Pour une première journée dans la maison, uhm, ce n'était pas spécialement un bilan extrêmement positif qui sortirait de la bouche de la brunette, mais bon, attendons avant d'amener un jugement qui pourrait se fausser par la suite, mais pour le moment, ce n'était pas un "Alice au pays des merveilles" aussi enchanteur qu'espéré : et oui, passer sa mâtiner à défaire ses maintes valises -c'est d'ailleurs dans ces moments là qu'on se demande pourquoi on a prit autant d'affaires avec soi-, à essayer de faire conversation avec des personnes qui te regardent de travers dès que tu sors une blague à la con censée détendre l'atmosphère ou encore, une fois arriver à la douche se retrouver avec comme seul reste d'eau, de la glace -j'abuse mais !-. Et oui, bilan peu satisfaisant, mais qui sait ! Environs de 13.30, un ventre qui cri famine, un estomac qui n'a rien eu à digérer depuis huit heures ce matin; inutile de vous faire un dessin pour vous expliquer qu'il ne lui rester plus qu'à se faire à manger. Elle se dirigea donc vers la cuisine où elle y aperçu, assis sur un tabouret, un charmant jeune homme à bricoler je ne sais quoi avec je ne sais sur je ne sais quoi. Elle décida donc de se faire discrète, l'espionnant sous un sourire malicieux. Autant le dire tout de suite, Faustine n'a jamais était dans le genre... pattes de velours, en effet, éléphant lui correspondrait mieux, et d'après ce qui se passa, ça ne fait que confirmer : elle réussit donc à effrayer le jeune homme qui fit tomber la corbeille de fruit qui s'éclata au sol, laissant dévaler les multiples fruits qu'elle contenait sur les carreaux. Elle ne put s'empêcher de rire pourtant, rire de grandes dents, je préciserais. Le voyant se baisser histoire ramassant sa bêtise, la "grande âme charitable" se précipita pour l'aider. Elle ramassa quelques bouts de verres délicatement ayant la justesse de ne pas se couper avant de faire de même pour les fruits. Elle perçut ensuite le charmant jeune homme brun le doigt dans la bouche : le pauvre amour s'était couper semblait-il. Sous des yeux brillants de caniche, elle s'avança vers lui demanda. « Mince, fichtre, crottouille, tu as mal ? Excuse moi, vraiment, pardonne moi, je voulais pas... ! Ça va ? Je suis tellement désolé ! »

Ne tenant plus en place, elle chambouler tout sur son passage à la recherche d'un sopalin, essuie-tout, mouchoir ou kleenex, enfin un truc du genre histoire d'essuyer la plaie ou un truc dans le genre. Après avoir retourné tout un placard, le plan de travail et deux tiroirs, elle tomba sur un paquet de mouchoir qui trainé sur la table. Elle en sortit un et re alla chez "le charmant jeune homme brun", lui prit sans dignes manières ou délicatesse le bras et donc la main et donc le doigt blessé ayant alors avide vu de la coupure du jeune homme, de la... "coupure" du jeune homme. C'était quelque peu plus grand qu'une égratignure, et elle, venait tout simplement de mettre tout dessus dessous pour voler à sa rescousse. Sérieux, la honte ! Elle se sentait bête, et était comme... déçue. Changeant d'un coup d'attitude pour en prendre une de femme sans aucunes convictions, elle essuyait passivement le peu de sang qui coulait encore. « Je suppose que ça va... aller non ? »

Elle avait pas l'air con, et surtout, pas qu'un peu. Bien heureusement pour elle, elle ne prenait pas de couleur quand la honte croisait son chemin, sinon vous auriez pu la confondre avec un cochon, sans la queue et surtout moins graisseux. D'instinct, elle recoiffa ses cheveux en arrières d'une main guettant de droite à gauche de désordre qu'elle avait pu causer : deviner qui va devoir tout ranger ? Tant pis pour elle, la prochaine fois elle apprendra à réfléchir avant d'agir, et donc de se précipiter de la sorte. Les lèvres serrés, elle le contemplé, gênée. Il riait d'elle, c'était normale, tout comme elle le ferait à sa place et comme n'importe qui le ferait, après tout c'est commun comme réaction. A présent elle souhaitait tout simplement ne plus revenir sur cette auto-humiliation publique, mais préférant plutôt faire connaissance de son "charmant jeune homme brun". L'écoutant, elle lâcha un léger rire, mine de faire comme si de rien était, contournant totalement le sujet en lui répondant. « T'es italien ? »

Alors que tout doucement son regard se détaché du jeune homme pour entreprendre un quelconque rangement, il se reposa à nouveau sur celui ci à l'écoute de sa voix. Plus de grand rire inutile, un simple sourire "timide" suffit, accompagné en guise de "de rien" un rapide baiser sur la joue du jeune homme (euh j'ajouterais peut-être "insignifiant pour les plus imaginatifs). Puis alors que le jeune homme de nom toujours inconnu pour le moment reprenait son nettoyage du sol, la brunette se demandait par où allait-elle commencer avec ce foutu bordel. Plissement des sourcils et grands soupirs étaient au rendez-vous, et oui, comme si c'était avec entrain et joie de vivre qu'elle allait s'y prendre. Pour son plus grand bonheur, le "charmant bonhomme" réapparut, donnant enfin son prénom : Alcéo - prénom peut commun, du moins en France, mais qui tient son originalité, d'origine surement latine, c'est très... latino nous dirons, en gros, mingnon ! Elle lui prit la main et lui répondit. « Faustine : "Faufau", "Fau" ou "Tine" ne sont pas acceptable comme diminutif (simple précision). Comme si ce n'était pas assez laid comme ça... »

Saviez-vous que Faustine avait un faible pour les latinos (Italien forcément compris dedans) ? Et bah, maintenant vous le saurez. Sans jamais savoir pourquoi, la demoiselle en pincer pour cette poignée de bonhomme : peut-être est-ce leur teint mâte ? Ou simplement leur accent, presque sensuel. Enfin bon, tout ça pour dire que c'était donc une nouvelle non loin d'être décevante, même si sans cette petite précision en plus sur la personne de Alcéo, elle en était déjà assez satisfaite, physiquement. Ne cachons que c'est... un beau gosse, et qu'il n'est pas des plus désagréable au regard -bien au contraire. C'était donc avec plaisir qu'elle pouvait le contempler longuement bien que complexée par sa mésaventure de tout à l'heure. Affichant un sourire qui en disait bien long sur ses pensées et intentions, elle lui répondit doucement. « J'ai toujours trouvé les jeunes homme de cet origine exceptionnellement mignon (à part les gros, les geeks à lunettes et autres exceptions), il se trouve que tu ne fais qu'approuver ma petite "règle". »

Du rentre dedans (?) Je n'appellerais pas ça de la sorte, mais plutôt un ton maladroit simplement pour une affirmation qu'elle souhaitait lui avouer tout en sous entendant qu'il était justement, guère désagréable à regarder. Brefons. Il lui avait dit son prénom, elle lui avait dit le sien ainsi que les recommandation sur les surnoms pathétiques qu'ils ne faillaient pas lui donner : ce n'est pas qu'elle n'aimait pas les surnoms, simplement pas les grotesques que souvent ont lui infligeait d'ailleurs, m'enfin. Reprenant un sourire affichant la blancheur de ses dents, elle lui répondit. « En gros, surnoms grotesques, laids, inutiles, moches, débiles et insignifiants interdits. Sinon toi, comment te surnommes-t-on "Roméo" ? »

Trêve de blabla, il était à présent heure de se lever et ranger les casseroles, couverts, et autres trucs bien moins utiles qui pour la plus part sevraient de décorations superficielles. Courage à demain, elle se releva et se dirigea vers le foutoirs pour y plonger ses mains essayent d'y remettre de l'ordre. A fond dedans et surtout comme à sa grande habitude, totalement à l'ouest, elle ne prêta pas tout de suite attention aux paroles du jeune homme, pour n'en attendre que le mot "aide". Directement en déduit qu'il la lui en proposait, et directement une expression malicieuse se forma sur son visage. « Étant polie, je devrais refusé, mais ne l'étant pas, je ne te dirais pas non. »

Tous deux s'attaquèrent alors aux tiroirs, les rangèrent, puis passèrent au plan de travail. En profitant pour remettre un peu d'ordre sur la table, elle aperçut une assiette sertie d'un dessin : d'une peinture plus précisément. Ce n'était pas du Léonard de Vinci, ce n'était pas pour autant un de ces gribouillages enfantins que même Faustine n'arriverait à reproduire vu son niveau artistique. Elle prit le chef d'œuvre dans ses mains le contemplant um' peu mieux. N'y quittant pas ses yeux, elle demanda à Alcéo. « C'est de toi ? »

Elle l'écoutait lui répondre, sourire toujours collait sous ses délicates lèvres rosées, les yeux concentré sur le bordel qu'elle avait à finir de ranger : elle aimait tout foutre en l'air, c'est défoulant dirait-elle, le rangement, c'est une autre histoire, et quand elle peut éviter de le faire mal grès un penchant d'elle croisant la maniaquerie, elle évite et détourne cette "punition". Malheureusement, rien que pour l'image qu'elle souhaiter faire refléter d'elle même, elle se devait de s'y coltiner en ce moment, puis c'est aussi une question d'assumer. Enfin bref; se contentant d'un esprit fainéant elle ne lui répondait que par des mimiques déjà bien assez signifiantes et expressives à son gout. Ayant donc finit une partie de sa corvée, elle s'était approché de la peinture du jeune homme : avouons qu'il était doué, car même si ça ressemblé à un croquis, c'était un croquis déjà bien avancé que Faustine n'arrivait même pas à imaginer réalisable de ses petits doigts maladroits. Toujours le chef d'œuvre dans les mains, ou plutôt, l'assiette coloré, elle s'approche doucement de lui pour se retrouver à quelque centimètre de lui pour lui dire, mine de gamine émerveillé affiché sur sa petite bouille. « Tu sais que tu es doué, et c'est moi, grande critique qui te l'avoues. »

L'écoutant reprendre, elle contempla l'œuvre quelle tenait entre ses mains : une assiette, elle ne voyait pas ce qui pouvait être dérangeant dedans, m'enfin, certes, si "Léonard" s met à prendre toutes les assiettes qui deviendront certainement donc inutilisable, ça deviendrait quelque peu agacent, mais n'atteignant pas ce stade, il n'y avait là aucune raison pour faire sa chieuse, même si tout le monde s'en doute, il ne doit pas avoir tous les habitants de cet avis. Tant pis. « Ne t'excuse pas, c'est pas moi que ça vient déranger. » Faustine posa ensuite l'assiette sur le comptoir, leva les yeux au ciel, enfin, plafond, avant d'afficher un sourire dans le genre "ting! j'ai une idée". Elle s'approcha un peu plus du charmant brun avant de déclarer. « Peins moi ! »