Cela faisait quelques minutes que je cherchais Liee, la jolie blonde dont j'avais déjà fait la connaissance auparavant. Celle-ci me devait quelques explications, vu récents évènements. La trouvant enfin se baladant seule dans le jardin, je saisis l'occasion pour m'approcher d'elle par derrière sans faire de bruit. Une fois dans son dos, je sortis un foulard et lui bandai les yeux rapidement avant de la porter pour l'emmener où je voulais : le labyrinthe. La blondinette se débattait, mais rien n'y faisait, je la maintenais toujours fermement et il lui était impossible de s''enfuir. Entrant dans le labyrinthe pour m'y enfuir assez profondément, je la lâchai et lui détachai le foulard qu'elle avait sur les yeux. « Mademoiselle, il me semble que vous me devez quelques explications. » dis-je un léger sourire aux lèvres. « D'après ce que j'ai vu, tu as vite pris gout aux baisers. » En effet, lors du dernier prime, Liee n'avait pas du tout eu l'air dérangée d'embrasser d'autres garçons alors qu'elle m'avait dit avoir perdu son premier baiser avec moi. Cela m'avait amusé, mais désormais j'avais du mal à cerner la jolie blonde, ne sachant pas si celle-ci jouait la comédie ou non.

Je discutais avec je ne sais quel autre candidat, grignotant je ne sais quelle connerie absurde et sincèrement dégueulasse, surtout pour ma ligne. Je riais à la blague du candidat dans les parages lorsque je sentis quelqu'un s'approcher, je n'eus pas le temps de découvrir qui était mon bourreau que déjà il me bandait les yeux et me portait jusqu'à une destination inconnue, je tentais de la frapper, lui hurlant des menaces « C'est un kidnapping ça, reposes moi tout de suite ! » J'avais beau lui crier dessus, rien n'y faisait. Je sentis l'air extérieur venir brûler ma peau, je frissonnais et puis mes pieds touchèrent de nouveau le sol, mes yeux furent débandés et Placide se trouva devant moi, un regard noir, j'allais l'incendier alors qu'il affichait un sourire, m'indiquant que j'avais des explications à lui donner. J'allais lui rétorquer que je ne voyais pas de quoi il parlait, il me devança, et m'annonça que j'avais pris gout aux baisers. J'affichais un sourire en coin, haussais les épaules et baissa la tête pour regarder mon pied jouer dans la terre « Peut être bien ... Tu es jaloux? » J'avais ce regard moqueur envers le candidat. Après tout, je l'avais à de nombreuses reprises prévenu que j'étais là pour jouer ...