La soirée c’était achevée un peu plus tôt, tout le monde s’était dispersé et Alice avait été se couché. Pas moi, je lui avais dit de monté car elle s’endormais presque et que je finirais par la rejoindre mais pas tout de suite car je n’étais pas fatigué du tout et que rester dans un lit sans rien faire, non je ne pourrais pas. J’étais alors resté dans le salon, fumant une cigarette en fixant le mur en face de moi, plus pris dans mes pensées qu’autre chose. Alisk était revenue ce soir mais, comme je m’en étais douté, elle été resté avec son frère dans un premier temps. J’aurais bien envie de lui parlé d’ailleurs mais la jeune femme devait surement dormir quelque part pas trop loin de Franz. Ainsi je fus plutôt surpris de la voir débarqué dans le salon, de sa démarche gracieuse que je n’avais pas oublié. Ca faisait si longtemps, un mois, peut être plus, je ne savais pas trop. Beaucoup de choses avaient changée depuis son départ, ce qui était clair c’est que, la première semaine après son éviction, elle m’avait manqué, plus que je ne l’aurais cru. « Alisk ! Je suis content de te revoir. » dis-je avec un sourire, sincère et enthousiaste, je ne vins pas la prendre dans mes bras, elle m’avait déjà une fois fais une scène pour un minuscule baiser de rien du tout (attendez, elle avait utiliser le mot « violer » !) so, j’avais retenu la leçon.

Alisk et son incroyable talent a ne pas montrer ses émotions… C’en était déroutant, vraiment. JE n’avais plus l’habitude de côtoyer quelqu’un comme ça ou attendez… C’était pas tout a fait pareil mais c’était similaire avec Alice, juste parce que elle, on ne pouvait pas la croire ! (nuance). Bref, je fus plutôt surpris de voir son visage se détendre et qu’elle vont ainsi m’enlacer, mais un sourire aux lèvres je répondit a son accolade et elle signalai alors qu’elle ne mordait plus. « Tant mieux ! J’aurai moins l’impression de faire gaffes sur gaffes ! Enfin… Peut être. » dis-je avec un sourire moqueur alors qu’elle, de son coté, me sermonnait sur le tabac. J’arquai un sourcils, l’air étonné et en même temps l’air de dire ‘tu t’fous de moi ou quoi ?’ parce que, entre nous deux, c’était elle qui fumait le plus ! Enfin bon, de toute manière nous étions deux fumeurs invétérés, mais depuis que j’étais dans cette maison et surtout depuis Alice, c’était encore pire ! Pas moyen de s’apaiser sans une bonne dose de nicotine. La jeune femme en face de moi me piqua alors ma cigarette et tirai dessus une fois, j’eus un petit rire. « Et après ça fait la morale ! » dis-je en lui lançant un regard amusé. « Attends, je crois que c’est à mon tour de rééquilibrer la balance, non ? » Enfin, elle n’avait peut être pas tout suivis après tout, c’était surement plus son frère qui devait l’intéressée si elle regardais l’émission, plutôt que les déboires amoureux des autres. Bref, tout ça pour dire que ça, plus l’attirance que j’avais toujours éprouver envers Alisk m’amenèrent a faire une chose que je ne regretterais certes jamais mais qui allait me couter surement plutôt cher… Je déposai un baiser sur les lèvres d’Alisk, une main dans son dos puis mit fin à tout ça, pensant que vraiment, je pourrais le payer cher mais que franchement, j’avais presque le droit.

Alisk se recula franchement, me demandant si je voulais vraiment jouer à ça, une moue provocatrice sur le visage. Je m'appuyai de mes mains sur un meuble derrière moi, un sourire en coin sur le visage. Non mais, je la connaissais, si vraiment je voulait jouer ça ne durerait pas très longtemps de toute manière et puis... Je ne voulais pas blesser Alice. Ou si ? J'étais partagé entre le désir de vengeance et tout le reste. « On change pas les bonnes habitudes... » dis-je en haussant les épaules, me rappelant aussi soudain qu'il fallait aussi faire attention à mes mots avec Alisk, même si elle m'avait dit ne plus mordre, on sait jamais. Finalement c'était toujours autant de prise de tête... Elle tirai a nouveau sur ma cigarette et vint me la remettre entre les lèvres, un sourire en coin apparu a nouveau sur mon visage tandis que j'attrapais le bâton incandescent pour tirer une dernière fois dessus avant de l'écraser dans un cendrier. Ce qu'elle dit ensuite me fit stopper net mon geste, je fronçai les sourcils et me retournai vers elle, l'air surpris, un peu perdu aussi. « Ce qui veut dire ... ? » demandais-je, en espérant qu'elle soit plus explicite. Je me remis ensuite dans la position que j'adoptais quelques instants auparavant, appuyer contre le meuble, une expression de curiosité sur le visage.