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 ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36

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Andreas

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MessageSujet: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 EmptyLun 21 Mai 2012 - 19:19

    Loxias

CHAMBRE MACHIN-BIDULLE-CHOUETTE ; DIENSTAG, 22 MAI - 16H36

J'm'étais bousillé le doigt, ni plus ni moins. Comment ? Et bien, c'est très simple : comme un con. Plus sérieusement, j'm'étais juste coincé le doigt dans la porte de la chambre, et je peux vous dire que ça faisait un mal de chien. Je n'avais pas fait attention en fermant celle-ci derrière moi, laissant ainsi trainer ma grande menotte là où elle n'aurait jamais du se trouver. Bref, je pensais m'être au moins pété la phalange, et mon doigt quant à lui était en sang. Bref, je douillais comme pas permis. Je fis alors quelques pas dans cette chambre afin d'y dénicher quelque chose susceptible d'arrêter tout ce sang de couler le long de mon bras. Sans parler du fait que je tâchais le sol depuis quelques minutes, maintenant. J'aperçus finalement une sorte de tissu blanc étendu sur l'un des lits. Autant dire que je ne cherchai pas à savoir à qui appartenait ce lit, ni à qui appartenait ce bout de tissu qui pouvait très bien être une chemise, un foulard ou encore un caleçon. Je vous dis, pour moi ça n'était qu'un truc qui m'éviterait de me vider de mon sang. Je saisis alors le tissu et entrepris d'enrouler celui-ci tout autour de mon doigt. Le blanc laissa bientôt place à un rouge des plus vifs. Appétissant, tout cela. C'est alors qu'un candidat entra dans la chambre à son tour, par derrière, et ne manqua pas de me surprendre d'ailleurs. Heu... il se dirigeait vers moi là, non ? Ou plutôt vers ce lit qui n'était pas le mien. Oups. « J'me suis broyé le doigt. C'était à toi ce machin ? » fis-je, en déroulant le tissu qui gardait enveloppé mon doigt et en tendant celui-ci au jeune homme. Loxias ou un truc dans le genre. Bah, combien même c'était à lui... il était maintenant un peu tard pour pleurer dessus, non ? À vrai dire, je m'inquiétais plus pour mon doigt que pour le fait d'avoir, éventuellement, ruiné le bien d'un de mes camarades.
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MessageSujet: Re: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 EmptyLun 21 Mai 2012 - 20:11

Saloperie de pays de merde ! Oui, je sais, les jurons c’est pas poli, mais puisque c’est dans ma tête, on s’en balance, non ? Et puis, j’estime avoir le droit à quelques grossièretés lorsqu’il s’agit de qualifier ce pays de merde où le taux d’humidité frôle les 99,99%. Il pleut tout le temps ! C’est bien simple, on est fin mai, et la température extérieure avoisine celle de l’hiver dans mon pays natal. Je ne suis vraiment pas habitué, et mon organisme non plus. Aussi, après une excursion foireuse en extérieur -oui, je sais, j’suis un fou dans ma tête, mais je supporte mal l’enfermement-, j’ai fini par rentrer rapidement, la goutte au nez et les vêtements trempés contre ma peau, malgré les cinq strates savamment empilées. Je crois que j’ai commencé à me dessaper dès le hall d’entrée, pour finir torse nu dans la chambre, balançant tee-shirt et pull sur le lit, avant de quitter mon jean gorgé d’eau, à même le sol, en me dirigeant vers la salle de bain. Après une petite prière adressée au dieu de l’eau chaude, je filé sous la douche, et savouré la grande mansuétude de Cupidon nous offrant un deuxième ballon d’eau chaude compte-tenu du temps catastrophique et des rhumes en préparation. Après avoir passé quelques vingt minutes sous la flotte à attendre que mes membres quittent leur rigidité cadavérique, je sors, et m’enroule dans une serviette en constatant, qu’une fois encore, je n’ai pas eu la présence d’esprit de prendre des affaires avant. Pas grave, c’est devenu une habitude, pour moi, de sortir à moitié à poil. Sauf que, si j’avais quitté une chambre vide, je la retrouve occupée par celui qui tourne autour de la blonde en permanence... J’ai oublié son nom. A la rigueur, je pourrais m’en foutre s’il ne se tenait pas stoïque au pied de mon lit. Tout ce que je perçois de lui c’est son dos imposant, et son bras qui semble décrire des mouvements de va-et-vient au niveau de...? WTF ?! Il fait quoi, là ? Il ne serait quand même pas entrain de se faire plaisir juste au-dessus de mon drap de lit, par hasard ? Pas vraiment inquiet par le fait qu’il semble mesurer quelques dix centimètres de plus que moi, je me dirige droit sur lui, avec la ferme intention de lui faire bouffer sa trompe. Sauf qu’il n’est absolument pas entrain de s’astiquer la corne d’abondance, mais plutôt entrain de faire profiter mon tee-shirt de son hémorragie externe. Cool, merci. « J'me suis broyé le doigt. C'était à toi ce machin ? » m’informe-t-il en défaisant le paquetage pour me faire profiter du spectacle. « C’était juste mon tee-shirt favori, cadeau de ma grand-mère sur son lit de mort, quelques instants avant son dernier souffle. » je riposte avec sérieux. Tu culpabilises, là, connard ? « Alitée depuis des semaines, elle a tendu son bras, chétif et malingre, comme ça... » dis-je en mimant le geste de ma défunte grand-mère, tremblotant légèrement. « Elle a attendu que je le prenne, et puis son bras est retombé brutalement, tout comme sa tête, tandis que ses yeux roulaient dans leurs orbites. » J’achève mon récit en glissant mes mains sous mes aisselles, les bras croisés sur le torse, tout en me penchant sur son doigt passablement moche. Je relève rapidement le nez vers lui, afin d’apprécier l’expression affichée sur son visage, puis je l’informe. « Un euro chez Celio. Moche, mais confortable et pratique... J’ai pas de grand-mère. Montre-moi ça...? » J’attrape sa main afin de planter son doigt sous mon nez. C’est impressionnant, mais c’est rien. Les extrémités saignent toujours beaucoup trop. « Maintiens le doigt en l’air pour ne pas te vider de ton sang, le temps que j’aille chercher quelqu’un pour procéder à l’amputation. » Je lui annonce, normal, en rebroussant chemin jusqu’à la salle de bain, dont je ressors quelques instants plus tard, armé de désinfectant, compresse, et de l’indispensable bandage de rigueur. On dirait que j’ai fait ça toute ma vie, pas vrai ?
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MessageSujet: Re: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 EmptyMar 22 Mai 2012 - 2:12

Il fallait faire quelque chose, je n'allais tout de même pas me vider de mon sang ici, dans cette chambre, sans avoir eu l'occasion d'atteindre les objectifs que je m'étais fixés à mon entrée dans ce jeu. Quand même, mourir pour un doigt coincé dans une porte, c'était une fin bien tragique et franchement ridicule. Quitte à partir tôt, au moins que ce soit dans un halo de lumière, acclamé et vénéré, idolâtré. Mais pas dans cette foutue émission, pas dans cette chambre au nom juste imprononçable. Allez, ça n'était peut-être rien après tout. La blessure avait de quoi choquer, le sang se voulait fortement abondant, mais tout ceci pouvait aussi n'être que superficiel. Et puis, je n'en étais pas à ma première blessure de guerre, hein. Attendez un peu que je tombe à nouveau la chemise... Je m'étais saisi de ce bout de tissu blanc, là, posé sur le lit d'un des candidats partageant ma chambre ; au premier abord, ça avait tout l'air d'être un mouchoir ou un chiffon, mais je n'avais même pas cherché à en savoir plus. Non, tout ce qui comptait à mes yeux, c'était de faire cesser tout ce sang de couler à torrents. Mais il y avait eu ce mec, le poète du château, un grand type pas mal balèze qui avait cru bon de faire irruption dans la chambre quand je m'y attendais le moins. Le voyant se diriger vers moi et vers ce lit devant lequel je me trouvais planté, je compris très vite qu'il y avait de très fortes chances pour qu'il s'agisse du sien. Heu, comment dire... si ce machin blanc était à lui, je venais juste de le ruiner. J'avais cru bon de le dérouler devant lui pour en avoir en avoir le cœur net, dévoilant ainsi un doigt qui n'avait plus vraiment fière allure. « C’était juste mon tee-shirt favori, cadeau de ma grand-mère sur son lit de mort, quelques instants avant son dernier souffle. » Ma foi son air grave me donna presque envie de le croire. « Alitée depuis des semaines, elle a tendu son bras, chétif et malingre, comme ça... » J'étais le seul à trouver qu'il en faisait très légèrement trop, pour le coup ? « Elle a attendu que je le prenne, et puis son bras est retombé brutalement, tout comme sa tête, tandis que ses yeux roulaient dans leurs orbites. » Que dire, que faire... Je n'osai plus tellement en placer une, du coup. J'eus envie de rire, un instant, mais imaginez un peu que tout ceci eut été vrai. J'aurais eu de quoi passer pour un type sans cœur, prêt à se réjouir de la mort d'une petite vieille. Et puis, finalement, le grand bonhomme se reprit - tout en portant une certaine attention à mon doigt. « Un euro chez Celio. Moche, mais confortable et pratique... J’ai pas de grand-mère. Montre-moi ça...? » Je me disais bien aussi... Bah, il pouvait au moins se vanter d'être un bon comédien. Ce qui n'était pas donné à tout le monde. Néanmoins il s'était foutu de ma gueule, là. « C'est qu'j'ai failli y croire... comme tu peux l'constater, c'est pas joli joli. » Ah non, ça ne l'était clairement pas. Voilà qui m'apprendrait à laisser trainer mes doigts n'importe où. Il finit par se saisir de ma main ensanglantée, observant celle-ci avec intensité. « Maintiens le doigt en l’air pour ne pas te vider de ton sang, le temps que j’aille chercher quelqu’un pour procéder à l’amputation. » Je m'exécutai, n'ayant pas franchement envie de perdre un doigt cet après-midi. Il alla chercher dans la salle de bain de quoi désinfecter le tout, et revint près de moi avec tout son équipement. « Bon alors, c'est grave docteur ? Z'allez pouvoir sauver mon doigt, dites ? » Il se trouve que ce doigt-là était loin de m'être inutile, si vous voyez où est-ce que je voulais en venir... Hum. « Dirne, j'sens plus mon bras. » Celui-ci était tout engourdi. Je l'avais gardé en l'air un peu trop longtemps, sans doute. J'attendais maintenant qu'il se décide à me soigner - il allait le faire, pas vrai ? Pourquoi s'arrêter en si bon chemin, franchement... Mais oui il allait le faire et puis, il semblait doué pour ça.
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MessageSujet: Re: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 EmptyMar 22 Mai 2012 - 2:55

« C'est qu'j'ai failli y croire... comme tu peux l'constater, c'est pas joli joli. » Et alors ? C’était le but. Un foutage de gueule contre un tee-shirt ruiné. C’est mon prix, et c’était pas cher payé, je trouve. Surtout qu’elle n’avait rien de bien méchant, ma moquerie. J’avais juste pris mon pied en le voyant hésiter entre rire et consternation. Parce qu’il ne me semble pas le genre de type à pleurer sur le sort d’autrui, plus le genre de type à ne pas savoir comment réagir, en fait. Je me moque une petite deuxième fois, lui intimant de garder le doigt en l’air pour ne pas se vider de son sang, et, contre toute attente, je le vois s'exécuter. Heu... Il est au courant que ça ne change rien ? Visiblement pas, et ça à quelque chose de touchant, ce si grand bonhomme à grande gueule devenu calme et docile face à un petit bobo. Je m’échappe jusqu’à la salle de bain, et n’en ressors qu’une fois armé de tout l’attirail nécessaire pour m’occuper de son doigt. Je m’installe sur le lit, déposant mon butin de guerre sur l’édredon, avant de procéder à l’inventaire des choses utiles et des choses qui le sont moins. « Bon alors, c'est grave docteur ? Z'allez pouvoir sauver mon doigt, dites ? » Je relève la tête, et constate qu’il est toujours debout. Alors je relève la tête un peu plus, et constate qu’il a toujours le bras en l’air. Alors je relève la tête encore plus haut, me démontant le cou au passage, pour jeter un coup doigt au tee-shirt imbibé de sang. « Dirne, j'sens plus mon bras. » Lâche-t-il, le bras tendu au-dessus de sa tête façon statue de la liberté version arienne. « Reste poli, sinon Blondie va te cracher ses microbes dessus. » Je lui souffle en désignant, du menton, le lit où la blonde platine comate depuis quelques jours. « Et pour ton bras engourdi, c’est normal, c’est la gangrène qui se répand. » Rassurant, n’est-ce pas ? En espérant qu’il ne soit pas suffisamment naïf pour y croire. « Installe-toi, que je soigne tout ça. Et baisse ton bras, c’était juste une blague. » Pas drôle, je le conçois, mais j’ai un humour particulier, c’est pas nouveau, beaucoup ont pu le constater déjà. Cynisme, sarcasme et ironie sont mes meilleures potes. Il s’exécute à nouveau, s’installant sur le lit pour me permettre d’oeuvrer. Je le déleste de son bandage de fortune, avant de faire tourner sa main sur son poignet, pour observer les dégâts sous toutes les coutures. « Qu’est-ce que t’as foutu ? T’as voulu violer digitalement une candidate qui s’est crispée ? » Avouez qu’il y a de quoi se poser des questions, quand même, vu le doigt abimé. Cela dit, je doute que ce puisse être le cas, il aurait plus que le doigt en lambeau si mon hypothèse s’avérait. Toutefois, je m’applique à la soigner, virant le sang à grand renfort de liquide stérile. Une fois la plaie plus propre, je constate ce que j’imaginais : trois fois rien. Ça saigne abondamment, mais la plaie est infime. « Attention, ça va piquer un peu. » je le préviens, comme on ferait avec un môme, en versant du désinfectant sur un coton, avant de l’appliquer sur sa plaie. Attention, cinq... Quatre... Trois... Deux... Un...
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MessageSujet: Re: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 EmptyMar 22 Mai 2012 - 19:27

J'étais à deux doigts - oh le joli jeu de mot - d'exiger que l'on retire cette foutue porte. Celle-ci ne pouvait tout de même pas rester impunie après m'avoir broyé le doigt, ça n'était juste pas concevable. Heureusement que ce grand bonhomme m'était venu en aide, et s'était même proposé de me soigner. C'était quand même sympathique de sa part, même s'il semblait évident que j'aurais aussi très bien pu me démerder seul. J'étais loin d'être un empoté, voyons, et quand il s'agissait de désinfecter une plaie je savais encore m'y prendre. Néanmoins je préférais quand même le laisser faire pour cette fois. Je ne devais pas avoir l'air con avec le bras en l'air, comme pointant quelque chose de merveilleux au plafond. Bah je ne connaissais pas grand chose à tout ce qui se rapportait aux blessures, alors j'avais bien voulu le croire quand il m'avait dit que cela pourrait empêcher le sang de couler encore d'avantage. J'étais plus crédule que je ne le pensais, en fin de compte. Bah visiblement les grossièretés, même débitées en allemand, ne ravissaient pas franchement le jeune homme. « Reste poli, sinon Blondie va te cracher ses microbes dessus. » Qu'elle tente quoi que ce soit, pour c'que j'en avais à foutre. J'étais même prêt à lui sortir mon plus beau florilège d'insultes et de gros mots en allemand, rien que pour elle. « Et pour ton bras engourdi, c’est normal, c’est la gangrène qui se répand. » J'eus comme une envie de dégueuler, soudainement. Juste dégueulasse, quoi, et pas très crédible pour le coup. Car oui, je savais encore à quoi pouvait ressembler une gangrène. Mon doigt aurait vite fait de paraitre en bon état, à côté. « Heu... j'vais vraiment finir par m'dire que j'vais creuver là, arrête. » Il ne pouvait pas être un peu plus optimiste pour mon cas ? Ça ne pouvait pas être si grave que ça quand même, et puis la douleur s'estompait. « Installe-toi, que je soigne tout ça. Et baisse ton bras, c’était juste une blague. » Ouais bah j'avais connu plus drôle, tout de même, comme blague. « Ha ha ha. Je-me-marre » fis-je sur un ton parfaitement monotone. En général j'avais le sens de l'humour, mais j'étais comme qui dirait dans une bien mauvaise posture. Mon doigt avait franchement une sale gueule, et le fait de ne plus avoir mal m'inquiétait presque. Je pris place sur le lit de monsieur, et il entreprit de tripatouiller ma blessure. « Qu’est-ce que t’as foutu ? T’as voulu violer digitalement une candidate qui s’est crispée ? » Oh mais c'était le festival du rire, aujourd'hui ? Ma parole, il ne manquait jamais une occasion de faire une blague, lui. « Ah non, hélas, cela aurait signifié qu'il y avait quelqu'un de baisable ici. Mais... non, justement. » Il fallait voir les choses telles qu'elles étaient et ne pas se voiler la face : allez trouver une demoiselle à violer ici. Je n'étais pas désespéré au point de m'en prendre à un thon. « C'est c'te putain de porte. J'sais pas comment j'ai fait, mais elle s'est littéralement refermée sur mon doigt. Bref, voici le résultat. » J'aurais peut-être du faire plus attention en fermant celle-ci, mais ce genre d'accident ne m'arrivait normalement jamais. C'était une grande première, pour le coup. « Attention, ça va piquer un peu. » Et là, il plaisantait ou pas ? Il me prenait vraiment pour un gosse, alors qu'il y avait fort à parier que lui et moi avions le même âge. Ralala. Je vis un coton plein de lotion désinfectante s'approcher, de plus en plus. Et puis, soudain... « AAIIIIEE !! » criais-je, en me tordant dans tous les sens et en serrant les dents. Bon allez, en toute honnêteté, est-ce que j'étais un bon comédien ? Car, évidemment, je n'avais ressenti qu'un petit picotement - quasiment rien. Je me redressai finalement, un sourire taquin aux lèvres. « Non j'déconne, j'ai presque rien senti. T'as vu, moi aussi j'suis un vrai comique. » Y avait-il cru ? J'en doutais. Parce que hurler à la mort pour ça, bah... Bon et sinon, on pouvait reporter l'amputation à un autre jour ? Mon doigt était sauvé ?
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MessageSujet: Re: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 EmptyJeu 24 Mai 2012 - 1:49

« Ha ha ha. Je-me-marre » Ha, visiblement on ne partage pas le même sens de l’humour. Ce qui, en soi, ne me surprend pas plus que ça. J’ai un humour de merde, alors passé vingt-cinq ans, j’ai fini par me faire une raison. Cela dit, ça ne m’empêche absolument pas d’en rajouter une couche afin de savoir comment il a bien pu s’exploser le doigt façon steak tartare, de la sorte. J’émet l’hypothèse d’un petit examen gynécologique qui aurait mal tourné, mais môssieur ne semble pas goûter mon trait d’humour. « Ah non, hélas, cela aurait signifié qu'il y avait quelqu'un de baisable ici. Mais... non, justement. » Je ne partage pas vraiment son point de vue, trouvant, pour ma part, plusieurs donzelles à mon goût, mais loin de moi l’idée de contredire le grand monsieur. Il me semble, pourtant, que lors de son interview il avait déploré le fait de s’être mangé plusieurs râteaux, et avoir parlé de parvenir à en faire sautiller plusieurs sur ses genoux avant la fin de l’émission. Est-ce à dire qu’il aime s’envoyer des thons ? Je mémorise cette information, et la stocke dans un coin pour plus tard. Pour l’instant, il me faut soigner monsieur géant. Je ne doute pas un instant qu’il parviendrait très bien à s’en sortir tout seul, mais j’ai pas vraiment envie qu’il utilise les rideaux en guise de bandage et la crème dépilatoire de Sive comme désinfectant. Et puis c’est une seconde nature chez moi, presque un réflexe, je soigne ce qui est blessé, sans distinction. « C'est c'te putain de porte. J'sais pas comment j'ai fait, mais elle s'est littéralement refermée sur mon doigt. Bref, voici le résultat. » m’informe-t-il en désignant son doigt d’un mouvement de menton. Hum... En effet, je ne vois pas trop comment il est parvenu à se faire ça tout seul, à part en se refermant, de lui-même, la porte sur la gueule, mais je l’imagine mal se faire des petits coups de pute de ce style. A moins d’accuser une sérieuse schizophrénie, et que la personnalité A ne puisse pas encaisser la personnalité B, mais avouez que ce serait, quand même, pas de chance. J’imbibe un coton de désinfectant, et préviens le géant avant de l’appliquer sur son doigt. J’ai l’habitude des grands gaillards comme ça, plein de muscles mais à la première piqure de moustique, on pleure sa grand-mère. Cela dit, si je m’attendais à une réaction ou un réflexe incontrôlé, je ne m’étais pas vraiment préparé à ce qui allait suivre. Le type hurle, le type se tord, le type s’écroule sur le lit, le type se contorsionne. Le type serait-il prit de convulsions que ça ne m’étonnerait même plus. Sauf que non, il s’arrête là, s’immobilise et se redresse avec un grand sourire aux lèvres. Connard. Le pire, c’est qu’il m’a foutu les ch’touilles à réagir de la sorte. J’ai accusé un sursaut avant de l’observer avec perplexité, hésitant entre la folie et la connerie -bien que les deux aillent, généralement, de paire-.« Non j'déconne, j'ai presque rien senti. T'as vu, moi aussi j'suis un vrai comique. » Bon, là, normal, il se prend un grand coup de tee-shirt en pleine tronche. Bah voilà, faut pas trop m’emmerder non plus. J’aurais pu lui coller un branlée, mais Cupidon aurait gueulé. Là, un coup de tee-shirt, ça fait pas mal, mais y a la symbolique, quoi. Et, finalement, je lâche un rire, parce que oui, malgré tout, elle était pas trop mal sa blague merdique. Et puis, c’est un juste retour des choses, je trouve. « Dis-moi, monsieur propre, comment tu vas faire pour les baiser, si tu les trouves pas baisables ? » je lui demande, baissant la voix sur les mots “baiser” et “baisable” afin de ne choquer personne. « Parce que t’as quand même une réputation a entretenir, d’après ce que j’ai compris, et que ça risque d’être un peu compliqué si t’arrives pas à... enfin tu vois ? » Tout en parlant, je lui colle une compresse sur le doigt, une compresse qui se teinte de rouge presque immédiatement. Ça va pas être simple cette histoire. Alors j’en applique une autre, avant de m’emparer de la bande pour lui offrir une jolie poupée. J’enroule, j’enroule, et j’enroule encore, au point qu’il se retrouve, à la fin, avec un majeur de la taille d’un navet. « Vas-y, fais un doigt d’honneur, pour voir ? » Avec ça, plus personne ne pourra rater son majeur brandit. Personne.
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MessageSujet: Re: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 EmptyJeu 24 Mai 2012 - 16:23

Qu'on me décerne le prix du plus beau blagueur du siècle, je vous pries. Parce que pour le coup, j'en pissais presque dans mon froc tellement la tronche du grand bonhomme était tordante. Ce dernier ne devait certainement pas s'attendre à ce que je me mette à hurler de douleur avant de ne, finalement, me redresser tout sourire en lui avouant que je n'avais presque rien senti. Tout ceci ne plu pas beaucoup au grand gaillard qui ne se fit alors pas prier pou me balancer un coup de t-shirt en pleine gueule. Walala, trop d'humour tue l'humour on dirait. Ca ne faisait pas bien mal, mais ça calmait néanmoins. Je le regardai avec de grands yeux ronds témoignant de ma surprise, ne préférant cependant pas riposter vu l'état de mon doigt et la carrure du bonhomme qui, entre nous, avoisinait presque ma taille. Ouais non, mieux valait le suivre dans son délire et rire, à mon tour, sans trop savoir pourquoi. Un rire nerveux en fait, histoire de relâcher la pression et le stress qui avaient pris possession de moi lorsque je me trouvais indécis concernant le destin de ce doigt. « Dis-moi, monsieur propre, comment tu vas faire pour les baiser, si tu les trouves pas baisables ? » Alors déjà, il ne devait pas être bien à l'aise avec tout ça, lui... sinon pourquoi sa voix serait-elle devenue si basse et assurément inaudible pour les téléspectateurs lors de la prononciation de deux mots dans ces présentes paroles ? - je vous laisse deviner lesquels de mots, mais c'est pas bien compliqué. « Parce que t’as quand même une réputation a entretenir, d’après ce que j’ai compris, et que ça risque d’être un peu compliqué si t’arrives pas à... enfin tu vois ? » En effet, Andreas se devait d'entretenir la machine et de trouver de nouvelles conquêtes pour son tableau de chasse déjà... impressionnant. J'étais un chasseur, un prédateur, et puis j'avais comme envie de revenir sur ce que j'avais dit tout à l'heure. Entre nous, je n'appréciais clairement pas certaines candidates à leur juste valeur. « Bah, j'ai peut-être un peu exagéré en fin d'compte... y'a quand même quelques canons... » Ouais, cinq ou six, sept à tout casser quoi. L'ensemble des candidates n'était pas forcément à mon goût, mais certaines sortaient tout de même du lot. « Et puis, comme tu dis, j'ai une image à conserver. J'ai tout intérêt à pas trop jouer les difficiles. » Elles étaient toutes différentes, et au moins la diversité était plus que jamais de mise. Blonde, auburn, rousse... j'avais l'embarras du choix. « Quand j'aurai fait l'tour des filles "baisables", j'm'attaquerai aux beaux mecs présents dans ce château. J'en ai repéré quelques uns... » Là, je lançai au jeune homme un regard aguicheur avant de ne poser ma main (l'indemne) sur sa cuisse... main que j'entrepris de retirer aussitôt, histoire d'en garder au moins une d'intacte. Il aurait été capable de me la tordre, de me la broyer à la façon de cette foutue porte. Si on pouvait plus rigoler, hein. Vous me voyez, moi, faire des ravages du côté des hommes ? Pendant ce temps, le grand bonhomme avait posé une compresse sur mon doigt sanguinolent. Outch, celle-ci en prit presque aussitôt la couleur. Est-ce que j'étais vacciné contre le tétanos ? Là était la question. Et puis enfin, la délivrance : une bande enroulée tout autour, donnant au final un doigt qui n'en avait plus vraiment l'air. Au pire, mon majeur ressemblait à un pouce difforme. Bizarre, hein. « Vas-y, fais un doigt d’honneur, pour voir ? » Pas besoin de me le demander deux fois, je m'exécutai un grand sourire aux lèvres, le doigt brandi fièrement vers la caméra. « Beau boulot docteur, vous avez sauvé mon doigt. » J'en étais presque ému. Et la porte, bah elle faisait la gueule. Ouais, elle pensait sans doute avoir distroyé mon doigt au point que je n'eus été amené à perdre celui-ci, et bien même pas. Quel dommage. « Laissez-moi vous embrasser docteur ! Z'êtes mon héros ! » Je me jetai littéralement à son cou, couvrant celui-ci de gros poutous baveux. Oui bon, pas sur qu'il apprécie mais comprenez-moi, c'était avant tout pour le remercier d'avoir tout entreprit pour sauver ce doigt dont l'avenir était encore incertain quelques minutes plus tôt. Je ne pus m'empêcher d'admirer, encore et encore, ce gros doigt bandé ; qu'il était beau quand même. Quel fabuleux doigt d'honneur que je faisais, malgré moi, à l'Irlande toute entière.
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MessageSujet: Re: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 EmptyVen 25 Mai 2012 - 1:36

« Bah, j'ai peut-être un peu exagéré en fin d'compte... y'a quand même quelques canons... » Ha... Voilà ! Je lui offre un regard entendu, accompagné d’un sourire en coin. Parce que, même moi, j’en ai repéré des canons, et pourtant, il paraît que je suis réputé pour mes fameuses oeillères qui m’empêche de voir autre chose que ce qui se trouve juste sous mon nez. Et encore, quand ça s’y trouve, sous mon nez. « Et puis, comme tu dis, j'ai une image à conserver. J'ai tout intérêt à pas trop jouer les difficiles. » Je ris. Parce que ce mec donne l’impression de se trouver dans “l’amour est dans le pré” entourée d’agricultrices poilues de l’aisselle, à l’haleine fleurant bon le fromage de chèvre, alors qu’il se trouve dans une émission où les candidates semblent, pour la plupart, avoir été démarchées lors du fameux concours d’Elite Model Look. Alors, après, ça plait ou ça plait pas, mais en général, ça plait quand même un minimum, hein. « Quand j'aurai fait l'tour des filles "baisables", j'm'attaquerai aux beaux mecs présents dans ce château. J'en ai repéré quelques uns... » Et là, c’est le drame. Parce que c’est quoi cette oeillade moisie, copain ? Et c’est quoi cette main qui gît, là, sur ma cuisse ? Il veut avaler ses pré-molaires, ou quoi ? Non, blagues à part, si je suis contre la violence gratuite, j’ai absolument rien contre l’homosexualité, tant qu’elle ne touche pas ma cuisse. Aussi, je jette un coup d’oeil à sa main, la fixant avec insistance jusqu’à ce qu’il la retire de lui-même. Je ne sais pas s’il plaisantait, il n’a pas précisé, mais j’ai du mal à le voir adepte de la gente masculine. Le seul corps masculin qu’il doit apprécier à sa juste valeur, doit être le sien. D’aucuns trouveraient ça agaçant, ce narcissisme, moi ça me fait marrer. Oui, ce grand type à la langue trop pendue me fait marrer. Contrairement aux autres, lui, il annonce la couleur. On aime ou on n’aime pas, mais, au moins, on sait à quoi s’en tenir. Et ça, j’apprécie. J’apprécie tellement que je m’emploie à sauver son majeur. « C’est qui, alors, les quelques canons que tu as repéré ? Elles ont un prénom ? » je m’informe en m’appliquant sur la bande que j’enroule autour de son doigt. Ça ne ressemble à rien, la bande est trop longue. Mais pour faire passer le tout, je lui demande de faire un doigt d’honneur, portant toute l’attention, non plus sur le côté inesthétique de la chose, mais sur l’incapacité de rater son majeur. Et ça fonctionne pas mal puisqu’il s'exécute direct, brandissant son majeur en direction d’une caméra. Je sais pas si le public va apprécier, mais ça à le mérité d’annoncer la couleur, une fois encore. « Beau boulot docteur, vous avez sauvé mon doigt. » J’évite de lui préciser que je ne suis pas médecin, vu mon bandage, il doit s’en douter un peu, mais je ne peux m’empêcher de sourire à son emportement. Toujours dans le sur-jeu, il doit en faire marrer plus d’un derrière leur écran. « Laissez-moi vous embrasser docteur ! Z'êtes mon héros ! » Qu’est-ce que je disais ? Je n’ai même pas le temps de réagir, qu’il me saute déjà au cou pour me baver sur les joues dans des bises ultra-sonores. C’est que c’est affectueux ces grosses bêtes-là. « Sehr gut ! Das reicht, jetzt ! » Je scande, doucement, dans ce que j’estime être sa langue maternelle, pour qu’il assimile plus vite. Et aussi parce que ça vient naturellement chez moi. J’ai tendance à jongler d’une langue à une autre, sans réelle difficulté, et de manière totalement réflexe. Il se redresse, son majeur toujours brandit, le regard admiratif. « T’es pas habitué à ce qu’on s’occupe de toi, ou quoi ? » je lui demande, en remballant le matériel dans la boîte à pharmacie. Sa réaction face à mon bandage me laisse à penser qu’il n’est pas vraiment habitué à ce que quelqu’un prenne l’initiative de lui venir en aide. Peut être qu’il préfère faire les choses par lui-même ?
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MessageSujet: Re: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 EmptyVen 25 Mai 2012 - 20:01

« C’est qui, alors, les quelques canons que tu as repéré ? Elles ont un prénom ? » Hin hin, monsieur semblait fortement intéressé. Attention, je ne désirais que mes prochaines confidences soient amenées à sortir de cette chambre. Avouer mon "attirance" pour certaines demoiselles serait me faire violence, mais après ce qu'il avait fait pour moi, le moins que je pouvais encore faire était de lui répondre, honnêtement. « Bien sur qu'elles en ont un - annonçais-je, avant de poursuivre - Elise, Laoise, Nora, Ariana, Aj... HUM... Anabel. T'avoueras qu'elles sont... plutôt pas mal. » J'en ferais bien mon quatre heures, d'ailleurs. Mmm, à voir, pourquoi pas après tout. Je n'aurais certainement aucun mal à les mettre dans mon lit. Bon, avec la dernière ce serait plus compliqué. Mais le coup de pied reçu la semaine dernière en plein dans les bijoux de famille n'avait en rien changé le fait que je la trouvais fort agréable à regarder. Peut-être que j'avais oublié des noms - comme ça, il m'était difficile de faire la part des choses entre les canons, et les morues. « Et toi, t'as repéré quelques sirènes ? Des d'moiselles qui ne te laisseraient peut-être pas... indifférent ? » Sait-on jamais. Et puis, au vu de sa réaction lorsque j'entrepris de poser ma main sur sa cuisse, j'étais prêt à parier cent balles de mes poches qu'il était parfaitement hétéro. Tout comme moi, quoi. Hallelujah ! Mon doigt était sauvé. Franchement, je n'avais pas donné cher de ce dernier quelques instants plus tôt, surtout avec l'aspect de celui-ci. C'était pas beau à voir, mais heureusement le seigneur avait envoyé sur ma route un gars franchement bien sur tous rapports, pour qui visiblement les cotons et lotions désinfectantes n'avaient aucun secret. Je n'avais pas cherché à savoir s'il en avait fait sa profession,... de soigner les gens j'entends. En tout cas il se démerdait franchement bien et je lui devais désormais la survie de mon doigt. Bon, il était maintenant d'une taille... démesurée, mais peu importe. C'était le prix à payer pour qu'il puisse se remettre au plus vite de la très violente attaque dont il avait été victime. Cette porte, là-bas, y était tout de même pour beaucoup et je réservais d'ailleurs un bien triste sort à cette sale garce... Bref. Je n'avais pas manqué d'exprimer toute ma gratitude à mon sauveur, en lui sautant littéralement dessus pour lui procurer quelques léchouilles dans le cou. Charmant, vous avouerez. Oh ne soyez en aucun cas outré, j'étais capable de bien pire mais tout ceci n'était qu'affectueux. Je lui devais une fière chandelle, au grand bonhomme. « Sehr gut ! Das reicht, jetzt ! » Alors là il m'épatait. Il parlait l'Allemand, pour de vrai ? Mais c'était super, ça. Plus les minutes passaient, plus je l'aimais ce type. Un truc de fou. « Gut, gut Ich höre auf. » Loin de moi l'envie d'importuner le grand monsieur. Je me redressai alors, le doigt toujours en l'air et en direction de la caméra placée au plafond de la chambre. Coucou l'Irlande ! « T’es pas habitué à ce qu’on s’occupe de toi, ou quoi ? » demanda finalement le grand gaillard, tandis que l'attirail qui avait servi à l'opération "sauvetage de l'index du grand blond" se voulait rangé. « On peut dire ça comme ça, ouais. En général j'me démerde. J'vis seul, j'estime n'avoir besoin de l'aide de personne... sauf lorsqu'il s'agit de sauver mon doigt, bien sur. Sinon j'suis très débrouillard dans mon genre, alors qu'on ne s'occupe pas de moi ne me manque pas. Que dis-je, je n'ai jamais connu ça. » J'esquissais un mince sourire. Et voilà quoi, que dire de plus ?... Je ne pouvais compter sur personne, n'ayant pas d'amis et plus vraiment de famille. Enfin, y'en avait un qui se revendiquait comme faisant toujours partie de ma famille, mais moi je ne voulais plus de lui dans ma vie. Cette vie que j'estimais avoir toujours mené seul, sans qu'on ne me prête la moindre attention.
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MessageSujet: Re: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 EmptyVen 25 Mai 2012 - 23:32

« Bien sur qu'elles en ont un. Elise, Laoise, Nora, Ariana, Aj... HUM... Anabel. T'avoueras qu'elles sont... plutôt pas mal. » J’écoute et je tente de mettre un visage sur chaque prénom énoncé. Nora, je vois, pas de problème, AJ aussi, c’est la jolie rousse férue de lecture. Et Laoise c’est celle qui a été interviewée pour la rubrique des deux clowns. Mais les autres, Elise, Ariana et Anabel, j’vois pas trop de qui il s’agit. Ha si ! Anabel, c’est pas celle que j’ai traité, par mégarde, de méchante sorcière lors de la première soirée ? Rooh, je ne sais plus. Je me contente simplement de noter qu’Andreas n’a pas de type particulier, il les aime brunes, blondes, rousses, maigres, minces, voluptueuses, grandes, petites... « Et toi, t'as repéré quelques sirènes ? Des d'moiselles qui ne te laisseraient peut-être pas... indifférent ? » Et merde ! J’aurais du penser au retour de boomerang. C’est le genre de truc qui se produit lors de tout acte social. Le fameux “et toi ?” que j’aurais du voir venir. Si je lui réponds “non” je ne serais pas crédible. Et si je lui réponds “oui”, je vais me retrouvé obligé de fournir des prénoms que je n’ai aucune envie de prononcer. Alors, comment ça se passe ? « Sur un plan totalement esthétique, je dirais qu’elles sont toutes absolument ravissantes. Et ce n’est pas du tout pour faire de la langue de bois, mais soyons logiques, elles ne seraient pas là si elles n’étaient pas un minimum télégéniques. » j’annonce, franchement, en tentant, tout de même, de trouver l’exception à la règle, la fille profondément répugnante qui n’aurait pas été recrutée pour son physique... Non, j’vois pas. « Après, il y en a certaines que je trouve plus proches de mon idéal esthétique que d’autres. J’aime beaucoup l’aura juvénile de Valentina, avec ses traits enfantins et cette timidité à fleur de peau. J’aime les traits fins et les yeux rêveurs de Nora, le diaphane de la carnation d’AJ. Swann a quelque chose d’angélique dans sa physionomie, de fragile et délicat, j’aime voir ses joues s'empourprer à la moindre occasion. Anouck est très belle aussi, ses pommettes hautes, sa mâchoire carrée. Sive aussi, malgré son caractère de merde. Et puis... J’sais plus son prénom. Katell ? La grande, très mince, avec un regard qui fascine ? » Oui, ça doit être ça. J’ai pas la mémoire des prénom, mais le sien, si particulier, est resté vissé dans un coin de mon crâne. J’achève ma phrase par une petite seconde de réflexion, avant de conclure : « Finalement, on dirait que j’ai un faible pour les blondes, non ? » C’est ce que mon inventaire laisse à penser en tout cas. Mise à part Nora et AJ, toutes les autres citées sont plus ou moins blondes. Moi qui pensais ne pas avoir de style particulier, me voilà détrompé. Je tente encore de me remettre de cette révélation, lorsque le grand teuton me saute dessus pour me remercier. Ok, j’ai rien contre l’amitié masculine et les démonstrations d’affection en public, mais là, c’est peut être un peu trop, non ? Cela dit, je n’en prends pas ombrage, et dans un rire discret, je le calme dans sa langue maternelle... Enfin ce que j’estime être sa langue maternelle. Je ne me trompe pas, puisqu’il me répond en allemand à son tour. Je m’interroge sur les raisons d’une telle réaction. Il m’est tellement reconnaissant de m’être occupé de son doigt, que je me demande si quelqu’un a déjà prit soin de lui, dans la vie. « On peut dire ça comme ça, ouais. En général j'me démerde. J'vis seul, j'estime n'avoir besoin de l'aide de personne... sauf lorsqu'il s'agit de sauver mon doigt, bien sur. Sinon j'suis très débrouillard dans mon genre, alors qu'on ne s'occupe pas de moi ne me manque pas. Que dis-je, je n'ai jamais connu ça. » Je relève le nez pour l’observer et étudier les expressions de son visage et le mince sourire qu’il affiche. Il ne ment pas, mais ce n’est pas pour autant qu’il n’en ressent pas le manque. « Et ta famille ? » je lui demande. « Tes parents, tes amis, etc... Tu ne peux vraiment compter sur personne ? » Je ne suis pas le mec le plus entouré au monde, j’ai peu ou pas d’amis, et ma famille n’existe que dans mes peurs et appréhension, mais je peux quand même compter sur certaines personnes, des personnes sans qui je serais incapable d’avancer et poursuivre. Comment parvient-il a trouver, encore, la force de se lever le matin ?

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