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 we're on a timebomb, before the night's gone (n'importe où, n'importe quand)

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Wendy

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MessageSujet: we're on a timebomb, before the night's gone (n'importe où, n'importe quand)   we're on a timebomb, before the night's gone (n'importe où, n'importe quand) EmptyMar 31 Juil 2012 - 1:34


MARVEL (+) WENDY

Maquillée finement, coiffée correctement, et je vire, direction l'aéroport. Y'a mon chien qui gueule mais, merde, j'ai pas le temps. Il pissera sur le parquet. De toutes façons, il le fait tout le temps. Je vais pas me plaindre, c'est pas moi qui nettoie. D'ailleurs, quand on était mômes, je forçais presque Alix à lécher, c'était marrant. Presque, hein. Ouais, je suis cruelle. Bref, c'était pas le sujet. Je descends alors les escaliers, je heurte quelque chose, je ne sais pas ce que c'est, on verra ça quand je rentrerai, en attendant, j'ai affaire. Et quelle affaire..
J'arrivais finalement à destination, Shannon, en Irlande. J'avais de la famille qui habitait là-bas, mais entre vous et moi, on s'en tape. Je les avait plus revu depuis une dizaine d'années, alors forcément, ils ne me manquaient pas. Ah, si, j'avais reçu un appel quand je me suis faite kickée de Fake Lover. Tellement gentil, hein. Évidemment, si j'avais migré le temps de quelques semaines -oui, j'aime bien faire durer les choses-, c'était parce que je me devais de faire un petit coucou à mon grand ami, Marvel. Le chevelu, le beau gosse, le dieu vivant, que tout le monde adule. Enfin, que, personnellement, j'adule. Faut dire que c'est un bon parti, aussi, le mec.. Bon, okay je me tais, mais en attendant, y'avait pas que les chevaux qu'il montait.
Le taxi me dépose là, j'ai l'impression de faire partie de la magnifique collection de chaussettes de tante Josette, il pleut, y'a de la boue partout, j'ai quinze valises, je suis en talons, et, depuis que mes parents m'ont refilé le gêne de râleuse invétérée et de parisienne friquée incontestée, je me dois de souffler une bonne quinzaine de minutes en critiquant tout le monde sur cette planète, en commençant par maudire ce pauvre Marvel, d'habiter si loin. Je me permets également de qualifier le chauffeur de taxi par quelques noms d'oiseaux, ça ne va pas le tuer, bon par contre, j'ai intérêt à courir. « SOMBRE CON ! PUTAIN TU DOIS PAS ÊTRE NE SOUS LE SOLEIL PARCE QUE SÉRIEUX T'ES PAS UNE LUMIÈRE ! » Et je ferme la portière, pauvre cloche. J'ai l'impression d'être au bout du monde, au fond, ça doit pas être très différent. Heureusement, oui, heureusement que je connaissais le chemin, parce que sinon, j'aurai roulé des mains et des pieds à même le sol, priant pour que quelqu'un vienne me chercher, parce qu'un trou encore plus paumé, c'est pas possible. Et puis, après avoir marché quelques minutes, je m'arrête, je lâche tout et je m'assois sur l'un de mes sacs, sortant mon portable. "JE SUIS EN MIU-MIU AU MILIEU DE NULLE PART, DANS DE LA BOUE, ET J'EXIGE QUE TU VIENNES ME CHERCHER." que j'envoie à Alix. "Peu importe où que tu sois", que j'aurai du rajouter, mais bon, je me suis retenue. Il est vrai que j'ai l'impression d'être un peu passée aux oubliettes à ses yeux, m'enfin, maintenant qu'il a son Dion, çui-là, hein. Une vraie girouette. De toutes façons, une fois qu'il a un jouet, il s'occupe avec un bon moment et puis un jour il commence à se lasser. Là, je ne sais pas ce qu'il se passe, mais je le reconnais pas. En attendant, moi, je suis toujours là, et je suis sûre qu'il regardera pas son portable, lui. Il a toujours pas compris le fonctionnement, non. Il est con, oui. C'est pas nouveau, b.r.e.f. Je suis claquée, je suis allongée sur une valise, j'ai peut-être mon cul qui touche une bouteille de vins ou deux, et ça me saoule. Mais bon, j'compte pas crécher là. Alors je me relève, et j'avance. Soufflant toujours, évidemment.
Et c'est à ce moment là que je me dis que je suis une belle gourde.
Une fois arrivée chez lui, la merveilleuse idée d'appeler Marvel pour qu'il vienne me chercher me traverse l'esprit. Oui, bon trop tard, j'ai jamais été très futée et c'est pas en participant à une émission de télé-réalité que le gêne de l'intelligence s'est développé davantage chez moi. Honte. Calomnie. Horreur et damnation. Du coup, une fois arrivée devant sa porte, je commence à sonner, et je me rassois. Je suis une flemmarde, je sais, mais bon, en même temps je suis jeune. Faut que je préserve mes jambes, vous voyez. Quelques secondes plus tard, il ouvre la porte. Premier réflexe, lui en foutre une. Et puis, pile après, j'l'embrasse, ni vu ni connu on s'est pardonnés tous les deux. Marvel, c'est un grand pote, je le connaissais d'avant le jeu, enfin, avant nos saisons respectives. Il est sorti avec ma cousine qui habite dans la même ville, du coup bah on s'est déjà côtoyés. Il m'avait d'ailleurs demandé si participer à l'émission était une bonne idée, je lui avais gentiment dit qu'il passerait pour un teubé, il a dit oui, il a signé. Je me suis dit, qu'au fond, il allait pas passer pour plus teubé qu'il ne l'était déjà. Miséricorde. Ni une, ni deux, je m'invite, lui priant du regard de prendre toutes mes affaires et de les ramener à l'intérieur. Pour l'aider je ramène un petit sac. Il devrait voir ça comme un grand geste de ma part, n'est-ce pas. « Bon écoute mon chou, je me suis levée ce matin, et je me suis dis que je me faisais chier, chez moi, toute seule. Alors du coup, je me suis décidée que j'allais venir te faire chier un peu. Bah ouais, je ne vois pas pourquoi les autres en profiteraient et pas toi, hein. » Je lui fais une petite tape sur l'épaule, et je souris. Ah, qu'il est mignon.
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MessageSujet: Re: we're on a timebomb, before the night's gone (n'importe où, n'importe quand)   we're on a timebomb, before the night's gone (n'importe où, n'importe quand) EmptyMar 31 Juil 2012 - 3:40

we're on a timebomb, before the night's gone (n'importe où, n'importe quand) 1343698489-1
une caresse d'hiver là, sur ta peau solaire. et deux/trois coups de vents sur le passé/présent. aimer quand tu fredonnes des mélodies en sol. suspendu à ta voix, petit détour par toi -
Les semaines ont filées depuis mon départ de l'émission qu'est Fake Lover, depuis mon abandon précisément. Étrangement, personne n'est venu me chercher dans ma province gadouilleuse pour avoir de réelles explications sur mon brutal arrêt du jeu. Quoiqu'en fait, il n'y ait vraiment pas grand choses à dire à ce sujet. J'ai du partir, en réalité, c'est tout. Et pour être honnête, retrouver l'extérieur était quelque chose d'apaisant. Je crois que l'on s'imagine mal le changement d'ambiance quand vous passez de seul à plus d'une vingtaine. Le son s'élève, c'est beaucoup plus oppressant, et je ne suis finalement pas fait pour être mêlé à tant de personnalités hautes en couleurs. Enfin soit, je me comprends. De plus, maintenant revenu au bercail je ne me sentais plus coupable d'avoir abandonnées mes bêtes seules dans mon patelin du fin fond de l'Irlande. En gros, tout allait pour le mieux. Je n'avais pas atteint mon objectif dans l'aventure et c'était décevant, mais j'étais mieux dans mes baskets dans mon cocon, ce qui était déjà pas mal. Dans le pire des cas j'allais très simplement finir seul pour le restant de mes jours. Et même si j'avais décroché physiquement, ça ne m'avait pas empêché de suivre de près toutes les péripéties de mes précédents camarades au travers de quelconques écrans télévisés. Si par contre j'avais un regret, sur le fait d'être parti à ce moment-ci du jeu. C'était pour la blonde là...dont le sort avait été mis entre les mains des autres. Irène, ce me semble. Étonnement, celle-ci, j'aurais fort bien voulu la connaître. Et je dis ça, si ça se trouve on ne se serait pas du tout accordés tous les deux. Mais les jeux sont faits dorénavant, tout comme ils furent déjà faits au moment de mon retour à la maison. Aujourd'hui, comme environ tous les jours, j'avais été de corvées. Puisque imaginons bien que les chevaux ne se débrouillent pas d'eux-mêmes au sujet du pansage ou même du nettoyage de leurs boxes. La dernière bête faite, j'avais le choix entre monter malgré cet horrible brouillard, ou rentrer à la maison pour glandouiller gentiment dans le canapé, les pieds sur la table basse et les bras allongés le long du haut de la banquette. Pris d'une paresse incroyable énormément influencée par la météo, je décidais d'opter pour le côté pantouflage du dilemme, en retournant sur mes pas me préparer quelque chose de chaud à boire avant de me laisser tomber dans le sofa. J'étais donc destiné à ça, une éternité de solitude, et de silence. C'était enthousiasmant ! J'attrapais d'une poignée ferme la tasse de chocolat chaud que je m'étais moi-même faite quelques minutes plus tôt, en descendis plusieurs gorgées avant de laisser ma tête tomber en arrière. Le plafond blanc servait d'appui à mes yeux, perdus dans le vague. Et comme si les cieux m'avaient en quelques sortes envoyés un signe, une présence s'affirma derrière ma porte d'entrée. Au rebord d'une fenêtre, j'étais déjà effrayé de ces montagnes de valises. Allais-je ouvrir à une ambassadrice vendant divers produits de cosmétique inutiles à domicile ? J'allais bientôt le savoir. Mais surprise ! La porte ne m'avait pas caché une équipe de revendeurs de chaussettes, mais une grande folle portant un prénom semblable à la camarade Peter Pan, soit Wendy. L'histoire est longue. Je veux dire, l'histoire qui fait que la demoiselle et moi nous connaissions, oui, elle est longue. Quoique pas tant que ça tout de même mais on se passera amplement des détails. Sa façon bien à elle de me saluer. A la limite de m'enfoncer sa langue dans la gorge, Wendy quoi. Puis elle passe à côté de moi, traverse le seuil de la porte en abandonnant son attirail à l'extérieur. Suis-je galant ou est-ce un sentiment de quasi-obligation ? Dans tous les cas je m’accapare de ses multiples bagages pour au moins les déposer dans le couloir. Un sourire étira ensuite mes lèvres tandis que la touriste se plaisait à décrire son débarquement comme un honneur démesuré. C'aurait pu être une déclaration de guerre pourtant. Allait-elle finir comme les Américains débarqués en Normandie durant la seconde guerre mondiale ? Allait-elle m'offrir un chewing-gum comme les officiers l'avaient fait au près des jeunes enfants français ? Bien sûr que non, vous vous doutez bien. Mes espoirs écroulés, je me consolais de son petit tapotement d'épaule. « Bonjour Wendy. » Commençons par le commencement. « Moi aussi je suis ravi de te voir. » Je m'éloigne, d'un pas à un pas. Qu'elle se rassure, je ne partais tout de même pas bien loin. « Qu'est-ce que j'offre à ma lady déshydratée qui boit habituellement comme un trou ? » Aucune note de provocation, juste une simple évocation de la vérité. Je m'arrête dans ma marche, tournant toujours le dos à ma colocataire temporaire. Il me fallut une dizaine de secondes avant de décider de prendre le chemin inverse. Voire de l'avancer un peu plus encore, pour réussir à retourner m'affaler dans mon canapé, pour finir mon chocolat chaud comme je l'avais commencé. « Finalement, tu connais le chemin de la cuisine non ? Je t'invite à t'y diriger seule, tu ne m'en veux pas ? » Galant une fois, pas deux.
 

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