Jamie - le 07/07/12 à 03h57

Il est tard. Terriblement tard. Genre j’erre un peu partout dans le château en plein milieu de la nuit afin de chercher un endroit frais où dormir. J’ai chaud. Affreusement chaud. Tweedy porte bien son nom. On dirait un nounours. Ou plutôt un ours. Elle a genre une fourrure corporelle incorporée en elle et du coup, elle me tient chaud. Trop chaud. Et je veux dormir. Et je délire tout seul. Je deviens fou. Alors, je décide de marcher, dans le château, puis en dehors. Mais je peux pas dormir dehors. Heureusement, j’arrive devant les marches menant à la chambre Maid Maleen. Sentant une force herculéenne m’envahir, je décide de gravir ces fameuses marches. Je ne les vois même pas passer. Me voilà à présent entrant dans la chambre. Je décide de ne pas allumer la lumière, de fermer la porte à clé et de me jeter directement dans le lit. Mais là, je sens aussitôt quelque chose. « Aaaaah. » Je me lève, j’allume la lumière, et Jamie apparaît sous mes yeux. « Tu m’as fait peur. Tu.. qu’est-ce que tu fais là ? » Aie, pour le coup, la lumière nous éblouie. Mauvaise idée. En attendant, ne sachant pas si je dois rester ou partir, je me gratte la tête. Genre, je stimule mes neurones en les secouant et il me viendra une super idée. Hum.. il faut vraiment que je dorme.

J'allais tuer Nora. Aussi adorable, le jour, soit-elle, elle se transformait littéralement en monstre une fois la nuit tombée. J'vous jure, c'était un truc de malade, genre limite elle grognait et tout. Je sais bien que c'est difficile à imaginer comme ça, mais en fait c'était un démon la Nora, je cohabitais avec Satan. Et vas y qu'elle embarque toute la couette. Bon elle sait que j'l'adore hein, mais là c'est juste plus possible, et ainsi, je saute sur mes pieds, le regard encore dans les vapes, frappe deux à trois chaussons sur mon chemin en quelques coups de pouces et finit par atteindre la porte. Putain il faisait noir en plus, genre le gars qui se lève, peinard à trois heures du mat' et qui traverse toute la maison. Limite j'serais devenu un fantôme en fait, Nora la démone et Jamie le fantôme, c'est classe non ? Oubliez. C'est ainsi que je pars à la recherche d'un nouvel endroit pour pieuter, histoire de pouvoir finir ma nuit en tout tranquillité, et naturellement, c'est vers la chambre Maid Maleen que je me dirige, avec son lit à deux places et ses... innombrables marches. Alors je commence à les monter, tout en me tenant au mur. Manque de rater deux à trois marches de temps à autres avant de finalement en arriver au bout. Victoire ! Un sourire satisfait se dessine sur mon visage, vous savez, comme si j'venais de terrasser un dragon. Ouais, au moins. J'ouvre la porte avec une fierté non dissimulée. Alors, en me disant qu'il n'y aura certainement qui viendra me déranger, et ayant bien trop chaud, je décide de retirer tous mes vêtements, me retrouvant très certainement pour la première fois depuis le début du jeu, entièrement nu, et entre dans le lit. Un léger soupir s'échappe de mes lèvres et mes yeux se ferment comme un petit bébé épanouie, tiraillé de sommeil. Mais pour peu de temps. Un cri. « Aaaaah. » mes paupières se ré-ouvrent à la vitesse de la lumière. Je mets un temps à discerner formes et couleurs avant que le visage de Santiago m’apparaisse, mi effrayé, genre comme si c'était moi le monstre. « Tu m’as fait peur. Tu.. qu’est-ce que tu fais là ? » « Nora c'est un démon. » lâchais-je de ma voix mi-cassée, vous savez, celle que vous avez après un réveil brutal. Et pour le coup, caché par les couvertures, j'en oubliais totalement ma nudité, il faut dire que je n'étais clairement pas réveillé. « Mais... viens toi tu bouges pas... t'es cool. » en fait on aurait presque dit que j'étais shooté, presque. Et ainsi je laissais retomber mon visage sur mon coussin.

Bizarrement, je me suis découvert cette semaine quelques problèmes de sommeil. Déjà, il paraît que je chante des comptines pour enfants en pleine nuit tout en dormant, ensuite, je fais des rêves étranges et enfin, je me lève en pleine nuit car j’ai trop chaud et que je n’arrive pas à dormir. Que dois-je en conclure ? Que Tweedy est fautive ? Peut-être bien. En tout les cas, j’avais mieux dormi la semaine où j’étais seul dans la cave. D’ailleurs, ça me manque. Enfin presque. Ah ah. Le seul avantage était que je pouvais dormir seul, sans bruit parasite autour. Mais là, il se trouve que j’ai toujours accès à la chambre Maid Maleen. Autant donc en profiter. Je doute qu’elle soit déjà monopolisée. Alors je n’hésite pas à prendre mes aises. Un peu trop même. Me jetant sur le lit double, je m’aperçois très rapidement de la présence d’un candidat. Surpris, je me lève aussitôt et allume la lumière par réflexe. Oups. En plus de l’avoir réveillé, je l’éblouie et m’éblouie par la même occasion. Je demande alors bêtement à Jamie ce qu’il fait là. Bien évidemment, il dort. Question bête. En tout les cas, je ne sais pas quoi faire. J’éteins la lumière et je me casse, je me pose sur le lit et je discute avec lui ou.. Nora c’est un démon. Euh.. ok. Je rigole nerveusement. Puis l’instant d’après, je regarde Jamie. Il me regarde. Blanc. Sourire forcé. Il me propose alors de le rejoindre dans le lit car je ne bouge pas. C’est vrai que je suis quasi statique quand je dors. Mais comment il le sait, ça ? Ah oui. La dernière fois. En tout les cas, je n’attends pas plus pour poser un genou sur le lit et pour soulever la couverture afin d’y entrer. Puis là, choc. « Mais.. t’es nu ?! » Je ne peux m’empêcher de rire face à la situation. Je dois dire que je ne m’y attendais pas. Mais ce n’est pas ça pour autant qui m’empêche de me laisser glisser dans le lit. Je l’ai déjà vu en tenue d’Adam alors une fois de plus, ça ne me tuera pas je suppose. « T’inquiètes, ça me dérange pas mais.. tu dors souvent tout nu ? » Hum.. étrange. Moi j’enlève très rarement le caleçon. Que quand je fais l’amour en fait. Je devrais peut-être essayer de le faire un jour. Genre quand j’ai chaud. Bref, je décide d’appuyer sur l’interrupteur à côté du lit tant que je ne suis pas encore complètement allongé. « Ahh. Ça fait du bien aux yeux. » Quel soulagement ! Un peu plus et on devenait aveugle. Il faudrait sérieusement que la prod’ pense à réduire la puissance de l’ampoule.

J'étais quasiment assommé, ouais, c'est limite si j'arrivais à ouvrir grand les yeux. Non en fait j'n'y arrivais pas. Faut dire que pour le coup, j'pensais clairement pas être réveillé, avec la lumière la prise de parole et tout, ouais, moi j'avais rien demandé. Le jeune homme sourit légèrement, de c'que je pouvais en voir avant de finalement soulever le drap, s’apprêtant à s'y glisser à son tour « Mais.. t’es nu ?! » l'information se déplaça lentement jusqu'à mon cerveau, et le temps que je percute, il était déjà à mes côtés. Putain j'étais nu et il était juste à côté de moi, là tout de suite, j'étais censé réagir comment ? Pas le temps de penser qu'il reprit la parole « T’inquiètes, ça me dérange pas mais.. tu dors souvent tout nu ? » ne sachant trop quoi répondre, je lâchais les premières paroles qui me passaient par la tête « Non... mais des fois ça fait du bien, tu devrais essayer là. » je marque un léger blanc avant de finalement me repasser cette phrase dans ma tête. Attendez, j'étais pas entrain de lui proposer que l'on dorme tout les deux nu dans le même lit ? Ah bien si, c'est exactement ce que je venais de faire. J'avais juste envie de me frapper... ou de m'étouffer avec mon propre coussin. Le jeune homme ne tarde pas à fermer la lumière, le noir se rependant d'une tranchée dans la pièce. « Ahh. Ça fait du bien aux yeux. » Pour le coup, je n'avais clairement plus sommeil, aussi stupide soit-il. Non à vrai dire j'étais presque gêné. J'étais nu, à côté de lui. Nu et gêné. Je décidais de me retourner pour faire face au jeune homme. C'est à ce moment là que je pu sentir son souffle sur mon visage. Ok, ça c'était encore plus gênant. J'étais nu, gêné et maintenant à deux millimètres de lui.

M’apprêtant à dormir dans le même lit que Jamie, je m’aperçois en tirant la couette que le candidat est nu. Complètement nu. Je ne retiens pas mes rires face à la situation. Je trouve limite cela plus amusant que gênant. Je le lui fais savoir avant de lui demander s’il dort régulièrement sans vêtement. Non. Ok. Puis il me dit que je devrais essayer dès à présent de dormir nu. Whaou. C’est qu’il est du genre direct. Je suis forcé d’admettre que cela me plait assez et que l’idée est intéressante. « Deux beaux males nus dans le même lit, je crois que l’émission va obtenir de bonnes audiences. » J’offre un fin sourire à Jamie puis j’ôte aussitôt mon tee-shirt. Tout de suite, je me sens plus à l’aise. Enfin.. mon pantalon de survêtement me gêne encore un peu. J’ai l’habitude de dormir en caleçon. C’est pourquoi, fixant toujours Jamie avec un sourire provocateur, je décide de me débarrasser de la marque Hollister pour la déposer au pied du lit. Me voilà à présent nu. Ou presque. Il me reste encore un dernier bout de tissus. Je suis sûr que le candidat meurt d’impatience pour que je le retire. « Mais je n’ai pas envie d’engendrer les évanouissements de nos fans. Je crois que je vais me contenter de dormir comme ça. » Filou, moi ? Complètement ! Même un peu aguicheur façon Sami. J’espère toutefois que Jamie ne m’en tiendra pas rigueur. Il semble déjà déçu vu la mine que son visage arbore. En attendant, je crois qu’il est temps que j’éteigne la lumière. Elle nous a assez éblouis comme ça. Voilà. C’est bien mieux. Je ne manque pas de le faire remarquer. Et puis, je me laisse glisser sous la couette. « Bonne nuit. » Je ne suis pas plus fatigué que cela mais la raison m’ordonne de fermer les yeux. Bon, écoutes moi bien sale raison de merde, je t’ai quasiment toujours écouté alors maintenant c’est toi qui va m’écouter : je suis dans le même lit qu’un putain de beau gosse qui est nu comme un verre. Et pas n’importe quel BG ! Le mec sur qui j’ai flashé dès la première semaine. Alors au diable Morphée et l’histoire de l’inceste. Je crois qu’il est temps que j’ose. Allongé à côté du candidat, je décide de me rapprocher un maximum de lui. L’adrénaline m’envahie alors subitement. Sentant le souffle saccadé et la respiration du jeune homme s’accélérer, je décide d’unir en toute délicatesse mes lèvres aux siennes.

« Deux beaux males nus dans le même lit, je crois que l’émission va obtenir de bonnes audiences. » un sourire effleure mes lèvres, alors que je ne peux que continuer à me repasser dans ma tête ce que je venais de dire. D'autant plus lorsque je savais l'attirance qu'avait le jeune homme à mon égard, il est clair que je cherchais le fouet pour me faire fouetter. Il retire son tee shirt, puis fait subir le même sort à son pantalon, se retrouvant rapidement en caleçon sans pour autant oser aller plus loin « Mais je n’ai pas envie d’engendrer les évanouissements de nos fans. Je crois que je vais me contenter de dormir comme ça. » c'était une bonne chose, il me semble, dans le sens où je ne nous voyais que très mal dormir l'un à côté de l'autre, entièrement nu, peut-être même devrais-je renfiler mon boxer à mon tour ? Histoire d'être quitte. Surtout après tout ce qu'il avait pu se passer entre nous, ouais c'était un bonn... merde, lumière éteinte. « Bonne nuit. » « Bonne... » je fronce un instant les sourcils, trouvant cette situation de plus en plus étrange « Nuit ? » et puis je m'approche de lui, sans le vouloir, et me retrouve à seulement quelques millimètres de ses lèvres. Allez bon Dieu, dis moi qui tu cherches à jouer avec ma vie là. Mes inspirations, expirations semblent perturbées par cette soudaine proximité et bientôt, alors que je m’apprêtais à reculer, je sens les lèvres du jeune homme se déposer sur les miennes. Un million de questions se bousculent alors dans ma tête. Que ce passe t-il ? Que va t-il se passer ? Pourquoi fait-il ça ? Putain et j'suis nu en plus. Cela ne m'empêche cependant de prolonger le baiser, passant même une main sur la nuque du jeune homme pour le retenir encore quelques secondes. Légèrement troublé je me recule, très certainement parce que je ne sais trop comprendre ce qu'il est entrain de se produire, d'autant plus après les longs speechs du jeune homme m'indiquant qu'il me fuyait plus qu'autre chose... et puis merde je redépose mes lèvres sur les siennes, en un baiser cette fois ci plus langoureux, mon corps se collant un peu plus au sien alors que ma main parcourait maintenant son dois.

Je n’ai jamais eu l’intention de me dévêtir complètement. Dormir en caleçon, c’est normal pour moi et me retrouver nu, dans le même lit que Jamie, nu également, ça aurait été trop étrange compte tenue de notre relation. Si à présent, celle-ci commence à mieux aller, il n’en reste pas moins que je lui en voulais encore terriblement il y a peu pour ses actes sexuelles avec son frère. D’ailleurs, je dois avouer n’avoir pas été tant déçu que ça suite à la révélation de leur secret. Je l’ai été un peu, forcément, surtout après ce que m’avait presque promis Jamie concernant leur secret, mais cela ne m’a pas suffisamment déçu pour que je n’adresse plus jamais la parole au candidat. Au contraire. J’ai envie de lui en parler. De comprendre. Mais je n’en ai pour l’instant pas eu le courage. J’ai simplement discuté de ça avec Finnick, en qui j’ai bizarrement un peu plus confiance. En attendant, me voilà allongé dans le même lit que Jamie et cette fois dans le noir. Si la raison me cri de dormir, je n’ai pas envie de l’écouter pour une fois. Savoir que le candidat est nu, dans le même lit que moi, ça me fait forcément quelque chose. Et puis nos corps sont proches, son odeur envahie mes narines, sa respiration quelques peu saccadé m’attire. Je me sens comme captif, pris dans les filets d’une araignée. Et cette araignée se trouve être Jamie. Une araignée qui va à l’encontre de ma raison. Mais une araignée belle, mystérieuse, envoutante. Et voilà que mes lèvres s’aventurent sur celles du candidat. C’est trop tard pour reculer maintenant. Du moins je crois. Jamie passe sa main derrière ma nuque. Un frisson m’envahie au frôlement de sa peau. Puis voilà qu’il stoppe tout contact, d’un coup. Ça me frustre dans un premier temps puis ma raison se réjouit que cela s’arrête. Mais pas pour longtemps. Le jeune homme envahie à nouveau mes lèvres, cette fois dans un baiser qui se veut plus langoureux. Je prolonge ainsi l’instant présent en laissant vagabonder sa langue avec la mienne. Nos corps, en attendant, se touchent, et la main du candidat vient parcourir mon dos dénudé. Je laisse faire. J’apprécie tellement le moment présent que le jeune homme pourrait presque faire n’importe quoi avec mon corps. D’ailleurs, mes bras se décollent de ma peau et viennent se déposer sur la sienne. Tandis que l’une de mes mains reste statique, l’autre s’aventure sur le dos du candidat. Puis je décide aussitôt de décoller mon visage du sien pour venir déposer un baiser dans son cou avant de reporter mes lèvres sauvagement sur les siennes.

Voilà, nos lèvres étaient maintenant unies, pour le meilleur comme pour le pire, bien que je ne voyais plus aucun aspect négatif à cela, dans l'immédiat. Je savourais la présence du jeune homme près de moi plus que jamais, laissant ma main parcourir son dos, retracer les courbes de ses muscles, profitant de lui un maximum. Nos langues dansaient au rythme d'un interminable balais avant que celui ci n'y mette fin, séparant nos lèvres pour déposer les siennes dans mon cou un court instant avant de s'y re-raccrocher. Ma respiration se voulait saccadée, rapide, presque à bout de souffle à vrai dire. Ma main glissait maintenant sur son torse, puis, longeant ses bras avant de redescendre jusqu'à ses hanches où elle se cala. Bientôt, mon corps se retrouvait au dessus du sien alors que mes lèvres se détachaient des siennes, longeant son cou, son torse, croquant presque son corps à pleines dents. La présence du jeune homme m'avait tout de même beaucoup manqué lors de ces dernières semaines, très certainement du à tous les différents que nous avions pu avoir. Il y avait des choses qu'il ne comprenait pas, qu'il ne comprendrait très certainement jamais, certaines de ses réactions qui ne m'avaient pas forcément plu, et pourtant, ici nous étions, dans le même lit, presque nus, l'un sur l'autre. Mes lèvres remontaient jusqu'aux siennes alors que mes mains, elles glissaient le long de son corps, se logeant une nouvelle fois sur ses hanches, avant de finalement oser franchir la dernière barrière et se glisser dans le caleçon du jeune homme. Cependant, lorsque je sentis l'excitation du jeune homme, ce fut comme un electro choc dans ma tête. Je me laissais alors tomber à côté, retirant mes mains de là où elles pouvaient se trouver, poussant un léger soupir « Je... désolé. » ouais, c'était presque incompréhensible à vrai dire « C'est pas... ce que je veux pour le moment. » j'étais légèrement gêné, lui devait être frustré, et m'en voulait très certainement, mais c'était compréhensible.

Tout a très vite basculé. En venant dormir dans ce lit, au frais, je n’aurai jamais imaginé que cela se passerait ainsi avec Jamie. C’était imprévu mais dans un sens c’était prévisible. Je n’arrive pas à considérer le candidat comme un simple ami. Il représente plus à mes yeux. Mais j’ai dû mal à l’avouer. Il m’a fait souffrir. Peut-être pas volontairement mais ses actes avec Finnick m’ont déçu. Et leur secret aussi. D’ailleurs, je crois que je n’arriverai jamais à comprendre l’inceste. Passer outre tout cela, je ne sais pas si cela sera possible. Peut-être après tout. Mes hormones ont trahi ma raison. Ma langue se balade avec celle de Jamie, mon corps vacille avec le sien et les caresses vont bon train. Nous sommes entrain de faire l’amour. Du moins, je crois. J’ai la tête ailleurs. Seul mon corps agit. Et il agit merveilleusement bien avec celui de l’Irlandais. L’excitation grandit en moi. Sentir le jeune homme nu sur moi, croquant à toutes les parcelles de mon torse avant d’unifier à nouveau ses lèvres aux miennes, me fait le plus grand bien. Je crois que le jeune homme peut le sentir quand il aventure ses mains dans le dernier bout de tissus accroché à mon corps. Et là, alors que ma langue joue toujours avec la sienne et que mon torse s’entrechoc au sien, le candidat rompt tout contact. J’ai l’impression de tomber d’un immeuble de quatre étages. Je me sens nul. Affreusement nul. Limite honteux. Je suis frustré, je crois que c’est le mot. Mais ma raison surgit alors, victorieuse. « Oui. Je crois que c’est plus raisonnable comme ça. » Peut-être que celle-ci a gagnée une victoire mais pas la guerre. Après ce qu’il vient de se passer, je ne compte pas renoncer à Jamie. Mon corps le désire encore. Surtout que le jeune homme a déclaré ne pas vouloir cela pour le moment. Cela veut donc dire qu’il ne veut pas précipiter les choses. Du moins, c’est comme cela que je l’interprète. « Bonne nuit Jamie. » Je suis toujours frustré. Je n’ose d’ailleurs plus bouger. J’essaye de fermer mes yeux mais ça ne marche pas. C’est sous les coups de cinq heures trente que j’arrive à trouver le sommeil. Et vers midi, quand j’ouvre les yeux, il n’est plus là.