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| IT'S TIME TO BE BAD~ ft. syssoï | |
| Auteur | Message |
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MooreMESSAGES : 2447 AGE : 39 LOCALISATION : DUBLIN (IRELAND) EMPLOI : ANIMATRICE RADIO JUKE BOX : I'M A BITCH I'M A LOVER - SOMETHING FOR THE PAIN - POINTS : 86
LOVER'S LIFE CAGNOTTE: 0 € RELATIONS: PARTENAIRE: (Artie) (Sonny) célibataire.
| Sujet: IT'S TIME TO BE BAD~ ft. syssoï Mer 14 Mar 2012 - 2:34 | |
| Le jeudi 15 mars vers 16h00 ~ Il y a des choses qui nous mettent hors de nous. Qu'on ne peut pas comprendre, qu'on ne peut même pas imaginer une seule seconde. Il y a des choses qui nous énerve à un point et nous attriste à la fois mais al colère est bien plus forte de ce faite les larmes ne peuvent sortir. Je n'avais pas pleurer, j'en avait eu envie une centaine de fois au moins mais je ne l'avais pas fait parce que je n'y arrivait pas tout simplement. Et quand le lendemain vers 12h00 et des poussière j'ai vu son corps imposant se profiler dans le château. La seule chose que j'ai réussis à faire c'est être encore plus en colère de le voir arrivé la bouche en cœur, alors au lieu de l’accueillir comme il se doit j'ai pris la fuite regard furieux à l'appoint. Et depuis on ne sait pas vraiment parlé, c'est pas que les situations ne s'y prêtaient pas à ce genre de choses mais surtout que je prenais la fuite dès que je le voyais arrivé et je suis bien plus rapide que j'en ai l'air étonnant pour une ex tétraplégique non ? Je passait par la salle de bain pour passer un pull que j'avais laissé traîner ici, j'en profite pour me faire une queue de cheval et cette entaille sur ma lèvre ne fait que me rappeler à quel point je suis toujours aussi en colère il allait falloir faire quelque chose à ce sujet. Pourquoi pas aller se jeter de la falaise en hurlant puis revenir comme si de rien était trempé jusqu'au eaux dans le château ? Ouais non.. Je soupire passant le bout de mes doigts sur cette entaille qui trônait là montrant ma souffrance. Je fais volte face et passe la porte de la salle de bain. Je suis pas maquillé, je porte un vieux jean trouvé aux genoux un pull noir trop large laissant voir la peau blanche de mon épaule droite. Rongeant nerveusement mes ongles vernis de noir je me dirige vers les escaliers que je descends rapidement passant par le salon. Je ne voulais pas m'y arrêté et je ne m'y serait pas arrêté si dans mon mouvement je n'aurais pas percuté une certaine personne. Je me recule, soupire. « Tu peux pas regarder où tu vas ? » dis-je d'un ton sec. Oui on était deux dans l'histoire mais vous savez ce que la colère peu faire dire. « Pardon! » dis-je écarquillant les yeux pour lui signifier que je n'allais pas le contourner mais que c'était à lui de se bouger. A lui de faire l'effort de bouger pour me laisser passer mon chemin. Mais non, comme si ça pouvait être aussi facile. Je soupire et décide de le contourner. Ses doigts fins s'empare de mon bras alors que j'essaye de m'échapper de cette situation. Je me retourne le regard interrogateur au départ puis assassin quand je crois le sien. « Laisses moi partir. » dis-je alors calmement accentuant l'articulation de chacun de mes mots. Je savais à cet instant que je n'allais certainement pas m'en tirer comme ça. Et que la confrontation que j'avais évité depuis tant de temps allait finir par arriver.. malgré moi.. Mais je ne pouvais pas l'éviter encore plus longtemps. |
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| Sujet: Re: IT'S TIME TO BE BAD~ ft. syssoï Mer 14 Mar 2012 - 5:16 | |
| Je m’emmerde. Sérieusement, je m’emmerde. De toute l’Histoire de Fake Lover je n’ai aspiré qu’à une chose : l’isolement et la solitude. Ok, ça fait deux choses, mais deux choses qui reviennent à un seul et même acte de repli sur soi et d’autonomie. C’est aussi pour ça que je me suis barré, surtout pour ça en réalité, parce que je ne supportais plus de voir ma batterie personnelle parasitée, des fils électriques me sortant de tout le corps comme autant de liens me reliant à d’autres. Je me suis toujours interdit tout type d’attachement quel qu’il soit, et voilà qu’en presque deux mois, je me retrouve à souffrir physiquement à cause de ces autres qui me sont devenus presque indispensables. J’ai pas fait Fake Lover pour ça. Je n’étais pas censé apprécier ces gens, encore moins les laisser m’atteindre, me toucher, me réveiller, me révéler. J’ai eu peur. J’ai encore peur. Peur pour eux, peur pour moi, peur pour tout ce que je ne contrôle pas, ou plus. J’ai imaginé, l’espace d’une seconde, qu’il n’était pas trop tard, et que je pouvais encore tuer dans l’oeuf tout ce qui menaçait de sortir. Alors j’ai pris la fuite, avant de me rendre compte qu’il était trop tard. “trop tard” deux mots que je déteste qui semblent si définitifs et tranchants. Pourtant c’est bel et bien ce qui s’est retrouvé imprimé contre mes paupières closes, m’empêchant de prendre la décision définitive qui m’aurait conduit hors du château, hors de l’Irlande, un aller simple pour Paris et ma vie si balisée, si douillette, sans danger, sans intérêt... J’ai réintégré le jeu et ses joueurs. Des joueurs sans qui je ne parvenais plus à me projeter, mais qui, visiblement, ne parviennent plus à se projeter avec moi. J’ai toujours tout fait pour les repousser. A croire que cette fois, j’ai trouvé l’argument imparable, plus personne ne m’approche, enfin plus personne... Si, certains m’approchent encore, d’autres ne l’ont jamais fait donc on s’en branle un peu, mais quelques uns, ou plutôt quelques unes, de ces personnes qui me sont devenues primordiales, estiment que j’ai mérité d’être rayé de leur vie comme j’ai tenté de les rayer de la mienne. Et sans elles, je m’emmerde. Je m’emmerde royalement ! Le cul posé sur le canapé, ça fait six ou sept fois que je relis cette même phrase qui m’apparaît toujours aussi vide de sens. « Est-ce que, dans les bois, si deux loups se rencontrent, lorsqu'une louve est là, le plus solide ne se débarrasse pas de l'autre, d'un coup de gueule ? » Une phrase que je connais par coeur, tirée du chapitre neuf de ma propre édition à la tranche usée à force de lecture répétée. Mon livre de chevet depuis mes dix-sept ans. Mais même Zola ne trouve pas d’intérêt à mes yeux aujourd’hui. Aussi, je repose le livre sur l’accoudoir, sur sa tranche pour ne pas perdre ma page, et je me lève brusquement pour aller boire, manger, fumer une clope, pisser, qu’importe du moment que je bouge d’un point A vers un point B. Sauf qu’en pivotant pour me mettre en marche vers le point B, mon épaule heurte un passant qui passe. Une passante en l'occurrence. Moore. La Dochka affiche le même air qu’elle me réserve depuis trois jours : dédain, distance, déception. Les trois D. Elle me crache au visage avec colère, m’accusant de ne pas regarder où je vais. Elle non plus, mais je ne relève pas. Elle attend que je bouge, ce que je ne fais pas. Alors elle se décale d’elle-même, ce que je ne lui laisse pas faire, en m’emparant de son bras. Je n’y vais pas fort, mais suffisamment fermement pour qu’elle ne se libère pas de mon emprise en un simple mouvement de bras. « Laisses moi partir. » C’est à mon tour de ressentir cette pointe de colère qui se répand à travers mes veines avec autant d’efficacité qu’un peu d’héroïne. « Comme tu l’as fait pour moi ? » Ok, c’est bas. C’est même très bas, et injuste, parce que techniquement, dans les faits concrets, je ne lui ai même pas laissé le temps de m’empêcher de partir, mais... dans la réalité, durant cet isolement, c’est elle qui m’a empêché de partir, qui m’a forcé à revenir. Elle n’était pas seule, évidemment, mais elle avait une place importante dans ma prise de décision. Elle ne le sait pas, voilà tout. « Tu m’en veux d’avoir choisi la fuite, ok, tu en as le droit. Mais je suis revenu, et toi tu prends la fuite. » Je l’ai rapproché de moi afin que ma voix puisse se faire murmure et qu’elle soit la seule à m’entendre si quelqu’un venait à rentrer. Mes traits son tirés, mes gestes nerveux, je suis fatigué de m’obliger à respecter sa volonté de distance. « Ne sois pas aussi stupide que moi, tu vaux mieux que ça. » Sur cette dernière affirmation, je relâche son bras. Je ne compte pas lui imposer ma présence, ni implorer son pardon. Si elle souhaite continuer à fuir, qui suis-je pour l’en empêcher ? |
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| Sujet: Re: IT'S TIME TO BE BAD~ ft. syssoï Jeu 15 Mar 2012 - 0:37 | |
| J'aurais mieux fait d'aller faire un tour dans le parc plutôt que de passer dans le salon ça m'aurais évité de me retrouver face à lui, face à ce problème, cette souffrance. S'il avait pu ressentir ce que j'avais ressentit au moment où j'ai entendu ce taré d'Alix dire qu'il avait décidé d'abandonné le jeu. J'ai cru que tout c'était arrêté d'un seul coup, que mon cœur venait d'avoir son dernier battement. J'ai sentit mon monde s'ébranler sous mes pieds j'avais perdu Artie, j'avais besoin de lui.. et il est partit sans dire un mot sans me prévenir. Mon caractère excessif à vécu cette situation comme une réelle trahison. Alors non je voulais pas le voir, je ne voulais pas lui parler, pas même le regarder.. et respirer le même air que lui avait le dont de m’énerver. Il avait été des plus égotistes et bien que moi même je ne suis pas un modèle d’altruisme j’aurais espéré qu'il pense d’avantage a ceux qui l'entoure. Alors oui il est revenu mais ça n'a pas autant d'impact sur moi que le faite qu'il soit partit. J'ai même pas pu me réjouir tellement je me suis sentit rejeté, fuis et oublié par une personne que j'apprécie particulièrement. Encore une preuve qui me fait comprendre que m'attacher dans cette aventure n'était pas une bonne idée. Ne jamais s’attacher, c'était mon credo et je pensais tellement que ça ne m'arriverait pas ici que je n'ai pas été assez vigilante à ce sujet. Je me suis laissé avoir... bêtement.. et en beauté. Je lui parle sèchement je tente de m'enfuir, il se saisit de mon bras d'une manière à la fois douce et brutale. « Comme tu l’as fait pour moi ? » Injuste, terriblement injuste comme si j'avais pu y faire quelque chose. Je retire mon bras de sa main d'un geste brusque et violent. On peut voir la colère déformé mon visage. « T'es qu'un con. » dis-je d'une voix forte et sèche. « Tu m’en veux d’avoir choisi la fuite, ok, tu en as le droit. Mais je suis revenu, et toi tu prends la fuite. » C'est bon il me la joue monsieur le psychologue encore et toujours. Qu'il ne me parle pas ce sera bien plus simple. Qu'il me laisse partir. « Ne sois pas aussi stupide que moi, tu vaux mieux que ça. » Et maintenant il me parle de ma valeur.. Et la valeur que j'ai à ses yeux alors ? Zéro ? Nulle ? Oui je pense que ça s'y avoisine. Enfin c'est exactement ce que je pouvais penser à l'heure actuel. Il aurait suffit d'un au revoir et j'aurais pris les choses d'une meilleure manière. J'aurais pas vécu ça comme l’énième abandon de ma putain de vie. « T'es qu'un con. » Oui je l'avais déjà dis mais il n'y avait que ça qui arrivait à sortir de ma bouche à l'heure actuel. Je pouvais partir maintenant mais je ne pouvais pas le faire. Pas avant d'avoir eu une explication en tout cas. « Il s'est passé quoi dans ton putain de cerveau ? Pourquoi tu t'es tiré comme un con ? » Je le pousse de ma main pour accentuer les choses. Qu'il me regarde bien, là cette fille pas maquillé, fatigué, mal habillé, mal coiffé cette fille cassé.. Il avait avait commencé à la réparer mais il est parti avant de finir le travail, et cette fille c'est désagrégé. |
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| Sujet: Re: IT'S TIME TO BE BAD~ ft. syssoï Jeu 15 Mar 2012 - 6:19 | |
| Je ne suis qu’un con. C’est pas nouveau, et surtout je n’ai pas besoin d’elle pour en avoir conscience. C’est pour ça que mon isolement a une raison d’être, parce que si je me contentais d’être un con tout seul, dans mon coin, celui qui fait chier personne, ça irait, mais je suis le level au-dessus, bien au-dessus, le connard de la pire espèce, celui qui ne se contente pas de faire chier les autres, non, ni même de simplement les faire souffrir, je suis l’enfoiré qui détruit ta vie et trois secondes et soixante douzième, celui qui te dérobe ton âme, la malaxe un moment entre ses mains avant de la jeter au sol et de marcher dessus en passant à autre chose. Je suis ce type de mec, et c’est la raison pour laquelle on ne devrait pas m’autoriser à vivre. En tous cas, pas parmi mes congénères. J’ai cru que ce jeu, temporaire, m’offrirait un peu de normalité, tout aussi temporaire, sauf qu’il n’en est rien, et que ce que je fais ici aura des répercussions sur la vie réelle, sur ma vie réelle. J’ai imaginé une parenthèse magique, un laps de temps offert dans un monde parallèle qui n’interférerait en rien avec l’après-jeu. Que les gens s’attachent à moi, c’est quelque chose que j’avais fini par accepter, sachant qu’il me suffirait de les ignorer une fois à l’extérieur pour qu’ils finissent par passer à autre chose. Sauf qu’il n’était pas prévu que je m’attache moi. D’abord parce que je ne sais pas comment faire, et ensuite parce que je ne pensais pas en être capable. J’ai fermé les yeux pendant trop longtemps, j’ai laissé mon coeur se gangréner de sentiments, avant qu’on me force à voir la vérité en face, trop brutalement, trop brusquement. J’étais pas prêt pour le cataclysme d’émotions qui avait suivit, comme s’il avait suffit d’entrouvrir la porte pour que tout le reste la fracasse à coup de pied avant de piétiner ses restes au sol. Ça fait peur, ça fait mal, c’est terrifiant. Le grand Syssoï terrifié, y a de quoi se marrer, franchement ! Moore ne peut pas comprendre, simplement parce que je n’ai pas jugé utile, en bon connard que je suis, de lui expliquer. Peut être que si elle n’était pas aussi en colère, elle pourrait percevoir cette détresse qui squatte ma rétine. Mais elle est trop assourdie par sa propre trouille pour voir la mienne. J’ai finalement lâché ce bras qu’elle a arraché à l’étreinte de mes doigts, j’ai rendu les armes, j’ai plus vraiment la force de me battre. Si elle veut faire volteface et me fuir, je ne chercherais pas à la rattraper. Pourtant, alors qu’elle en aurait l’occasion, elle reste plantée en face de moi, une fille en friche qui me hurle dessus, m’ordonnant de m’expliquer. Et si j’ai pas envie ? Et si c’est juste impossible pour moi de le faire ? Et si, moi-même, j’arrive pas à accepter la réalité des choses ? Je reste immobile, mes prunelles obscurcies par la colère sourde, rivées au sienne, puis je me retourne en lâchant un râle de frustration, mes doigts martyrisant mes cheveux comme pour les arracher littéralement de ma tête. Je lui tourne le dos, incapable de soutenir son regard plus longtemps. Puis je reviens sur mes pas, me retournant si rapidement, que j’entraperçois un mouvement de recul de sa part. « Parce que j’suis mort de trouille !! » Je finis par lui gueuler dessus, comme si elle était responsable de tout ça, alors que sa seule faute est de m’obliger à le formuler à voix haute, et donc, quelque part, à l’accepter aussi. « Parce que ça... ÇA ! » Dis-je en matraquant mon torse de plusieurs coups de poings en plein sur la partie gauche. « ... Ça ne répond plus à aucune logique ! Ça n’a plus rien de comparable avec tout ce que je prenais pour acquis ! » Cette fois, je n’ai pas hurlé. Si le timbre vibre toujours de colère, de rage et de frustration, ma voix s’est fait sourde, histoire de ne pas ameuter tout le nid. Je ne sais pas si Moore est à même de comprendre quoique ce soit à ce que je viens de lui révéler, mais je ne sais pas comment formuler une émotion, un sentiment, dont je n’ai jamais soupçonné l’existence et qui, pourtant, squatte mes entrailles avec autant de force que celle que je déploie pour l’en déloger. Et alors que tout semble s’effondrer à l’intérieur de moi, mon corps suit le même chemin, avisant le canapé le plus proche pour m’y échouer, la tête entre les mains. Vie de Merde. |
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| Sujet: Re: IT'S TIME TO BE BAD~ ft. syssoï Ven 16 Mar 2012 - 1:43 | |
| Peu être étais-je plus égoïste encore que ce que je pensais. J'aurais du venir le serrer dans mes bras et dire que je suis heureuse qu'il soit de retour. J'aurais du lui demander calmement pourquoi il avait voulu quitter l'aventure et lui dire que s'il a encore une envie de s'enfuir qu'il doit venir me voir avant qu'il peut compter sur moi. Mais je ne suis pas faite comme ça, je ne suis pas faite de compassion, d'amitié et d'accolade sincère. Je suis faite de colère, d'impulsion et d'un syndrome de l'abandon hyper développé. Alors oui je réagis de manière forte c'est égale à ce que je suis un tempérament de feu, impulsif et souvent irréfléchis. C'est souvent une erreur que je fais.. une grosse erreur oui mais on ne se refait pas. Je lui ordonne de s'expliquer parce que j'en ai besoin , parce que je ne pense qu'à moi et que je veux avoir des réponses. Je m'attends pas à une réaction telle de sa part mais c'est normal, il a droit de crier, il a le droit de parler fort . Ce n'est pas moi qui vais lui demander de se la fermer et de se calmer, je ne suis pas un modèle de calme. Il me tourne le dos visiblement en colère, je ne cesse de l'observé regardant le moindre de ses mouvements. Il se retourne rapidement je ne m'y attend pas je fais un pas en arrière. Je n'ai pas peur de lui, sa rapidité m'a seulement surprise c'est tout. Je n'ai pas peur de lui, il fut un temps où je craignait ses réactions mais c'était lorsque je ne le connaissais pas. Et lui il me dira certainement que maintenant que je le connais je devrais avoir encore plus de méfiance mais non, je lui fais confiance, je lui faisais confiance et cette fuite j'ai pris ça comme une trahison, je pensais qu'on avait passé un accord.. on avait jamais dit ça à voix haute mais je pensais que c'était entendu entre nous deux, qu'on allait aller le plus loin possible dans cette putain d'aventure. « Parce que j’suis mort de trouille !! » Dit-il me hurlant dessus, ce qui me dut sursauter et reculer d'un pas de plus. C'était donc ça. Il avait peur, je comprenais. J'étais toujours en colère mais je comprenais. « Parce que ça... ÇA ! » continua-t-il tout en martelant son torse de coups. Me yeux clignent à chaque coup qu'il donne avec force sur son cœur. « ... Ça ne répond plus à aucune logique ! Ça n’a plus rien de comparable avec tout ce que je prenais pour acquis ! » Syssoï, je suis désolé de te dire que le cœur n'est jamais logique et qu'il rend toujours tout plus compliqué, plus dur, plus douloureux, c'est ça le prix à payer pour vivre. Il ne crie plus, il dit ces mots comme si c'était une confidence que seules mes oreilles pouvaient entendre. Il finit par se laisser tomber sur le canapé, main recouvrant son visage. Je soupire. Voilà que maintenant je n'arrive plus à lui en vouloir. Je regarde vers le couloir qui mène à la cuisine. Je regarde vers lui. Je suis pas doué pour m'occuper des gens. Je sais que c'est pas ce qu'il demande mais après ce qu'il vient de dire il comprendra que je peux plus lui gueuler dessus. Alors je laisse traîner mes pieds nus vers le canapé et m'assois à coté de lui. « Tu pensais pas t'attacher aux gens, tu pensais que t'allais faire ton aventure sans te préoccuper des autres, qu'en sortant de ce truc rien n'allais changer que t'allais être la même personne... Mais ça marche pas comme ça, parce qu'on a un putain de coeur qui n'en fais qu'à sa tête. » dis-je calmement sans même le regarder. Pour lui faire comprendre, que je comprends.. tout simplement. « T'aurais du venir me voir... » Je pensais qu'il savait que je le comprends plus que certain je crois.. Je tourne la tête vers lui et me rapproche un peu. Je m’empare d'une de ses main et la garde entre les miennes. « Ok, je vais arrêter de faire ma conne. » dis-je dans un léger sourire. « Je suis contente que tu sois revenue. » Je hisse mes jambes sur le canapé et laisse ma tête se déposer sur son épaule. Une question me trotte dans la tête, après ça j'ai encore plus besoin de savoir ce qu'il en sera une fois l'aventure terminée. Je m'éclaircis la gorge tranquillement. « Quand l'aventure sera terminée, on se reverra ? » dis-je d'une voix calme restant proche de lui. Je crains sa réponse mais j'ai terriblement besoin de savoir ce qu'il en sera que je me protège un peu. Je me rends compte que je suis incapable de m'éloigner des gens qui comptent pour moi ici.. incapable et que la situation avec Artie me tue un peu plus chaque jour. |
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| Sujet: Re: IT'S TIME TO BE BAD~ ft. syssoï Ven 16 Mar 2012 - 5:35 | |
| Je sais pas pourquoi j’ai lâché tout ça, je ne comprends pas, elle m’a poussé à bout. Je me souviens de la chapelle, lorsque c’était moi qui avait utilisé sa colère contre elle pour qu’elle finisse par me dire tout ce que je voulais entendre. Un prêté pour un rendu. Sauf qu’aujourd’hui, cette colère qui m’anime, c’est aussi celle de la perdre, elle. Je ne suis pas en colère contre elle parce qu’elle me fout à poil en quelques minutes, comme je l’avais fait pour elle dans la chapelle, je suis en colère contre elle simplement parce qu’elle existe, et avec elle ce sentiment étrange et déroutant d’avoir créé, sans y prêter la moindre attention, un microcosme, un écosystème qui me maintient en vie et sans lequel je me sens incapable de respirer. C’est ce que j’ai ressentis en isolement, cette sensation de suffocation sitôt que j’ai perdu ces repères qui sont miens depuis bientôt deux mois. Je voulais échapper à cet attachement que j’imaginais unilatéral, mais qui, en fait, s’avérait bien plus réciproque que ce que j’avais pu soupçonner. Pour la première fois de ma vie, je suis dépendant, et pas sûr de l’assumer. La tête entre les mains, mon grand corps courbé en deux, je trouve refuge dans l’isolement et l’aveuglement feint de mes doigts couvrant mes paupières, comme un gamin qui s’imagine invisible aux yeux de autres sitôt qu’il planque ses paupières derrière ses petites paumes. Je pourrais tout aussi bien me foutre en position foetale et implorer ma maman, mais vu que je ne l’ai jamais fait, même pendant l’enfance, mon corps passe en mode survie de la seule manière qu’il connait, en cachant sa souffrance aux yeux des autres, une souffrance qui passe par les traits de mon visage déformés par la rage et la détresse et par mon regard d’où suinte la frustration et la terreur qui m’accable littéralement. J’ai senti le canapé tressauter légèrement avec l’arrivée de Moore, ainsi je sais qu’elle n’a pas prit la fuite, qu’elle à choisi de réintégrer le microcosme comme je l’ai, moi-même, fait quelques jours plus tôt. Sa voix se fait douce et caressante, tandis qu’elle m’expose ce que je pensais avec une véracité déconcertante. Je ne réagis pas, je ne réagis plus, pas plus lorsqu’elle s’empare d’une de mes mains, l’arrachant à mes yeux pour la garder captive entre les siennes. Ma seule réaction est de faire courir mon autre main sur mon front afin de couvrir, d’une seule paume, la totalité de mon regard. J’aurais du venir la voir. Evidemment. Elle formule le même reproche que Gabrielle. Sauf que le but c’était justement de ne voir personne pour ne pas prendre le risque de changer d’avis. Elle ne m’aurait pas laissé partir, et je ne serais pas partit, pas en les laissant là. Mais je ne peux pas lui dire, ça renforcerait son amertume à mon égard, alors qu’elle semble enfin calmée au point d’aller poser sa tête contre mon épaule en avouant que mon retour la réjouis. Je la laisse faire, il me semble loin le temps où j’avais encore la force de repousser les contacts physiques. L’animal sauvage a été domestiqué au point que plus personne ne le craint. Ça aussi ça me fait peur, parce que je n’en demeure pas moins dangereux, je suis toujours aussi mortel. Elle laisse un silence s’installer, silence dont je savoure chaque dixième de seconde comme autant de trésors perdus puis retrouvés, sa main captive de la mienne. Puis elle pose cette question, celle que j’ai tant redouté au cours des semaines précédentes, celle à laquelle je n’aurais pu répondre qu’un “non” des plus honnêtes pour que personne ne se bercent d’illusion. Non, je n’avais aucunement l’intention de revoir personne. Il y avait ma vie, puis le nid, puis re-ma vie, et en aucun cas on pouvait espérer opérer un mélange, comme une frise chronologique retraçant l’Histoire de France et dans laquelle Clovis ne pouvait aller discuter politique du Royaume avec Louis XIV. Chaque chose à sa place, et rien n’avait de place dans ma vie. Pourtant... « Oui. » Un son presque guttural qui s’échappe d’entre mes lèvres comme une promesse d’un avenir que je n’ai pas et qui, pourtant, ne pourra se faire sans elle, sans eux, sans tout ces liens que je me déteste d’avoir tissé sans en avoir conscience. Un gémissement m’échappe, tandis que je me recroqueville un peu plus, mes doigts enserrant mes tempes dans une grimace. Je ne comprends rien à ce qui m’arrive, je ne peux ni le définir, ni l’expliquer, ni l’accepter, je ne peux que le subir... Et « Ca fait mal... » dans mes tripes, dans ma tête, dans mes muscles, comme une prison de verre explosant brusquement et dont les morceaux de verres viennent se ficher dans ma peau, alors que, simultanément, mes remparts d’isolement édifiés au plus profond de moi, s’écroulent d’un même mouvement, en dévastant tout dans leur chute. Ce qui devait me sauver est entrain de me tuer, simplement parce que je ne comprends rien à ce qui se passe. Absolument rien. |
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LOVER'S LIFE CAGNOTTE: 0 € RELATIONS: PARTENAIRE: (Artie) (Sonny) célibataire.
| Sujet: Re: IT'S TIME TO BE BAD~ ft. syssoï Dim 18 Mar 2012 - 2:16 | |
| Je n'avais pu m'empêcher de le blâmer pour quelque chose qui en soit ne m'avais pas été aussi dévastateur que pour lui. J'aurais du le soutenir mais je ne sais pas faire ce genre de choses je ne suis pas doué pour ça. Alors là j'essaye quand je l'ai vu s'écrouler sur canapé j'aurais bine pu m'en aller par flemme de m'occuper de quelqu'un d'autre que moi. Mais c'était Syssoï, une autre personne n'aurait pas eu cette honneur véritable. Alors je suis aller poser mon cul sur ce canapé de merde, et je lui ai fait comprendre que je le comprenais parfaitement et qu'il aurait du venir me voir même si à sa place j'aurais certainement fais la même chose de peur que l'on arrive à me faire changer d'avis. Alors je ne pouvais lui en vouloir, plus maintenant, je ne pouvais plus. Mes prunelles bleutées se baladais sur son corps replié sur lui même je pouvais sentir toute la souffrance qu'il s'était accumulé sur son cœur. Je lui parle calmement enserrant sa main délicatement et posant ma tête sur son épaule. Ces geste veulent dire que je suis désolé d'avoir réagis de la sorte bien que je l'aurais fais même sans en être désolé. Je n'ai pas de problème à me tenir proche de lui, et je crois que maintenant ça ne le dérange plus tant que ça, pas avec moi en tout cas. Sinon il y a bien longtemps qu'il m'aurait fait savoir que je n'étais pas la bienvenue ainsi positionné près de lui. Je laisse le silence nous bercer, le bercer je sais qu'il apprécie le silence. Mais vous savez comme je suis, il faut toujours que je dise quelque chose. Alors je le brise lui posant une question lourde de sens d'une voix feutré pour qu'elle ne soit pas perçu violente face au silence si doux et apaisant. Est ce que l'on va se revoir ? Voilà la question que j'ai posé. Une question tout à fait égoïste je le sais mais j'avais besoin de savoir à quoi m'attendre. J'attends sa réponse persuadé d'entendre un non sortir de ses lèvres fines. « Oui. » Mes yeux s'écarquille légèrement, ma tête se tourne vers la sienne toujours cacher par sa main. Un fin sourire se dessine sur mon visage mais il disparaît rapidement quand je vois comment cette réponse le secoue. Il se recroqueville un peu plus sur lui même. Comme s'il voulait disparaître. Je relève la tête tenant toujours fermement sa main de peur qu'il ne la reprenne. Je sens qu'il va me dire quelque chose. Je ne sais pas quoi mais je sens que ça va être important. « Ca fait mal... » Voilà les mots qui sortent de sa bouche dans un son significatif de la souffrance. Je ne sais pas ce que je dois faire, je ne suis pas habitué à ce genre de situation. Je ne réconforte personne, personne me réconforte c'est comme ça que ça marche. J'ai peur d'être maladroite de ne pas dire les choses qu'il faut, de le mettre dans un état pire encore que celui-ci. Je reste donc silencieuse un moment espérant que le silence va arranger les choses de lui même. C'est certes un peu lâche mais je me dis qu’il vaut mieux ne rien dire que dire des conneries qui empirerons les choses. Je me décide à faire quelque chose. Je lui caresse la main dans un mouvement circulaire régulier. Je me souviens brièvement de l'air de sa berceuse russe. Je me contente alors de la fredonner il ne vaut mieux pas la chanter je risquerais de le mettre dans un état pire encore. Je fredonne cette aire doucement, cela ressemble plus à un murmure qu'autre chose. Ma tête vient de nouveau se reposer sur son épaule robuste. Mes lèvres s'animent tendrement sur cet air que j'ai peur de massacré je ne m'en souviens que partiellement je crois que je refais et refais encore et encore les premières notes. Mais c'est l'intention qui compte non ? Je finis par rompre le silence d'une voix feutré. « Au début ça fait mal, mais je crois qu'après ça rend heureux. » Je crois, parce que je ne suis pas beaucoup plus experte que lui en relation humaines. J'ai quelques amis je crois.. ou peu être pas.. Les quitter pour aller vivre au sommet du Kilimandjaro ne me ferait aucune peine alors je ne pense pas que ce soit des réels amis. « Je suis désolé d'avoir réagis comme ça. » dis-je dans un souffle identique que premier. « Et je te payerais un verre dans le bar le plus fréquenté de Dublin, si tu m’emmène à l'opéra de Paris. » dis-je dans un léger sourire. Il faut le dire la perspective de le revoir en dehors de ce jeu, me rend particulièrement heureuse. (excuse moi pour le retard. et pour la qualité pourave.) |
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