On approche à grands pas de la fin du jeu. Enfin la mienne s’est terminée il y a maintenant déjà une éternité j’ai l’impression…Mais non là je parle de la vraie vraie fin. Quand ils vont éteindre les lumières. Fermer les portes. Et que tout le monde rentrera chez soit. Je me demande si j’ai bien fait de rester pour la dernière semaine. Ce n’est pas comme si les nominés avaient besoin de mon soutien, ils en ont déjà une flopée sans moi. Et puis j’ai tant de choses qui m’attendent dehors. Mais bon. Quand même…Ce sont les derniers instants, je n’ai pas pu résister à rester un peu plus longtemps. Et puis je me dis que tous ces gens, je ne le verrais pour la plupart probablement jamais… Alors autant profiter de nos derniers moments ensemble. Parce que bon il faut être réaliste, on perdra tous pour la plupart contact. On va en garder avec certains ci, mais seulement quelques uns. Et quand bien même les contacts seront surement assez limités dans la mesure où on habite tous aux quatre coins de la planète. Difficile pour se voir. Même si de mon côté, je dois avouer qu’il m’ait aisé de voyager, dans la mesure où je n’ai pas à m’inquiéter du coût du voyage. Ceci dit je ne peux pas partir n’ importe où n’importe quand, j’ai quand même des responsabilités. Participer à ce jeu est une exception… Mais je ne peux pas non plus m’absenter tout le temps quand bon me semble. Breeeeeef tout ça pour dire que je suis toujours là. Oui oui. Et je m’ennuie à mourir. Il faut que je me trouve une occupation. Je passe par la cuisine et je vois les dégâts causés par un ou une candidate. Il y a ce qui ressemblerait à feu un saladier explosé sur le sol, avec de la sauce, de la salade, des tomates…Un véritable attentat. Qui a bien pu commettre un crime pareil ? C’est alors que j’entends du bruit provenant du placard à balais. Mais oui mais oui, j’aperçois Felice en train de chercher surement un balais. J’en déduis que c’est probablement elle la responsable de tout ce grabuge. Mais je ne sais pas, pris d’une envie soudaine de la faire chier, je décide de l’entrainer dans le placard, en refermant derrière nous. Oui que voulez vous, j’ai de ces envies bizarres moi. « Absolument pas. Je pensais qu’on pourrait passer du temps ensemble…Tous les deux…Seuls tu vois… » Que je dis en lui caressant légèrement le bras, avec un regard qui se voulait équivoque. Avant de la retirer et de me reculer légèrement, amusé. En reprenant plus sérieusement…enfin sérieusement… c’est somme toute relatif avec moi. « Nan mais je suis là pour te sauver. Il y a un fou furieux qui traine dans les parages…Il a explosé un saladier dans la cuisine. » Evidemment je me doute bien que c’est elle la coupable. « Comme je ne suis pas sur que les amish aient apprit le self-defense tu vois. » Il faut bien que je fasse une ou plusieurs référence à son passé, maintenant qu'on est tous au courant.   « Tu sais que t'imaginer enfant en train de labourer la terre dans ta tenue...Halala c'est priceless. Il faudrait des photos ! Mais bon même ça je suppose que ce n'est pas possible » Toute technologie étant prohibée.