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 LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS

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Oona

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MessageSujet: LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS   LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS EmptyLun 9 Avr 2012 - 17:37

Après autant de temps enfermée dans le nid, le retour à la vie normale fut extrêmement bizarre. Mais extrêmement soulageant aussi. Ne me sentant plus vraiment à ma place, je préférais quitter le nid et retrouver mon chez moi, au lieu de rester, bien que le château fut le plus bel endroit où il m'est été donné de vivre. De retour chez mes parents pour quelques jours, j'avais renoué avec eux. Dieu qu'ils m'avaient manqué, mine de rien ; même si j'ai l'habitude de vivre loin d'eux, je n'avais pas l'habitude de ne pas pouvoir entendre leur voix aussi longtemps. Eux aussi étaient soulagés de me voir enfin en chair et en os, et non dans leur vieille télé qu'ils avaient ressorti pour l'occasion. Je dois bien avouer qu'ils étaient fiers de moi aussi. Pas d'avoir participé à une télé réalité, non, mais d'avoir évolué. Ma maman surtout, qui m'avait trouvé beaucoup moins renfermé sur moi-même. Et puis, j'eus le droit à des tonnes de questions, de ma famille et de mes voisins. La question de l'argent ne fut absolument pas abordée, pour mon plus grand plaisir. Par contre, la première chose qui vint sur le tapis, portait le prénom d'Artie. Evidemment, ma mère n'allait pas passer à côté ; sa fille qui n'avait jamais été capable de ramener quelqu'un à la maison se retrouvait amoureuse d'un Sir. C'était l'Eldorado pour elle. En parlant de lui : nous étions partis du nid en même temps, tout en ayant besoin autant l'un que l'autre, de retrouver nos foyer respectif. Lui, était partie à Londres, dans son Angleterre natale. Personnellement, j'avais pris la route pour retrouver ma chère Galway, mais je ne comptais pas rester là-bas bien longtemps. Avant de se « quitter », nous n'avions pas qu'échangé nos numéros, tout ça ; Artie m'avait invité chez lui, dans son manoir familial. Sur le coup, j'avais accepté sans hésitations. Depuis, j'avais franchement peur. J'étais heureuse de le retrouver, mais j'avais peur de sa famille, de leur avis sur ce que je suis et d'où je viens. Je pense que ses parents voudraient le voir au bras d'une anglaise de son rang et non d'une irlandaise venue d'une banlieue défavorisée. Pourtant, j'étais bien installée dans l'avion qui m'emmenait vers la capitale anglaise. J'avais déjà été là-bas, mais mis à part deux opéras en ville et un hôtel un peu plus loin, je n'avais pas vu grand-chose du reste. C'est alors en touriste que j'arrivais à Londres et que je montais dans un taxi, pour me fier à lui et sa connaissance de la ville pour m'emmener à Mayfair. Quelques dizaines de minutes plus tard, j'étais visiblement arrivée à destination. Je me retrouvais devant une immense grille, que j'observais en silence, me sentant bien petite, tout d'un coup. Ca ne faisait que commencer en plus. Je la poussais, pour pénétrer dans le jardin qui nous accueillait dans un premier temps et quel jardin ! Tout était quatre fois plus majestueux que le château de l'émission et je n'osais pas imaginer comment ça pouvait être à l'intérieur. Quoique, je n'avais pas la tête à ça, franchement : la beauté et la richesse de l'extérieur me subjuguaient entièrement. Je regardais autour de moi, la bouche ouverte, comme une enfant dans un magasin de confiseries ou de jouets, tandis que je me rapprochais toujours plus, de l'immense demeure qui se présentait devant moi. Mes chaussures et les roulettes de ma valise tintaient légèrement contre le marbre du sol, tandis que mes mains se resserraient autour de la poignée de ma valise. Au-delà du titre, cette fois je me rendais réellement bien compte du faussé qui me séparait d'Artie ; du faussé qui séparait nos deux mondes. C’est avec une boule au ventre que j’arrivais à la porte de son manoir. J’étais à la fois heureuse de pouvoir le revoir après cette courte séparation, mais très anxieuse. Je mis alors quelques minutes avant de me réveiller et sonner immédiatement à la porte. Maintenant, j’attendais…
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MessageSujet: Re: LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS   LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS EmptyMar 10 Avr 2012 - 3:45



Le retour à la réalité n’était pas une chose assez difficile. Ce n’était pas la première fois que cela avait dû arriver et Artie savait s’adapter rapidement au nouveau style de vie que lui procurait son quotidien habituel. Quittant l’Irlande par son jet privé vers son Angleterre natale, il se précipita pour rejoindre son manoir vu qu’il faisait nuit et que la fatigue du vol et du retour définitif l’avait catégoriquement mit à plat. Son seul désir était de dormir longuement cette nuit dans son propre lit à lui, mais un léger pressentiment lui faisait instinctivement office sur un possible long dialogue l’opposant à sa famille. Il se décida néanmoins de balayer cette idée pour se concentrer sur la journée de demain qui devait accueillir un hôte d’une grande importance. Arrivé chez lui, il fut accueilli par ses fidèles serviteurs et on prépara la table à manger illico presto, regroupant ainsi l’ensemble de la famille autour d’un festin des plus raffinés. Le sujet vira comme à son habitude vers sa participation dans cette émission et qu’il était grand temps pour lui d’oublier cette aventure, il devait en effet se concentrer sur les tâches qui lui étaient incombées, ce qu’il accepta, concluant avec eux un petit marché incluant des visites successives de ses nouvelles connaissances, principalement Oona, Syssoï, Moore et le reste de ceux qui avaient su accrocher son estime. Le lendemain, Artie se réveilla avec l’affreuse vérité que son lit était carrément vide, il s’était maintenant habitué à voir une douce et charmante danseuse dedans, et pas n’importe laquelle. Mais aujourd’hui, ce petit détail allait être enfin comblé, et il était temps. Il recevait Oona ce jour-là, sans que ça change en quoi que ce soit sa routine. Terminant ainsi son petit déjeuner, il se planqua dans l’un des salons de sa demeure (oui il y'en avait beaucoup) en compagnie de sa petite sœur, à l’étage supérieur et attendit sa venue qui se traduisit finalement par une sonnerie qui arracha au manoir son calme régulier. Ok. C’était surement elle. Non, c’est vraiment elle. Son cœur bondit, alors que sa sœur se rua vers la porte d’en bas « Li… » ne pouvant l’arrêter, elle fila à grande enjambé pour devoir approcher une immense porte qui malgré les petits bras maigres de la petite finit par s’ouvrir d’une seule poignée. A moitié entrouverte, la différence entre la porte et la petite fille était vraiment flagrante, elle regarda bien qui était dehors, ne s'empêchant de montrer l'un de ses plus charmants visages « Hihihihi…» Poussant un rire enfantin, elle laissa son anglais ostentatoire plutôt soutenu s’exprimer pour l’accueillir ; cette gamine de huit ans faisait preuve d’un art oratoire formidable, avec un accent noble et très prononcé, elle ne restait pour le moins une jeune fille modèle, mignonne mais très actif et plutôt turbulente sur qui Oona devrait notamment prendre exemple. Si Oona allait s’imaginer voir débarquer un majordome, elle ne pouvait espérer un meilleur accueil que celui là. Une voix plus rude les interpela, celle de Louis, non plutôt Walter, le vieux majordome sérieux dont la seule ligne directrice était cette reconnaissances fidèle envers Artie et sa famille. Quand ces deux là avait dû interagir pour la toute première, ils avaient rapidement noué un lien solide maintenu par le voile de la hiérarchie. « Lilly, ta chambre ! » Il se voyait intimidant, l’écart de taille jouait en sa faveur mais cette fillette en jupette avait plus d’un tour dans son sac... Tirant la langue, elle s’immobilisa, dos bien droit, croisant les bras et boudant sous un air spécial à la Franckie à qui on ne refuse absolument rien, elle s’exprima, sûr d’elle. « Non ! Je veux rester avec Oona ! » Le majordome poussa un soupir, ne pouvant échapper à ce caprice tant habituel, il se tourna vers la jeune femme qui se tenait devant lui. « Excusez-nous mademoiselle…Monsieur vous attend, en haut » Il fit signe aux escaliers avec un geste gracieux de la main, là-bas, tout au fond et s’avança pour fermer la porte. Bienvenue dans l'antre de Frankenstein mademoiselle !
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MessageSujet: Re: LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS   LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS EmptyMar 10 Avr 2012 - 22:25

Je ne me sentais pas à ma place, déjà, alors que je n’avais pas encore franchi le pas de la porte. Celle-ci ne s’était même pas encore ouverte. Ca faisait même à peine cinq minutes que je venais d’arriver. On peut dire que j’étais franchement impatiente à l’idée de retrouver mon Artie (bah oui, c’est le mien maintenant), mais j’avais aussi l’appréhension de faire tâche dans cette immense demeure familiale. J’avais essayé de m’habillé plus classe qu’habituellement, sans pour autant paraître fausse et je gardais ma posture droite, caractéristique à toute danseuse. C’est ainsi que j’attendais dehors, les mains crispées sur ma valise. Je crois que j’aurai même pu prendre mes jambes à mon cou, si l’attente n’aboutissait pas à Artie. D’ailleurs, mon attente m’avait paru durer une éternité, quand la porte s’ouvrit enfin. Je lâchais un soupir de soulagement. Je ne me rendais pas vraiment compte du temps qui s’était écoulé entre la sonnerie et cet instant même, où une jolie petite tête apparue dans l’ouverture de la porte entrouverte. Je reculais d’un pas, de surprise. Je m’attendais plutôt à voir son majordome, un homme grand et austère, m’accueillir avec un regard de dédain. Enfin, un peu comme dans les films quoi. Pourtant, c’est bien une petite fille qui me recevait avec un jolie rire cristallin et une assurance déconcertante. J’avais bien douze ans de plus qu’elle et je n’étais pas capable de m’exprimer aussi bien que cette petite chose. J’entrais dans le hall du manoir un léger sourire aux lèvres et c’est toujours avec des yeux d’enfants que je découvrais l’ambiance et la décoration de ces lieux. Je n’avais jamais rien vu d’aussi beau et d’aussi intimidant. Finalement, j’étais un peu plus à ma place dans le jardin. reposais mes yeux sur la fillette. J’avais évidemment bien compris qu’elle était la petite sœur d’Artie et si mes souvenirs sont bons, elle doit s’appeler Lil… « Lilly, ta chambre ! ». Je sursautais légèrement en entendant cette voix que je n’avais pas vu arriver. Je tournais légèrement ma tête, pour découvrir ce fameux Walter, je présumais. Je le trouvais plutôt impressionnant, mais visiblement j’étais la seule. Lilly n’étais pas très intimidée. Au contraire, elle grimaça et fit légèrement sa chef. « Non ! Je veux rester avec Oona ! » Mes yeux s’arrondirent légèrement, alors que je tournais ma tête de côté pour cacher ma surprise et réprimé un rire amusé. J’étais étonnée et agréablement surprise de la voir prononcer mon prénom, mais aussi étonnée par son comportement. Si à son âge, j’avais réagis de cette manière et avec n’importe qui, je m’en serais pris une bien méritée. Je me contentais alors de regarder la scène en silence, ébahie ; mon regard passait successivement de la petite demoiselle au majordome guindé. Ce dernier, visiblement, abandonna la bataille. « Excusez-nous mademoiselle…Monsieur vous attend, en haut » Quand il finit de me montrer le chemin, je le remerciais d’un timide « Merci » classique, assortit d’un sourire. Je lâchais ma valise, pour me diriger vers cet escalier. À peine engagée dans celui-ci, Lilly passa devant moi pour m’escorter. Je ne pouvais m’empêcher de sourire, presque bêtement, en voyant cette petite bouille toute heureuse. C’est qu’elle avait l’air de m’accepter et mine de rien, ça n’était pas anodin. Je me sentais même plus à l’aise dans cette demeure, dont les toilettes (j’en étais sûre et certaine) devaient valoir plus cher que ma maison entière. Je la regardais monter les marches expressément, me laissant guider par ses pas. « Viens » me lança-t-elle, avant de s’engager dans le couloir. « Attend-moi, aussi ! » lui répondais-je, montant les escaliers, moins pressée. Lilly passa une porte. Sans réfléchir, je fis de même, pour me retrouver dans une magnifique chambre dans les tons clairs et décorée pour une jeune fille ; visiblement pas celle d’Artie. Je lâchais un rire, observant cette magnifique pièce. « Mais c’est ta chambre ça ! » J’eus pour réponse un hochement de tête. Je fronçais légèrement mes sourcils, la rejoignant sur son lit où elle venait de s’asseoir et après qu’elle m’y ait invité. « Je suis venue pour voir ton frère, tu sais… Tu peux me dire où il est ? » Non pas qu’elle m’embêtait, loin de là, au contraire, mais Artie me manquait déjà terriblement. Je ne pouvais pas attendre plus longtemps sans le voir. Lilly ne voyait visiblement pas ça du même œil. Elle secouait sa tête de droite à gauche, me sommant de rester ici. Je fis une petite moue, tandis que je réfléchissais. « Tu me dis où il est et tu pourras me demander ce que tu veux… » Après un moment de réflexion, la jeune fille accepta et m’emmena aussitôt devant une porte, qu’elle ouvrit évidemment. Elle dut dire quelque chose à Artie, mais je ne compris pas. La seule chose que je fis, c’était entrer dans la pièce, mes yeux se posant sur lui, et essayer de réprimer cette envie de lui sauter au cou pour l’embrasser…
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MessageSujet: Re: LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS   LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS EmptyMer 11 Avr 2012 - 2:38



L’attente était franchement longue. Déjà qu’il devait accepter le fait qu’elle soit loin de lui en vue des distances faramineuses qui les séparaient… alors de là à attendre encore plus sachant qu’elle était en fin de compte ici, dans ce même endroit… Alors ça, jamais ! C’était comme s’il était inlassablement drogué par sa vision, et juste le fait de revoir sa drogue, ici même, tonifia ses pulsions qui n’attendaient plus qu’un doux baiser venant d’elle pour les apaiser. Mais que faisait-elle bon sang? Ne savait-elle pas qu’elle était demandée par messires, fortement demandée à un degré qui dépasse la raison ? C’était carrément inhabituel, encore plus venant d’elle, elle qui était pourtant si ponctuelle et toujours à l’avance dans les primes et autre rendez-vous. N’était elle pas pressé de le revoir aussi, car ces cinq longues minutes qui défilèrent après l’entente de la première sonnerie disaient le contraire. Peut être qu'elle s'était perdue quelque part, car il est vrai que la demeure est grande et n’importe quel individu étranger s’y perdrait, à moins d’avoir un instinct de survie hors-norme et un sens de l’orientation plutôt poussé qu’Oona devait certainement ne pas connaître à ce stade, c’est qu’il la connaissait bien sa Oona. Mais non, elle devait être sous la couverture de son majordome ou celle de sa soeur qui eux en l’occurrence connaissaient parfaitement la maison, logique. Finalement, elle finit par apparaitre comme par magie, devant lui, néanmoins devancée par cette peste qui se jeta sur lui pour lui faire part de quelque chose d’assez ‘secret’, ne lui laissant même pas le temps de voir sa dulcinée sous toutes ses formes. Il lui tendit l’oreille pour recevoir ses témoignages et finit par la lâcher. Les hochements de têtes qui suivirent signifiaient qu’il approuvait sa demande. « D’accord, maintenant vas dans ta chambre… » Elle boude comme toujours, se voulant encore plus convaincante qu’avec le pauvre majordome… mais ça n’allait pas marcher, qu’elle se rassure : elle n’allait pas rester ici quoiqu’elle fasse, c’était décidé à l’avance et Artie était en recherche d’un moment tête à tête avec sa bien aimée, chose qu’il n’allait pas laisser passer pour les beaux yeux de sa sœur et pour l’un de ses nombreux caprices agaçants qui n’avait plus effet sur lui, ou presque. « Je veux rester ! » Hors de question qu’elle reste. Il demeura donc de marbre face à sa décision et cette petite pouffe aux joues bien roses finit par céder à une autorité cette fois-ci bien plus supérieur. Elle se lève donc du canapé, contre son plein gré, un canapé qu’elle n’aurait voulu quitter pour rien au monde. Elle boude une énième fois mais ça n’aura aucun effet sur lui tellement il est décidé à rester seul avec celle qu’il aime par-dessus tout. Une fois la grande porte du couloir fermée et la petite fille sortie, il fait signe à Oona de venir s’asseoir près de lui, chose qu’il attendait il y’a des siècles. « Excuse la, nous ne sommes pas très habitué aux visites régulières… » Il comprenait bien évidement la réaction de sa sœur qui voulait s’approprier cette nouvelle présence, mais ne lui a t’on pas dit que le titre de propriété lui revenait en premier ? Normal aussi qu’elle réagisse de la sorte, c’était rare ou on lui refusait un caprice, surtout venant d’Artie qui faisait tout son possible pour la rendre joyeuse. C’était une fille extrêmement gâtée à qui on ne refusait plus rien. Les consignes étaient clairs : laisser la liberté totale à Lily et veiller à son bien être, tout le temps. Des consignes d’ailleurs appuyé par lui-même qui tenait à ce que sa sœur puisse vivre une enfance heureuse, pas comme la sienne. En autre, on essayait de se rattraper avec elle, chose que ses parents assumaient bien évidement en garantissant à cette gamine ce qu’ils avaient omit de faire avec lui…
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MessageSujet: Re: LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS   LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS EmptyMer 11 Avr 2012 - 10:04

Enfin mes yeux retrouvèrent Artie et je savais que dans quelques instant, mes bras et mes lèvres allaient le retrouver aussi. Le rythme de mon cœur s’accéléra à cette idée et un sourire se dessina irrémédiablement sur mes lèvres. Pourtant, un petit obstacle subsiste encore et répondant au doux prénom de Lilly. Je n’avais pas compris ce qu’elle lui avait dit, ni se que lui, lui avait répondu, mais il faut croire que ça ne lui plaisait pas. J’esquissais un sourire devant la scène. De nouveau, elle défiait « l’autorité » sans peur, clamant qu’elle souhaitait rester avec nous. Elle ne me dérangeait pas en soit, mais j’avais franchement envie de retrouver le Sir, seule, et je savais qu’il en avait aussi envie autant que moi. J’attendais la réaction de la petite, comme on attend la révélation du tueur dans un épisode de série policière, un nouveau sourire sur les lèvres. Au final, Lilly finissait par céder. Artie était pourtant moins rigide que la majordome et pourtant, il avait visiblement une plus grande influence sur elle. Il avait aussi l’habitude visiblement de la chaperonner et puis c’est sa petite sœur. Personnellement, je ne pense pas être très autoritaire avec les gamins. En même temps, je n’ai jamais réellement eu à l’être, puisque je ne fréquente pas vraiment les gamins. Les seuls que j’ai toujours croisés sont ceux de la cité et je me serais fait traiter de salope, si j’avais ne serais-ce qu’hausser la voix. Quelques minutes plus tard, la lourde porte se refermait pour nous laisser enfin tranquille, à deux. Mes yeux avaient suivi le mouvement de l’enfant, avant de revenir sur Artie, un sourire plus heureux illuminant mon visage. « Excuse la, nous ne sommes pas très habitué aux visites régulières… » Comme il m’invitait à s’asseoir à côté de lui, je m’exécutais, retenant toujours cette envie de courir vers lui pour lui sauter dessus. « C’est pas grave… elle est marante… » Me contentais-je de lui répondre, avant d’ajouter, en m’avançant vers son canapé. « … et elle semble m’apprécier. » Je m’asseyais à côté d’Artie, ou plutôt je me collais déjà à lui. L’attente avait assez durée et puis, nous étions enfin seuls à présent. Pas de majordome. Pas de petite sœur. Rien que lui, moi et mon envie dingue de l’embrasser, qui prenait le dessus sur ma raison et ma tenue parfaite depuis mon arrivée. Je ne le laissais pas dire un seul mot, mes lèvres gagnant les siennes automatiquement, pour un baiser à la fois doux et ce que je pense être sensuel, pour exprimer ce qu’il sait déjà et sur ce que je voulais lui confirmer. Tant pis pour la bienséance et peut-être ses mœurs de riche. Mes bras s’enroulaient autour de son cou, avant que mes lèvres finalement, parviennent très difficilement à quitter les siennes. « Bonjour » Lâchais-je, tandis que mon visage restait à quelques centimètres du sien. Bah oui, je suis polie et je lui souhaite un bon jour, qui plus est en ma compagnie. Je lui déposais un baiser sur son cou, avant de revenir à lui. « Merci pour ton invitation… Ton manoir est magnifique ! » Je regardais autour de nous, n’ayant même pas pris la peine de m’extasier sur le décor. Son manoir était plus que ça magnifique, mais je n’avais pas envie de m’étaler sur le sujet. Pour la première fois réellement, j’agissais avec lui aussi librement que je le pouvais. Sans caméra. Sans téléspectateur. Librement quoi…
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MessageSujet: Re: LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS   LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS EmptyJeu 12 Avr 2012 - 3:11



Oona qui, nous devons bien évidement le prescrire avait fourni un certain effort très notable en matière d’accoutrement. Quand cette fillette aéra la salle par son absence, Artie put longuement poser ses yeux sur sa dulcinée dont il épia les moindre détails susceptible de révéler quelque chose de nouveau. Non pas qu’il espérait voir un ventre piriforme ou une nouvelle teinture sur les cheveux, mais seulement voir comment elle s’était porté après son retour à la vraie vie. C’est ainsi qu'avec sans réel changement apparent qu’elle se logea dans ses bras pour lui fournir un moment de pur bonheur qu’il apprécia librement, cette fois-ci sans caméra ni présence indiscrète qui avaiten franchement la fabuleuse manie de casser ses moments plus au moins secrets. La voir collée à lui... ce simple contact faisait réagir ses membres endormis qui n’attendaient plus que ce moment « C’est pas grave… elle est marante… » Il laissa donc tourner sa tête vers elle sachant qu’elle s’était instinctivement encore plus collée à lui. Réprimant son envie de voir échouer ses lèvres sur les siennes, il se contenta de jeter vers elle l’un de ses nombreux regards doux qu’il ne prenait plus la peine de dissimuler en sa présence tellement c’était devenu plus fort que lui. « … et elle semble m’apprécier. » Ah oui si elle semblait l’apprécier, cela devait être naturellement plausible vu que Lily s’attachait rapidement aux gens, et ça peu importe leur statut ou leur aspect, ce qui semblait dû à son manque de contact avec l’extérieur et sa naïveté qui dépassait toutes les frontières. « Même un peu trop je crois… Elle vient de me demander si tu pouvais dormir avec elle, dans sa chambre… » C’était ce qu’elle avait demandé il y’a quelques minutes sur le plat de son oreille, chose qu’il refusa bien évidement. « Mais j’ai bien évidement dit non… je te rassure... On ne négocie pas la femme que j'aime ! » Petit sourire au passage. C’était hors de question qu’elle vienne à dormir avec elle, si elle était venue en ces lieux, c’était principalement sur ordre du Sir, et non pas de sa sœur. Son lit avait eu la fâcheuse habitude de demeurer vide ces derniers temps et la venue d’Oona devait plus au moins combler ce manque. Sa présence à ses côtés était en plus de ça plus que primordial, lui qui souffrait de sa pseudo-solitude provisoire à présent achevée. Parlant de ça, elle vint se jeter sur lui, signe affectif qu’elle tenait encore à lui, et chose dont il ne doutait plus vraiment ces derniers temps. Il savoura ce moment lentement comme si c’était le début d’une toute nouvelle histoire, à l’extérieur du jeu cette fois. Elle se détacha un moment de lui pour lui lâcher quelque chose d'inutile... « Bonjour » Alors elle voulait se montrer polie la Oona. Ok, mais qu’elle fasse attention à ne pas trop se jeter sur lui de cette manière car ces parents n’apprécieront pas la scène. Elle devait d’ailleurs se douter que parmi les causes de cette invitation était cette présentation si fatidique qu’elle devait accomplir avec ses parents pour officialisé leur relation. En somme, il se dit que cela se passerait bien vu qu’Artie avait certainement clarifié les choses dès le départ avec eux : S’ils devaient l’ouvrir, c’était tout simplement pour dire quelque chose de bien et de bénéfique. D’ailleurs il se dit qu’ils n’allaient pas tarder à venir. En vérité, c’était eux les nouvelles caméras à qui ils devaient échapper maintenant, nouveau challenge donc. Il reçut un baiser sur le coup, un baiser qui ne l’empêcha pas de lever la tête vers la pendule pour voir l’heure… Ils n’allaient certainement plus tarder à arriver. Suivant ce malheureux fait, il se tourna vers sa bien aimée, lui prodiguant à son tour un long baiser, la laissant entreposer sa tête toute ronde sur ce qui semblait être sa poitrine : Elle était douillettement recroquevillée sur elle-même et il passa son bras de l’autre côté pour immortaliser cette position ostentatoire d’un amour inébranlable. Elle parla du manoir, de l’invitation. Quelle était gentille ! Fallait-il lui dire que c'était rare ou des personnes de son statut étaient invitées ? Que fouler les terres de cette demeure prestigieuse était un privilège ? Pas la peine, ça se ressentait. « Tu veux que je te fasse visiter les lieux ? Nous avons tous préparé à l’avance, notamment notre chambre… » Il se rappela un petit détail dont il se précipita d’éclaircir « Tu vas rester longtemps j’espère ? Rassure moi, j’ai de nombreuse chose à te faire découvrir, à te montrer… Notamment mes parents qui crèvent d’impatience de te rencontrer… » Pour éloigner le doute, il ne mentait pas sur le dernier tronçon de sa phrase. Mais fallait-il parler de parents avec elle ? Ce n’était pas pour lui mettre de la pression, loin de là, il tenait juste à lui rappeler qu’elle devra patienter un petit moment avant de se lâcher complètement avec lui dans l’un des lieux de sa demeure. « Tout se passera bien, s’ils ne voulaient pas de toi, tu n’aurais jamais reçu mon invitation… Je ne suis pas de nature suicidaire et ça tu le sais déjà » Tout ce qu’il faisait généralement passait avant tout par de la planification et une étape qui se prénomme réflexion ; il n’aurait certainement jamais invité quelqu’un qu’on ne désirait pas voir en ces lieux, chose qu’elle devait se mettre dans la caboche et comprendre, ça l’aidera à sentir plus à l’aise au moins. Il ne restait plus qu’une trentaine de minutes avant qu’ils arrivent, trente minutes largement suffisantes pour lui expliquer quelques choses, qu’elle devait impérativement assimiler « Nous avons prévu un dîner, ce soir… Nous parlerons de tout et de rien, je compte sur toi pour ne pas évoquer Fake Lover d’accord ? Ils n’ont pas apprécié ma visite là-bas… Et puis, ne te soucie de rien, tu seras toujours la bienvenue ici. » Voilà, ésperons qu’elle ne s’enfuit pas à l’idée de les voir, ils n’allaient pas la manger, et si elle se croyait qu’ils allaient essayer par n’importe quel moyen de la faire douter, qu’elle se rassure, la famille d’Artie était une famille bien, remarque un peu moins modeste, mais bien !

(désolé pour le retard)
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MessageSujet: Re: LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS   LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS EmptyJeu 12 Avr 2012 - 23:17

Visiblement, cette gamine s’accrochait facilement aux gens. Je ne vais pas m’en plaindre dans un sens, c’est quand même la sœur d’Artie. Tant qu’à faire, c’est plutôt cool si elle m’aime bien ; c’est déjà ça de gagné. « Même un peu trop je crois… Elle vient de me demander si tu pouvais dormir avec elle, dans sa chambre… » Je ne pu m’empêcher de lâcher un rire, avec une expression sur le visage équivalant à un ‘sérieux ?’. « Mais j’ai bien évidement dit non… je te rassure... On ne négocie pas la femme que j'aime ! » L’entendre associer mon prénom au verbe aimer me faisait toujours un peu bizarre. Comme un petit bon dans ma poitrine, mais très agréable. Je le regardais avec un sourire en coin, amusée. Il était jaloux, non, que je puisse passer du temps avec sa petite sœur plutôt qu’avec lui. Je n’ajoutais rien, ne pouvant pas attendre plus longtemps pour renouer avec ses lèvres. Je savais que dans le manoir d’Artie, je ne pouvais plus me comporter comme dans le nid, ou comme je le ferais chez moi sans gêne. Je ne voudrais pas me montrer mal polie, ou mal éduqué et que les autres habitants ou employé du manoir me juge mal. Je veux leur faire bon impression quoi, mais l’envie prenant le pas sur ma tenue, je ne me gênais pas pour l’embrasser avidement. Après, je sais me tenir quand même ; ce n’est pas parce que je l’embrassais ainsi que j’en devenais vulgaire. Un simple baiser appliqué sur ses lèvres et un dans son cou, ça n’était rien du tout finalement. Je le vis regarder l’heure, me doutant légèrement qu’il guettait l’arrivée de quelqu’un. Je le regardais avec une petite moue, qu’il contra rapidement par un nouveau baiser, de son initiative cette fois-ci. Que c’était bon de retrouver ses bras, ses lèvres ou même rien que sa compagnie. Je restais blottie contre lui, ne souhaitant pour rien au monde en être séparé. J’étais venue pour ça, pour profiter d’une nouvelle intimité, moins étouffante que celle que l’on avait bien pu créer malgré les caméras. Même si je devrais faire attention à ce que je dis, à ma façon de parler ou d’agir, ce sera toujours mieux parce qu’absolument pas épiée par des caméras cachées. Enfin, je l’espérais. Je resserrais légèrement mon étreinte, espérant que la petite Lilly ne se décide pas à pointer de nouveau le bout de son nez dans ce salon. Visiblement, elle avait compris qu’il ne fallait plus nous déranger. « Tu veux que je te fasse visiter les lieux ? Nous avons tous préparé à l’avance, notamment notre chambre… » Je relevais ma tête vers la sienne, la secouant légèrement de haut en bas pour lui signaler que oui, j’acceptais, n’ayant pas le temps de répondre. « Tu vas rester longtemps j’espère ? Rassure moi, j’ai de nombreuse chose à te faire découvrir, à te montrer… Notamment mes parents qui crèvent d’impatience de te rencontrer… » J’eu instinctivement une petite grimace. Non pas que je ne voulais pas rencontrer ses parents. Si c’était le cas, je ne serais pas présente dans ce manoir ; dans l’un des salons de se manoir, presque sur les genoux d’Artie. C’est simplement que j’avais un peu peur de ce moment. Peur de ne pas être à la hauteur. Peur de ne pas leur plaire. Peur, peur et encore peur… « Je resterais tout le temps que tu voudras… » Bon, peut-être pas aussi longtemps - il pourrait être capable de me dire un bon moment – parce que j’avais déjà des projets à réaliser : reprendre la danse par exemple, mais tout en continuant une relation avec Artie. C’était à ça que je pensais à présent : concilier les deux sans pour autant en délaisser un plus que l’autre. « Tout se passera bien, s’ils ne voulaient pas de toi, tu n’aurais jamais reçu mon invitation… Je ne suis pas de nature suicidaire et ça tu le sais déjà » Je laissais échapper un nouveau rire, un peu stressé tout de même, même s’il arrivait à me rassurer. C’est vrai que je ne serais pas là, s’ils ne voulaient pas me voir ; mais après, ils sont chez eux et moi, pas vraiment à ma place. « C’est vrai, d’accord. » Lui répondais-je, lui prenant une de ses mains, que je serrais dans la mienne. « Nous avons prévu un dîner, ce soir… Nous parlerons de tout et de rien, je compte sur toi pour ne pas évoquer Fake Lover d’accord ? Ils n’ont pas apprécié ma visite là-bas… Et puis, ne te soucie de rien, tu seras toujours la bienvenue ici. » Et une nouvelle grimace, une. Parce qu’il arrivait autant à me rassurer, qu’à me faire un peu, beaucoup, peur. J’ai déjà la nette impression que je vais faire une gaffe et qu’Artie sera déçue de moi et que je n’aurai plus qu’à repartir en Irlande, retrouver ma petite maman et mon petit papa. « J’ai bien fais de prendre une belle robe alors… Non, sérieusement, je vais essayer de faire de mon mieux. Pour pas que tu ais honte de moi… » Du fait que je ne sois pas super intelligente, au de la même classe qu’eux, ou du même rang social. Je ne sais pas vraiment comment son ses parents – d’après lui pas si terrible que ça, mais son jugement est subjectif quoi. Après tout, il me voit d’une façon bien meilleure que certaines autres personnes. Depuis tout à l’heure, je jouais nerveusement avec l’une de ses mains. C’est un peu une façon à moi de libérer mon stress et puis, de le toucher. Cette fois, je ne faisais que la serrer légèrement, approchant mes lèvres des siennes une deuxième fois, pour les poser délicatement. « On a quand même le temps pour une petite visite ? J’ai déjà vu la chambre de ta sœur, un truc en moins à me montrer ! » Finissais-je par lui dire. Qu’il dise oui, ou qu’il dise non, je me décollais quand même de lui pour me lever, gardant sa main dans la mienne, un sourire indéniablement collé à mes lèvres.
Artie

Artie
MESSAGES : 1000
AGE : 38
LOCALISATION : Londres ; Mayfair (Westminster)
EMPLOI : Etudiant
CITATION : Dernièrement, les batteries des ordinateurs portables tiennent bien plus que certains couples !
JUKE BOX : SKRILLEX ♪ International Love ♪ Simple Plan ''Astronaut'' ♪ Rock the boat ♪ Dark Paradise ♪ J'aime les moches ♪ Video Games ♪ Numb
POINTS : 50

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: Moore

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MessageSujet: Re: LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS   LONDON CALLING TO THE FARWAY TOWNS EmptySam 14 Avr 2012 - 0:47



Ayant passablement averti sa dulcinée de l’arrivée imminente de ces parents, Artie commença à la contempler, essayant d’attiser ses futurs peurs qui pouvaient éventuellement naître en elle. Ce qu’il ne voulait pas qu’elle s’obstine à croire était cette infériorité qui la submergeait ou qu’elle croyait s’être enveloppée en entrant dans ces lieux. Si elle devait réagir au sein de cette demeure, c’était en tant que petite amie d’un Sir, et non qu'en tant que vulgaire intrus ou une inconnues ou quelques-chose du genre. La confiance était un bien primordial dont elle devait se munir pour affronter ses parents qui, même en dehors des différents concepts, n’allaient pas trop chercher la « merde » comme on semble bien définir au sens propre. Il l’invita, toujours fusionnant préalablement leurs de corps par le bias de leurs lèvres, de rester un bon nombre de jours en sa compagnie qui n’aura que de bons effets sur lui et sur son quotidien. « Je resterais tout le temps que tu voudras… » Le message est passé ? Youhou alors, Oona allait finalement rester !! Peut être que ça ne broncherait pas quiconque mais pour lui c’était une excellente nouvelle, il croyait vainement qu’elle n’était que de passage et qu’elle avait d’autre projet à faire. La danse était quelque chose de vivant pour elle et Sir appuyait son choix de devoir continuer sa pratique, même avec lui comme nouvel élément dans sa vie. « Si c’était à moi d’en décider, ça serait surement pour l’éternité… » Appuyant une nouvelle fois cette appartenance à la famille qu’elle devait à présent sentir, il ne put réfléchir quand même à son futur à elle, chose qu’il n’allait pas négliger de concevoir. « J’ai bien fais de prendre une belle robe alors… Non, sérieusement, je vais essayer de faire de mon mieux. Pour pas que tu ais honte de moi… » Cette reflexion cinglante eut par moment un effet qui le déchira de ces pensées pour finir par la regarder dans les yeux, ravalant son sourire et projetant quelque chose qui semblait être de la neutralité. Il n’apprécia pas vraiment le mot 'honte' qu'il daigna de laisser passer pour cette fois, catégorie des oubliettes et puis Hop : Oublié ! « Ne dis plus jamais ça… » Elle dévia ainsi son regard, toujours les deux mains accolés l’une par l’autre et la sienne qu’il laissait pour le plus grand bonheur de sa belle. Après un énième baiser, elle se leva. « On a quand même le temps pour une petite visite ? J’ai déjà vu la chambre de ta sœur, un truc en moins à me montrer ! » Elle eut la force de le soulever, surement vu qu’il mit un peu du siens donc ça passait moins glorieux, puis se laissa guider par elle… Les femmes guident les hommes non ? « Ah bon ? Laquelle ? Et quand ça ? » Fallait-il lui dire que Lily avait la chance que d’autre n’avait pas, celle d’avoir deux chambres ? L’une pour dormir et l’autre pour jouer ? Caprice ou pas, c’était une vérité qui pouvait la choquer, elle qui était dans un état misérable… « Elle en a deux… Mais bon, je me laisserais guider par ton instinct, et peut être nous atterrirons dans la mienne, une chambre qui n’a rien de spécial… Hormis le fait d’avoir un semblant de… Confort ! » Maintenant, à elle de décider d’où partir, c’était assez grand donc 15 minutes ne serait pas vraiment suffisante pour tout englober, néanmoins il faire de son mieux pour tout lui faire visiter… Alors, par où elle commence : La porte d’en face –celle par laquelle Lily s’est éclipsée- celle de gauche, celle de droite ou les escaliers ?? … Un vrai labyrinthe ce manoir !


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