqu'à contaminer son entourage parce que c'est comme ça, la tristesse c'est contagieux. Mais là, elle ressent le besoin d'avouer à Ghika ce qu'elle ressent. C'est pas lui qu'est responsable de son mal-être, de ses cicatrices mal refermées sur lesquelles cette semaine verse du sel en continu, mais son comportement c'est une égratignure de plus, une nouvelle brèche qui se fissure et la fragilise. Elle n'y peut rien, elle, si elle rêve de trucs absurdes. Paloma ne contrôle pas encore son subconscient et ça lui fait mal au coeur qu'une plaisanterie douteuse puisse se retourner à ce point contre elle. Alors elle fixe Ghika et attend qu'il lui revienne. Elle s'en fout du comment, elle veut juste qu'il essaye assez fort pour que ça fonctionne parce qu'elle n'a pas envie de reconstruire autour d'elle la réserve qu'il est parvenu à bousculer en un clin d'oeil. Paloma croit bien qu'elle l'implore du regard comme une petite chose fragile, par en-dessous et il finit par la prendre dans ses bras. C'est pas vraiment ce qu'elle attendait, c'est pas non plus ce avec quoi elle est le plus à l'aise et pendant une poignée de secondes, ses bras ballants restent là, bêtement alignés le long de son corps. Elle est un peu raide sous son étreinte mais finalement, elle comprend que c'est sa façon, à lui, de la retrouver. Une façon qui lui va bien. Alors Paloma s'anime, doucement, précautionneusement. Elle enroule ses bras autour de son dos tout fin et les remonte en direction de ses épaules dans une caresse qu'a l'allure d'une berceuse. C'est elle qu'a besoin de réconfort mais pourtant c'est elle qui vient le cajoler comme un môme, ses doigts glissant dans ses cheveux alors qu'elle sent son souffle chaud qui chatouille sa nuque. En fait, ça lui fait du bien, ce genre de contact. Elle les appréhende beaucoup, peine à les offrir, mais encerclée par les bras maigrelets de Ghika elle se sent dans un cocon. Un cocon chaud et confortable au sein duquel elle serait intouchable. Et c'est bon. C'est bon et elle ferme ses paupières pile à l'instant où il dépose ses lèvres sur son front. Ça lui tire un sourire qu'il peut pas déceler, ses joues nichées contre son torse. Mais le moment de grâce ne dure pas parce que déjà il le brise en lui demandant de lui parler. Elle veut pas parler, Paloma. Elle est fatiguée de parler, de ressasser, d'essayer de poser des mots douloureux sur ce qui l'étreint et d'omettre - par pudeur ou nécessité - la moitié des paramètres. Et puis... elle ignore si elle peut faire confiance à Ghika. C'est triste à penser, dur à accepter, mais son comportement suite au pique-nique a planté dans son coeur l'épine du doute et elle est solidement amarrée. Paloma se contente de secouer négativement sa tête contre son torse et de briser l'étreinte. Elle reste proche de lui mais ne se presse plus contre son corps comme si elle attendait de lui qu'il chasse ce qui l'accable. Elle se contente de le regarder sans comprendre quand il fait passer de lui à elle un collier avec lequel elle l'a toujours vu. Il le caresse une dernière fois en l'effleurant au passage et sa peau fine, sensible, s'imprime de légers frissons évanescents. Le regard de Paloma suit le sien et tombe sur le robot, que la pulpe de ses doigts viennent frôler aussi. Elle écoute son histoire et sent déjà son organe nécrosé se gonfler - temporairement - de bons sentiments. « C'est beau, ce que ton grand-père disait... » souffle-t-elle délicatement, son timbre feutré ému par l'émotion qu'elle lit dans la voix de Ghika. Elle aimerait bien être comme ça elle aussi. Conserver un coeur de chair et s'armer d'une peau d'acier, une carapace inébranlable qui serait atteinte par rien du tout. Un fourgon blindé, un tank. Mais elle, sa peau est perméable, y'a tout qui rentre, qui s'enfonce parce que Paloma n'est qu'un foutu sable mouvant. Ghika poursuit et elle ouvre la bouche pour s'opposer à ça. Elle veut pas qu'il lui prête, c'est son bijou et les tremblements de sa voix lui prouvent qu'il y tient plus qu'à tout le reste ici. Mais ses mots meurent contre ses lèvres parce que ça la touche, son geste. Ca la touche et elle n'a pas la force de le refuser quand elle voudrait juste s'y accrocher et espérer que ce pendentif irradie en elle, illumine un peu le chaos qui règne à l'intérieur et la guide. C'est con, un tel espoir, mais Paloma prend tout cette semaine. Même la main tendue la plus irrationnelle. « Merci... » qu'elle dit d'une voix qui vibre et qui prend aux tripes avant que sa main ne vienne se saisir délicatement de celle de Ghika pour lui offrir une pression affectueuse, douce, vaporeuse. Ses lèvres rejoignent la danse pour effleurer sa joue et Paloma lui sourit. C'est un de ses premiers vrais sourires de la semaine, une esquisse qui effleure l'âme et fait tressauter le coeur parce que c'est un sourire ému, mais triste. Désespérément triste, du genre à hurler une détresse silencieuse. Sauf qu'il y a les yeux de Ghika qui s'embrument et son sourire s'évanouit immédiatement pour que tout son être se concentre sur ce qu'elle voit perler dans les grands yeux de Ghika. « Ton grand-père... Je suis sûre qu'il serait fier de toi » souffle-t-elle avant de s'approcher à pas félins pour cueillir sa souffrance. « Parle-moi Ghika. De lui, de toi, de ce qui fait mal. T'as le droit d'être triste, t'as le droit de pleurer, t'as le droit de t'effondrer. C'est humain. » Parce qu'elle le sent comme elle, de sa famille. La famille de ceux qui colmatent les failles des autres en oubliant les leurs. Sauf que Ghika est un roc, un pilier là où elle est un roseau qui ploie sans cesse. Paloma insiste silencieusement, elle fixe son ami avec le coeur au bord des lèvres. Un coeur qui tambourine fort contre sa bouche et aimerait juste tomber à ses pieds pour épancher son chagrin.

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