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 Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23

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Andreas

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MessageSujet: Re: Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23   Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23 - Page 2 EmptyMer 11 Juil 2012 - 3:51

Ce qui adviendrait ce soir dans ces eaux ne serait que le résultat de ce qu'il s'était passé dans les douches l'autre jour. En effet ce fameux jour, je n'avais pu dissimuler le fait qu'Irène me faisait encore beaucoup d'effet, et cela avait été assez humiliant de le reconnaitre après ce que j'avais découvert et réalisé la concernant, après nos différents concernant son secret, après m'être rendu compte qu'elle n'était pas celle qu'elle prétendait être de prime abord. Mais tout ceci m'était comme qui dirait sorti de la tête ce soir - à vrai dire la seule chose dont je me souvenais était le fait qu'elle me plaisant énormément et que je brûlais d'envie et de désir pour elle, et c'est tout. Je ne voulais plus avoir d'elle la vision d'un transsexuel, d'un imposteur ou je ne sais quoi encore. Ce que je voulais, c'était m'adonner aux plaisirs de l'acte de chair avec elle sans me pourrir la tête avec tout ça. Je la voulais près de moi, simplement. C'est alors qu'elle vint me poser une question, visant à savoir si les festivités reprenaient entre nous cette nuit parce que je m'étais fait rembarrer par toutes les demoiselles du château. Ma réponse fut des plus claires : non, puisque aucune ne me faisait l'effet qu'elle me faisait elle. De quoi lui faire clairement comprendre qu'elle était à mes yeux bien plus désirable que n'importe quelle autre candidate. L'instant d'après, je sentis sa main contre ma joue et elle m'attira bientôt à nouveau vers elle pour capturer mes lèvres avec douceur. Un baiser que je prolongeai alors avec tendresse. S'en était trop pour moi à présent - il fallait que nous puissions conclure au plus vite avant que l'explosion n'ait lieu. Et elle entreprit bientôt d'enrouler l'une de ses jambes autour de mon bassin comme pour m'inviter à la faire mienne. Je me saisis alors de son autre jambe, ramenant celle-ci vers moi et unissant ainsi nos deux corps en un mouvement de reins des plus brusques et secs. Très vite mes vas-et-viens se firent de plus en plus amples, et je me fondai en elle avec plaisir et effervescence. Je portai mes lèvres à son cou tout en ne perdant pas la cadence - pour une fois, étrangement, je prenais réellement les choses à cœur et souhaitais que cela reste inoubliable. Ça n'était certes pas ma première fois dans l'eau, néanmoins si j'étais encore une fois là, avec elle, après tout ce qu'il s'était passé entre nous, il devait bien y avoir une raison. En clair, je souhaitais que cette nuit soit magique comme elle comme pour moi, et si possible qu'on ne vienne pas à s'embrouiller à nouveau une fois le tout effectué.
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MessageSujet: Re: Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23   Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23 - Page 2 EmptyMer 11 Juil 2012 - 15:47

J’avais de drôles d’impressions en fait. Que ce que nous nous apprêtions à faire allait très mal se terminer. Que nous allions le regretter lui, comme moi, mais plus encore lui et que finalement, nous n’étions réellement fait que pour nous engueuler. Qu’une fois tout ça passé, il allait se foutre de nouveau de ma gueule et que, de mon côté, je reprendrais cette mauvaise habitude de me foutre de sa gueule. Oh non pas que ça ne m’amusait pas, mais c’est dans des moments pareils – avec une telle tension sexuelle, une attirance sans limite – que je me rendais compte du ridicule que ça pouvait être. Dans un autre sens, je le sentais aussi très mal. Sa réponse, aussi satisfaisante fut elle sur le coup, me faisait peur. Pourtant, ma seule réaction fut de l’embrasser une énième fois, avant de le prier silencieusement, mais très explicitement, de ne faire plus qu’un avec moi. C’est ce qu’il attendait et c’est ce que j’attendais bien aussi. Maintenant je le connaissais. Il ne pourrait pas attendre bien longtemps ainsi. Non, justement, alors que j’enroulais ma jambe autour de son corps, il prit l’autre encore en appuie contre le fond du lac et il vint la plaquer de l’autre côté, scellant nos deux corps à nouveau. Finalement j’assumais à fond le fait d’apprécier ce retour de nos deux corps enlacés, de le sentir contre moi et aucun mec ici ne pouvait mieux comprendre ce qu’est le plaisir de la chair, autant que lui. Je passais mes mains autour de son cou pour ne pas tomber. Je tendais mon cou pour recevoir ses baisers. Je me contentais de me laisser bercer par les mouvements amples d’Andreas et au rythme de ses mains qui éloignaient et ramenaient mon corps contre le sien. Je me tenais simplement à son corps. Enfin, quand les premiers vas et vient me firent vraiment frissonner et que mon dos se cambras un petit peu, j’allais poser mon front contre son épaule, soufflant sans cesse, expulsant de l’air chaud de ma bouche. D’une main, je recueillais de l’eau pour venir la faire couler dans la nuque d’Andreas, dont la peau me semblait pire que brûlante. Il s’enflammait tout comme moi alors que nos deux corps ondulaient et pas aussi énergiquement qu’une fois d’avant. De temps à autre, je lui déposais des baisers sur son épaule, l’encourageant tout simplement. Ouai, je crois que j’avais moi aussi envie de passer un bon moment, certes, mais que celui-ci dure plus longtemps que le temps de la liaison de nos deux corps. J’avais envie d’évoluer. Me montrer plus adulte avec lui. Tant pis si, après ce moment, il redevenait fidèle à lui-même. J’allais essayer de ne pas l’être, moi. Cela s’annonçait compliqué, en tout cas beaucoup plus que ce que j’avais cru, en ce qui concernait mon envie de tirer un trait et pendant un temps, sur tout ce qu’il m’avait dit, même les choses les plus blessantes. Non je ne savais pas si ce soir était et renouer avec lui, était une manière de faire la « paix », même si je lui en voulais toujours un peu. En tout cas, je le prenais en quelques sortes comme tel.
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MessageSujet: Re: Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23   Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23 - Page 2 EmptyMer 11 Juil 2012 - 19:06

Vous pensez que les querelles reprendraient de plus belle une fois ces ébats terminés ? Franchement, j’espérais bien que non. Car à force de me prendre la tête avec Irène, je commençais sérieusement à me lasser. Enfin, y'avait de ça c'est sur... mais y'avait aussi autre chose. Car si cette situation était pesante et épuisante, il fallait aussi prendre en compte le fait qu'au final, je ne voulais pas de rapports comme ceux-là avec elle. Alors oui d'accord Irène s'était foutue de moi comme jamais personne ne l'avait encore fait. Oui je m'étais emporté en découvrant son secret, et je m'étais comporté de façon grossière et inappropriée par la suite. Mais devions-nous pour autant nous faire la guerre ? Je veux dire, on avait tous deux nos torts, alors autant passer outre et... tout recommencer ? Sans déconner j'étais réellement prêt à oublier tout ça et à repartir de zéro, mais encore fallait-il que j'ose lui exposer cette idée. Là ça n'était clairement pas le moment, puisque nous étions à deux doigts de conclure, dans les eaux glacées de ce lac artificiel. Enfin, si l'eau était froide, nous avions par contre très, très chaud. Si chaud que je crus me consumer entièrement au moment de ne faire plus qu'un avec elle. Je la vis bientôt onduler au rythme du courant, tandis que je la tenais fermement contre moi tout en effectuant de vastes mouvements de reins. Bientôt, Irène plongea l'une de ses mains dans l'eau avant de ne faire couler un peu de celle-ci dans ma nuque, ce qui me fit un bien fou mais me fit également frissonner. Elle vint déposer des baisers sur mes épaules, tandis que je profitai du fait qu'elle relevait un instant la tête pour capturer ses lèvres à nouveau, avec ardeur. C'est alors que je sentis monter une intense vague de plaisir. J’accélérai la cadence, laissant vaguer Irène sur l'eau et sa tête partir en arrière mais en la saisissant au niveau du bas de son dos de mes deux mains. Y'avait pas à dire, je l'avais bien en mains. Le plaisir se faisait de plus en plus puissant, si bien que je ne pus retenir de nombreux gémissements, puis un râle qui vint presque m'arracher la gorge, et que j’étouffai contre ses lèvres. La symbiose parfaite de nos deux êtres eut alors lieu. Ce fut une sorte de libération, mettant fin à cette danse charnelle - je venais d'atteindre l'épanouissement sexuel et même si je me devais normalement de me défaire d'elle, je n'en fis rien. Non, au lieu de ça j'entrepris de l'enlacer de mes deux bras, la ramenant totalement vers moi avant de plonger mon regard dans le sien, pour finalement l'embrasser à nouveau. Sur le moment, je ne pensais à rien - j'étais juste comblé.
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MessageSujet: Re: Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23   Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23 - Page 2 EmptyJeu 12 Juil 2012 - 1:51

Mes gémissements de plaisir se mêlèrent aux siens, sans faire plus attention que lui. Après tout nous étions loin du nid, personne ne pouvait nous entendre. Je laissais donc échapper mon plaisir sous forme de cris, tout autant que mon corps frissonnait à ses derniers mouvements. La grande vague de jouissance épris légèrement Andreas, puis me prit aussi, venant clore nos retrouvailles charnelles. J’avais chaud. Vraiment trop chaud, même partiellement immergée dans l’eau, de ce lac, presque glacée. Ma respiration était haletante. Et maintenant ? Je ne savais pas comment agir, pour tout dire, après ce moment d’évasion. Ce moment où notre désir, notre pulsion sexuelle, avait prit pas sur le reste. À moins que ce ne soit bien plus que simplement ça… J’étais vraiment paumée et c’était peu dire. Je restais passive, le suivant tout simplement. Alors je laissais Andreas faire. Je le laissais me serrer contre lui. Mon regard restait aimanté dans le sien de toute manière, mes sourcils se haussant légèrement. Puis je laissais aussi ses lèvres se fondre sur les mienne, restant toujours interdite, mais rapidement mes mains s’éveillèrent. Alors que je me retenais à son dos, pour être plus collée que jamais à lui, je le laissais suivre le chemin de son cou, pour venir prendre son visage entre celles-ci. Je prolongeais son baiser plutôt vivement, pour terminer sur une pointe de douceur. Je finissais par séparer nos lèvres en repoussant légèrement son visage, que je tenais toujours entre mes mains et mon regard toujours dans le sien. Je le regardais en plissant des yeux. J’essayais de le sonder à cet instant précis, silencieusement. C’était indéniable, il avait comme qui dirait changer. Je ne sais pas vraiment si c’était vrai, si je devais m’en réjouir. Je n’osais pas même le lui demander, ou lui faire la remarquer. Non, je n’osais pas. Je n’osais pas parler en général, de peur de dire une connerie. Je ne voulais absolument pas m’engueuler avec lui et j’avais le sentiment qu’il en était de même pour lui. Alors la meilleure des choses étaient de se taire et de le regarder tout simplement. Ce que je fis quelques instants, avec un léger sourire à peine perceptible, avant de coller mes lèvres contre les siennes une nouvelle fois, puis laissant ma langue rencontrer la sienne, doucement. Il était hors de question pour moi de fuir cette fois et puis, avec tout ça, j’en oubliais presque que nous étions encore liés… Finalement, même si mes lèvres me démangeaient et que j’avais réussis à les étouffer quelques instants contre celle d’Andreas, je les détachais à nouveau des siennes, gardant mon visage tout de même près du sien. « Et maintenant ?... » Oui, c’était bien la seule chose que je pouvais lui dire… et maintenant ?
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MessageSujet: Re: Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23   Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23 - Page 2 EmptyJeu 12 Juil 2012 - 2:12

Nous atteignîmes finalement l'état de jouissance suprême. La fabuleuse récompense qui nous était due pour tous ces efforts effectués malgré le courant et l'instabilité causée par l'eau, sans parler du fait que nous n'avions aucun véritable appui. Bref, on avait bien mérité ce plaisir qui emporta tout sur son passage et qui clôtura cette fantastique danse charnelle. Sans me défaire d'elle, je serrai Irène contre moi avant de l'embrasser, tendrement. Ses mains virent se poser dans mon dos, la rapprochant toujours plus de moi, puis elles se faufilèrent jusque mon cou, et mon visage. Le baiser terminé, elle me regarda quelques instants comme si elle tentait de trouver quelque chose - comme si mon comportement l'intriguait. Et je pouvais le comprendre d'ailleurs. J'eus finalement droit à un énième baiser, plus langoureux celui-ci. C'est alors qu'après avoir détaché ses lèvres des miennes, Irène me demanda « Et maintenant ?... ». Je plongeai un instant mon regard océan dans le sien, restant d'abord muet, et admirait chaque parcelle de son visage. Puis je pris la parole, afin de lui donner ma réponse, comme si ce qu'il se passerait ensuite dépendant à présent de moi. « Je veux pas qu'on s'embrouille à nouveau, et je suppose qu'il en va de même pour toi. » Franchement, on avait déjà trop donné dans les insultes et les disputes. Je ne voulais plus de ça, et je supposais qu'elle souhaitait également tirer un trait là-dessus. Franchement, on était plus des gamins quoi. J'arrivais déjà difficilement à croire qu'on s'était pris la tête autant de fois elle et moi pour des trucs insignifiants. Même son changement de sexe n'était plus un problème pour moi désormais. Putain, Laoise serait certainement fière de moi - j'étais en train de changer là, non mieux, je grandissais. Je me défis finalement d'elle, la laissant désormais libre dans l'eau. Mais je ne m'éloignais pas pour autant, au contraire, je tâchai de rester près d'elle. « Tu... veux qu'on aille se poser sur le sable ? » Car cette eau commençait à sérieusement rafraichir nos corps, et vu l'heure qu'il était il valait peut-être mieux en sortir rapidement. En plus jusque là ça ne m'avait pas inquiété, mais désormais le fait que je ne voyais pas mes pieds me stressait légèrement. Allez savoir ce qu'ils avaient été foutre dans leur lac artificiel, hein. Y'avait peut-être des mollusques étranges ou d'autres merdes sans nom là-dedans. Non vraiment, je préférais regagner la plage, avec elle bien entendu, si bien que lui tendis ma main. À elle de voir maintenant : ou bien elle décidait de s'en saisir, et dans ce cas nous retournerions sur le sable ensemble et main dans la main... ou bien je la laissais dans l'eau, seule. Alors, quel était son choix ?
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MessageSujet: Re: Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23   Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23 - Page 2 EmptyJeu 12 Juil 2012 - 4:19

Je ne pouvais pas dire autre chose que ça, pas même lui demander pourquoi avoir changé de comportement aussi soudainement. J’étais sûrement encore sous l’effet du plaisir. Cette extase qui me faisait légèrement planer, que j’en perdais tout mes moyens. Mes mots et la notion du temps, parce que j’avais l’impression de le regarder durant des heures et, quand ce n’est pas moi, c’est lui qui me fixait longuement. « Je veux pas qu'on s'embrouille à nouveau, et je suppose qu'il en va de même pour toi. » Un large sourire s’étendit sur mon visage. C’est exactement mon cas évidemment. J’avais tendance à toujours m’emporter pour un rien et, visiblement, ce fut toujours moi, la cause de ces engueulades à répétition. J’en prenais en quelques sortes la responsabilité. C’était une mauvaise habitude d’avoir une proie et de ne la lâcher lorsque celle-ci s’en est prit plein la figure. Ce n’était pas forcément totalement le cas, mais nous partagions la même pensée en ce moment même, achevant notre symbiose. « Han si je veux encore une engueulade… Je rigole évidemment. Et puis c’est même plus marrant… » Lui annonçais-je, en haussant les épaules et levant les yeux au ciel. Au début s’était drôle, mais depuis la révélation de mon secret, cela avait viré un peu trop sérieusement sur les paroles qui blesses. Autant pour moi que pour lui. Andreas décida de séparer nos corps, me laissant ainsi libre de tout mouvement. J’enlevais mes jambes de sa taille, me laissant porter vers l’arrière. J’immergeais complètement mon corps, ramenant mes cheveux au dessus de ma tête pour éviter de les mouiller plus qu’ils ne l’étaient déjà. Je lâchais un soupire de bonheur, tout en fermant les yeux légèrement, le temps de quelques secondes. « Tu... veux qu'on aille se poser sur le sable ? » J’ouvrais mes yeux pour revenir poser mes pieds contre le ‘sol’ du lac. Il me tendait sa main. Pendant quelques instants je réfléchissais à que faire, mais rapidement la réponse vint à moi. Il fallait effectivement que je grandisse. Que j’arrête de me voiler la face en tentant de n’agir que très peu comme une adulte. Ouai, il fallait que j’arrête d’essayer de rattraper le temps perdu. Je glissais alors ma main dans la sienne, lui adressant un léger sourire. Il faut souligner que je n’avais jamais pris la main de quelqu’un réellement comme ça. La serrant un peu, nous allions jusqu’au bord de cette étendu d’eau et nous en remontions jusqu’au sable. Nos corps complètement nus entrèrent en contact avec la fraicheur de l’extérieur. Nous étions en pleine nuit et il ne faisait pas chaud en Irlande. Mon corps en tout cas frissonna et je passais mon bras de libre sur le haut de mon corps, comme si ça allait changer quelque chose. « Attend… » J’enlevais ma main de la sienne. En fait, je n’étais vraiment pas très fan de ce genre de contact, mais ce n’est pas pour ça que je l’avais lâché. Non j’avais déjà beaucoup trop froid alors j’allais vers ma robe, que j’enfilais, alors même que ma peau était encore totalement humide. Je me penchais vers mon paquet de cigarette que je tendais vers l’allemand. « Tu fumes ? » Oui, non. Si c’était la première question, je nous en allumais une chacune. Si c’était non, je me contentais de balancer de nouveau mon paquet dans le sable sans en prendre une. Je m’avançais de nouveau à côté de lui. « On peut marcher autour du lac sinon… » Lui proposais-je, en tournant ma tête vers lui. Ce n’était qu’une simple question, mais visiblement, que l’on reste immobile ou en mouvement, le résultat était le même : nous n’allions pas nous engueuler. « Depuis que je suis arrivée ici, je ne connais rien sur les autres, sur toi. Mis à part vos prénoms… La seule chose que je sais, c’est que je fais partie des plus vieux ici… » Je roulais des yeux, n’aimant vraiment pas cette idée. « C’est grave de n’en avoir rien à battre des autres ? » Lui demandais-je, avec une grimace. Je sais, drôle de conversation avec avoir fait… baiser avec lui, mais ne fallait-il pas briser la glace ?
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MessageSujet: Re: Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23   Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23 - Page 2 EmptyJeu 12 Juil 2012 - 7:30

Et maintenant, que faire ? C'était ce que voulait savoir Irène, et la question à laquelle je me devais de répondre. En gros j'étais en charge de déterminer ce que nous serions amenés à faire après nos ébats dans ces eaux. Bah, si sur le moment je n'en savais trop rien, je savais en revanche ce dont je ne voulais pas, à savoir me prendre la tête une nouvelle fois avec elle. J'en avais assez de nos querelles - celles-ci ne rimaient à rien, et n'avaient d'ailleurs jamais rimées à rien. Alors oui, on pouvait toujours trouver de quoi s'engueuler, elle et moi, car au fond nous n'étions sans doute pas faits pour nous entendre à merveille, mais de là à constamment nous prendre le bec, non fallait pas pousser non plus. De toute manière elle faisait ce que bon lui semblait, moi de mon côté je ne souhaitais pas hausser le ton ce soir. En clair, si elle voulait de la castagne, et bien ce serait sans moi. « Han si je veux encore une engueulade… Je rigole évidemment. Et puis c’est même plus marrant… » Je faillis la croire, mais cela m'aurait tout de même étonné venant d'elle. Nous étions en tout cas sur la même longueur d'onde, et désirions en finir avec cette mésentente constante et plus que lassante. « Ça ne l'a jamais été. Pas pour moi en tout cas. », la repris-je alors. Si elle croyait que je m'emportais par plaisir et que je me querellais avec autrui par amusement, c'était tout sauf le cas. Je finis par me défaire d'elle, décrétant qu'il était temps maintenant de retrouver chacun notre mobilité. Et puis je décidai de lui proposer de sortir de l'eau pour retourner sur le sable. Elle se saisit alors de ma main, puis nous regagnèrent la plage, main dans la main. Inutile de dire que nous regrettions presque d'avoir pris ce bain de minuit, car sortir de l'eau comme ça était un coup à attraper le crève. J'en grelottais, et elle aussi visiblement. C'est alors qu'elle lâcha ma main. « Attend… » Je la vis attraper puis enfiler sa robe, et de mon côté je saisis rapidement mon caleçon puis revêtis ce dernier avant de ne passer mon t-shirt. Ça suffirait amplement, et de toute façon Irène ne me laissa pas le temps d'enfiler mon pantalon ou mes chaussettes, puisque bientôt elle me proposa une cigarette. « Tu fumes ? » Je portai un instant le regard sur son paquet de clopes, pour finalement lui répondre « Hm, oui. » Suite à ça Irène entreprit de nous allumer à chacun une cigarette, avant de poursuivre « On peut marcher autour du lac sinon… ». Ma foi marcher autour du lac nous empêcherait au moins d'attraper froid sur ce sable, alors pourquoi pas... Et puis, bouger nous ferait également sécher. « Bonne idée, allons-y. » Je me mis à marcher, et elle me suivit aussitôt. J'ignorais qui de nous deux entamerait la conversation le premier, et à vrai je ne savais trop quoi lui dire sur l'instant. Heureusement, elle prit la parole. « Depuis que je suis arrivée ici, je ne connais rien sur les autres, sur toi. Mis à part vos prénoms… La seule chose que je sais, c’est que je fais partie des plus vieux ici… » Bah, elle n'était pas vieille à proprement parler. Et puis elle avait quoi, vingt-sept ou vingt-huit ans, pas plus. J'avais déjà sauté des femmes plus vieilles, sachez-le. Pas des cougars non plus, mais des femmes d'expérience d'une trentaine d'années disons. En tout cas pour une "vieille", elle était plutôt bien conservée, non ? Wololo, j'en oubliais totalement son changement d'identité moi. Et bien ça n'était pas plus mal en fin de compte. Je préférais oublier tout ça et ne me fier qu'à ce qu'il m'était donné de voir, à savoir une charmante demoiselle qui avait le don de me rendre complètement fou de désir. « C’est grave de n’en avoir rien à battre des autres ? » Je lâchai un petit rictus. Je ne me moquais aucunement d'elle, seulement je me reconnaissais tellement dans ses paroles. Ne rien avoir à battre des autres, mais c'est ce que je faisais tout le temps, puisque je ne vivais que pour moi sans me préoccuper de mon prochain. Enfin ça, c'était avant. Là je changeais progressivement, du moins je crois, donc une certaine évolution avait lieu. Mais je resterais certainement toujours le même, au fond. Et elle aussi. « Non, je pense pas. Faut savoir vivre pour soi avant de vivre pour les autres, hein. Depuis que je suis ici, j'ai raconté ma vie en long et en large à qui voulait bien m'entendre, mais j'ai jamais vraiment chercher à savoir telle ou telle chose concernant le vécu de tel ou tel candidat, tout simplement parce que je m'en fous et que seule ma vie me semble réellement intéressante. C'est peut-être égoïste, mais j'assume. » Mises à part Laoise et Tweedy dont je connaissais quelques détails sur la vie, les autres... Bah j'allais pas m'excuser de ne pas porter d'attention aux petites vies sans intérêt de mes semblables, tout de même. Seulement la vie d'Irène m'intéressait assez. Sans doute parce qu'au fond, nous avions pas mal de points communs, elle et moi. « Y'a un truc que je me demande depuis la révélation de ton secret, mais te sens pas non plus obligée de répondre hein. Hum. C'était quoi ton prénom avant... ton changement de sexe ? » Ouais j'étais curieux, et y'avait aucun mal à ça franchement. Peut-être lui avait-on déjà posé la question, mais d'un autre côté jusqu'à preuve du contraire je n'étais pas devin.
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MessageSujet: Re: Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23   Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23 - Page 2 EmptyJeu 12 Juil 2012 - 13:28

Nous étions alors d’accord. Après une symbiose de nos deux corps, nous étions en symbiose par nos esprits. Il ne voulait pas de disputes, je n’en voulais plus non plus. C’était parfais. « Ça ne l'a jamais été. Pas pour moi en tout cas. » J’esquissais un léger sourire. Je n’allais pas mentir en lui disant que pour moi non plus, ça n’a jamais été marrant. Au tout début, ça me faisait marrer de le voir prendre la mouche pour de telles conneries, justement, mais au bout d’un moment, ces conneries oui, devenait lassantes, ou blessantes aussi. Aussi superficiel soient les « maux » que je lui avais causé, ce n’était pas non plus une raison pour l’avoir fait. Je ne m’excuserais nullement, mais je sais que j’essayerai de ne plus recommencer. Ca commençait d’ailleurs par le fait de lui prendre la main, pour sortir du lac. Rester nue dehors était impossible, il faisait bien trop froid pour ça. Je grelottais, lui aussi. C’est pour ça que j’allais enfiler ma robe, même si j’étais encore trempée. La connerie d’aller se baigner sans même prévoir une serviette pour se sécher, vraiment. Il enfila lui aussi des vêtements, pour se protéger du froid de la nuit. Je lui demandais alors s’il voulait une cigarette. « Hm, oui. » Je pris alors deux cigarettes que j’allumais, avant de lui en tendre une. Je n’allais pas faire ma radine et fumer devant lui, s’il en voulait une aussi. Je lui proposais aussi de marcher. Je ne me voyais pas de rester sur le sable, à crever de froid, parce que même couverte ainsi, il faisait toujours froid. « Bonne idée, allons-y. » Il se mit à marcher et, en quelques enjambées plus rapides que les siennes, je le rattrapais, pour briser en quelques sortes la glace. Nous n’avions jamais réellement parlé lui et moi et donc, c’était une sorte de grande première. Contrairement à nos ébats. Je lui confiais mon état de je-m’en-foutiste de la vie des autres. Je voulais savoir si s’était anormale ou non. Après tout, les gens semblait être du genre à vouloir tout savoir alors, étais-ce vraiment trop bizarre de ne pas se soucier de la vie des autres. Andreas rigolait à ma question. Evidemment, il était à peu près dans le même cas que moi, en fait. C’était un poil rassurant, de savoir que je n’étais pas la seule en fait. « Non, je pense pas. Faut savoir vivre pour soi avant de vivre pour les autres, hein. Depuis que je suis ici, j'ai raconté ma vie en long et en large à qui voulait bien m'entendre, mais j'ai jamais vraiment chercher à savoir telle ou telle chose concernant le vécu de tel ou tel candidat, tout simplement parce que je m'en fous et que seule ma vie me semble réellement intéressante. C'est peut-être égoïste, mais j'assume. » Ce fut à mon tour de lâcher un léger rire. Je ne me moquais pas non, mais seulement, je remarquais vraiment à quel point nous étions… semblables. Il se foutait des autres, moi aussi et il trouvait que la vie des autres n’est pas intéressantes, c’est pareil pour moi. Je ne trouvais absolument pas ça égoïste dans la limite où c’est la vérité. « C’est pas égoïste. Enfin si ça l’est, mais ça fait de moi une égoïste également. Et j’assume aussi. » J’affichais un sourire en coin amusé. J’étais égoïste, mais c’était loin d’être nouveau. Je partais aussi du principe qu’une fois dehors, je ne reverrais personne d’ici. De une parce qu’ils m’étaient tous inintéressant et que je n’avais nullement besoin d’avoir des « amis ». C’est pour ça que je ne joue pas les hypocrites en essayant d’être leurs amis. Je tirais sur ma cigarette, laissant mon regard sur Andreas. « Y'a un truc que je me demande depuis la révélation de ton secret, mais te sens pas non plus obligée de répondre hein. Hum. C'était quoi ton prénom avant... ton changement de sexe ? » Mes sourcils se froncèrent, mais plutôt dans le style étonnée/amusée. Jusqu’ici, on ne me l’avait jamais demandé et dans un sens, ça m’avait rudement bien arrangée. Je me contentais de le regarder quelqu’un instant, en réfléchissant. « Pourquoi te le dire ? Il faut bien comprendre que si j’ai été jusqu’à changer de sexe, c’est que je ne voulais plus du tout avoir à faire avec mon ancienne identité » Commençais-je par lui dire. Les entendre toujours rabâcher que j’ai été un mec me saoulait réellement. Si j’ai fait cette opération, c’est justement pour ne plus être mise dans la case des mecs. Je n’en suis plus un. Plus jamais. Bien que dans ma tête, je n’en ai jamais été un. « Je t’aurais bien répondu tu sais, mais ça fait partit de ce que je veux oublier. T’as pas besoin de savoir comment je m’appelais avant. Je m’appelle Irène, c’est tout. » Je m’appelais David. Comme le David de David contre Goliath. La Bible quoi. Quel intérêt de le savoir ? Je lui adressais un léger sourire, continuant d’évoluer autour du lac. « J’ai un rapport très spécial avec le passé. Je considère que je n’en ai absolument pas. Je n’ai que le présent avec moi… » Très philosophique tout ça. Tout ça pour dire que je ne vivais que l’instant présent, d’où parfois mes attitude complètement immature. Par exemple de me fâcher avec lui pour des petits riens.
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MessageSujet: Re: Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23   Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23 - Page 2 EmptyVen 13 Juil 2012 - 0:48

Si nous ne voulions pas attraper bêtement la crève en restant nus et immobiles sur ce sable, nous n'avions plus qu' à bouger, et enfiler quelque chose en prime, ce que nous fîmes bientôt. Nous marchâmes alors le long du lac, cigarette au bec, comme s'il nous était enfin possible de communiquer comme des adultes. Je redoutais à tout moment que cela parte en cacahuètes, mais ça n'était ni sa volonté, ni la mienne. Alors à partir de là, je pense qu'on pouvait parvenir à mener une conversation dite "normale" et sans accroc sans que cela ne soit amené à dégénérer. Je lui confiai alors que j'avais pour habitude de vivre pour moi et non pour les autres, ce qui faisait assurément de moi un égoïste. Mais bon, j'assumais néanmoins. « C’est pas égoïste. Enfin si ça l’est, mais ça fait de moi une égoïste également. Et j’assume aussi. » Nous assumions pleinement qui nous étions, et c'était à mon sens le principal. Pourquoi reprocher à quelqu'un de se montrer égoïste ? Quel mal y avait-il à ça ? Personnellement je préférais vivre pour moi sans me soucier d'autrui, et ça ne faisait pas de moi un homme mauvais. Du moins je ne pense pas. Nous assumions car nous étions en accord avec nous-même, voilà tout. Bref. Puisque l'heure était aux confidences, Irène pouvait peut-être me révéler en exclusivité quel était son nom, avant le changement de sexe qu'elle avait effectué. « Pourquoi te le dire ? Il faut bien comprendre que si j’ai été jusqu’à changer de sexe, c’est que je ne voulais plus du tout avoir à faire avec mon ancienne identité » Et parce qu'elle nous voulait plus être confrontée à son ancienne identité, ça l'empêchait de me révéler son ancien prénom ? Bah, d'un côté cela pouvait sans doute se comprendre. En effet Irène souhaitait certainement oublier tout ça et ne vivre que pour ce qu'elle était aujourd'hui. En fait ma question était juste stupide. J'étais stupide sur le moment de lui demander une telle chose, surtout que je n'aurais rien à faire d'une information pareille. Ma curiosité avait une fois encore pris le dessus, sans que je puisse y faire grand chose. « Je t’aurais bien répondu tu sais, mais ça fait partit de ce que je veux oublier. T’as pas besoin de savoir comment je m’appelais avant. Je m’appelle Irène, c’est tout. » Allez, je n'avais pas envie de la faire se remémorer de sales souvenirs, surtout que je l'avais assez charriée sur le sujet pour ne pas encore une fois causer d'éventuels dégâts. En clair valait mieux mettre de côté tout ça, et me dire que simplement, elle s’appelait maintenant Irène. « J’ai un rapport très spécial avec le passé. Je considère que je n’en ai absolument pas. Je n’ai que le présent avec moi… » Ma parole, nous étions vraiment semblables en de nombreux points elle et moi. On aurait cru ma sœur, tant nous pensions de la même façon. « J'ai moi aussi tiré un trait sur ma vie d'avant, celle vécue en Allemagne. Et je compte d'ailleurs débuter une nouvelle vie en sortant d'ici. En quittant mon pays natal, je me suis débarrassé de tout ce qui me ramenait à ma calamiteuse enfance, à savoir ma mère. Et après cette émission, je me débarrasserai de ce qui me pourrie actuellement la vie, à savoir mon père. Bref, après ça je pourrais ouvertement affirmer que je n'ai plus de famille. » Il n'était pas difficile de deviner que mes rapports avec mes parents, ma seule famille à ce jour, étaient plus que houleux. Mais je ne me sentais pas attaché à eux, je me sentais libre. Je n'avais aucun compte à rendre, ni à eux, ni à personne. Je souhaitais vivre ma vie comme je le souhaitais, de façon indépendante. Quant à mon passé, il y a bien longtemps que je ne me retournais plus sur lui. « Toi et moi on est pareils, en quelque sorte. » lui signifiais-je alors, tout en affichant un sourire satisfait. Bah quoi, je venais officiellement de trouver mon alter égo. Et c'était quand même pas tous les jours qu'une telle chose pourrait m'arriver. Dire que je me croyais unique.
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MessageSujet: Re: Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23   Over the moon by midnight ► 10/07 - 00:23 - Page 2 EmptyDim 15 Juil 2012 - 12:37

Nous étions tout deux égoïstes et nous assumions de l’être. Le principal en somme. Je sais très bien que jamais je ne m’excuserais de l’être et Andreas était sensiblement dans le même état d’esprit. Même si en général, c’est toujours péjoratif d’être considéré comme égoïste, je m’en foutais royalement. Plus vulgairement, je ne pense qu’à mon cul et j’en suis fière. Finalement, mon égoïsme me poussait à garder enfuit en moi certain « secret » dont mon ancien prénom. Ouai, mon ancien prénom n’était pas tabou. S’il se mettait à ramper à mes pieds pour le savoir, je le lui dirais sûrement, mais ce n’était absolument pas le cas. Je trouvais ça ridicule de leur dire en sachant qu’il ne me convenait plus et que je ne l’aimais sérieusement pas et puis sérieusement, je ne voulais pas vraiment le lui dire à lui. Même si en quelques instants nos mentalités avaient changé, il restait celui qui m’avait le plus blessé ici (même si je ne l’avouerais jamais). Je préférais sérieusement mettre de côté ce que j’étais, pour n’être que ce que je suis. D’ailleurs, je le lui disais, en signifiant que je n’avais plus de passé. Alors c’est vrai qu’il m’arrivait d’envier les autres. Même si vivre l’instant présent est la plus merveilleuse des expériences, j’aurai adoré pouvoir me retourner parfois sur le passé. Sauf que ça m’était interdit et finalement, je faisais avec. Je ne le précisais pas non plus, mais je n’avais pas de futur. Dans le sens où, tout le monde prévois au moins ce qu’ils seront dans dix, quinze, vingt ans. Je ne suis absolument pas dans ce cas là et bien sûre à cause de mon changement de sexe. Enfin, ça faisait bizarre de dire ça à Andreas et pourtant, il ne semblait pas très loin d’être dans ce même genre de philosophie. « J'ai moi aussi tiré un trait sur ma vie d'avant, celle vécue en Allemagne. Et je compte d'ailleurs débuter une nouvelle vie en sortant d'ici. En quittant mon pays natal, je me suis débarrassé de tout ce qui me ramenait à ma calamiteuse enfance, à savoir ma mère. Et après cette émission, je me débarrasserai de ce qui me pourrie actuellement la vie, à savoir mon père. Bref, après ça je pourrais ouvertement affirmer que je n'ai plus de famille. » Alors il comptait couper les ponts définitivement avec sa famille. Je ne connaissais rien à sa vie et pourtant, je trouvais que c’était une bonne idée. Après, il faut savoir que parler famille avec moi, c’était assez inapproprié. N’ayant plus de famille, du tout, depuis quoi ? Six ou sept ans ? Je prêchais très souvent la joie de vivre sans famille. Pour ceux qui en ont, ça devait vraiment paraitre insensée, mais dans certains cas comme le mien, la famille relevait plus du boulet que de l’aide. Andreas semblait dans le même cas que moi, ce qui me fit sourire. J’acquiesçais alors ses paroles d’un mouvement de tête approbateur. « Je ne suis pas très objective, mais on est bien mieux sans famille et je ne te conseillerais que vivement de changer de vie. Je sais de quoi je parle… » Effectivement, je me considérais ici comme étant la mieux placée pour parler de changement de vie. Je ne sais pas du tout ce qui le poussait à le vouloir et je ne comptais pas lui poser des tonnes de questions. La seule chose que je remarquais, c’était que nous étions réellement semblable l’un et l’autre. D’ailleurs, on le pensa en même temps. « Toi et moi on est pareils, en quelque sorte. » Ca faisait bizarre de se le dire, mais c’est vrai que nous n’étions pas différents. On ne vit que pour baiser, enfin pas que pour ça, mais on est très doué. Je n’ai plus de famille et il n’en veut plus et j’en passe. J’affichais moi-même un sourire satisfait en le regardant. « Ouai… ça fait bizarre quand même… » Non parce qu’en pensant être unique, ça faisait réellement bizarre de se dire que je ne suis pas la seule à être comme ça. L’idée d’alter égo ne me venait pas encore à l’esprit, mais ça ne serait tardé. « J’croyais être la personne la plus unique qui soit et maintenant, bah ça craint d’être pareil que toi… » Lui lançais-je, avec une sorte moue dégoûtée en le dévisageant, avant de lui offrir un large sourire. Oui je me foutais encore de sa gueule, mais cette fois gentiment. Finalement un frisson secoua mon corps légèrement. C’est qu’il faisait toujours aussi froid et je n’avais sérieusement pas envie d’attraper la crève. Je regardais un peu derrière nous pour évaluer la distance qui nous séparait de mes chaussures et mes sous vêtements et aussi du reste de ses affaires. « Hé ! T’entends ? J’crois qu’on m’appel ! Hein ? Je dois… rentrée ? D’accord, j’arrive. » Bon, c’était la meilleure sortie que j’avais trouvée en deux secondes. Il faut m’excuser, il était tard, j’étais encore dans l’euphorie de parler à Andreas sans m’engueuler avec lui. « Désolé, je dois y aller… » Je lui offrais un nouveau sourire avant de partir en courant vers mes affaires, m’en saisir pour les enfiler en dessous de ma robe et me barrer le plus rapidement possible. Non il ne me faisait pas chier du tout. J’avais juste froid. Après, rien ne l’empêchait de me suivre.

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