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 My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.

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Connor
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My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.    My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.  - Page 2 EmptyDim 18 Mar 2012 - 1:39

Un mince sourire déforme les traits angoissés de mon visage lorsque je vois celui de Sixtine se détendre quelque peu face à ma révélation concernant Siomha. Néanmoins, il s'efface bien rapidement à l'entente de sa question. Ce moment me dégoûte, on a pas été bien loin, mais le fait même d'y penser me donne la nausée. Aussi, l'évoquer n'est pas ce que j'préfère surtout pas à Sixtine. Mais j'pense que je ça ne sers à rien de mentir. « C'est super gênant... » Je baisse les yeux un instant pour fixer le sol. J'ai pas l'impression d'avoir quelque chose à me reprocher, elle venait de me dire d'aller me consoler ailleurs de toute façon, et puis on est pas en couple. Pourtant je me sens mal et ça me rend malade. Ainsi, je relève les yeux, avant d'avoir inspiré, visant à me redonner une contenance. « C'était pas difficile de la convaincre, c'est Siomha après tout, on s'est embrassé, principalement. J'suis parti avant que ça ne dérape... » Oui, voilà parce qu'une seconde de plus, et j'pense que ça aurait eu de gros risques de déraper. Une chance que la petite voix dans ma tête ne me rappelle à l'ordre, surtout en sachant ce qu'elle s'apprête à me dire. J'sais pas comment je fais pour ne pas la toucher, parce son corps est à un appel à la déraison, comme s'il m'appelait, comme si rien d'autre ne comptait que le contact. Et puis elle se lance, et au départ l'entendre m'avouer tout ceci me soulage. Et puis après c'est beaucoup moins évident, tout un panel d'émotion me parcourent, elle doit le voir dans mes yeux, parce que je n'arrive pas à lui cacher quoi que ce soit de ce côté. Je la laisse poursuivre, et mon coeur se resserre lorsqu'elle m'avoue ne pas pouvoir concevoir notre relation au delà du nid. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi parce que je suis presque certain que ce n'est pas ce que je veux. Parce que j'suis comme elle à ce niveau là. J'pense que c'est pour cette raison que j'ai peur à ce point. Cette situation la dépasse au moins autant qu'elle me dépasse. Je ne sais pas trop quoi répondre, c'est pour cette raison que je reste silencieux, quelques minutes au moins. On est dans une impasse, une terrible impasse qui ne semble pas trouver d'issue favorable. Et ça me tue. Je me redresse et fais quelques pas, en direction des lavabos, avant de me stopper. Je me passe une main contre ma nuque et me frotte l'arrière du crâne, j'observe Sixtine à travers le miroir. Et puis je soupire, et je rebrousse chemin. « J'ai l'impression qu'on est entrain de rompre pas toi ? » Je ris, mais c'est nerveux, j'avance vers la jeune femme et me place devant elle, captant une nouvelle fois son regard. « Je sais vraiment pas quoi te dire pour te rassurer, parce j'ai peur aussi. Je ne sais pas où tout ça va nous mener, et j'suis pas sûr de pouvoir te promettre de cesser de ressentir ce que je ressens pour toi à la sortie. Néanmoins, je ne compte pas te demander en mariage avant la fin, ou même m'imaginer la tête de nos enfants. » J'esquisse un léger sourire, et marque une légère pose. J'suis pas bien sûr de savoir ce que je veux, ou ce que je ne veux pas. J'ai pas l'habitude de faire des plans, parce que je sais par expérience que rien ne se passe jamais comme on l'entend. Je sais simplement que je n'ai pas envie de me résigner, parce qu'à mon avis on ne ressent pas ce genre de chose pour la première venue, en vingt-huit ans c'est bien la première fois que ça m'arrive, c'est sûrement pas sans raison. A cette pensée, je décide de déposer mes mains contre ses joues. « Je sais simplement que ce que ma tête et mon corps me dictent, et pour le moment, ils me poussent vers toi. J'ai pas envie de faire comme si c'était irréel, parce que ça l'est. Tu ne peux pas le savoir, mais pour des raisons qui me sont propres, je me suis toujours promis de ne pas perdre de temps avec ce genre de choses, une relation. Mais d'un côté je me dis que si on éprouve tout ceci ce n'est pas pour rien. Tu sais, cette histoire de destin, de force mystique. J'suis pas entrain de te dire que j'suis l'homme de ta vie. Simplement que si on essaye pas, on ne pourra avoir que des regrets. » Et les regrets ont tendance à pourrir la vie, j'en sais quelque chose. On risquait de souffrir aussi, c'était sûrement là tout le problème, sauf que quelque part, cette situation nous faisait souffrir aussi. Et puis peut être que finalement, cette passion n'est que physique, et peut être qu'elle finira par s’essouffler aussi rapidement qu'elle est arrivée, peut être que lorsqu'on aura appris à connaître l'autre un peu mieux, peut être qu'à ce moment là, on se sera rendu compte qu'on est pas du tout compatible et qu'on s'est monté la tête pour rien. En attendant, il n'y aurait que de la frustrations, et des remords, rien de plus. « Je sais aussi que ça va être une torture de tirer un trait sur notre complicité, de taire ce que je ressens pour toi, ou simplement faire ça, tout en sachant que tu en as envie sûrement autant que moi... » Je murmure et approche un peu plus mon visage du sien, mon coeur cogne contre ma poitrine, tandis que mes lèvres rencontrent les siennes. J'suis pas sûr d'avoir le droit d'agir de la sorte après ce qu'elle vient de me dire, pourtant je ne peux pas m'en empêcher. J'suis conscient que ce sera sûrement le dernier et à ce moment là mon coeur se resserre.
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Sixtine
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MessageSujet: Re: My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.    My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.  - Page 2 EmptyDim 18 Mar 2012 - 19:36

Ses mots me blessent, pourtant ils ne devraient pas. Rien que l’imaginer les lèvres collées à celles de Siomha me hérisse le poil, et je suis à deux doigts de le gifler. Oui mais voilà, je n’ai aucun droit de propriété sur Connor, surtout pas après lui avoir suggéré d’aller voir ailleurs. Mais c’est l’éternelle hypocrisie d’une femme énervée qui envoie balader l’homme auquel elle accorde une importance particulière en lui conseillant de trouver quelqu’un d’autre, et qui espère secrètement qu’il n’en fera rien. Une sorte de test, en somme. Je décide de garder le silence, soutenant son regard afin de déterminer s’il me dit la vérité. Mais il n’aurait aucun intérêt à ne pas le faire. Il m’écoute attentivement exposer mon argumentation, et l’accepte sans broncher, effectuant un petit aller retour entre les lavabos et la baignoire. Ca le perturbe tout ce que je dis, mais c’est qu’il voulait entendre : la vérité. Finalement il s’approche à nouveau pour m’interroger. Pour rompre, encore faut-il être en couple, et je saisis l’ironie dans ses propos, cela dit je n’en montre rien. Une autre partie de sa tirade retient mon attention. Imaginer la tête de nos bébés, cette pensée fait naître un tressaillement de mes lèvres. Il me semble qu’il existe un film comme ça, où une blonde utilise un logiciel pour déterminer le visage de ses enfants avant de les coller dans un album photos. Je ne peux réprimer un fin sourire qui illumine finalement mon visage tandis que je plonge mon regard dans le sien. J’éprouve aussitôt comme une sensation de paix, celle que je ressentais auparavant en sa présence et qui a été vicieusement remplacée par touts ces questionnements sans fin, cette cohue de sentiments en demi-teinte. Je suis parcourue d’une irrépressible envie de l’attirer vers moi pour déposer un baiser sur ses lèvres, puis de me blottir contre lui pour m’endormir paisiblement. Comme si tous ces échanges chaotiques n’avaient pas eu lieu, et que je m’éveillais soudain de la soirée Anges et Démons. Mais cette sérénité s’évapore rapidement, et je me renfrogne à nouveau, me mordant la lèvre. Je l’écoute sans dire un mot, je sais qu’il a raison. Si je me tire maintenant sans demander mon reste en exigeant de notre part de passer à autre chose, je serais sans aucun doute assaillie de regrets. Je m’en remettrai, cela dit, pas sûre que j’en sois capable si on poursuit cette relation en ignorant où elle nous mène. Je ne suis pourtant pas du genre à vouloir contrôler ma vie, répondant toujours aux impulsions du moment, obéissant à mes ressentis divers. Si je l’avais fait avec Connor, nous n’aurions pas cette discussion actuellement. C’est difficile d’agir comme je le fais habituellement dans un domaine aussi délicat, et c’est passablement agaçant. Je devrais sans doute me laisser aller, de toute façon je ne peux pas lire dans une boule de cristal et prédire l’avenir de notre association. Toute la question est de savoir si je suis prête à prendre ce risque. Le jeu en vaut-il la chandelle ? L’hypothèse d’une relation durable est-elle si attrayante que je suis déterminée à vivre un enfer si ça te termine de façon moche et douloureuse ? Et puis d’abord, est-ce que je recherche une relation durable ? En outre, d’autres doutes d’une nature différente m’assaillent de l’intérieur, et c’est le vrai bordel dans ma caboche. Merde, ça m’emmerde. Merde, merde, merde. Le jeune homme, lui, semble avoir pris sa décision, la même que je choisis chaque fois que ce genre de problème se présente à moi, et il me convainc presque. Il semble pourtant être passé par le même cheminement intellectuel, mais il est parvenu à balayer toutes ces incertitudes pour confier cette relation à ce qu’il appelle le destin, à ce qu’il ressent. Je ferme les yeux, attrapant sa nuque dans un réflexe encore bien présent lorsqu’il s’empare de mes lèvres. Délicieux, enivrant, tout mon être chavire par ce simple contact. J’ai envie de céder, de lui dire ‘‘oui’’, d’envoyer se faire foutre toutes ces réflexions qui squattent ma tête. Je profite de cette sensation délectable encore un bref instant, puis je m’écarte en faisant glisser mes doigts sur son épaule, les ramenant contre ma cuisse. « C’est dommage pour nos enfants tu sais, j’avais déjà pensé à des prénoms. » J’esquisse une petite moue boudeuse, brisée par un sourire qui éclot sur mes lèvres. Je n’ai pas pu m’en empêcher, faut dire que l’occasion est trop belle, même si ce n’est pas particulièrement le moment de plaisanter. J’espère aussi que cela va un peu détendre l’atmosphère avant de poursuivre. « Est-ce que tu me permettrais de prendre un peu plus de temps pour penser à ce que tu viens de dire ? » Je lève ma main, écartant mon index et mon pouce. « Un tout petit peu. » Et puis si ça s’trouve, Dimanche résoudra mes problèmes à ma place. Voyons de quel côté se place son fameux destin . . .
 

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