Ce n’était pas nécessairement une bonne journée. En fait, je ne savais expliquer en quoi ce n’était pas une bonne journée. C’était comme ça. Je n’avais pas vraiment dormis durant la nuit, comme à mon habitude, errant dans la maison en essayant de trouver quelque chose pour me divertir… rien. Bref, j’avais finit par aller me coucher aux côtés de Rafael, dormant difficilement. Et bien entendu, le matin arriva beaucoup trop vite. La journée avait commencé comme je m’étais couchée, emmerdante. Je commençais à m’ennuyer de ma vie à l’extérieur, de ma vie à New York, de mes amis, de mon travail… Bref, de presque tout. C’était comme si j’avais un peu le mal du pays. Ça l’arrive à tout le monde et je savais que ce mal n’allait durée qu’une journée. Je retournai cependant me coucher, ne trouvant rien de mieux à faire de toute façon en cet après-midi. En plus, la chambre était déserte, ce qui était plutôt rare. Les yeux lourds, je me laissai tomber sur un lit, je ne sais pas le quel de toute façon j’allais juste dormir! J’étais prête à rejoindre les bras de Morphée. Puis la porte s’ouvrit… et merde, finit la solitude, encore une fois…