Rumer - le 29/09/12 vers 14h20

Déjà une semaine que je suis là. Bon sang ce que le temps passe vite ! J’ai l’impression que c’était hier l’arrivée. En même temps, j’ai fais que pioncer en début de semaine à cause d’une foutue maladie. D’ailleurs, je crois bien que je ne connais pas encore le tiers des candidats de Fake Lover. Dur ! Heureusement, aujourd’hui je pète la forme. Je suis d’humeur à courir partout nue dans le village et à crier à tout le monde mon nom. Mais je ne vais pas le faire. Pour attraper froid, non merci. Bah ouai quoi, moi je suis habituée au soleil H24 et pas à ce foutu Mistral ! Quoi qu’il en soit, me voilà explorant le village de fond en comble. Epuisée par le périple, je décide de me poser dans la cave à vin. Non pas pour tester un breuvage mais simplement souffler. A peine les fesses posées sur un banc que je remarque la présence d’une candidate. Une candidate aux cheveux colorés, debout et de dos, qui puis est. La tentation est trop forte pour que je reste assise. Je me lève donc illico et marche délicatement en direction de cette fameuse personne qui ne semble pas avoir remarquée ma présence. Là, j’agite vivement mes mains contre ses hanches afin de lui faire une petite frayeur. « Bouh ! » Evidemment, la madame sursaute. Je la connais pas mais je m’en branle. Bientôt, ça sera ma pote. Ouai, rien que ça. « Désolé, c’était trop tentant. Tu m’en veux pas ?! » Au pire, c’est pas grave, qu’elle me crie dessus. « Putain ils sont trop mac tes cheveux ! » Changement de conversation illico tandis que je me permets de tâter le cuir chevelu de la jeune fille. « Raaaah, où sont mes bonnes manières ?! Je m’appelle Sia. S-I-A. Deux voyelles, une consomme. Pas très dur à retenir. Et toi coco ? » Je crois que les candidats finiront par s’habituer à cette appellation.

Le diable c’est moi. Ou pas en fait. J’avais juste envie de faire une peur bleue à la candidate ici présente. Comme ça, au moins, cette dernière aura des raisons de se souvenir de moi vu qu’en général, quand on frôle la crise cardiaque on n’apprécie pas trop. Zut ! Ca voudrait donc dire que la nana aux cheveux roses va me haïr durant le restant de l’aventure ? Ah ça non ! Hors de question ! Je suis pas venue pour me faire des ennemies moi. Mais c’est bien parti visiblement puisqu’elle me gueule dessus après avoir sursautée et en profite pour me traiter de ventouse. Oui, rien que ça. Le truc immonde et collant qui sert à déboucher les chiottes. Non mais elle a fumée ou quoi ?! Je ne ressemble en rien à cet objet. Bon, ça passe pour cette fois, je suis pas rancunière. La preuve, me voilà déjà entrain de tripoter la fibre capillaire de la demoiselle. Sérieux, ça doit être la première fois que je vois des cheveux roses de ma vie. C’est beau. Je suis captivée. Et.. oh merde ! J’ai oubliée de me présenter. Je rectifie aussitôt le tir. « Rumer has it ! Ooooh ! Rumer has it ! Oooooh » Bah quoi ?! En Corse aussi on connait Adèle. En attendant, mon interprétation ne semble pas faire l’unanimité vu la tronche de Rosie. D’ailleurs, elle veut que je l’appelle cocotte au lieu de coco. Ah ça non ! Ca fait poule cocotte tandis que coco ça fait plus.. Perroquet. J’en sais rien en fait mais tout le monde utilise cette appellation sur l’Ile de Beauté et moi la première. « Cocotte ça fait poule. T’as vraiment pas l’air d’une poule. Copine, ça te va, limite ? » Allez, un bon petit smile pour montrer toute ma sympathie et mon humour. En attendant, Miss ventouse me demande si je la laisserai me teindre les cheveux. En rose je présume. Hum.. Réflexion intense. « Owi ça serait fun ! En rose ? Enfin pas tout de suite remarque, je viens à peine de refaire ma couleur, je veux pas maltraiter ma tignasse quand même. » Petite moue. En attendant, ma jambe part toute seule en direction du mur. En douceur bien entendu. Je veux pas défoncer celui-ci mais seulement m’étirer. Mes muscles sont quelques peu froissés.