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 when there's just be silence, 27/11 - 15h18

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Alistair

Alistair
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MessageSujet: Re: when there's just be silence, 27/11 - 15h18   when there's just be silence, 27/11 - 15h18 - Page 2 EmptySam 29 Nov 2014 - 4:24

Contrairement à ce que certains peuvent penser, il n’est pas insensible. Il ne montre pas facilement ses émotions, c’est vrai, mais ce n’est pas pour autant qu’il est une coquille vide. Il l’est, parfois, quand c’est la seule défense qui lui reste. Mais dans cette émission, il n’a pas encore eu besoin de se défendre. Et à mesure que les semaines passent, il baisse sa garde, laisse les gens entrer dans sa vie bien même s’il sait que ce n’est pas une bonne idée. Plus les semaines passent, et plus il est capable de faire une petite place pour ses émotions, même s’il ne les expose pas sur tous les toits. Cela se fait de façon subtile, comme avouer à Gaëtane que ça le touche qu’elle tienne de tels propos. C’est la vérité, ça le touche, plus que ça doit en toucher certains d’entendre ce genre de paroles. Mais lui n’est pas habitué, et comme à chaque fois que quelque chose est nouveau pour lui, il est un peu paumé. C’est exactement ce qu’il se passe, là, il est paumé, parce qu’il peine à croire qu’on puisse le considérer comme quelqu’un qui vaut la peine d’être connu quand on lui a répété sans-cesse que ce n’était pas le cas. Quoi qu’il en soit, il ne tarde pas à s’intéresse à la blessure de Gaëtane, c’est un sujet beaucoup plus facile à aborder. Elle s’est disputée avec Ghika, et s’est brûlée par accident. Sûrement peu concentrée quant à ce qu’elle faisait, son esprit étant occupé par Ghika. Comment, ça il ne le sait pas, et c’est peut-être mieux qu’il reste dans l’inconnu. Tout ce qu’il apprend, c’est qu’elle a perdu le fil. « D’accord. » Il dit simplement, distrait, tandis que ses prunelles se fixent encore une fois sur le bandage. En tout cas, il espère que ce n’est rien de trop grave et que ça cicatrise sans peine. Ce serait dommage qu’elle en garde une cicatrice qui la renvoie chaque fois à Ghika. Mais à l’en croire, ça cicatrise pas trop mal, elle a été à l’infirmerie. Il ose espérer qu’ils l’ont prise en charge de la meilleure des façons. « Bon, tant mieux. » Il continue, avec un léger sourire, quelque peu rassuré. Non, parce qu’il n’aurait pas fallu que sa blessure soit trop grave, au risque d’avoir une explication avec Ghika. Ils font une belle équipe, puisque lui aussi a eu le droit à ses blessures, cette semaine. Rien de comparable avec Gaëtane puisqu’une brûlure reste beaucoup plus douloureuse que de simples égratignures, mais pour autant, ça l’embête un peu. Ça le démange, ça l’empêche de se défouler sur le sac de boxe comme il en a l’habitude et il lui arrive de cogner ses phalanges sur un plan de travail ou un meuble par inadvertance. Gaëtane suppose qu’il n’a pas mis de gants avant de taper sur le sac de boxe, c’est presque ça. Les gants, il y a pensé. Les bandes de protection sur ses mains, absolument pas. Il a déjà expérimenté le fait de frapper sans aucune protection, cela devient vite douloureux, et cela fait plus de mal que de bien, au final. Alors maintenant, même quand il est agacé, déçu, amère, il tâche de se protéger un minimum, même si cette fois-ci, dans la précipitation, il a sauté une étape. Elle analyse ses mains avec attention, et ajoute même, d’un ton soucieux, qu’il faut qu’il fasse attention. Il relève la tête, l’observe un court instant, muet, avant de finalement répondre « Promis. » bien qu’il ne soit pas certain qu’il tiendra sa promesse. Il est un peu bloqué, surpris, qu’on s’inquiète ainsi à ce point pour lui. Ça parait anodin, elle n’a fait qu’observer ses mains un court instant avant d’avoir un petit mot pour lui dire de faire attention. Ce n’est pas grand-chose, mais il est plus habitué à ce qu’on lui demande de crever que de véritablement se soucier de son état, même lors de blessures plus graves, comme lorsqu’il avait à peine vingt ans et qu’il avait fini à moitié mort aux urgences. Il en garde les cicatrices, et les paroles qu’on lui a murmurées à l’oreille avant qu’il ne perde connaissance. Tu le mérites. Alors oui, l’inquiétude de Gaëtane peut paraître anodine, elle est importante pour lui. Inquiétude qui finalement devient la sienne quand ils évoquent le sujet Ghika. Elle a mal réagi, lors de la révélation, et bien évidemment qu’il souhaite s’assurer que ça va mieux. Mais visiblement, à l’écouter, c’est toujours aussi douloureux. Et ça l’emmerde, vraiment, qu’elle ne parvienne pas à prendre les choses avec une distance nécessaire. Pas pour pardonner à Ghika, mais pour être moins atteinte par son comportement. Il est ainsi, il s’attache peu, mais il est humain quand il le fait et l’inquiétude fait partie du lot. Mais Gaëtane est ainsi, elle, elle ne peut pas passer à autre chose aussi facilement, elle doit analyser, comprendre. Et pour une fois, ce serait mieux qu’elle s’abstienne, même s’il sait pertinemment que c’est impossible. Il tente de la rassurer en lui disant que Ghika ne peut pas avoir menti sur leur relation. Il ne peut pas concevoir cela, il ose espérer que le jeune homme n’a pas pu tout prévoir à ce point pour le bon déroulement de sa thèse. Elle l’espère, mais elle ne semble pas convaincue, il le perçoit. Elle finit par lui avouer qu’elle a peur. Il tourne la tête en sa direction, curieux d’en savoir plus. Elle ne tarde pas à lui donner une explication. Elle a peur de ne plus savoir à qui elle a à faire. Même s’il n’est pas la même situation puisqu’il n’est pas proche de Ghika et que cette révélation ne bouleverse par leur lien, il peut comprendre que Gaëtane ressente la chose ainsi. C’est aussi une histoire de repères. Là, sur ce point, il peut peut-être la rassurer. « Essaie de faire abstraction de lui, tu dois bien avoir d’autres repères ici, non ? » Et la conseiller, aussi, par la même occasion, même si elle reste libre de l’écouter ou non. Mais il lui apparait comme une solution qui ne pourrait que lui faire du bien, de faire abstraction du candidat. L’éviter, en fait. Peut-être qu’il devrait éviter de lui conseiller cette solution de facilité à laquelle il s’accroche dès qu’une situation lui échappe, mais en attendant, c’est une solution qui a fait ses preuves. Ceci dit, il sait que c’est plus facile à dire qu’à faire. Simplement, il aimerait que Gaëtane parvienne à ne pas se laisser submerger par cette histoire, parce qu’elle ne mérite pas cela. Elle termine en disant qu’elle n’aime pas ça, quand les gens lui parlent comme si elle était idiote ou comme si elle était une enfant. Il comprend, au son de sa voix et au peu d’hésitation dans sa phrase – contrairement à d’habitude – que c’est un point qui l’a véritablement agacée, à raison. Alistair sait qu’il est d’une intelligence modérée pourtant, la faute à son manque de culture due au fait que ses études ne se soient pas poursuivies ainsi qu’au fait qu’il ne s’intéresse à rien, et ça l’énerve qu’on le prenne de haut comme le faisait Ana avant Ghika et comme ce dernier le fait à présent. Mais Gaëtane, elle est intelligente, bien plus qu’eux. C’est la rabaisser à un statut qui n’est pas le sien de lui parler de la sorte, bien même s’il n’est pas au courant des échanges qu’elle a pu avoir avec Ghika et s’il a laissé sa supériorité intellectuelle s’afficher au détriment de celle de Gaëtane. « Alors que tu es la dernière personne que l’on peut considérer comme idiote. » Il finit par dire. Parce que c’est la vérité. Elle a peut-être l’air fragile, Gaëtane, mais elle est intelligente. Et si certains en doutent sérieusement même après avoir discuté à elle, qu’ils se réfèrent à sa maladie. Un autiste est toujours intelligent, bien plus que ceux qui l’entourent, bien même s’il laisse percevoir le contraire. Alistair n’a pas l’impression qu’elle laisse penser le contraire, raison pour laquelle il se permet de préciser cela. Quoi qu’il en soit, il a bien conscience que le sujet est difficile à aborder pour la jeune femme et son but n’est pas d’enfoncer le couteau dans la plaie. Il est doué pour faire du mal aux autres, pour leur rappeler de mauvais souvenirs et c’est un point auquel il n’a aucune envie d’être associé ici, l’extérieur lui suffit. Alors autant changer de sujet avant que la conversation ne devienne plus désagréable qu’elle ne l’est déjà, même pour lui qui doit voir sa camarade heurtée par Ghika sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Il opte pour une question dite bateau, mais dont la réponse l’intéresse malgré tout. Qu’est-ce qu’elle compte faire après Fake Lover ? Il ne s’attend pas à une réponse qu’il a déjà entendue et il a raison. Elle ne va rien faire de spécial, rentrer à la maison, sans ambitions ni projets particuliers. Ce n’est pas très intéressant, selon elle. « Ça ne veut pas dire que ce n’est pas une bonne idée. » En réalité, il trouve même que c’est une très bonne idée. Il lit les journaux, Alistair, et il voit certains candidats de télé-réalité faire n’importe quoi pour continuer à exister dans les mémoires des gens. Et finalement, ils se rendent plus ridicules qu’autre chose. En tout cas, ce n’est pas une mauvaise idée de reprendre sa vie où elle l’a laissée, d’autant qu’elle a l’air de vivre dans un endroit sympathique, entouré de gens qui se soucient d’elle. C’est bien, qu’elle puisse retrouver cela. Il l’envie presque, en réalité, bien même s’il se gardera de tout commentaire. « Il y a quelqu’un qui t’attend à l’extérieur, toi ? » C’est la seule chose qui se permet de lui demander. Il sait que les gens de Quiberon sont sympathiques, mais est-ce qu’il s’occupe vraiment d’elle ? Il a cru comprendre qu’elle n’avait plus de liens avec ses parents, tout comme elle n’a pas beaucoup d’amis. Et puisqu’ils ne se reverront pas, il veut au moins avoir la certitude que quelqu’un l’attendra et sera là pour elle à la sortie, car s’il y a une personne qui mérite d’être entourée, c’est bien elle. Sans surprise, elle lui retourne la question. Il marque une pause, légèrement hésitant quant à la réponse à lui donner. « Si je parviens à renflouer ma cagnotte et à la valider, je déménagerais dans un autre pays. » C’est désormais de l’ordre du conditionnel. C’est son rêve absolu, vivre dans un pays où on ne serait pas en mesure de le reconnaître, d’apprendre son passé, de le juger. Mais ce n’est pas vraiment possible pour l’instant et c’est bien dommage. « Sinon, je reprendrais ma vie là où je l’ai laissée. » Et c’est presque abattu qu’il prononce cette dernière phrase. Parce que sa vie actuelle, celle qu’il a laissée derrière lui en s’enfermant ici, il aimerait croire qu’un jour, elle s’améliorera. Mais il sait pertinemment que c’est impossible, et c’est bien ça qui lui fait mal. Alors il reprend ses vieilles habitudes, et il se mure dans le silence. C’est beaucoup plus facile, ainsi.
Gaëtane

Gaëtane
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MessageSujet: Re: when there's just be silence, 27/11 - 15h18   when there's just be silence, 27/11 - 15h18 - Page 2 EmptySam 29 Nov 2014 - 17:15

    Ils en tiennent une sacrée couche, à eux deux, avec leurs bandages aux mains et leurs émotions instables, finalement. Mais ce qu'elle aime bien, c'est qu'elle ne se sent pas diminuée. C'est un échange d'égal à égal, trop rares dans son quotidien. Gaëtane voit bien le parallèle, à chaque vision des choses échangée avec Alistair, c'est comme un écho. C'est sans doute pour ça qu'elle est en confiance et sait qu'elle peut parler librement. Alistair promet de faire attention, elle espère bien que ça sera le cas, parce qu'en général, quand on promet, elle préfère qu'on s'y tienne. Cela dit, pour quelque chose de si futile, l'attente est beaucoup moins grande. Mais elle s'inquiète quand même, comme d'habitude. Parce que ça peut aussi dissimuler des choses plus profondes, et en demandant de faire attention à ses mains, elle implique aussi de faire attention à lui-même. Pas sûr que le message passe, parce qu'elle ne sait pas s'exprimer, de toutes façons, mais ca serait quand même une bonne chose. Si elle a encore des repères, ça dépend pour qui, pour quoi. Des repères, par exemple, elle n'en n'a jamais eu avec Isaac. Elle vient de les perdre pour Ghika. Il lui en reste encore, heureusement. Alistair, par exemple, ou bien même Mallaury, ou Pia, et même les autres candidats qu'elle aime bien sans pour autant trop les connaître. Elle hoche la tête, pensive. « Oui, enfin, je crois... » Pas sûr. Elle ne peut s'empêcher de se dire que si elle a perdu ses repères en l'espace d'une journée, ça peut arriver pour les autres aussi. Ca aussi, ça fait peur. Elle en revient à ses premières frayeurs et premières angoisses, présentes depuis son enfance, depuis qu'elle est en âge de comprendre qu'il y a les autres. Elle avait un peu réussi à mettre ça de côté avec toute sa bonne volonté en venant, mais pour avoir de la volonté, il faut aussi avoir de l'endurance. Là, elle s'essouffle. Peut-être qu'il est temps pour elle de rentrer chez elle, finalement. De retourner aux sources, se calmer, prendre du recul, et utiliser tout ce qu'elle a appris ici, tous ces efforts, pour avancer. Elle veut rentrer chez elle, et juste reprendre sa vie normale, en rentrant. Parler de ce genre de choses, c'est apaisant. Elle retrouve l'esprit de Quiberon, elle repense à sa petite vie silencieuse et tranquille. Mais elle a aussi peur de ce qu'elle va ramener là-bas. Elle sait bien que les médias sont pires que des requins, elle est bien placée pour le savoir. Et ce qu'elle ne veut pas, c'est qu'ils viennent importuner tout le monde là-bas juste pour avoir une image ou un mot plus ou moins choquant de la part d'une ancienne candidate de télé-réalité. Mais elle sait que ça devrait aller. Le docteur Mercier s'en chargera, avec ses contacts. Cela dit, elle n'en n'a pas vraiment la certitude. « J'espère que ça restera quand même tranquille... » fait-elle, la voix hésitante. S'il y a quelqu'un qui l'attend là-bas ? Pas beaucoup. Deux, tout au plus. Du moins, des gens qui l'attendent réellement pour sa présence et pas pour ce qu'elle a dans la tête, sinon, ça augmenterait les effectifs de manière significative. Elle réfléchit un peu. « Euh... il y a ma tutrice, Diane... et puis... c'est tout... » fait-elle en hésitant un peu aussi. Pas sûre qu'il y ait quelqu'un d'autre. Diane, elle sait qu'elle l'attend, puisqu'elle s'inquiète pour elle et son manque de liens sociaux, et c'est pour elle qu'elle est venue. « Peut-être mon patron, aussi... » ajoute-t-elle en haussant les épaules. Elle ne parle pas beaucoup avec lui mais il est toujours très gentil et très patient, alors peut-être qu'il a envie qu'elle revienne. Elle n'a pas vraiment besoin de ce job, mais elle aime bien y aller, pour s'occuper, pour faire quelque chose de ses dix doigts. Et si elle peut aider, ça lui va. « Je n'ai pas vraiment d'amis là-bas, alors... » Les clients, qui l'appellent Renard, mais ce ne sont pas des amis à proprement parler. Juste des gens gentils avec elle. Elle n'est même pas sûre qu'ils se souviennent de son vrai prénom. Alistair parle de changer de pays s'il a assez d'argent en sortant. Ca l'intrigue, ça pique sa curiosité. « Tu... tu veux aller où ? » demande-t-elle, intéressée par la réponse, sans à-priori. Et puis s'il n'a pas assez d'argent, il reprendra sa vie. Celle dont il a vaguement parlé il y a quelques semaines et qui visiblement ne l'enchante pas du tout. Ca l'embête, de le voir comme ça, et ça inquiète aussi. Ca s'entend même sans sa voix, qu'il n'a pas envie de ça du tout, et que le fait de perdre sa cagnotte comme ça le rapproche plus de la mauvaise solution que de la bonne. Machinalement, elle pose à son tour une main, celle qui n'a pas de bandage, sur celle d'Alistair, par réflexe. Par soutien, sans trop réfléchir, parce d'ordinaire, elle aurait pensé qu'elle, elle n'aime pas ce genre de gestes, et que par conséquent elle ne veut pas l'infliger aux autres. Mais quand Alistair a fait de même quelques minutes plus tôt, ca ne l'a pas dérangée, curieusement. Sans doute parce qu'elle a confiance. Elle a bien supporté les accolades de Ghika quelques semaines plus tôt, quand elle avait encore confiance, en fait. Il lui a fallu un temps d'adaptation, mais elle a fini par passer outre. Et là, c'est pareil, sauf que c'est même plus facile encore. Elle sait que quand Alistair a fait de même après son cauchemar, ça l'a rassurée, d'avoir une attache à la réalité, alors elle espère que ça peut aider. Et même si elle ne peut pas faire grand chose plus que de parler, elle est là. Elle l'a déjà dit, s'il a besoin de quoi que ce soit, elle est là. Elle est là pour n'importe qui ayant besoin d'aide, mais dans le cas d'Alistair, ça lui tient un peu plus à coeur, quand même. « Euh, pardon... » fait-elle alors en retirant sa main, embarrassée, se souvenant que ce n'est quand même pas très correct pour quelqu'un qui n'aime pas vraiment les contacts, et aussi par réflexe de politesse.
Alistair

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MessageSujet: Re: when there's just be silence, 27/11 - 15h18   when there's just be silence, 27/11 - 15h18 - Page 2 EmptyDim 30 Nov 2014 - 2:50

Tout ce qu’il peut lui conseiller, c’est de faire abstraction de Ghika. Ces derniers jours, il fait plus de mal que de bien à Gaëtane, il est nocif pour elle et il ne souhaite pas que la révélation du secret du jeune homme continue de lui occuper l’esprit comme c’est le cas à l’heure actuelle. Il faut qu’elle parvienne à l’oublier, à le mettre dans un coin de sa tête pour se concentrer sur ceux qui en valent la peine. Elle doit bien avoir d’autres repères ici, elle ne peut pas être proche que de Ghika. Il y a Mallaury, par exemple. Lui, au moins, il ne risque pas de la décevoir. Du moins, il ne pense pas le candidat capable d’une telle chose. Il comprend très bien, à la réponse de Gaëtane, qu’elle n’est pas sûre d’avoir d’autres repères, même si elle lui laisse penser le contraire. Un seul candidat n’a quand même pas pu remettre la légitimité de tous les autres en question ? Il ne l’espère pas. Parce qu’il ne veut pas qu’elle se gâche le temps qu’il lui reste en se posant autant de questions. Il se contente de pincer les lèvres, ne sachant pas vraiment quoi dire, n’ayant plus les mots pour la rassurer. Il aimerait, pourtant, mais il sait qu’il n’y arrivera pas. Alors il préfère lui demander ce qu’elle compte faire à la sortie. Elle va reprendre le cours de sa vie, à Quiberon. Ce n’est pas une mauvaise idée. Enfin, son avis a peu d’importance, mais peu importe, il l’exprime. Elle espère que son retour à la vie réelle sera tranquille. « J’espère pour toi. » Il dit, sincère, esquissant un bref sourire. Il le lui souhaite, c’est vrai. Comme à chacun, en réalité. Ce n’est jamais facile de se défaire d’une telle aventure, il est important qu’ils puissent être au calme pour remettre de l’ordre dans leurs vies désormais chamboulées par Fake Lover. Il lui demande ensuite si quelqu’un l’attend à l’extérieur. Il y a sa tutrice, Diane, tout d’abord. Et c’est tout. Il pince les lèvres, déçu d’entendre une telle réponse, parce qu’elle ne mérite pas cela. « Elle est gentille ? » Il demande presque aussitôt après que Gaëtane a terminé sa phrase. Il y a peut-être son patron, aussi, même si elle ne semble pas convaincue. En tout cas, il y a sa tutrice, cela semble certain. Il ne la connait pas, ne la connaitra jamais, mais espère que c’est une femme bien qui prend soin de Gaëtane comme elle le mérite. Parce qu’il sait très bien ce qui les attend à la sortie, l’euphorie des médias. Il a déjà dû gérer ce point à plusieurs reprises, il est devenu un expert dans l’art de les fuir. Peut-être que Gaëtane connait cela aussi, mais si ce n’est pas le cas, il n’a aucune envie qu’elle se retrouve harcelée de questions sur son accident. Si ça intéresse autant les médecins, il n’y a pas de raison que cela n’intéresse pas les médias. Et puis, sa nouvelle notoriété est susceptible d’attirer les vautours. Il espère donc qu’elle a quelqu’un pour l’entourer comme il se doit, quelqu’un de gentil et pas un profiteur. Il ne pourra pas s’en assurer lui-même, autant qu’il pose la question tant qu’il est encore temps. Elle ajoute ensuite qu’elle n’a pas vraiment d’amis là-bas. Il n’y aura donc que Diane ? Non, impossible. « Peut-être que tu t’en feras plus facilement, maintenant que tu as participé à cette émission. » Elle est venue pour cela, se faire des amis, et même si elle ne pourra pas traîner aussi régulièrement avec ceux ici qu’elle considère comme tel, ça ne veut pas dire qu’elle n’arrivera pas à s’en faire à l’extérieur, désormais. Fake Lover est un bon exercice pour s’ouvrir aux autres, il l’a expérimenté, il suffit de transférer les efforts effectués ici à l’extérieur, ça ne devrait pas être difficile. Enfin, il l’espère. Il doute, pour sa part, de continuer ses efforts à l’extérieur, le risque d’être catalogué à cause de son secret étant bien trop présent, mais Gaëtane, elle pourra peut-être se faire des amis, maintenant qu’elle a réussi ici. C’est tout ce qu’il lui souhaite. Et des amis sincères, cela va de soi, pas des opportunistes intéressés par sa soudaine notoriété et ne voyant en elle qu’un tremplin vers la gloire. C’est sans surprise qu’elle lui retourne la question, mais la réponse qu’il lui donne est moins précise que la sienne. Il ne sait pas vraiment non plus ce qu’il fera une fois dehors, tout dépend de l’argent qu’il parvient à amasser ici. Tout est vague, c’est encore un peu l’inconnu même s’il a déjà des idées qui se fraient un chemin jusqu’à son esprit. Mais dans l’idéal, son plan serait de regagner un peu d’argent, de valider sa cagnotte, et de déménager dans un autre pays. Repartir de zéro, dans un nouvel environnement où les souvenirs ne seront pas présents à chaque coin de rue. Quant à savoir où il compte aller, il est encore indécis. « Je n’ai pas encore vraiment décidé, mais dans un pays reculé où je pourrais me faire oublier. » Ce n’est pas parce qu’il ne s’est pas décidé qu’il n’a pas d’idées. Mais pour l’instant, elles n’ont pas lieu d’être puisqu’aucun déménagement n’est envisageable. Et puis, même si c’était le cas, il se renseignera un peu sur les pays reculés, afin de faire le bon choix, et ses idées pourraient très bien changer. Ça, c’est le plan s’il gagne un peu d’argent d’ici la fin de son parcours. Et s’il ne parvient pas à renflouer sa cagnotte, le constat est amer : il retrouvera sa vie là où il l’a laissée. Pas que déménager lui assure une vie meilleure, mais il pourra au moins repartir de zéro, ou du moins, de bon pied et ce ne serait pas négligeable compte tenu de sa situation. Chose qui est totalement impossible s’il se contente de reprendre le cours de sa misérable vie. Et à cette idée, il se crispe. Parce que cela fait deux mois et demi qu’il vit une vie qui, à première vue, ne lui convient pas, mais qui s’avère malgré tout meilleure que celle qu’il subit à l’extérieur. Cela va être brutal et difficile de retourner à la réalité, de subir les critiques, les jugements et les persécutions de ceux n’acceptant pas qu’il puisse continuer à respirer le même air qu’eux. Et comme à chaque fois qu’Alistair se laisse submerger par les pensées négatives, il se veut silencieux, distant, ailleurs. C’est la main que pose Gaëtane sur la sienne qui le fait revenir à la réalité, ses prunelles se déposant sur la main de la jeune femme, un peu surpris. Il ne s’attendait pas à ça, et s’il y a encore quelques semaines il se serait dépêché de retirer la sienne à ce contact, il n’en fait rien aujourd’hui. Il se surprend même, l’espace d’une fraction de seconde, à presser la main de Gaëtane, comme pour s’assurer qu’il ne rêve pas. Et finalement, elle enlève sa main tout en s’excusant. « Ne t’excuse pas. » Il finit par murmurer, un peu plus calme qu’il y a quelques minutes. Non, elle n’a pas besoin de s’excuser. C’est anodin, encore une fois, mais ça lui a fait du bien. Pendant un court instant, il s’est senti important, aussi stupide que cela puisse paraître. « Je crois que j’en avais besoin. » De ce contact, aussi bref fut-il. Il ne saurait pas exactement expliquer pourquoi, mais il est en mesure d’affirmer que ça l’a calmé. Pour combien de temps, c’est une autre histoire, mais dans l’immédiat, son esprit s’est apaisé et c’est tout ce qui compte. « Merci. » Il termine, sans plus d’explications. Merci d’être là. Il se sent bien que Gaëtane est là, ce n’est pas nouveau. Mais avec elle, il n’a pas besoin de se forcer. S’il ne veut pas parler, il ne parle pas. S’il ne veut pas dévoiler les pensées qui occupent son esprit, il ne le fait pas. Et c’est agréable, parfois, de lâcher prise et d’oublier l’espace de quelques secondes les efforts qu’il essaie de faire depuis des semaines. Il a changé, pas par obligation, mais il n’en oublie pas pour autant celui qu’il était en arrivant ici, celui qu’il était depuis de nombreuses années et qui tente de réapparaitre parfois. Il n’ajoute rien de plus, se satisfaisant du silence et de la présence rassurante de Gaëtane tandis que ses prunelles divaguent sur les différents objets de la pièce. Le calme ne dure jamais longtemps, alors il essaie d’en profiter avant le retour de la tempête.

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