Cela faisait maintenant deux jours que tu étais dans le fameux nid. Peut-être trois. Et l’endroit était si grand que tu n’avais pas encore eu le temps de tout visiter. Si tu voulais passer un certain nombre de semaine ici, il fallait tout de même que tu t’appropries l’endroit. Toi qui n’étais pas très bavard, et qui préférais la solitude, rien de mieux que d’aller se promener et découvrir les lieux. Et tu te retrouves devant le Mad House. Et bah putain, ils ne faisaient pas les choses à moitié, dans Fake Lover. A croire qu’ils avaient assez de pognon à dépenser, pendant que certains crevaient de faim dans des fossés. Bref. Tu pénètres dans le bâtiment et après avoir traversé un petit couloir, tu te retrouves dans la pièce principale. Un club de strip tease tout niquel. Parfait. Le seul problème, c’était l’absence évidente de stripteaseuses. C’était tout de suite moins cool. Avec tout l’argent qu’ils dépensaient, ils auraient pu embaucher une ou deux stripteaseuses, non ? Il faut dire que t’es assez déçu. Tout en te mettant une cigarette au bec, tu te diriges vers le bar qui est au fond de la salle. Quelques verres ne te feraient pas de mal. Tu sors la bouteille de whisky, et tu te sers un verre avec des glaçons. Cul sec. C’est quand tu t’apprêtes à te servir un deuxième verre que quelqu’un d’autre fait son entrée dans la pièce. La brune aux gros seins. Tout en tirant une latte, tu la scrutes de la tête aux pieds, comme tu le fais avec tout le monde, pour finalement poser son regard dans le sien. « Je suis sûr que la barre t’irait bien au teint. » répliques-tu en indiquant les trois barres latérales des yeux. En clair, qu’elle ne se gêne pas pour faire un striptease, elle n’était pas laide à voir. Tu te fichais pas mal d’être trop direct, de ne pas manquer de toupet, ou quoi que ce soit. Tu ne la connaissais pas, et même si tu la connaissais bien, tu n’allais pas t’empêcher de dire ce que tu voulais. Que ce soit poli ou non.

Je crois que je cherche un truc. Mais je n'arrive pas à me souvenir de ce qu'il s'agit. Çà m'arrive souvent en plus. Quoi qu'il en soit c'est que cette chose a tendance à m'obséder. Ce qui est un peu stupide puisque je ne sais pas ce que je cherche. Rien, d'important sans doute. Toujours est-il que je ne l'ai toujours pas trouvé et que je suis particulièrement têtue, et que j'ai bien l'intention de mettre la main sur ce truc. J'arrive devant le Mad House. Késako ? Vu la devanture ça m'a tout l'air d'être un truc pas franchement catholique. Pipe show ? Non. Peu de chance. Club de striptease ? Mais bien sûr. Pourquoi pas une maison close aussi ? En tout cas, j'entre. Et il semblerait que mon obsession ce soit un peu dissipée. Et là, je vois un type. Canon. Lui. L'inconnu. Je n'ai pas vraiment le temps d'avancer qu'il me mâte, bon ça c'est fait. Pas grave, de toute façon je ne me gêne pas pour m'attarder sur lui aussi. « Je suis sûr que la barre t’irait bien au teint. » Au moins c'est direct. Je suis prête à lui demander s'il fait toujours ce genre de proposition aux inconnues, mais je ne m'embête à le lui demander ça à l'air plus qu'évidemment. Je regarde les barres en même temps que lui puis détourne le regard pour le poser à nouveau sur lui. Son verre. « Je suis sûr que Jack n'est pas du même avis que toi... » Daniels. Mon meilleur ami, j'en ai parlé dans ma présentation. Je m'avance vers lui. Et sans vraiment lui demander je m'empare de la bouteille d'un verre et m'en sers un. Je bois. Ah bah oui, c'est mieux déjà.Sa cigarette je la lui subtilise le temps de tirer une fois dessus et ensuite je la lui replace entre les lèvres. Toute cette familiarité est sans déplacée. Il m'a bien demandé de me mettre à poil. « Marilyn... » Je finis par dire avant de partir vers la scène tout en faisant glisser mon perfecto le long de mes bras. Je pivote légèrement et m'assieds sur le rebord en le fixant. « Tu as des billets ? J'danse pas pour rien. » Oui bon, on a que des billets d'un dollar mais c'est toujours mieux que rien et puis je pourrais me payer un mars de la machine à bombec' au moins avec ça. C'est tout bénef.

T'en viens à te demander si t'aurais préféré qu'elle soit là, ou qu'elle ne le soit pas. De toute évidence, tu préférais être seul, comme d'habitude, mais tu ne pouvais plus rien y faire à cet instant précis. « Je suis sûr que Jack n'est pas du même avis que toi... » Jack ? Tes sourcils se froncent, puis tu suis son regard, qui se pose finalement sur ton verre. Ah, ce Jack. Tu relèves la tête pour la regarder de nouveau, un sourcil arqué. Tu ne souris toujours pas, mais tu secoues quelques secondes la tête de droite à gauche. Personnifier une bouteille de whisky, pourquoi pas. Il devait sûrement lui manquer une case. « Je suis certain que Jack s'en remettra si tu ne l'écoutes pas cette fois-ci. » dis-tu sur un ton assez neutre. Et bien quoi ? Tu étais loin d'être contre ce striptease. Ça ferait au moins une chose d’agréable dans cet endroit. La sulfureuse s'approche, et ne se gêne pas pour se servir un verre. Venant de ta bouteille. Oui, à partir du moment où tu t'étais servi avec, cette bouteille devenait tienne. Et elle n'avait donc pas le droit d'y toucher. Pourtant... Tu n'as même pas le temps de réagir qu'elle te pique ta cigarette pour tirer dessus, et la remettre à son endroit de base. Ce n'était vraisemblablement pas la chose à faire, puisque tu lui lances un regard plus que mauvais. Elle se prenait pour qui..? Il n'y avait que toi qui avait le droit de faire ce genre de choses. « Ne t'avise jamais de recommencer, sinon je...» tu commences sur un ton menaçant, mais elle te coupe. « Marilyn... » Comme Marilyn Monroe. Sérieusement ? Tu la dévisages. En moins de quelques secondes, elle avait réussi à te mettre les nerfs en pelote. Tout simplement parce que c'était une chose facile que de t'énerver. Ton regard menaçant se transforme en regard froid. Ton regard naturel, en fait. Tu tires nerveusement sur ta cigarette, avant de répliquer. « John Fitzgerald. » dis-tu sèchement. Un problème ? Si elle était Marilyn Monroe, tu étais le président Kennedy. C'était logique. Il fallait seulement qu'elle se mette à te chanter Happy Birthday et le tour était joué. Elle se dirige finalement vers la scène, et tu en profites pour regarder ses fesses. Elles étaient sous tes yeux, tu n'allais tout de même pas te mettre à regarder le plafond, hm. « Tu as des billets ? J'danse pas pour rien. » Et de nouveau, tu te sers un verre. Si tu avais des billets ? Mais bien sûr, tu te promenais toujours avec des billets sur toi, logique. T'es toujours derrière le bar, et tu finis par écraser la cigarette contre le bois, laissant le mégot pour compte à côté de ton verre. « Réfléchis un peu. Si tu le fais, les bouffons devant leur télévision vont baver, ils vont voter pour toi tout du long de l'aventure, et tu finiras gagnante. Un chèque 70 000 dollars, c'est pas assez pour un striptease ? » Tu dis tout ça comme si c'était logique, que ça coulait de source. Tu finis par t'avancer vers la scène, afin de t'installer sur un canapé, un verre dans une main, la bouteille dans l'autre.

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Il a l'air de pas capter ma référence, mais bon tant pis, de toute façon j'suis tarée c'est pas nouveau. Ou alors il ne le fréquente pas suffisamment pour l'appeler par son petit nom. Je pratique depuis des années alors évidemment ça crée des liens, tout ça. En tout cas, je ne me gêne pas pour me servir ici. Je suis certain que Jack s'en remettra si tu ne l'écoutes pas cette fois-ci. » Je secoue la tête. Oh non. A sa place, je ne m'avancerais pas sans savoir. « Que tu dis. Il est très susceptible dans son genre.... » C'est pour ça que je suis obligée de me servir un verre de sa bouteille. Ouais je connais, le premier qui s'en empare se l'approprie. Sauf que je suis adapte du ce qui est à toi est à moi. Il a l'air tellement amicale et plein d'entrain que je suis sûr qu'il n'y verra pas d'inconvénients, c'est pour ça que je m'autorise à lui piquer sa clope. Mais pas de panique, je vais la lui rendre. Genre toute suite. Mais évidement ça ne plait pas au bel et sombre inconnu. Allez savoir pourquoi. « Ne t'avise jamais de recommencer, sinon je...» Des menaces ? Ah oui. Je lève les yeux au ciel. Sauf que je ne laisse pas le temps de poursuivre. Je lui donne mon prénom. Enfin, c'est mon prénom de scène ça. Vu que je vais faire un stiptease logique. « Tu me découpes en rondelle ? Tu me frappes ? » Il a éveillé ma curiosité. Non mais que va-t-il me faire ? Rien. De toute façon le danger, la peur tout ça c'est excitant. Moi ça a tendance à me pousser à vouloir jouer avec le feu. Ce n'est pas une bonne idée en soit. « John Fitzgerald. » Je souris même s'il ne peut pas me voir puisque je lui tourne le dos. Au moins il a compris la référence. J'imagine que puisqu'il s'est auto-proclamé président, je suis supposée être sa chose, lui obéir et tout ça. Je m'assieds sur le rebord de la scène le regard se servir un autre verre. J'en demanderais bien mais je m'abstiens. Je ne l'aurais pas de toute façon. Et puis du coup je lui signale que je ne me désape pas gratuitement. il n'a pas de billet apparemment. Il a dû louper la distribution. Dommage. Il s'approche finalement, je croise mes jambes l'une sur l'autre. Il s'assied sur l'un des canapés. Je ne quitte pas ses yeux. « Réfléchis un peu. Si tu le fais, les bouffons devant leur télévision vont baver, ils vont voter pour toi tout du long de l'aventure, et tu finiras gagnante. Un chèque 70 000 dollars, c'est pas assez pour un striptease ? » Elle est bonne celle là. Il a cru que j'étais si stupide que ça ? Je souris. Non mais il a rêvé lui. « Sauf que ça ne marche pas comme ça. C'est de ta part que je veux être payé. C'est donnant-donnant. Tu payes, je me déshabille. C'est simple. Alors qu'est-ce que tu as à m'offrir ? » Je me mordille légèrement la lèvre mutine et charmeuse à la fois alors que je déboutonne tout de même un bouton de ma chemise histoire de...

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« Que tu dis. Il est très susceptible dans son genre.... » Peut-être qu’elle s’était échappée d’un asile. C’était sûrement ça, son secret. Parce que pour imagine qu’une bouteille puisse avoir des sentiments, il fallait être drôlement dérangé. Tu lèves alors les yeux aux ciels, et hausses tes épaules. « S’il t’aime, il te pardonnera. » Pourquoi est-ce que tu rentres dans son jeu ? Tu ne sais même pas. Et puis, la belle fait quelque chose qui ne te plaît pas. Ta cigarette. C’était ta cigarette. Il ne fallait pas y toucher. Mais elle l’avait fait. « Tu me découpes en rondelle ? Tu me frappes ? » Tes sourcils se froncent, et tu secoues la tête. Pourquoi est-ce qu’elles croyaient toutes que tu allais les frapper ? T’as toujours ta tête de mec pas content, et tu prends la parole. « Ils ont pas de tronçonneuse à disposition ici, alors ça va être compliqué pour le découpage. Et je ne frappe pas les femmes. » Au moins, c’était clair. Bon, tu ne découpais personne en rondelle non plus, mais tu penses que ce n’était pas la peine de le préciser. « Mais je te le ferai payer. Très, très cher. Quand tu t’y attendras le moins. » reprends-tu très sérieusement, de ta voix menaçante. Oui, une menace n’était pas une vraie menace s’il n’y avait pas un effet de surprise et de suspens. Tu n’allais tout de même pas lui dire ce que tu lui ferais si elle recommençait. Bref. Marilyn va s’asseoir sur le rebord de la scène, tu t’approches à ton tour. Tu baratines même quelque chose pour qu’elle te fasse ce fameux striptease, mais elle n’a pas l’air dupe. « Sauf que ça ne marche pas comme ça. C'est de ta part que je veux être payé. C'est donnant-donnant. Tu payes, je me déshabille. C'est simple. Alors qu'est-ce que tu as à m'offrir ? » Une vraie chieuse. Une vraie femme. Et en plus, elle déboutonne un bouton de sa chemise. Ah bah. Si elle pouvait continuer, ça serait cool. Mais non, elle attendait ton offre. T’avais pas d’argent sur toi, là. Tu te lèves de ton canapé pour se diriger vers elle. Une fois face à ta charmante futur stripteaseuse, tu sors ton paquet de cigarette de ta poche arrière sans la lâcher du regard. Une fois avec ta clope dans la main, tu glisses la cigarette dans son décolleté. « Ça te va, ça ? » Bah oui, une cigarette, c’était déjà bien, non ? Mais tu supposes que non. C’était chiant et compliqué une femme. T’es toujours là, debout, à la regarder. « Qu’est-ce que tu désires ? » reprends-tu alors. Oui, tu venais vraiment de poser cette question. Ce n’était pas vraiment ton genre. Mais on se faisait chier dans cette baraque, et tu voulais ton striptease, toi.

« S’il t’aime, il te pardonnera. » Foutaises. Mais bon, je ne réponds pas, il doit déjà me prendre pour une dingue. C'est ce que je sois mais autant ne pas trop aggraver mon cas plus qu'il ne l'est déjà. En plus, je ne vous ai pas dit mais je suis du genre sans gêne moi, quand je veux un truc, je le prends. Même lorsqu'il s'agit de la cigarette que Sandro a entre les lèvres. Bon, ça ne lui plait pas des masses mais ça m'est un peu égal à vrai dire, comme ses pseudos menaces. Oh ne croyez pas, il est assez menaçant, je ne remets pas ça en doute, mais je n'ai pas peur. Pourtant, j'établie des théories, il a laissé sa phrase en suspend alors du coup, j'essaye de la terminer. Rien de plus logique. « Ils ont pas de tronçonneuse à disposition ici, alors ça va être compliqué pour le découpage. Et je ne frappe pas les femmes. » Il ne frappe pas les femmes, ça va, c'est pas trop un gros connard alors ça va. « Je suis sûr que si tu regardes bien, tu en trouveras une dans le hangar à accessoires, une hache aussi pour sûr. Sinon il y a toujours les couteaux de cuisine, il suffit que tu y mettes du tiens. Mais bon, je ne t'encourage pas à me tuer, c'est juste une remarque. » Ouais c'est tout, tout ça pour dire que quand on veut on peut et qu'il n'y mettait pas beaucoup du siens. « Mais je te le ferai payer. Très, très cher. Quand tu t’y attendras le moins. » Me le faire payer, et très cher en plus. Et bien, il n'a pas l'air de plaisanter au vu du ton de sa voix. « Je pense que je recommencerais lorsque tu t'y attendras le moins, ce sera plus drôle. » Peut être que selon ce qu'il me fait, je ne rirais plus du tout mais bon, j'ai le gout du risque. Les fausses présentations échangées je ne perds pas de temps pour aller m'asseoir sur le rebord de la scène, il se rapproche à son tour. Essayant de me convaincre avec des arguments qui me laisse totalement indifférentes. La victoire c'est trop loin, en plus je doute que les mamies - il doit bien y avoir des mamies qui nous regardent - apprécient de me voir toute sein dehors. Je lui dis que je n'accepterais que s'il a quelque chose à m'offrir en retour. Qu'il s'estime heureux, je n'ai pas refusé en bloc. En réalité, je m'en fiche de me déshabiller ou non devant un inconnu, ça ne sera pas la première fois. Il s'approche, visiblement j'a touché à un truc. Il s'approche et il sort une cigarette de son paquet. Je le regarde faire. Et il me la glisse dans le décolleté. Est-ce que ça me va ? Non pas vraiment. Je secoue la tête mais récupère quand même la cigarette et la glisse derrière l'oreille. « Non, à vrai dire, je préfère quand elle est dans ta bouche. » Je rétorque légèrement arrogante. Quand c'est la sienne mais qu'il l'a allumé, quand il l'a déjà fumé, tout ça. « Qu’est-ce que tu désires ? » J'ai bien entendu ? Du coup il me prend un peu au dépourvu, je ne sais pas quoi répondre, mais je ne me laisse pas démonter. Je ne le quitte pas des yeux d'ailleurs, ils sont assez hypnotisant ses yeux. « Hum, que tu enlèves tes fringues toi aussi, c'est donnant-donnant je t'ai dit ... » Bon c'est vrai qu'une fois qu'on se sera désapé on aura bien l'air malin, mais bon, on trouvera bien de quoi s'occuper. Je dis alors que je passe mes jambes autour de son bassin. Juste comme ça. Oh bah de panique, je vais lui rendre sa liberté, ne serait-ce que pour le lui faire son strptease.« C'est bien beau de vouloir que je te fasse ce striptease mais qui te dit que je sais les manier ces barres ? » Je suis peut être d'une nullité effarante, peut être que ça va être plus horrible que sympa au bout du compte.

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« Je suis sûr que si tu regardes bien, tu en trouveras une dans le hangar à accessoires, une hache aussi pour sûr. Sinon il y a toujours les couteaux de cuisine, il suffit que tu y mettes du tiens. Mais bon, je ne t'encourage pas à me tuer, c'est juste une remarque. » Elle ne t’encourageait pas à la tuer, avec ces remarques ? Bien sûr que si. Elle te poussait même à le faire. T’y pourrais y songer fortement, si elle commençait à te faire réellement chier. Pour l’instant, ça passe presque, même si tu n’as pas supporter l’épisode de la cigarette. Ce sont tes cigarettes à toi. Rien qu’à toi. « Ah et bien ça change tout. Je te conseille de faire attention quand tu dors, désormais, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver… » Oui, t’étais en train de la menacer de la tuer. Sans grand sérieux, bien sûr, mais ta tête le restait. « Je pense que je recommencerais lorsque tu t'y attendras le moins, ce sera plus drôle. » Parce qu’elle avait l’intention de recommencer. T’aimes pas ça. Et puis tu te mettras bien vite en colère contre elle. Alors elle n’a vraiment pas intérêt à faire ça. Non, vraiment pas. « Tu ne sais pas ce qui t’attends… » Oh non, elle ne savait pas. Tu ne lui ferais pas de cadeau. Tu n’aimais pas qu’on te contredise ou quoi, et puis en plus t’avais pas l’habitude. Tout ce que tu disais, les gens le faisaient. Soit parce qu’ils avaient peur de toi, soit parce qu’ils te respectaient, ou qu’ils étaient à tes ordres. Bref. Tu dominais, voilà. Tu faisais la loi. Hm. Et puis tu te retrouves là, en face d’elle, alors qu’elle est assise sur le rebord de la scène. Tu lui passes une cigarette en espérant que ça suffirait à la convaincre de faire ce fameux striptease. « Non, à vrai dire, je préfère quand elle est dans ta bouche. » Oh bah bien sûr, pourquoi pas. Tu arques un sourcil, quel numéro celle-là. Qu’est-ce qu’il y avait de difficile à comprendre dans le fait que tu ne supportais pas qu’on te prenne des choses ? Surtout quand tu étais en train de faire quelque chose avec. Par exemple, tu détestais qu’on te pique quelque chose dans ton assiette, lorsque tu mangeais. Ou qu’on te prenait quelque chose des mains. Bref. « Tu ne prendras rien dans ma bouche. » dis-tu avec autorité. Cette phrase pouvait être interprété bizarrement, mais t’en avais rien à faire. L’essentiel était qu’elle comprenne le message. Même si la demoiselle avait l’air résigné à faire en sorte de ne pas t’écouter. Chose que, aussi, tu ne supportais pas. M’enfin, tu ne sais pas pourquoi, mais tu lui demandes ce qu’elle veut. A croire que t’y tiens beaucoup, à ce striptease. Bah ouais, si tu pouvais trouver au moins une chose d’agréable ici, il fallait bien que tu fasses tout pour l’avoir. « Hum, que tu enlèves tes fringues toi aussi, c'est donnant-donnant je t'ai dit ... » Tes yeux vert-noisettes sont plantés dans les siens. Te désaper. Mouais, c’était pas trop tentant. Il était hors de question que tu lui fasses un striptease, toi aussi. Elle enroule ses jambes autour de toi, ce qui te fait te rapprocher un peu plus. Et bien pourquoi pas, hein. Ce n’était pas ça qui allait te déranger. « T’as qu’à me déshabiller toi-même. » que tu lui dis, avec un grand sérieux. Et tu te dis que peut-être elle changera d’avis, et qu’elle te demandera autre chose. Ou pas. « C'est bien beau de vouloir que je te fasse ce striptease mais qui te dit que je sais les manier ces barres ? » Pas faux. Tu ne la connaissais pas, elle était peut-être une piètre stripteaseuse. Ou peut-être qu’elle était tout le contraire. Mais tu ne pourrais pas le savoir si elle ne le faisait pas, ce striptease. « J’en sais rien du tout, mais je vais bien voir. T’en fais pas, si tu ressembles à une baleine qui essaie de faire de la zumba, je t’arrêterai tout de suite. » Bah oui, tu ne la laisserais pas continuer, quitte à la vexer. Mais au fond, t’avais un bon pressentiment. T’avais le sentiment qu’elle était douée pour ce genre de choses.

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« Ah et bien ça change tout. Je te conseille de faire attention quand tu dors, désormais, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver… » Oh mon dieu, qu'il me fait peur. De toute façon s'il me tue dans mon sommeil j'vois pas l'intérêt de faire attention parce que j'vais mourir. En soit c'est pas dramatique, tout le monde meurt, ici ou ailleurs c'est du pareil au même. « Tu m'assures que tu ne frappes pas les femmes mais tu me menaces de mort. Il n'y a pas un petit problème quelque part ? » Certes c'est différent, mais quand même. Oui je suis une grosse chieuse mais j'imagine qu'il l'a déjà remarqué ça. J'sais pas. J'crois que j'viens de trouver ma nouvelle activité favorite. Le provoquer. Je crois que ça a tendance à me plaire. Je titille mais pas méchamment, juste parce que ... J'en ai envie voilà. Peut être que je vais le regarder, ou peut être pas. Qui sait. « Tu ne sais pas ce qui t’attends… » Non c'est sûr que je ne sais pas ce qu'il m'attend si je venais à lui emprunter sa clope, encore. Mais c'est là que ça devient intéressant. L'inconnue ça me fascine, jouer avec le feu ça me fascine. Je passe ma vie à ça dans des degrés différents. « Sans vouloir heurter ton ego, tu ne me fais pas peur. » Ça je pense que ça ne devrait pas lui faire plaisir. J'imagine qu'il devait s'attendre à ce que j'accepte d'enlever mes fringues, comme ça. Juste parce qu'il l'a ordonné mais ce n'est pas vraiment de cette manière que je fonctionne. Ce serait trop facile. Et puis bon, je pense que je vais finir par le faire parce qu'au fond ça m'amuse de me déhancher, de me faire désirer et me déshabiller ça n'est pas vraiment un problème. Sa cigarette, elle est bien gentille mais elle ne m'intéresse pas vraiment. Comme je le lui fais savoir, je la préfère dans sa bouche mais il est plutôt sec. Et ça me fait rire. Sa réponse me fait sourire. « A vos ordres capitaine. » Il est diablement sexy lorsqu'il donne des ordres, bon ça n'a pas vraiment l'effet escompté mais c'est pas grave, je ne vais pas le contredire pour l'instant, surtout qu'il me demande ce que je souhaite. Qu'il enlève ses fringues lui aussi c'est peu en comparaison de ce qu'il me demande de faire. Me trémousser sensuellement tout en enlevant mes fringues je ne sais pas s'il a déjà essayé mais c'est tout un art. « T’as qu’à me déshabiller toi-même. » Oh bah oui tiens. Pour une fois j'ai décidé de ne pas le contredire. « D'accord... » Et je ne perds pas de temps puisque je déboutonne son jeans sans y toucher plus, je m'arrête parce que je lui fais savoir que peut être je suis mauvaise, peut être que je me déhanche comme un pieds et que son striptease qu'il souhaite tant, va se révéler être une véritable torture. « J’en sais rien du tout, mais je vais bien voir. T’en fais pas, si tu ressembles à une baleine qui essaie de faire de la zumba, je t’arrêterai tout de suite. » C'est tellement généreux de sa part, non mais vraiment. Je lève les yeux au ciel. Bah tiens. Et puis bon, j'attrape le bord de son tee-shirt et le remonte légèrement. Lentement c'est mieux de prendre son temps n'est-ce pas ? Et puis comme ça, j'peux profiter du contact de sa peau, j'suis sûr qu'il doit adorer en plus. « Lève les bras John, plus vite tu seras à poil, plus vite t'auras ton strip ! » C'est un ordre, oui oui, mais bon, c'est pour lui alors autant qu'il y mette du sien. Je devrais arrêter de sourire comme ça, pourtant la situation m'amuse beaucoup plus qu'elle ne le devrait.

« Tu m'assures que tu ne frappes pas les femmes mais tu me menaces de mort. Il n'y a pas un petit problème quelque part ? » Ce n’était pas la même chose. Il y avait une petite nuance. Ou une grande, même. Enfin, tu comprenais la chose, toi. « Je ne compte pas t’assassiner en te frappant. » Logique. La découper, ce n’était pas frapper. Hm. Bref. Ça te fait chier, tu es très crédible mais elle en a apparemment rien à foutre. T’aimes pas ça. « Sans vouloir heurter ton ego, tu ne me fais pas peur. » Et ça te confirme ce que tu pensais. Très bien, très bien. A défaut de ne pas pouvoir lui faire peur, tu trouveras bien un moyen de la faire chier aussi. Il fallait seulement que tu te creuses la cervelle. Mais qu’elle ait peur ou non, tu lui ferais payer si elle te piquait encore une fois ta cigarette. Quelque chose de méchant, sûrement. Très probable. Tes yeux se plissent, tu ne la lâches pas du regard depuis sa petite déclaration. Ton regard n’a rien de très accueillant. « Tu devrais » te contentes-tu de dire un peu sèchement. Et puis, elle veut que vous fassiez une sorte de compromis pour ce striptease. Ça serait trop demander de donner sans rien demander en retour ? Apparemment, elle n’était pas de cet avis. Ça aurait été trop beau, sûrement. Et même lorsque tu dis quelque chose de très sérieusement, elle sourit. Pourquoi était-elle comme ça ? Elle n’avait pas le droit de sourire, juste d’acquiescer. Chose que techniquement, elle fait. T’as pas l’impression d’avoir de pouvoir sur elle – comme tu pouvais avoir sur les autres- et ça te plaisait pas du tout. Quant au fait qu’elle te déshabille, tu ne pensais pas qu’elle le ferait vraiment. Bizarrement, cette fois, elle t’écoute. Etonnant. Elle se met déjà à déboutonner ton pantalon, la Marilyn. Ah non, il était hors de question que tu te déshabilles en premier. Même que tu te déshabilles tout court. A part si c’était pour faire autre chose que de la regarder danser. Tu ne la lâches pas du regard, et lui fait clairement comprendre que si elle était nulle à l’exercice, tu l’arrêterais directement. T’avais aucune raison de regarder quelque chose qui piquait les yeux, n’est-ce pas ? Elle s’attaque maintenant à ton t-shirt. Ça va, c’est loin d’être désagréable, mais tu ne te laisseras pas faire. « Lève les bras John, plus vite tu seras à poil, plus vite t'auras ton strip ! » Tu la scrutes un peu, et poses tes mains sur les siennes pour la stopper. Tu n’allais tout de même pas l’écouter. Sans la lâcher du regard, tu répliques « Les femmes d’abord… » Et bah oui. Tu ne lui faisais pas confiance. Comment pourrais-tu être certain qu’elle te le ferait, ton striptease, quand tu seras désappé. T’étais pas né de la dernière pluie, hein. « Quand tu commenceras, tu pourras en profiter aussi. » Ça, c’était du donnant-donnant. En gros, ça sera les deux en même temps, ou pas du tout. « Je t'en prie Marilyn, la barre n'attend que toi. » que tu souffles avec un très léger sourire aux lèvres.

« Je ne compte pas t’assassiner en te frappant. » C'est vrai que ça fait tout une différence. Non mais n'importe quoi. Je lève les yeux au ciel. « Je préfère encore que tu me frappes que tu me tues, hein, enfin c'est juste une question de point de vue j'imagine. C'est plus la classe d'être un meurtrier recherché par la police que d'être un salopard de lâche qui frappe une femme. » Enfin quand j'dis plus classe ça aussi c'est aussi une question de point de vue. Enfin c'est beaucoup trop sérieux comme sujet, en plus et bien il ne me fait pas peur, qu'il me fasse ce qu'il veule, je me vengerais, je le lui rendrais. Je n'ai rien contre le fait de frapper un mec, je suis une dur à cuire. Et pour qu'il en soit persuadé et bien je le lui dis. Et il n'a pas l'air super content. Il n'y a qu'à voir sa façon de me regarder. Bouh, ça pourrait me faire froid dans le dos ... Si j'avais peur. Du coup, je ne détourne pas mon regard du sien, je ne sourcille pas. « Tu devrais » Ouais, j'y penserais plus tard, peut être, j'en sais rien. Je m'en fiche en faite, et pour le lui montrer bah je hausse les épaules, de toute façon, on a une chose bien plus importante sur le feu. Enfin sur le feu. Ce fameux striptease. Sauf que je lui dis qu'il doit aussi se déshabiller sinon il pourra s'asseoir sur son strip, je commence d'ailleurs à lui retirer ses vêtements, enfin juste le bouton de son jeans et je soulève son t-shirt sauf que ça n'a pas l'air d'être à son goût parce qu'il m'arrête. Quoi ? Oh bah tiens, forcément c'était trop beau. « Les femmes d’abord… » Je fronce les sourcils. « Bien sûr et quand tu auras eu ce que tu veux, tu te tireras et tu me laisseras en plan... » Hors de question, c'est soit il se déshabille aussi, soit rien du tout. Il pourra essayer de se trouver une autre fille mais je ne suis pas certaine qu'elles soient aussi docile que moi. « Quand tu commenceras, tu pourras en profiter aussi. » En même temps alors ? Et bien. Je réfléchis une minute, je déroule mes jambes de son bassin pour lui rendre sa liberté et je me redresse. « Je t'en prie Marilyn, la barre n'attend que toi. » Il a l'air tellement content de lui que ce serait vraiment trop horrible de refuser. « Je te préviens que si t'as encore ton t-shirt quand j'ai retiré ma chemise, je garde ma jupe et je te laisse ici... Seul et frustré. » Je réplique sur un ton menaçant, ouais moi aussi je peux le faire. Pourtant je souris maintenant. Je souris et je fais le tour de cette barre. Je me frotte sensuellement contre elle, je me tourne et déboutonne ma chemise entièrement. Je la fais glisser contre mes bras et tourne simplement le visage vers lui et capte son regard. Je la laisse tomber sur le sol et me retourne. Je joue contre la barre, je fais des trucs de stipteaseuse, très sensuellement et je m'arrête. « A toi John ... » Je murmure alors que je fais doucement glisser la fermeture éclaire de ma jupe d'un ou deux centimètres.