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 White flag. (16/03, 11h40)

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Hugo

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MessageSujet: White flag. (16/03, 11h40)   White flag. (16/03, 11h40) EmptyLun 16 Mar 2015 - 1:48

- liv.

J'aperçois ma partenaire flambant neuve qui se déplace avec les mêmes pas feutrés, le même regard de chaton apeuré, la même expression incertaine cachée derrière la masse de cheveux roux qui lui sert de bouclier. On s'est à peine parlés la semaine dernière, et on s'est à peine parlés, hier soir. Cette nuit, plutôt. Il y aurait eu de quoi dire, pourtant. Elle traîne là, dans le jardin - je crois qu'elle évite les autres. Comme si ça allait changer quoi que ce soit. Comme s'ils n'étaient pas partout, tout le temps. Mais elle a l'air d'avoir besoin de se rassurer, peu importe comment, peu importe si c'est réaliste et logique. Grand bien lui fasse, qu'elle se tire à l'autre bout de la propriété si ça lui chante, ou même à l'autre bout du globe. Au moins, je ne l'aurai pas dans les pattes, je n'aurai pas à, chaque soir, jouer les psychologues parce qu'untel lui a sorti je ne sais quelle blague bidon sur poil de carotte. Je soupire, depuis mon coin tranquille du jardin. Je me suis arrêté là sans la moindre raison, simplement parce que le fil de mes pensées m'y a contraint, et je crois qu'il est grand temps de bouger. De faire quelque chose de constructif. Aussi, je m'élance dans l'allée pour converger dans la direction d'Olivia. Elle file, et moi, j'ignore absolument tout sur mon passage. C'est le problème lorsqu'on vous en fout plein les yeux dès votre naissance. Vous n'appréciez plus rien. Pas même la vaste étendue et variété de plantes exotiques dont regorgent les lieux, pas même les couleurs chatoyantes sous le soleil de plomb de Los Angeles. J'ai l'impression que rien n'a changé. Que je ne suis qu'à une réception mondaine de plus, sinon qu'à cette époque de l'année, c'est à Boston que je devais être, devant mes cours. La seule différence, c'est que dans un tout autre contexte, je me serais émerveillé face au spécimen bleu turquin devant lequel je passe sans le voir, parce que mon compagnon milliardaire du moment en aurait fait autant, et que ça nous aurait réunis autour d'un verre et d'un drôle de point de commun, assez sympathique que pour terminer par parler affaires. Alors peu importe la beauté exacerbée et indéniable des allées, peu importe le jeu, c'est Olivia que j'ai dans mon viseur. C'est sa trajectoire que j'intercepte. « Olivia » j'appelle, la voix neutre. Elle lève vers moi un regard insondable et ça m'agace de la voir plantée là. Aussi, je recule d'un pas, avec un regard explicite. « Viens » j'intime. Je tâche d'être avenant, avec ce sourire discret et rêveur que je ne garde que pour les grandes occasions. J'ai besoin qu'elle me suive. Maintenant. J'incline doucement la tête, jusqu'à ce que finalement, elle daigne m'emboîter le pas. J'ignore où je l'emmène, parce que je n'ai pas encore eu le temps de visiter tout le domaine, mais elle ne me pose aucune question, et c'est très bien. Mon regard capte finalement la solide barrière de ce qui ressemble à un belvédère et comme ça me semble parfait comme point de chute, je braque dans cette direction. Une fois perchés sur la structure, je tourne à nouveau les talons vers elle et, j'attrape sans rien dire le micro accroché à son haut et je l'ôte. Je fais de même pour le mien et sans un mot, je vais les déposer au pied du belvédère. C'est nécessaire. J'imagine qu'ils comprendront. Je la rejoins à nouveau alors et, écartant les bras, je m'approche. « Je ne vais rien te faire » je lâche avec un rictus un brin moqueur. Rien sinon la prendre contre moi, mes bras allant s'enrouler sur ses épaules dans une étreinte à peine spontanée. Je niche mon visage dans ses cheveux, les lèvres contre son oreille, et je me mets à parler. Longtemps. Elle se fige, et j'ignore si c'est parce qu'elle n'aime pas mon contact ou parce qu'elle m'écoute. Peu importe. Je crois que mon monologue s'étire sur plus de cinq minutes et lorsque je me détache enfin, que j'esquisse un pas en arrière, que je la laisse pour aller récupérer nos micros et les réinstaller au millimètre près comme avant, je ne dis plus rien. Je n'ai à son intention qu'un regard éloquent. Puis j'attrape le garde-fou des deux mains pour me hisser dessus, sans faire attention à la hauteur, et à nouveau, je la gratifie d'une œillade totalement indiscrète. « Bon, raconte-moi un truc sur toi, maintenant » je dis, le ton traînant, inspectant mes ongles. « Un truc intéressant, je veux dire » je précise comme si c'était évident, sans lever les yeux vers elle. Elle a bien quelque chose à dire sur sa vie, non ? Elle a quel âge, quarante-cinq ans ? On doit bien avoir vu deux ou trois trucs en quarante-cinq ans.
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MessageSujet: Re: White flag. (16/03, 11h40)   White flag. (16/03, 11h40) EmptyLun 16 Mar 2015 - 21:54

Je suis envoûtée par la diversité des plantes du jardin exotique. Voilà un moment que je m'y promène et je ne m'en lasse pas. ayant travaillé un temps chez un fleuriste, j'essaye de reconnaître les pétales de cette fleur, les feuilles de celle ci, et me laisse emporter par cet univers naturel. Je m'accroupis, attirée par un bourgeon de la même couleur que mes cheveux. Je me dis que cette petite fleur me ressemble un peu, au fond, toute recroquevillée sur elle même, presque invisible si ce n'est par ce rouge-orangé flamboyant qui la couronne. Alors que je tends mon doigt, prudemment, pour atteindre les pétales de feu, je suis tirée de mon monde floral par une voix qui m'appelle. Je me relève, interloquée, pour voir mon binôme planté devant moi. Je ne bouge pas, ne comprenant pas ce qu'il me veut. « Viens !» Muette, je le suis. La dernière chose que je veux c'est d'énerver Hugo avant même que le jeu n'ait réellement commencé. Nous arrivons au belvédère et, sans un mot, il m'arrache mon micro. Mon coeur commence à battre plus vite et je sens la crise de panique arriver même si je sais pertinemment que je n'ai rien à craindre. Enfin, j'espère. Il doit le sentir car il me dit « Je ne vais rien te faire ». Enfin, je ne suis pas vraiment convaincue lorsque je le vois s'approcher encore et encore de moi. Finalement il me prend dans ses bras. Quoi? Depuis hier c'est tout juste si nous avons échangé trois phrases et... Mais il commence à parler. Il parle, parle, parle et ne s'arrête pas. Et moi j'écoute, figée. J'écoute et retiens ma gêne et mes larmes, et finis par poser ma joue contre son épaule. Après avoir remis nos micros, il se hisse sur le garde fou et je me laisse tomber sur le sol, m'asseyant contre celui là, la tête près de son genou. Un sourire gêné, je finis par dire, haussant les épaules : Je... erm... ne suis pas très intéressante, tu sais... Mes doigts caressent par réflexe les bosses de mes cicatrices sur mes bras.
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MessageSujet: Re: White flag. (16/03, 11h40)   White flag. (16/03, 11h40) EmptyMer 18 Mar 2015 - 21:41

J'ignore le moindre semblant, la moindre esquisse de réaction de sa part, je calfeutre mes prunelles insaisissables en fermant les paupières l'espace d'une seconde, je me claquemure dans des pensées parasites et sans le moindre intérêt et je m'extirpe d'une étreinte que j'ai moi-même forcée. Elle sait tout ce qu'elle a besoin de savoir, elle est mon binôme mais pas mon amie, encore moins ma partenaire, alors j'espère pour elle qu'elle a bien saisit que je ne ferai pas d'effort particulier pour la satisfaire ou, au moins, la laisser en paix. Je n'attends pas d'elle qu'on s'ignore en paix, chacun de notre côté du matelas trop étroit. Si elle ne me plait pas, d'une façon ou d'une autre, elle le saura, et j'ai comme l'impression qu'on risque de rapidement se retrouver à couteaux tirés. Moi, en tout cas, parce qu'elle ne semble même pas apte à défendre sa propre personne, elle ne semble même pas capable de se battre pour sa fierté, et son ego. C'est ce que m'indiquent ses poignets qu'elle tord sans la moindre gêne sous mes yeux. Lorsqu'elle s'installe juste à côté de moi, ses cheveux se précipitant sur mes jambes en suivant docilement la trajectoire de la brise, je darde ses cicatrices d'un regard insondable. C'est laid, autant physiquement que moralement, et j'arrive pas à en détacher les yeux. Alors je pense à autre chose, n'importe quoi, je me barricade derrière le sourire narquois que m'inspirent la situation et Olivia qui se traîne presque par terre. « De toute évidence » je soupire, roulant des billes vers le ciel d'un bleu totalement immaculé que je ne perds même pas une seconde à observer. J'ai horreur des gens qui se dénigrent de cette façon, qui s'amusent à se descendre plus bas que terre, comme si les autres ne s'en chargeaient pas déjà avec suffisamment d'enthousiasme. Je sens qu'on va partir du mauvais pied, si à ma première - et probablement dernière - tentative de m'intéresser un tant soit peu à elle, elle me fait déjà défaut. Les gens inintéressants m'ennuient, et j'aimerais autant pouvoir soutirer, de gré ou de force, quelque chose qui m'indique qu'on ne m'a pas collé l'imbécile du groupe sur le dos. « Dans ce cas, dis-moi d'où tu viens, ce que tu fais dans la vie, par exemple, et je déciderai moi-même de si c'est intéressant ou non » j'insiste, parce que merde, il faut bien que quelqu'un fasse des efforts dans ce duo. Et j'ai déjà bien intégré que ses cheveux roux n'étaient en rien une métaphore de son caractère. Elle est aussi insignifiante et translucide que le blanc nacré de ses yeux.
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MessageSujet: Re: White flag. (16/03, 11h40)   White flag. (16/03, 11h40) EmptyJeu 19 Mar 2015 - 21:48

    Je suis toujours mal à l’aise quand je surprends quelqu’un regardant les cicatrices qui lacèrent mes bras, mais là je ne peux lui en tenir rigueur ca je sais que sans mon geste il ne les aurait probablement jamais remarqué. Mais je n’y peux rien, chaque pensée négative que j’ai à mon égard me lie un peu plus à ces stigmates, comme pour me prouver que j’ai raison. Comme là... Si j’avais, en effet, été intéressante, ils ne seraient pas là. L’espace d’une seconde mes yeux se posent sur les petites lignes blanches, estompées par les quatorze années passées sur ma peau. Elles sont superficielles, datant de l’époque à laquelle je n’avais pas encore la force et le courage de pousser la lame plus fort, plus profondément. Elles contrastent avec celles, solitaires au creux de chacun de mes poignets, beaucoup plus marquées, révélant mon premier rendez-vous manqué avec la faucheuse, un an plus tard. « Dans ce cas, dis-moi d'où tu viens, ce que tu fais dans la vie, par exemple, et je déciderai moi-même de si c'est intéressant ou non » Il me tire de mes pensées et c’est en tournant légèrement la tête vers lui que je dis, bien décidée à faire un effort : Ca dépend des fois, de là où je trouve du travail... Mais toujours dans l’art. Je ne peux m’empêcher d’ajouter : Il n’y a que là que je ne suis pas complètement ridicule. Je sens déjà la remarque fuser. Je chante dans des bars la plupart du temps, mais il m’est déjà arrivé de poser pour des photographes ou de faire des défilés... Rien de bien impressionnant de toutes façons.
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MessageSujet: Re: White flag. (16/03, 11h40)   White flag. (16/03, 11h40) EmptySam 21 Mar 2015 - 18:46

Une artiste, ben tiens. Probablement les plus gros branleurs que la terre ait jamais portés. Ça ne devrait même pas être considéré comme une profession. N'importe qui peut se prétendre artiste simplement en balançant deux pots de peinture sur une toile, n'importe quel con est capable de créer quelque chose de suffisamment abstrait que pour être considéré comme un artiste. Que le pays puisse être dirigé par l'influence d'autant de pauvres cons sans cervelle à la Beyoncé ou George Clooney ou que sais-je me dégoûte, me débecte, me rappelle à quel point on est tombés bien bas. Qu'est-ce qu'ils font, ces gens-là, exactement ? Ils gueulent dans un micro, ils jouent dans des navets sans intérêt, ils peignent des tableaux que les gens n'aiment que parce que ça fait bon genre d'avoir le dernier mec contemporain dans son séjour. C'est ridicule. Alors je me contente de lever les yeux au ciel. Elle confirme elle-même mon opinion sur la question. Évidemment qu'elle passe d'un boulot à un autre. Puisque son art ne sert à rien. Et évidemment qu'elle n'est pas complètement ridicule en la matière, vu qu'il n'y a aucun code, aucune règle, vu qu'il suffit de présenter quelque chose comme de l'art contemporain pour que tout le monde aime. Puis je m'étonne, alors. Comment fait-elle pour poser ou défiler avec un tel manque d'estime de soi ? Comment peut-elle faire illusion alors qu'elle bosse pour des gens et face à des gens qui n'ont absolument aucune conscience, aucune compassion, aucune humanité, qui ne considèrent pas un seul instant la personne et ne voient que le corps, la machine, l'automate ? Quel photographe, quel bookeur saint d'esprit voudrait de ses poignets balafrés ? Je ne dis rien, pourtant, je me contente de soupirer un bref ricanement. « Chante. » j'exige d'une voix douce mais sans appel, et en balançant dans sa direction un regard éloquent. Je veux qu'elle chante. Maintenant. Je veux qu'elle me montre ce qu'elle a dans le ventre, dans les tripes. Je veux qu'elle me montre ce qu'elle vaut, et qu'elle me prouve qu'elle a au fond d'elle un peu plus que ce que ses poignets ne laissent deviner. Je veux qu'elle me prouve que j'ai tort de penser de la façon dont je pense.
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MessageSujet: Re: White flag. (16/03, 11h40)   White flag. (16/03, 11h40) EmptySam 21 Mar 2015 - 22:24

    « Chante. » Gloups. Encore une fois, j'aurais du me taire. Voilà ce que je gagne à trop en dire, c'est malin. En même temps je savais bien que ça arriverait un jour, et autant commencer avec Hugo, mon partenaire qui est donc supposé être un soutien positif dans cette maison, bien qu'il n'ait pas jusque là montré un engouement fou pour ma personne. Mais enfin. Je ferme les yeux et inspire profondément en cherchant tout au fond de mon petit coeur Olly. Olly c'est mon moi version amélioré, l'intrépide et indomptable petit bout de ma personne qui prends le dessus quand je suis derrière le micro ou devant l'objectif. Olly c'est mon nom de scène, la signature au bas de ma toile. Mon alter ego en somme. Et non. Je vois déjà ce que vous vous dites, mais rassurez vous, je ne suis pas, en plus de tout, schizophrène. Mais la question s'est bien posée, plusieurs fois.
    Je rabaisse mes genoux pour me retrouver en tailleurs, redresse mon dos et ramène mes épaules en arrière, pour libérer ma colonne d'air. C'est sans ouvrir les yeux que je commence à chanter. "Sometimes I feel like throwing my hands up in the air, I know I can count on you" Et puis j'arrête de réfléchir. J'oublie mon insécurité, les doutes qui virevoltent dans ma tête. "Sometimes I feel like saying "Lord I just don't care", but you've got the love I need to see me through Les questions, mon envie presque vitale de faire bonne impression. De prouver qu'il y a quelque chose à en tirer de cette partenaire stupide, pas très jolie et presque muette. "Sometimes it seems that the going is just too rough, and things go wrong no matter what I do" Tout cela s'envole et je ne pense plus. Je me concentre simplement sur mes notes et l'émotion de la chanson. "Now and then it seems that life is just too much, but you've got the love I need to see me through" Ma voix résonne dans le silence du grand jardin, si l'on peut encore appeler ceci un jardin. Je sens mes mains qui se mouvent au rythme de mes mots, de mes montées dans les aigüs. Cette gestuelle si particulière, même un peu bizarre, que j'ai sur scène ne me quitte décidément pas. "When food is gone you are my daily meal, when friends are gone I know my savior's love is real
    Your love is real
    You got the love
    ...



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