Je sors de ma chambre et marche dans le couloir. Je passe devant la loveroom, sans y faire attention. C'est quelques mètres plus loin que je m'arrête, venant de me souvenir d'un truc. C'est qu'elle est ouverte maintenant, plus besoin d'obtenir la clé par certaines faveurs. J'en avais oublié cette information. Faut que je vois à quoi elle ressemble. Alors curieux, je fais demi tour et ouvre la porte. Aucune chaussette qui pendouille à l'extérieur, signe qu'il ne faudrait pas entrer, alors ça devrait aller. Sauf qu'en vrai, qui j'aperçois sur le lit ? @anouchka en personne. " Oh t'es là. Je dérange peut être ? Tu attends un beau brun ? “ que je demande dans un sourire en coin. Pourquoi sinon serait elle là ? Bon peut être qu'elle cherche juste un peu de tranquillité aussi c'est possible. Mais j'attends pas sa permission, j'explore les lieux. ” C'est donc ici que la magie a eu lieu... “ Nul doute de ce qu'il s'est passé là dedans. D'ailleurs César n'a jamais cherché à nier quand je l'ai brièvement évoqué l'autre jour. Ils ont bien eu raison, ils auraient eu tort de s'en priver. Même si ce n'est pas donné à tout le monde d'exposer aux autres un moment si intime. Car même s'ils n'ont surement diffusé que des images soft ou flous à la télévision, tous les techniciens et membres de la production ont bien dû se régaler et profiter du spectacle. M'étonnerait même pas qu'ils aient appelé leurs collègues en mode “hey viens voir, ça commence ils sont en train de niquer”. En tout cas, j'admire la beauté des lieux. Je me demande s'ils l'ont fait ailleurs qu'entre ces 4 murs. Mais bon ce n'est pas une question qu'on pose à une madame.  ” A ta sortie, tu pourras demander les bandes vidéos en souvenir. Ils doivent avoir un son d'enfer en plus. " Bah quoi ? Avec tous les micros planqués dans la pièce, j'suis sur que ça doit bien rendre. Finalement j'arrête de z'yeuter partout et revient proche du lit. Je regarde la jeune femme. " Tu sais tu tombes bien, je voulais te parler. “ que je déclare alors, cette fois plus sérieux. ” Permission de m'asseoir sur le lit ? "

Anouchka est affalée dans le lit de la loveroom. Ou plutôt elle se trouve dans une position improbable, pour colorier. Parce qu’elle allongée sur le ventre, un livre de coloriage pour adulte posé devant elle et des crayons de toutes les couleurs à sa disposition. Elle l’avait pris dans ses bagages au cas où elle s’ennuierait dans le nid. Et loin de dire que c’est le cas, elle ne savait pas bien comment occuper son après-midi. Et il faisait beaucoup trop froid à son goût pour aller se promener dehors. Alors elle se concentre sur le coloriage d’une magnifique tête d’éléphant orné de mille et une pierre précieuse. D’ailleurs ça lui fait penser qu’elle n’en a trouvé aucune de pierre ici, et que cela représentait un petit échec pour elle. Elle souffle avant de reprendre son coloriage minutieusement. Quand une voix familière la tire de sa concentration. Alors elle détache ses yeux clairs de son livre pour les poser sur Cristopher. « Oh non je ne suis pas là… » Qu’elle souffle dans un rire pour se moquer de lui. Gentiment comme toujours évidemment. « Maintenant que vous avez tous accès à la chambre cela n’est plus notre point de rendez-vous secret... » Qu’elle souffle dans un sourire plus nostalgique. Elle aimait l’idée que seuls César et elle avaient la possibilité de l’occuper et donc de s’enfuir loin des autres et de la compétition le temps d’une nuit. Et quand bien même elle repensera toujours à ces dernières passées à l’intérieur, elle trouve que la chambre a perdu un peu de son intérêt. C’est terminé. Il parle de magie qui a eu lieu. Elle dirait simplement que c’est là qu’ils ont fait l’amour, mais c’est un peu la même chose. Elle lui répond dans un sourire entendu. Parce que c’est une bonne façon de le dire. Avant de lui offrir une grimace. Parce qu’il parle de demander une vidéo souvenir. « Oh mais n’importe quoi. Tout mes souvenirs sont ici… Et le son est très bien... » Qu’elle lui répond bêtement, en tapotant sa tempe. Parce qu’elle a le moindre souvenir gravé dans son esprit et que cela vaut toute les vidéos du monde. Et puis elle se voit mal s’installer un dimanche après-midi dans son canapé, pop-corn à la main, pour une séance sextape. Finalement il lui avoue vouloir lui parler. « Oh ? » Curieuse elle change de position sur le lit pour venir s’asseoir au bord de ce dernier. Elle sourit narquoise. « Oh tu as réfléchi à cette histoire d’argent ! Tu veux me donner toute ta fortune personnelle ? C’est très gentil ! » Elle rigole. Avant de tapoter la place à côté d’elle, pour répondre à sa question. « Qu’est-ce qui se passe ? »

Je visite les lieux, c'est plutôt charmant par ici. Dommage que cette pièce ne me servira strictement à rien. Ou alors seulement à des plaisirs solitaires, c'est triste. Il serait temps que cette aventure se termine pour le bien de ma libido. " Et ouais, plus de parties de jambes en l'air sans prévenir les copains. “ que je réplique amusé. Les pauvres, ce n'est plus leur repère secret. ” Faudra mettre un signe sur la porte si jamais vous voulez pas être dérangés. “ Mais du coup on perd la discrétion n'est ce pas. Peut être que des petits malins seraient tentés d'écouter l'oreille collée à la porte. Je fais ensuite une plaisanterie sur le fait qu'elle pourrait demander à la production les bandes vidéos de leurs galipettes. Pas besoin les souvenirs sont gravés dans sa mémoire. En vrai, on a déjà essayé avec ma femme les vidéos et...on a pas du tout aimé ce qu'on a vu. Les têtes qu'on peut faire, les grimaces, les bruits... Nan on a pas réitéré l'expérience et on a brulé les cassettes. Oui parce que c'était du temps de la cassette, ça remonte. Au moins y'avait moins de chance à l'époque de se faire voler ses sextapes. Je déclare finalement être content de tomber sur elle, car je veux discuter avec la demoiselle. ” T'es vénale comme nana c'est terrible. Va falloir que César fasse attention à son compte en banque. “ que je plaisante. C'est qu'elle parle encore de lui donner mon argent. ” Si t'es mignonne, je te rendrais peut être ta cagnotte. “ Je la vois venir, elle va me dire qu'elle est tout le temps mignonne. Je m'assoie finalement à ses côtés, au bord du lit. J'aperçois son livre de coloriage. ” Hm tu feras gaffe t'as dépassé là. “ Bon c'est même pas vrai. ” Je voulais juste qu'on parle de ce qu'à dit César au détecteur de mensonge... J'ai vu que ça t'as plutôt secouée et je me demandais si vous aviez pu mettre les choses au clair ? Toi comme moi on sait qu'il se passera jamais rien mais apparemment c'était pas son cas. " Pas besoin de préciser de quelle question je parle elle le comprendra toute seule. Y'en a qu'une qui l'a chamboulé. Celle où il a répondu oui à la question “est ce que tu penses qu'il pourrait se tramer quelque chose entre Cristopher et toi dans ton dos?". Après j'entends que c'est compliqué de répondre simplement par oui ou non à une question. Tout n'est jamais si simple. Mais je sais du coup que ça l'a blessé qu'il puisse croire une chose pareille d'elle, alors que clairement elle n'a d'yeux que pour lui. " Que je sache si je dois m'attendre à ce que tu mettes tes distances avec moi. " Je ne suis pas naïf, si César venait à lui demander de s'éloigner de moi, elle le ferait probablement sans hésiter. Parce que bon elle a beau dire qu'elle m'apprécie et tout, dès qu'il est question de lui, je passe au second plan. N'importe qui ici passe au second plan. On ne peut pas lutter.

Cristopher la dérange en pleine concentration. Mais ce n’est jamais vraiment dérangeant au final quand c’est lui. Et puis elle ne fait pas vraiment quelque chose d’important. Du coloriage pour adulte pour passer le temps. Alors à choisir, elle préfère passer du temps auprès des gens qu’elle apprécie. Même si la personne s’appelle donc Cris et qu’il tient à lui parler de ce qu’elle a pu faire avec César dans cette chambre. De ce qu’elle a fait. Il n’est pas bête. Il se doute bien que la chose la plus folle qu’elle a pu faire dans cette chambre ce n’est pas du coloriage. En tout cas quand elle était encore secrète. Elle lâche toujours son rire doux et enfantin. Ils trouveront une autre solution, cela doit bien se trouver. « Oh je suis certaine qu’un petit curieux viendrait nous voir quand même… » Même s’ils indiquent à la porte ce qu’ils sont en train de faire. Elle ne dit pas de le nom de celui à qui elle pense, un sourire en coin amusé sur le bout de ses lèvres. Mais alors qu’elle s’amuse de ce qu’il peut lui dire, de l’idée d’une sextape, elle s’étonne du ton plus sérieux pris par son camarade. Elle laisse alors de côté son activité artistique, hm, pour s’asseoir sur le rebord du lit. Et l’inviter à en faire de même. Sa curiosité se transforme un instant en amusement, reprenant ce qu’elle lui avait dit lors du prime. « Je ne sais même pas ce que cela veut dire vénale alors je ne peux pas l’être assurément… » Qu’elle souffle dans un premier temps, relevant le menton. « Alors je serais plus mignonne que jamais ! » Qu’elle continue, dans un éclat de rire. Avant de souffler doucement. Evidemment qu’il veut lui parler de César. Comme hier elle avait voulu parler de Cristopher à César. Est-ce que César va vouloir parler d’Anouchka à Cristopher pour compléter le triangle ? « Oh non pourquoi je prendrais mes distances ? » Qu’elle demande spontanément. Mais il lui faut à peine quelques secondes pour se rendre compte qu’il n’a pas tort. Qu’elle serait capable de s’éloigner à la simple de demande de César. Elle serait prête à se couper du monde s’il le lui demandait. « On… On en a discuté hier soir tout juste après le prime. » Qu’elle commence à dire tout simplement. Evidemment elle n’entre pas dans les détails plus personnels. Elle ne parle pas du baiser entre César et Penny. De leurs baisers d’ailleurs. Elle sait que Cristopher le prendrait mal pour la compétition tout ça. Et qu’il réussira à lui dire qu’il avait raison, que de son côté César n’a eu aucun remord à embrasser Penny. « Je sais que le principe de jalousie ne fait pas partie de ton mode de vie mais… Mais il faut le comprendre. » Qu’elle commence à dire, en se triturant les doigts. Parce qu’effectivement elle sait que Cris trouve ça ridicule et c’est toujours plus compliqué d’essayer de convaincre un sceptique. « Il a peur de ne pas être à la hauteur parce qu’il est aveugle et donc que je puisse le quitter pour un voyant. Et puis il sait que l’on est proche toi et moi… » Et Cristopher n’est pas bête, il peut faire le cheminement dans sa tête. Elle souffle, gardant sa tête baissé quelques instants. « Est-ce que… Est-ce que je t’ai laissé croire un instant que je voulais que quelque chose se passe entre nous ? » Qu’elle finit par lui demander. Parce qu’elle doit parler aussi avec lui. Elle doit crever l’abcès d’un côté pour rassurer de l’autre.

Soit disant qu'elle ne saurait pas ce que veut dire vénale. Bien sur bien sur. Je réfléchis un instant, pour tenter de trouver la traduction en russe. Je suis persuadé de le connaitre en plus...  " продажный “ Ouais ça doit être ça. ” De toute façon vous l'êtes toutes c'est bien connu. “ Je ne compte plus le nombre de nanas qui en ont eu après mon argent. Ah le fric y'a pas à dire cela rend d'autant plus séduisant. Mais bon si elle se montre mignonne avec moi, y'a peut être moyen que je lui rende sa cagnotte, avec les intérêts même. Elle déclare alors qu'elle sera plus mignonne que jamais. Encore plus ? Et bien je serais curieux de voir ça. Peut être qu'elle va me préparer des bons petits plats, faire ma lessive, mon repassage...non ? J'évoque ensuite un sujet un peu plus sérieux. César. Et cette fameuse question au détecteur de mensonge qui a eu l'air de faire quelques dégats. Alors je me demande si elle compte prendre ses distances avec moi, histoire de rassurer son bien aimé. ” Je ne sais pas...pour rassurer César ? Quelque chose me dit que tu serais prête à beaucoup de choses pour lui... “ Bien trop si vous voulez mon avis. Selon moi le sacrifice ne doit pas faire parti du couple. Ta moitié n'a pas à exiger que tu ne vois plus ou telle ou telle personne. Elle m'apprend qu'ils en ont discuté juste après le prime, oui ça ne m'étonne pas. Autant crevès l'abcès tout de suite. Elle tente alors de me faire comprendre la réaction du bonhomme. Il a surtout peur qu'elle le quitte pour un voyant. Que son handicap finirait par être...handicapant justement. ” Ce n'est pas parce qu'il ne fait pas parti de mon mode de vie que je ne le comprends pas. “ Je peux tout à fait concevoir le concept de jalousie, d'autant plus dans son cas. ” Et puis c'est tout récent entre vous, donc c'est normal qu'il puisse avoir des inquiétudes... Surtout qu'ici on est dans une bulle, mais l'extérieur c'est différent. “ Maintenant il connait les lieux par coeur, alors sa cécité est moins handicapante. Mais dehors, dans l'inconnu ? Il doit affronter tout plein d'obstacles. C'est alors qu'elle me demande si elle m'a laissé croire qu'elle pourrait vouloir qu'il se passe quelque chose entre nous. Je n'ai pas bien longtemps à réfléchir tant c'est tout vu. ” Jamais. J'ai déjà pu plaisanté sur le fait que tu craquais pour moi mais c'était pas sérieux... Je sais bien que tu ne ferais jamais rien qui pourrait possiblement blesser César. Même si c'est dans le cadre du jeu. “ Rien qu'avec l'histoire du baiser qu'elle n'a pas voulu accepter. " Et même si t'en meurs d'envie. " que je ne peux pas m'empêcher de rajouter, je sais je suis terrible. " Je plaisante. " Quoi que. Mais si. " J'aurais peut être pas du lui dire aussi que je ne dirais pas non si tu me sautais dessus...Cela n'a pas du aider. ” que je rajoute dans un sourire. Oups.

Anouchka arrive encore à plaisanter sur l’argent de Cris et le fait qu’il puisse lui en donner. C’est vrai qu’avec le recul elle peut passer pour une fille vénale – pas besoin de lui traduire en russe puisqu’elle sait ce que cela veut dire – alors heureusement qu’elle n’est pas venue dans le but de gagner de l’argent. Ce n’était pas son but premier mais finalement, elle est une personne comme tout le monde. Un peu d’argent sur son compte en banque ne lui ferait pas de mal. Elle lâche un rire. Avant d’attraper une expression exagérément choquée lorsqu’il sous entend que toutes le femmes sont vénales. Avant d’être surprise par le ton plus sérieux employé par son camarade. Parce qu’il lui parle de César évidemment, et de ce qui a été sous entendu durant le prime. « C’est vrai que s’il me demandait de le faire et bien… Je prendrais mes distances avec toi oui. Mais jamais il ne me demanderait de faire une telle chose... » Qu’elle souffle en baissant un peu les yeux. À la fois honteuse de lui dire clairement que si son amoureux le lui demandait, elle arrêterait de lui parler. Mais aussi sachant très bien qu’il n’en serait pas capable. « Il sait que cela pourrait me rendre triste... » Qu’elle continue dans un sourire. Évidemment que ça la rendrait triste de ne plus pouvoir discuter avec Cristopher. De passer un peu de temps en sa compagnie. Même pour des futilités. Et elle ose affirmer que son amoureux ne saurait la priver de cette compagnie. D’ailleurs en parlant de César effectivement, ils avaient discuté tout les deux. Tout juste après le prime, histoire de ne pas se ressasser cela toute une nuit ou bien plus. Elle ne va pas dans les détails de leur conversation, se contentant de lui faire comprendre que César est un peu jaloux. Pas jaloux de lui en particulier même si le fait qu’ils soient proche ennui l’aveugle. Mais jaloux parce que précisément il est aveugle et qu’il a peur de ne jamais pouvoir être aussi bien qu’un voyant, quel qu’il soit. Elle sourit quand il dit pouvoir comprendre même s’il ne cautionne pas. Et puis il trouve cette inquiétude normale. « Oh mais j’ai la sensation que cette inquiétude… Il l’aura plus ou moins toujours... » Qu’elle dit dans un premier temps en dodelinant de la tête. Cette inquiétude de se faire plaquer tout simplement à cause de son handicap et non pour des raisons plus légitimes comme un sale caractère par exemple – qu’il n’a pas d’ailleurs. « Enfin je veux dire que c’est à cause de ses mauvaises expériences passées… » Qu’elle souffle dans une légèrement moue, parce qu’elle n’en dira pas plus. Elle n’ira pas parler de choses intimes sur quelqu’un sans que ce quelqu’un d’ailleurs ne soit d’accord. Par contre elle se pose vraiment une question plutôt intime elle aussi. De savoir si elle avait envoyé des signaux envers l’homme, laissant penser qu’elle puisse avoir envie de quelque chose entre eux. Qui puisse faire douter César sur une possible relation derrière son dos donc. Et sa réponse catégorique la soulage. D’ailleurs elle en pousse un soupire dans un léger sourire. « Oh cela me rassure je… J’aurai été très gênée si tu avais pu croire que… Même si au final je me dis que tout cela est un peu de l’emballement... » Parce qu’au final peut-être que Cristopher n’a jamais vu Nanou que comme une gamine et qu’il ne lui serait justement jamais venu à l’esprit d’entretenir une relation avec elle. De tout ça il réussit à son tour à plaisanter. À nouveau elle lâche une expression choquée quand il sous entend qu’elle en mourrait d’envie. Elle lui tape même l’épaule – il la connaît maintenant – dans un douceur qui ne se voulait pas tel d’ailleurs. Mais ce qu’il ajoute après la trouble un peu. « Quoi ? » Qu’elle commence. Avant de se rendre compte. « Oh tu ne dirais pas non... » Qu’elle continue, se rendant compte de ce qu’elle disait. Alors elle secoue sa tête de droite à gauche. « Mais non, non tu ne lui as tout de même pas dit ça ? » Qu’elle demande sincèrement inquiète. « Dis moi que tu plaisantes aussi pour ça... » Qu’elle demande quasiment comme une supplication. Elle comprendrait pourquoi César s’inquiète encore toujours un peu les concernant.

Anouchka confirme mes dires. Si jamais César venait à lui demander de se débarrasser de moi et bien, elle le ferait. Ce qui serait bien dommage car on mériterait tous d'avoir un Cristopher dans sa vie. " Une bonne chose qu'il ne soit pas comme ça alors. “ D'autant plus que ça rendrait triste la demoiselle. J'espère bien. Manquerait plus qu'elle le fasse de bon coeur. ” Mais tu sais, il faut savoir dire non dans la vie aussi. Sinon c'est comme ça qu'on profite de toi... “ Je m'imagine que par le passé tous les hommes avec qui elle est sortie n'ont pas dû être aussi bien intentionnés que César. Et quand on sait qu'elle est prête à beaucoup par amour, y'a moyen de tirer avantage de la situation. La rouquine me fait ensuite part des inquiétudes de César. Dans le fond, ce n'est pas tant contre moi, mais plutôt une inquiétude générale. Ouais enfin il est pas inquiet de sa relation avec Gio et pourtant elle en est proche hein. Malgré tout cela a quand même un peu avoir avec moi. ” Jusqu'à ce que tu saches le rassurer et lui faire envoler toutes ces angoisses à ce propos. “ Mais cela ne se fera pas en quelques semaines. Cela prend du temps. Et j'ai comme l'impression que du temps ils vont s'en donner. Même si je ne sais pas bien ce qu'ils ont prévu de faire une fois à l'extérieur surtout au vu de la distance, mais j'ai confiance en eux pour essayer de faire en sorte que ça marche. Elle me demande alors si elle m'a déjà laissé pensé ne serait ce qu'une seconde qu'elle aurait pu vouloir quelque chose avec moi. Cette pensée me semble absurde tant cela m'a toujours paru clair. Peut être que j'en donnais pas l'impression car je suis toujours en train de blaguer sur le fait qu'elle craque pour moi, mais en réalité, je n'ai jamais douté de son attachement profond pour César. Cela semble la rassurer, tant mieux. En revanche beaucoup moins ce que j'avoue par la suite. Que j'aurais confié à César ne pas dire non si elle venait à me sauter dessus... Quoi, j'aurais pas du lui dire ? ” Euh...je plaisante ? “ Je veux bien lui dire mais ça n'en fait pas la réalité pour autant. ” Mais non je ne crains que ça soit vrai... “ Enfin c'est pas une crainte parce que bon je suis pas tellement désolé de mes propos. ” T'aurais préféré que je lui mente ? " Ce n'est pas franchement mon truc, même si c'est pour faire plaisir ou rassurer. Oui parce que ce n'était pas non plus une blague le fait que je ne dirais pas non. Je ne suis qu'un homme après tout.