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 Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right

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Monroe

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MessageSujet: Re: Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right   Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right - Page 2 EmptyMer 4 Sep 2013 - 1:25

C'est à se demander si je ne cherche pas les insultes. Peut être un peu au fond. Ça n'a pas d'importance. Si ça peut lui faire du bien moi ça m'est égal. On dit toujours des choses qu'on ne pense pas en plus dans ces cas là. Ou alors au contraire on a tendance à dire réellement ce qu'on pense. Enfin pas moi c'est vraiment la colère qui parle, lui aussi c'est évident. J'peux pas croire le contraire. Alors bon évidemment moi j'fais rien normalement alors je le provoque, on dirait que je ne suis bonne qu'à ça. Le provoquer. Et hurler aussi, j'excelle dans le sujet. Je crie, je me débats mais ça ne change rien. « Tu n’en vaux pas la peine. » Ça c'est dit. Bien. Ça a le mérite de me faire fermer ma gueule pour une fois. J'rajoute rien, ça ne sert à rien, ça n'en vaut pas la peine non plus. Et d'un coup on dirait que j'dis la phrase de trop et que la situation s'inverse, il est furieux, il est au bord de l'explosion et j'comprends plus rien, j'comprends pas pourquoi il est à ce point énervé. Alors oui bon j'pense que mes cris et mes accusations ne doivent pas l'apaiser mais tout de même. Ce n'est pas la première fois que je l'énerve mais c'est la première fois que je le vois à ce point en colère contre moi. Oui contre moi. Je n'ai pas l'impression qu'il puisse avoir ce droit. Jusqu'à ce qu'il prononce une phrase qui me fasse douter. J'espère de comprendre, j'essaye de faire le ménage dans ma tête. Je le fais à voix haute, c'est plus simple et peut être qu'il pourra me répondre en plus. « Tu as très bien compris espèce d’imbécile ! » Son regard me glace le sang, ouais j'crois que j'ai compris qu'il n'a rien fait mais alors c'était qui cette connasse ? Pourquoi elle m'a dit qu'elle l'avait vu et tout ça. Je n'imagine pas une seule seconde qu'il puisse me mentir j'vois pas pourquoi il le ferait. Autant l'histoire de la maîtresse me laissait perplexe mais ça, en plus il n'est pas si explicite et il le serait si c'était un mensonge. Enfin je me comprends, et non il me dit la vérité et je sens soudainement super conne. J'suis à deux doigts de m'effondrer. Je fais un pas vers l'avant, je ne dis toujours rien, j'aurais envie mais j'en suis incapable. J'ai envie de le toucher mais je ne fais rien non plus. Je me contente de lui demander s'il a réellement envie que je parte ou non. J'crois qu'il ne me dira pas de rester même s'il en a envie mais bon. Il ne répond pas, pas toute suite et tout un tas d'émotion me traversent, émotions qui doivent largement se lire dans mon regard. Il ouvre la bouche enfin. « Il vaut sûrement mieux que tu partes. » Je secoue la tête. Non. Impossible. Et je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il envoie ses gants valser, et il s'en va vers la chambre. J'suis tenté de le suivre mais je ne suis pas certaine d'être capable de dire quoi que ce soit. Je pense que je pourrais m'effondrer et il est hors de question que je pleure devant lui. J'peux pas bouger de là. J'vais pas partir, non de toute façon mes affaires sont dans la chambre, j'peux pas y aller. Comme si j'allais partir. Il ne s'attend pas à ce que je le fasse non ? Bon. Il faut que je respire. Un peu pour éviter de me mettre à chialer comme une conne. J'peux pas chialer. Il me faut une ou deux minutes pas plus avant de rejoindre la chambre. Il est sur le lit. Je le regarde. Je le regarde mais je ne dis rien pour le moment. Déjà j'suis là et je ne devrais sans doute pas. « J'vais pas partir et tu ne peux pas partir comme ça non plus. » Non il ne peut pas. Alors quoi ? Il va rester là à bouder et moi j'suis censée faire mes valiser et me tirer. Et après ? On va être malheureux, on sera vachement avancé. « Ecoute, je sais j'sus une grosse connasse, j'suis conne parce que je n'ai vraisemblablement rien compris. Certes. T'as rien fait alors. D'accord, je te crois. Mais c'était qui cette fille. De quoi elle parlait ? » Je suis un peu plus calme. Je parle presque normalement, un peu plus fort sans doute mais bon, faut que la pression tout ça redescende. Il faut qu'on termine cette conversation. Il faut qu'on la termine. J'vais le laisser tranquille après. J'vais me poser à côté de lui. J'vais sans doute me faire jeter mais je m'en fous, j'ai pris l'habitude. J'pose ma main sur sa cuisse. « J'aurais dû savoir. Je savais mais j'ai eu peur. » Qu'il retrouve ses habitudes, de le lasser, qu'il m'oublie. c'est con mais c'est comme ça. J'ai peur.
Sandro

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MessageSujet: Re: Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right   Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right - Page 2 EmptyMer 4 Sep 2013 - 11:06

Au moins ça a le don de la faire taire, et ce n’est pas plus mal. Non parce que plus Monroe parlait, plus elle te mettait en rogne. Alors il ne restait plus qu’une seule solution : qu’elle se la ferme. Ou qu’elle parte. Mais la furie n’avait pas vraiment l’air déterminée à quitter les lieux. Bon. D’un côté, tu ne veux pas qu’elle parte. Mais elle t’énerve tellement, à un point inimaginable. C’est la première fois que tu te mets en colère comme ça contre quelqu’un. Et c’était amplement mérité, vu ce qu’elle insinuait. Tu ne savais pas si c’était possible d’être encore plus furieux que tu l’étais. Sûrement pas, à l’évidence. T’étais même pas sûr d’avoir déjà hurlé aussi fort dans toute ta vie, c’était pour dire. Monroe te mettait hors de toi, ce qu’elle disait te mettait hors de toi. Tu ne supportais pas d’être accusé à tort, mais alors pas du tout. Autant dire que ça se voyait, vu ta réaction. Tu lui dis alors quelque chose lui faisait donc comprendre qu’elle avait tort. Mais vu comment elle était bornée, t’étais même pas sûre que mademoiselle prenne la peine de te croire. Monroe ne dit rien, et tu sais pas quoi en déduire. De toute manière, t’as pas envie d’en déduire quelque chose, t’es trop en colère pour ça. Et puis tu lui fais comprendre que ça serait peut-être plus intelligent si elle partait. Parce que là, tu n’étais clairement pas d’humeur. Par sa faute. Et en quelques secondes, tu te retrouves dans ta chambre, assis sur le lit, les paumes de tes mains sur ton front, les coudes sur tes cuisses. Tu tentais de te calmer, de faire quelque chose. Il fallait que tu restes seul. Mais tu ne l’es pas bien longtemps, puisque mademoiselle croit bon de te suivre dans ta chambre. T’étais pas sûr que ça permettrait d’arranger les choses ça. Parce qu’en ces 26 ans de vie, personne n’avait jamais réussi  te calmer mis à part toi-même. Et encore. « J'vais pas partir et tu ne peux pas partir comme ça non plus. » Tu relèves la tête pour la fusiller du regard, t’en reviens pas. Non mais alors là. « Et de quel droit tu me dis ce que je peux faire ou ne pas faire ? » que tu demandes froidement. Tu pouvais partir si tu en avais envie, et ça n’avait rien avoir avec elle. Elle ne pouvait tout simplement pas dire ça. Autant dire qu’à cet instant, tu étais plus irritable que jamais. Elle t’avait tapé sur les nerfs, elle t’avait énervé, et maintenant pour que tu te calmes, ça allait sûrement prendre un certain temps. Monroe avait tout de même osé dire que tu avais couché avec une autre alors que ce n’était pas le cas. Et ce genre de chose n’était pas vraiment pardonnable. « Ecoute, je sais j'sus une grosse connasse, j'suis conne parce que je n'ai vraisemblablement rien compris. Certes. T'as rien fait alors. D'accord, je te crois. Mais c'était qui cette fille. De quoi elle parlait ? » Et elle croit que ça va te calmer, sérieusement ? Elle croit que dire ça va d’un seul coup arranger les choses ? Non, parce que ce n’était pas le cas. Parce que tu étais toujours en colère contre elle. Et ça n’allait pas s’arranger aussi facilement. « Non mais sérieusement Monroe ? Tu crois que c’est aussi simple que ça, de t’auto insulter de connasse pour passer plus vite à autre chose ? Après tout ce que tu viens de faire ? Tu crois vraiment que j’ai envie de t’en parler, de ça ? Tu crois même que j’ai envie de te parler tout court ? » Le ton de ta voix est rude, ton regard aussi. Tu n’étais pas comme les autres mecs qu’elle aurait pu connaître, qui se calmait aussi vite qu’il s’était énervé. Du moins, pas pour ce genre de chose. Parce que là, c’était le summum. Aujourd’hui n’était pas ton jour. Et ça se confirmait avec tout ce qui se passait maintenant. Lorsqu’elle s’assoit à côté de toi et qu’elle pose sa main sur ta cuisse, tu te lèves. Tu n’as pas envie qu’elle te touche. Tu n’as pas envie d’entendre parler d’elle, pas pour l’instant. « J'aurais dû savoir. Je savais mais j'ai eu peur.» Elle se foutait vraiment de ta gueule, c’était fou. Vraiment. Ah non mais là, on pourrait même lui remettre une médaille. T’en revenais pas. Elle ne faisait qu’aggraver son cas. Plus elle parlait, plus tu avais l’impression qu’elle te prenait pour un vrai con. Monroe pensait vraiment que tu allais gober ça ? « Tu savais… » tu secoues la tête, tu lui ris au nez. Un rire plus moqueur qu’amical à vrai dire. Evidemment. « Bien sûr que tu savais, ça se voyait tellement dans ta façon de me frapper. » Ironie, ironie. Tu la lâches pas du regard, ce regard glacial. « Tu te moques vraiment de moi, c’est pas possible. » Non, vraiment.
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MessageSujet: Re: Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right   Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right - Page 2 EmptyMer 4 Sep 2013 - 11:55

Je ne me tais jamais, j'parle, j'parle et je reparle. Tout le temps, pour dire que de la merde souvent, dans ces moment là mon discours n'est pas forcément très intelligent, je le crois sur le moment, ça doit durer j'sais pas dix secondes. Et encore. J'suis tellement impulsive que je ne réfléchis pas avant de parler. J'sais bien que j'aurais dû lui poser la question au lieu de l'incendier directement, mais le truc c'est que ça m'a tellement blessé, ça m'a tellement fait peur que j'ai réagis trop violemment sans lui laisser le loisir de me dire quoi que ce soit, j'aurais dû lui laisser le bénéfice du doute. J'suis vraiment trop conne sérieusement. Je le sais, il me le dit j'veux dire il a raison même si bon voilà quoi. J'sais aussi que j'aurais dû laisser plus de temps avant d'aller le rejoindre. Mais bon on sait tous les deux que ce n'est pas mon genre de le laisser, c'est arrivé une fois mais là j'peux pas rester aussi longtemps sans lui parler, j'peux pas l'éviter, mais j'sais aussi qu'il est pas du genre à se calmer comme ça. Que des excuses ne suffiront pas j'suis pas si stupide. Mais à la limite il peut très bien me rejeter je ne vais pas abandonner pour autant, j'suis têtue et déterminée, ça ne fait pas forcément du bien mais j'peux encaisser ça. Il faut juste que je me blinde, c'est pas le plus important là toute suite le truc c'est bon évidemment je n'agis pas forcément intelligemment non plus lorsque j'entre dans la chambre. « Et de quel droit tu me dis ce que je peux faire ou ne pas faire ? » Il est sérieux lui ? Non mais oui sans doute, il passe sa vie à me dire ce que je dois faire ou non et il se permets de me balancer ce genre de choses ? « Je fais exactement comme toi. » C'est tout. Je dis dans un haussement d'épaules, j'avais réussi à plus ou moins me calmer, mais bon j'suis comme ça, mes émotions varient à la vitesse de la lumière j'suis qu'une fille après tout. Honnêtement j'suis dépassée un peu par la situation, par l'ampleur qu'elle a prise, j'sais bien que c'est de ma faute et que ça ne va pas s'arranger en un claquement de doigts, j'sais bien qu'il n'est pas comme tout le monde, oh ça j'ai bien imprimé. J'suis un peu plus apaisé mais ça ne dure pas bien longtemps. « Non mais sérieusement Monroe ? Tu crois que c’est aussi simple que ça, de t’auto insulter de connasse pour passer plus vite à autre chose ? Après tout ce que tu viens de faire ? Tu crois vraiment que j’ai envie de t’en parler, de ça ? Tu crois même que j’ai envie de te parler tout court ? » Je secoue la tête, non je ne crois rien du tout, je ne crois plus rien là. Je soupire lourdement. « Non, absolument pas, je sais que j'ai merdé, j'pense que j'ai du mal comprendre, j'sais bien que je n'ai pas réagis comme il faut mais demande toi deux secondes comment t'aurais réagis toi si la situation avait été inversé. » J'paris qu'il ne l'aurait pas bien pris et j'parie aussi qu'il n'aurait pas forcément pris la peine de me demander calmement si je l'avais fait ou non. Merde il est abusivement jaloux il devrait être à même de comprendre au moins. Non mais y'a qu'à voir sa réaction quand il a cru qu'il se passait un truc avec Cosmas dans le nid. Il n'a pas été super amical ce jour là. Evidemment il se lève lorsque je le touche. J'sais pas à quoi je m'attendais. Et je parle à nouveau et encore une fois je m'exprime pas bien. « Tu savais… » Il se fout de ma gueule encore, j'supporte pas ce rire, il me met hors de moi alors je me relève j'sais pas peut être pour prendre un peu plus d'ampleur, je me sens suffisamment diminué comme ça. « Bien sûr que tu savais, ça se voyait tellement dans ta façon de me frapper. Tu te moques vraiment de moi, c’est pas possible. » C'est pas possible, non vraiment et puis ce regard là, je ne le supporte plus non plus, j'supporte plus ce qu'il vient de lui là toute suite. Le mien de regard ne doit pas être plus avenant en réalité mais je ne me vois pas alors c'est pas pareil. « Non c'est pas ça que j'savais putain. Je sais que tu fais des efforts que tu fais tout ça pour moi, je le sais, je le vois et j'aurais dû savoir. Mais j'sais pas, j'ai peur que tu décides que finalement je ne mérites pas tout ça, j'ai peur que tu te mettes à regretter ta vie d'avant... » Ma voix se brise et je m'arrête parce que j'sais que si j'continue j'vais exploser mais pas forcément de la bonne manière. Je me sens super faible, vulnérable. J'suis pas comme ça moi normalement. « Je me suis fait des films, ouais des putain de films, mais j'sais pas ce que t'as fait, j'ai beau te faire confiance c'est la grande inconnue pour moi et voir cette conne débarquer, ça m'a pris au dépourvu et j'ai paniqué c'est tout. » Parce que c'est peut être con mais j'sais pas ce que je ferais s'il me virait, c'est niais à souhait mais j'crois que je serais totalement perdue. Je ne me vois pas ailleurs qu'ici, avec lui. Je soupire parce que j'suis pas sûre que ça change quoi que ce soit, mais au moins j'peux pas être plus honnête avec lui. J'suis vraiment dépassée là ouais. Totalement.
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MessageSujet: Re: Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right   Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right - Page 2 EmptyMer 4 Sep 2013 - 16:11

Ça n’allait pas être aussi facile. Evidemment que non. Monroe avait tort de croire ça. Elle venait de t’accuser de choses que tu n’avais pas faite, et finalement elle revenait toute calme en se rendant compte qu’elle avait tort ? Ce n’était pas de cette manière qu’elle s’en sortirait. Pas avec toi. Tu l’avais trop mauvaise pour ça. Tu étais trop en colère contre elle, contre ce qu’elle avait pu te dire et croire. « Je fais exactement comme toi. » Elle n’était pas autorisée à faire comme toi. Oh que non. Mais tu ne dis rien. Tu te contentes de la fusiller du regard, pourrait même y avoir des bazookas à la place de tes yeux que ça ne t’étonnerait pas. Tout ce que tu peux ressentir là, c’est de la colère et du dégoût. Et ce n’était pas avec ça que tu réussirais à te calmer. Et tu lui fais clairement comprendre qu’à cet instant même, tu as tout sauf envie de lui parler, ou même de l’avoir dans la même pièce que toi. Tu préférais largement qu’elle se fasse toute petite, là. Parce qu’à part alimenter ta colère, t’étais pas sûr qu’elle puisse faire autre chose. « Non, absolument pas, je sais que j'ai merdé, j'pense que j'ai du mal comprendre, j'sais bien que je n'ai pas réagis comme il faut mais demande toi deux secondes comment t'aurais réagis toi si la situation avait été inversé. » T’es jaloux, elle le sait, tout le monde le sait. Mais ce n’était pas en te prenant pour exemple que son cas serait différent. Ça ne changeait rien. Qu’elle ait eu oui ou non raison de faire ça, le résultat pour toi restait le même. Carrément le même. Ce que Monroe avait insinué t’avait rendu furieux. Et tu te fichais pas mal de savoir si elle avait eu raison ou tort d’être devenue une furie. Même si pour toi, elle avait vraisemblablement tort. « J’en ai rien à foutre de la manière dont moi j’aurai réagis, Monroe. Mais alors vraiment. » que tu lances froidement. Non parce que si c’était une tactique pour que tu la comprennes et que tu lui donnes raison, c’était raté d’avance. Tu finis par te lever, parce que tu refuses qu’elle te touche. Tu veux rien de tout ça, tu ne veux pas de ses conneries d’excuses à deux sous. T’as juste la haine. Et tu regrettes le moment où tu étais seul, où tu n’aurais pas eu ce genre de problème. Parce que sans elle, tu ne te serais jamais mis dans cet état. Tu ne savais même pas si quelqu’un sur cette terre serait capable de te mettre de nouveau dans un état pareil. Il faudrait vraiment être très fort pour ça. Et elle était très forte. T’avais juste envie de te retrouver seul. Mais elle était là. Elle était là, et tu n’arrivais pas à te calmer en sa présence. Tu ne peux pas t’empêcher de lui lancer ce regard que tu n’as probablement jamais lancé à personne d’autre dans toute ta vie. Ce regard qui voulait tout dire de ton état actuel. « Non c'est pas ça que j'savais putain. Je sais que tu fais des efforts que tu fais tout ça pour moi, je le sais, je le vois et j'aurais dû savoir. Mais j'sais pas, j'ai peur que tu décides que finalement je ne mérites pas tout ça, j'ai peur que tu te mettes à regretter ta vie d'avant... » Tu secoues la tête de droite à gauche. T’es certes un peu plus calme que le moment où t’as pu lui hurler dessus, mais tu restes furieux contre elle, et tout ça. « Tu viens de prouver toute seule que tu ne méritais pas tout ça. » Ta voix est glaciale, ton regard aussi. C’est tout ce que tu as à lui dire sur ça. Oui, elle aurait dû savoir. Elle aurait dit, mais non, elle t’avait tout de même incendié, et accusé à tort. Alors que tu avais fait d’innombrables efforts pour elle. Et t’étais même pas sûr qu’elle s’en rendait compte. Tu l’avais attendu pendant trois semaines. Trois semaines. Tu avais accepté qu’elle reste chez toi alors que tu as toujours été habitué à la solitude. Tu avais fait tous ces trucs. Et le sentiment que tu avais en ce moment même, c’était que tout ça avait été fait pour rien. Rien du tout. Parce que le résultat ne changeait pas. Les efforts que tu avais fournis étaient inutiles. Et ça aussi, ça te mettait clairement hors de toi. Et ça te prouvait que c’était bel et bien inutile de porter de l’importance à une femme que tu avais pu le faire. Tu le savais au fond de toi, mais ça ne t’avait pas arrêté. Jusqu’à maintenant. « J’vois pas à quoi ça sert que je fasse des efforts. Ça ne sert à rien du tout. J’ai plus à faire ça. » Tu hausses les épaules. Il fallait voir la réalité en face. Tout ça, ces conséquences, c’était de sa faute au final. Tu baissais les bras, c’était bon. C’était plus la peine. Vraiment. « Je me suis fait des films, ouais des putain de films, mais j'sais pas ce que t'as fait, j'ai beau te faire confiance c'est la grande inconnue pour moi et voir cette conne débarquer, ça m'a pris au dépourvu et j'ai paniqué c'est tout. » Tu ne la lâches pas du regard, comme toujours. Même si là, ce n’est pas vraiment la même chose. Tu secoues de nouveau la tête, plutôt exaspéré. « Qu’est-ce que tu racontes ? Evidemment que tu ne me fais pas confiance, me prends pas pour un con. Fais pas semblant. Moi non plus je ne te fais pas confiance. Alors arrête ça. » Tu ne faisais confiance à personne, et tu n’avais jamais cherché à lui montrer le contraire. Rien que de savoir qu’elle devait faire un séjour toute seule à Dublin ne te plaisait pas, parce que tu ne savais pas ce qu’elle pouvait bien aller foutre là-bas. Bref, là n’était pas le sujet de la dispute.
Monroe

Monroe
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MessageSujet: Re: Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right   Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right - Page 2 EmptyMer 4 Sep 2013 - 17:56

Je me demande pourquoi je m'obstine à vrai dire, pourquoi j'essaye d'arranger les choses alors que vraisemblablement c'est perdu d'avance. Franchement, vu sa tête, vu sa façon de me regarder j'ai bien peur que tout est fichu. J'suis pas du genre à laisser tomber. Mais j'ai bien l'impression que c'est son cas. Je ne sais pas quoi faire, honnêtement j'sais plus du tout comment agir avec lui. J'devrais le laisser tranquille sans doute que c'est la meilleure chose à faire mais j'en suis incapable j'peux pas. J'reste toujours, j'insiste et il finit par se calmer, tout seul mais là c'est différent et j'ai l'impression d'être impuissante mais j'peux pas m'écraser. J'peux pas le laisser me parler comme une merde sans réagir. Je ne m'écrase devant personne ça ne commencera pas avec lui. J'suis prête à faire tout un tas de choses pour lui, vraiment j'ai déjà fait des choses mais ça hors de questions. Il n'a pas envie de me parler il n'a pas envie que je lui parle mais j'en ai envie moi alors je suis mon envie. J'ai toujours fait ce que je voulais, alors bon j'veux aussi arranger les choses mais j'vais pas me mettre à genoux, surement pas. Il peut rêver. Je finis par lui demander de penser deux minutes à sa réaction, j'suis pas entrain d'essayer de l'apitoyer, ni le culpabiliser mais j'sais pas il sait très bien comment il réagirait, ce serait pire, largement pire alors merde quoi.  « J’en ai rien à foutre de la manière dont moi j’aurai réagis, Monroe. Mais alors vraiment. » Evidemment. C'est évident qu'il en a rien à foutre. Je rêve. Non mais sérieusement je rêve. Son regard je ne le supporte plus, pourtant d'habitude il me plait ce regard, qu'il soit bon ou mauvais je ne m'en lasse pas de ce regard mais là j'aurais presque envie de lui arracher les yeux et les lui faire bouffer tellement je ne le supporte plus. J'devrais arrêter de le regarder mais je le fixe toujours de mon regard super avenant dans ces circonstances, et non peut être qu'il n'est pas si avenant que ça finalement mais tellement plus doux que je le sien. J'reprends la parole je sors tout un tas de trucs, je lui confie mes peurs et il est horrible. Il est vraiment odieux. Je me concentre tellement sur ces larmes qui sont au bord de mes paupières, je ne veux pas qu'elles coulent, mais j'en ai les yeux qui me brûlent. « Tu viens de prouver toute seule que tu ne méritais pas tout ça. » J'vais gerber, j'crois que je vais finir par gerber, j'ai le coeur au bord des lèvres. Je ravale difficilement ma salive. Il faut que j'ouvre la bouche, j'peux pas rester là à ne rien dire, à me ridiculiser. J'ai l'impression de me faire marcher dessus, il me battrait à mort que la sensation ne serait pas pire. C'est super douloureux, vraiment. Je ne dis rien à ce sujet j'peux pas dans l'immédiat. La seule chose que j'peux faire c'est le regarder impuissante. De toute façon il reprend la parole. « J’vois pas à quoi ça sert que je fasse des efforts. Ça ne sert à rien du tout. J’ai plus à faire ça. » Et là c'est le couperet final. Il vient de me tuer, je sens la lame affûtée me transpercer le cœur. J'ai envie de le tuer, ça me mets hors de moi, vraiment. Je sers les poings j'ai simplement envie de lui en foutre une, de le faire réagir j'sais pas.  « Des efforts tu dis ? Ils sont où là ? Tout ce que je remarque c'est que t'es un putain d'égoïste Sandro. Tu ne penses qu'à toi. T'es vraiment un enfoiré.  » Je rêve. Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine, il m'énerve là, non mais vraiment.  « T'es super courageux comme mec, bravo, à la première engueulade tu baisses les bras ? T'as raison  c'est mieux d'agir comme un lâche, t'es un lâche égoïste. Je te pensais plus fort que ça. » Sérieusement, peut être que j'y vais un peu fort mais je m'en fous, j'en ai plus rien à foutre, j'sais que je l'ai blessé, ça se sent, peut être que je l'ai déçu aussi sans doute mais alors il n'a pas idée d'à quel point ses mots sont dur et le pire dans tout ça c'est qu'il n'a pas terminé. Et c'est trop pour moi, les larmes coulent, c'est pas la tristesse c'est vraiment la colère qui agis. Il me fait tellement mal. « Qu’est-ce que tu racontes ? Evidemment que tu ne me fais pas confiance, me prends pas pour un con. Fais pas semblant. Moi non plus je ne te fais pas confiance. Alors arrête ça. » Je secoue la tête, il en tient vraiment une couche lui. En tout cas ça se voit parfaitement qu'il n'a pas confiance, il le prouve là, il le dit, j'pensais qu'il avait un problème à ce niveau là, je le sais mais se l'entendre dire c'est pas forcément agréable. J'suis plus du tout calme là tout de suite.  « Mais ferme là. Ne nous mets pas dans le même panier. Tu crois vraiment que je serais là si je ne te faisais pas confiance ? Tu crois que j'aurais risqué de venir pour me prendre un refus dans la tronche si j'avais pas confiance, j'ai eu la trouille rentre toi ça dans la tête bordel.  » J'insiste bien sur le dernier mot. J'suis pas infaillible, merde. Lui non plus. C'est pas une question de confiance à ce niveau. J'suis fatiguée de tout ça. J'ai l'impression qu'on est arrivé au bout, au bout de quoi j'en sais rien mais j'ai tellement l'impression que quoi que je fasse ça ne changera rien il est têtu comme c'est pas permis. Je le sais moi aussi mais j'suis pas aussi fermée. Je sais bien qu'il n'a pas l'habitude, il est un peu novice, il est seul d'habitude et c'est un sacré changement d'avoir à faire à une casse couille dans mon genre mais merde il a du caractère j'sais pas il peut surmonter ça. Merde. Si je peux il peut le faire, le secret c'est de le vouloir. Je soupire et je me laisse tomber sur le lit, je ne tiens pas en place.
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MessageSujet: Re: Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right   Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right - Page 2 EmptyMer 4 Sep 2013 - 19:40

Tu parles sans réfléchir, tu te fiches pas mal des conséquences. T’es beaucoup trop hors de toi pour ça. Tu agis et tu regrettes plus tard. Bien plus tard. Et c’est sûrement pas la première fois. Tu t’en fiches. De toute manière, tu n’es pas destiné à être heureux, mais alors pas du tout. Tu le sais depuis quelques temps. Plusieurs mois, voir un an. Le bonheur, c’est pas pour toi. Alors tu pouvais faire toutes les erreurs que tu voulais, le résultat restait le même. Tu te retrouverais seul. T’en étais certain. Alors ouais, t’en avais rien à foutre. Du moins, t’essayais de te convaincre que t’en avais rien à foutre. Il le fallait. Tu ne pouvais pas être dépendant d’une personne, dépendant de tes sentiments. Tu ne pouvais tout simplement pas. Tu étais en colère, elle t’avait mise en colère comme jamais. Tu lui avais été fidèle, tu l’avais attendu, tu n’avais pensé qu’à elle. T’étais qu’un putain de débile tombé dans son piège. « Des efforts tu dis ? Ils sont où là ? Tout ce que je remarque c'est que t'es un putain d'égoïste Sandro. Tu ne penses qu'à toi. T'es vraiment un enfoiré. T'es super courageux comme mec, bravo, à la première engueulade tu baisses les bras ? T'as raison  c'est mieux d'agir comme un lâche, t'es un lâche égoïste. Je te pensais plus fort que ça. » Et là, c’est pire que tout. Ça ne te met même pas en colère, mais ça te fait mal. Horriblement mal. C’était pour ce genre de choses que tu ne voulais de personne. Pour qu’aucune personne sur cette terre n’ait le pouvoir de te blesser. Mais là, comme un idiot, tu avais baissé ta garde. Et voilà où tu te trouvais. A entendre des paroles que tu avais déjà entendues quelques mois auparavant. Tu restes un peu les bras ballants, l’expression de ton visage n’est plus le même. Ça te fait mal parce que ça te rappelle des choses, ça te fait mal parce que tu savais déjà tout ça, mais que maintenant elle le savait aussi. Tu étais un lâche. Tout ça était une mauvaise idée. Tu savais. Depuis le début. Tu n’aurais même pas dû te rapprocher de Monroe, tu n’aurais pas dû lui donner l’occasion d’avoir ce pouvoir pour toi. C’était idiot. « Va-t’en Monroe. » Tu ne cries pas, ta voix est calme. Peut-être trop calme. Ton regard est vide de sens, tout est vide de sens. Elle te rappelle des choses que t’essaie d’oublier. Elle te rappelle l’inoubliable, et c’est insupportable. Insupportable. Tu ne peux pas vivre comme ça. Mais tu le fais, tu n’as pas le choix, t’as tout ça sur la conscience. « Bravo Einstein, tu as tout bon. Si je vis seul c’est pour une bonne raison. » que tu dis comme si plus rien n’avait d’importance. Alors que tout en avait. C’est ça, quelques mots peuvent te faire changer d’humeur, peuvent te rappeler des choses, peuvent t’anéantir. Et c’est sûrement pour ça que tu étais mieux sans personne. Et tu en avais encore une fois la preuve. « Va-t’en » que tu répètes dans un murmure. Monroe n’avait plus rien à faire ici, elle avait vraisemblablement réussi son coup. Elle devait être heureuse, là. C’est bon. Elle t’avait atteint. Bravo. Elle pleure mais tu ne le remarque même pas. Tout simplement parce que tu ne la regardes plus. Ce n’est plus la peine de la regarder, pas maintenant. C’est débile mais c’est comme ça. Il y avait plein de chose que tu n’assumais pas, à commencer par la personne que tu étais. Et c’était pour ça que tu préférais rester dans ta bulle, loin de tout le monde, seul. Mais Monroe avait cru intelligent de tout chambouler. Evidemment. Tu avais sûrement fait la plus grosse erreur de ta vie en l’acceptant ici. « Mais ferme là. Ne nous mets pas dans le même panier. Tu crois vraiment que je serais là si je ne te faisais pas confiance ? Tu crois que j'aurais risqué de venir pour me prendre un refus dans la tronche si j'avais pas confiance, j'ai eu la trouille rentre toi ça dans la tête bordel.  » Elle a eu la trouille, c’est bon, t’as compris. Mais à ce moment même, t’en as un peu rien à faire. T’es ailleurs. Carrément ailleurs. T’es étrange, c’est pas nouveau. T’es toujours sur le lâche et le égoïste d’il y a quelques minutes. « Ouais, t’as sûrement raison. » Tu hausses nonchalamment les épaules, ta voix est vide d’émotion. Voilà, comme ça elle te laisserait sûrement tranquille, là. Elle arrêterait de te parler, elle arrêterait d’insister.
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MessageSujet: Re: Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right   Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right - Page 2 EmptyMer 4 Sep 2013 - 21:16

La situation a beaucoup trop dérapé. J'arrive même plus à savoir depuis combien de temps on s'engueule. J'sais pas j'ai perdu la notion du temps, j'ai perdu le contrôle de mes émotions de mon flot de parole aussi. On en est au point, j'en suis au point d'avoir envie d'avoir le dernier mot peu importe ce que je pourrais dire. Il n'est pas entrain de me boxer mais j'ai l'impression qu'il m’enchaîne là, j'suis coincé dans le coin du ring, je me rabaisse et il faut que je sorte de là, que je réplique. C'est tellement l'impression que ça me fait. Je m'en fous tellement de ce que je peux dire, je ne réfléchis à rien, ce n'est sans doute pas cohérent, je ne contrôle rien du tout. Tout sort sans que je n'y puisse rien. Je déverse ma rage, je lui rentre dedans verbalement. C'est pas une partie de plaisir mine de rien parce que je me fais mal par la même occasion, lui dire tout ça, c'est stupide. J'crois que je regrette chaque mot prononcé, ou du moins je regrette l'intonation, la façon de le dire, mon manque de tact. Toutes ces choses sont dites dans le but de le faire réagir, j'sais pas trop ce que j'attends, peut être qu'il se calme, enfin qu'il sorte de ce truc là dans lequel il s'est enfermé. Et c'est con parce qu'il se passe bien un truc ouais, un truc mais pas du tout le truc que j'attendais. Enfin non parce que je le mets k.o là. Métaphoriquement mais pas seulement puisqu'il se transforme sous mes yeux, son regard l'expression de son visage. J'ai fait un truc. Je l'a plus que bousculé. C'est comme si toutes ces couches de protections ont explosé, il a l'air tellement, tellement absent. Vite, mais pas le même vide que d'habitude quand il se ferme non là c'est autre chose, une facette que je ne connais pas. Je crois que j'ai vraiment empiré les choses, j'pense que je l'ai profondément blessé. Le flot de larmes redouble d'intensité quand il ouvre la bouche. « Va-t’en Monroe. » Je frisonne, je sursaute même légèrement, l'intensité de sa voix me prend par surprise. J'ai l'impression d'avoir cassé un truc. Enclenché un mécanisme. Si j'étais à deux doigts de le laisser et de claquer la porte à mon tour j'pense que là il peut se foutre un doigt où je pense. Bien sûr j'vais le laisser, comme ça. Peut être que ce serait mieux pour nous deux mais j'supporte pas de le voir comme ça. J'supporte pas de le voir mal, j'peux pas surtout quand c'est de ma faute. « Bravo Einstein, tu as tout bon. Si je vis seul c’est pour une bonne raison. » Je secoue la tête, il a tord, il a vraiment tord. Et je dis de la merde. Il n'est pas seul, je suis là. Je suis là maintenant, je ne compte pas partir. Je ne peux pas partir. Je n'arrête pas de secouer la tête mais je reste silencieuse, j'ai peur de dire un truc qui ne faut pas encore alors je ferme ma grande gueule. Je ne raconte que des conneries de toute façon, n'énormes conneries stupide qui lui font mal. « Va-t’en » NON ! Aucun son ne sort, je n'ouvre même pas la bouche de toute façon, ça ne peut pas sortir. Je ne le laisse pas sortir, à la place je raconte tout un tas de conneries dont il doit se foutre royalement je savais que je devais la fermer. Je dois fermer ma gueule c'est pas possible d'être incapable de la fermer quand il faut. « Ouais, t’as sûrement raison. » Non mais là je m'en fous, je m'en fous de tout ce qui peut sortir de ma bouche, j'ai fait n'importe quoi. N'importe quoi. Bon si je bougeais. Ouais non mais j'peux pas rester là comme ça les bras ballant alors que lui aussi a les bras ballant alors que je lui ai fait ça. J'avance droit devant, vers la porte mais j'sors pas, j'peux pas sortir. Je me place juste devant lui, je ne devrais pas faire ça. Je ne devrais pas poser mes mains sur hanche, je ne devrais pas attraper non plus les pans de son t-shirt, j'devrais pas m'y agripper comme si ma vie en dépendait parce que je sais qu'il va me dégager. « Je peux me taire mais je reste. » Je ne pars pas. Je ne partirais pas, il devrait savoir maintenant que je ne pars jamais, surtout pas quand il me dit de m'en aller, pas comme ça. Je le regarde, je ne peux pas faire autrement, j'agrippe un peu plus son t-shirt, j'ai envie de me serrer contre lui. Je ne crois pas être douée pour communiquer dans ces cas là, je crois qu'il ne veut plus m'entendre. Je crois qu'il ne veut plus me voir mais je ne suis pas capable de faire des deux. Moi aussi je suis égoïste, je suis là. Je suis toujours là. « Je suis là... » Je murmure plus pour moi que pour lui. Mes larmes roulent toujours sur mes joues, je ne crois pas pourvoir m'arrêter c'est nerveux maintenant. J'en sais rien, je ne contrôle plus rien. Je veux simplement être là pour lui, avec lui. J'aimerais aussi pouvoir tout effacer ce serait tellement plus simple. J'aime pas la simplicité, mais là à vrai dire j'ai pas envie d'autre chose que ça devienne simple.
Sandro

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MessageSujet: Re: Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right   Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right - Page 2 EmptyMer 4 Sep 2013 - 22:28

Tu ne t’attendais vraiment pas à ça en rentrant chez toi aujourd’hui. Tu te retrouves là, debout dans ta chambre, à regretter de l’avoir accepté chez toi. A regretter d’avoir fait des efforts pour elle, d’avoir essayé de changer un minimum. Parce qu’au final, elle te disait ce genre de choses, et vous vous retrouviez dans ce genre de situation. Tu te retrouvais sans armes, alors que toi, tu étais toujours avec des munitions. Toujours. Et tu détestais ça. Tu la détestais d’avoir prononcé ces mots, tu la détestais de t’avoir rappelé toutes ces choses que tu avais pu faire. En ce moment, tu la détestais. Mais plus que tout, tu te détestais pour te souvenir de tout ça. Pour l’avoir laissé te connaître comme ça. C’était une mauvaise idée. Tu aurais dû rester seul, comme dans ton plan. T’es brisé. T’as toujours été quelqu’un de brisé de l’intérieur, mais là, ça se voit encore plus. Sûrement ton regard, la tonalité de ta voix. Tout ça à cause de Monroe. Tu veux qu’elle parte. Elle avait eu ce qu’elle voulait, elle n’avait plus rien à faire ici. Tu ne voulais plus l’entendre, plus la voir. Tu voulais rester seul. Comme avant. Tu voulais ne plus avoir de contact avec le monde entier, tu voulais pouvoir oublier tout ce que tu avais pu faire. Tu voulais pleins de choses, des choses impossibles à avoir. Chienne de vie. Mais tu la méritais, cette vie. C’était de ta faute au final, t’aurais dû savoir. Mais maintenant tu sais. Que de toute manière, Monroe n’avait rien à faire ici, qu’elle serait plus heureuse ailleurs, et toi aussi. Enfin, de toute manière, ton bonheur est plutôt insignifiant, parce que tu ne pourrais jamais totalement être heureux. Ça t’est impossible. Tu te détestes trop pour ça. Mais ce que Monroe t’avait dit venait encore plus de t’achever. Ta colère est toujours présente, mais elle s’est transformé également. Parce qu’elle t’a blessé. C’était une des rares fois où une fille te blessait. Il fallait le faire. Tu dis rien, tu veux seulement qu’elle s’en aille, tu veux plus la voir, tu veux pas entendre parler d’elle. Là ce dont t’aurais besoin ce serait un sac de frappe et des gants. Rien que ça. Mais elle ne part pas, Monroe ne part pas. Même maintenant elle ne t’écoute pas. Elle se dirige vers la porte mais s’arrête. Evidemment ça serait trop beau qu’elle t’écoute pour une fois. Mais non, elle n’en avait rien à faire. Qu’est-ce qu’elle voulait encore ? Ne pensait-elle pas en avoir assez dit ? C’était très explicite, ses paroles. Tu n’avais pas besoin de plus, c’était bon. Et puis Monroe montrait très bien que tu n’étais pas suffisant pour elle, puisqu’elle ne voulait pas d’un lâche et d’un égoïste. Qui en voudrait. Pourtant, ce n’était pas comme si tu ne l’avais pas prévenu un milliard de fois. C’était de sa faute. Monroe se rapproche de toi, pose ses main sur tes hanches, tire sur ton t-shirt ; et toi tu ne fais rien. Tu te contentes de la regarder. Tu ne bouges pas d’un seul millimètre. Tout est étrange dans ta tête, t’aimes pas ce que tu ressens. T’aimes pas ce que tu ressens pour elle, ce que tu ressens à cause d’elle, tout ce qu’elle peut te faire rien qu’avec quelques mots. Tu détestes ça. Tu la détestes à cause de ça. Elle vient de te rappeler pleins de choses que tu tentais d’enfouir bien, bien profondément. Elle avait fait ça à elle toute seule. « Je peux me taire mais je reste. » Evidemment qu’elle ne partira pas. Même dans tes rêves elle ne t’écoute pas. Tes sourcils sont froncés, tu secoues doucement la tête de droite à gauche. Tu ne sais même pas si t’as envie de lui adresser la parole. Tu ne devrais même pas la regarder. T’en peux plus, t’es extenué de tout ça. Tu la détestes. « C’était une mauvaise idée de te faire venir en France. » que tu dis tout simplement. Oui, vraiment une mauvaise idée. T’en avais la preuve ici même. Avec tous ce qui venait de se passer. « Je suis là... » Oui bah tu peux le voir, ça. Elle pleure. Tu détestes les filles qui pleurent. Généralement, du moins. Parce que là, en la voyant pleurer, t’as comme une boule dans le ventre, et un pincement au cœur. Sûrement parce que c’était elle, et que tu n’aimais pas la voir comme ça. Dans cet état-là. Pourtant, ta seule envie, c’était d’en avoir rien à faire. Mais apparemment c’était plus fort que toi. Tu n’arrivais pas à contrôler ces trucs-là, et c’était horrible. Tu détestais ça, aussi. Il y avait beaucoup trop de choses que tu détestais. « Arrête de pleurer. » tu murmures. Tu sais pas pourquoi tu fais ça. T’es censé la détester. Tu la détestes. Ce qu’elle t’a dit.. ça t’avait fait tellement mal. Pourtant tu fais ça, tu veux qu’elle arrête de pleurer, parce que ça aussi ça te faisait mal. Et puis là, tu fais une chose que t’as jamais fait : tu la prends dans tes bras. Oui, toi. Tu ne l’avais encore jamais prise dans tes bras de la sorte, et tu le faisais maintenant. Dans cette situation. C’était idiot. Tu étais idiot. Elle devait partir. Mais elle devait arrêter de pleurer aussi.
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MessageSujet: Re: Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right   Don't you know that it's only fear I wouldn't worry, you have all your life I've heard it takes some time to get it right - Page 2 EmptyJeu 5 Sep 2013 - 4:35

C'est fou la façon dont une conversation peut déraper, ou plutôt une dispute prendre autant d'ampleur. Mais je pense que c'est à cause de nos caractères explosifs, on se complète dans la crétinerie je crois. Tous les deux aussi têtus et blessant. On est tous les deux stupides au fond de s'obstiner. J'ai commencé j'en prends l'entière responsabilité je sais que je n'ai rien arrangé en le frappant, en hurlant au lieu de l'interroger subtilement. La subtilité ce n'est pas trop mon truc, j'ai tendance à foncer, à rentrer avec mes gros sabots et à bien appuyer là où ça fait mal. Je ne suis pas subtile, mais je ne suis pas méchante. Je ne pensais pas qu'il réagirait de cette façon, je voulais juste le pousser un peu à bout pas le blesser, c'est évident que c'est arrivé et je crois que j'aurais jamais qu'une telle chose puisse arriver. Je n'aurais pas pensé qu'une telle chose arriver de cette façon. Je ne pensais pas le toucher, toucher dans le mille, appuyer là où il ne fallait pas. Si j'avais su je ne l'aurais pas fait. Je pense que ça a un rapport direct avec ce dont il ne veut pas parler et je crois que j'ai saisis pourquoi, ça doit être encore plus important que je peux l'imaginer je crois, je sais qu'il s'agit de sa soeur, je pense que ça a aussi un rapport avec la période en Afghanistan mais c'est trop abstrait. Mais je ne lui demanderais rien, surtout pas aujourd'hui. Je n'arrive pas à supporter les dégâts que j'ai engendré, je me sens impuissante face à ces blessures que j'ai semble-t-il dévoilé, je n'ai pas tous les éléments en ma possession mais ce qui est sûr c'est que je ne tiens pas à être responsable de ça à nouveau. Ces émotions, elles me tirailles parce que je suis contente, même si ce n'est pas le mot approprié, de le voir de cette façon mais je m'en veux et son état me m'est insupportable et le connaissant il doit tellement m'en vouloir de le rendre ainsi vulnérable j'ai l'impression de voir le Sandro de l'intérieur c'est déroutant. Evidemment je me dirige vers lui, c'est plus fort que moi je ne peux pas m'en aller et le laisser seul dans sa misère ça me fait tellement plus mal que n'importe quelle parole assassine de sa part. Je m'attends tellement à ce qu'il me repousse que je suis surprise qu'il ne le fasse pas. Il ne réagit pas. Je préfère ça, j'ai l'habitude d'essuyer des refus c'est de cette manière que notre relation s'est construite mais j'aime autant qu'il me laisse être proche de lui, proche mais pas trop. Je n'ose plus. Il secoue la tête mais ne dit rien, je ne loupe rien, je le regarde tout comme il me regarde. J'ose poser mes mains sur ses hanches, le moindre contact est important. « C’était une mauvaise idée de te faire venir en France. » Je me pince les lèvres, je ne sais pas si je fais bien d'ouvrir la bouche alors déjà je secoue la tête doucement. Je ne suis pas d'accord. Certes dans l'immédiat c'est chaotique.  « T'as pas aimé ces dernière semaines avec moi ?  » Je demande d'une toute petite voix. J'espère qu'il va vraiment me répondre.  Je ne lui demande pas s'il est heureux, simplement s'il aime ma compagnie, s'il aime me voir tous les jours, s'il aime le fait qu'on s'endorme tous les soirs ensembles, j'ai l'impression d'être une adulte maintenant et j'aime assez être une adulte je crois. Les sorties, l'alcool, la drogue ça aurait fini par me tuer, il me fait réellement du bien. Il n'en est pas conscient c'est ça le pire. Evidemment il y a eu aujourd'hui, ma crise, cette issue plus que chaotique, mais c'est normal une dispute dans un couple, et c'est ce qu'on est, on est simplement pas comme les gens normaux.  « Arrête de pleurer. » Son ton est à des années lumières d'il y a quelques minutes c'est perturbant mais plus agréable. Je hoche un peu la tête, j'esquisse une espèce de sourire mais je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit puisqu'il se produit un phénomène assez étrange qui me prend tellement au dépourvu que je ne réagis pas pendant une bonne minute. Il me sert contre lui. Oh bien sûr on est souvent l'un contre l'autre mais jamais de cette manière. je le sers comme jamais, je m'agrippe à a ses omoplates, je profite de la sensation, du sentiment de sécurité que me procure cette étreinte. Et ça me fait tellement de bien qu'une nouvelle salve d'émotion s'abat sur moi. Je pleure de plus belle, des pleurs différents mais ça reste des pleurs mais ça ne ne pas. Je me reprends et je me reprends tellement que je laisse échapper un rire, je me sens tellement stupide. J'ai la tête nichée dans son cou, je me love contre lui, je respire son odeur, une vague de bien être me traverse. Il me fait un effet de malade.  « Merci...  » Je murmure contre sa peau.  « de faire tout ça pour moi, d'agir comme ça malgré...Ça.  » Ce que je viens de lui faire, il est parfait. Je ne m'excuse pas, je ne sais pas si je dois mais j'ai besoin de le remercier, pour lui prouver que j'ai tord, il n'est pas égoïste là, c'est tout le contraire, il pense à moi, il agit pour que j'arrête de pleurer et ça me touche plus que n'importe quel mot. Je me décolle un peu juste pour sécher mes larmes qui ont cessés de couler, et pour le regarder aussi j'ai toujours besoin de le regarder. J'ai mes mains posées sur son visage, je le regarde j'ai pleins de choses à lui dire encore mais je crois que c'est préférable que je me taise et profite du moment, nos front se touchent.  « Je te laisses pas...  » Je murmure contre ses lèvres, il l'a dit un paquet de fois que je devais partir, que ce serait mieux mais non, non ce n'est pas mieux si je partais. J'ai tellement besoin de lui, j'espère qu'il a besoin de moi aussi.  
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Il y a des choses, comme ça qu’il ne faut pas te dire. Des choses qui te font trop réagir, trop souvenir. C’est bête, ce ne sont que quelques mots, quelques adjectifs. Mais ça te met dans tous tes états. Et en temps normal, tu n’as pas à être confronté à ce genre de chose. Parce qu’en temps normal, tu es seul. Et personne n’est là pour te dire ça. Personne n’est là pour te rappeler ce que tu avais pu faire, ou la personne que tu étais. Mais là, il y avait Monroe. Tu avais pris un risque en l’acceptant, et il se révélait que tu avais bel et bien fait une erreur. Une grosse erreur. Tu n’aurais jamais dû la laisser avoir ce genre de pouvoir sur toi, tu n’aurais jamais dû te retrouver dans cet état-là à cause d’elle. Démuni. Mais c’était trop tard. Et tu regrettais. Tout simplement parce que toutes tes peurs s’avéraient juste. Tu ne voulais pas t’attacher à quelqu’un au point que cette personne puisse te faire du mal. C’était pour cette raison que tu ne voulais de personne. De cette manière, il n’y avait pas de risque de te retrouver dans ce genre de situation. La conclusion était donc simple : tu étais mieux sans Monroe. Parce que sans Monroe, une chose comme ça ne serait jamais arrivé. Non, c’était sûr et certain. Tu lui en veux, tu lui en veux tellement. Tu ne sais même pas si un jour t’as pu en vouloir à ce point-là à une personne. Sûrement pas, ça te paraissait impossible. Parce que personne n’avait jamais agi comme Monroe le faisait. Sans Fake Lover et sans Monroe, tu n’aurais jamais eu à te retrouver comme ça. A être dépendant d’une personne ou des paroles d’une personne. Alors oui, en quelque sorte, tu regrettais. Cette inscription était à l’évidence une mauvaise idée. Pourtant elle s’approche de toi et tu ne fais rien. Tu ne sais pas trop pourquoi. Tout est trop étrange pour que tu puisses réagir. Tu lui fais comprendre que sa venue ici était une mauvaise idée, une très mauvaise idée. Tu ne fais que dire ce que tu penses. Tu ne connaissais pas une seule personne qui aurait été pour cette idée, à part elle. Elle était beaucoup trop têtue. Et deux personnes têtues, ça ne donnait pas de très belles choses. La preuve. « T'as pas aimé ces dernière semaines avec moi ?  » Si t’as bien aimé ces dernières semaines avec elle. T’en sais rien, tu supposes que oui. T’es bien, au fond, avec elle. Ouais, t’es bien. Excepté maintenant. Parce que là, t’es tout le contraire de bien faut dire. T’es mal, ouais. Et c’est de sa faute. Tu ne peux que lui en vouloir. « On s’en fiche de ce que j’aime ou pas, le fait est que j’ai fait une erreur en t’acceptant ici, c’est tout. » Au fond, tu ne sais pas si tu le penses. Parce que d’un côté, tu lui donnais ce pouvoir de t’anéantir à n’importe quelle seconde, et de l’autre, tu étais bien avec Monroe. Mais qu’importe, c’était trop dangereux. Oui, beaucoup trop dangereux. Qu’importe, elle pleure. Et tu ne t’attends pas à ce que ça te fasse quelque chose, mais si. Tu te rends compte que t’aimes pas la voir comme ça, du moins ton ventre et ton cœur n’ont pas l’air très heureux de ça. Et c’est sans réfléchir que tu la prends dans tes bras. Tu ne sais pas pourquoi tu fais ça, tu ne sais même pas si ça peut marcher. C’est comme un automatiste, tes bras s’enroulent autour d’elle pour la serrer contre toi. C’est bien la première fois que tu fais quelque chose comme ça. Autant dire que les câlins, ce n’est pas du tout ton truc. Tu l’avais même déjà repoussé lorsque Monroe avait tenté de te prendre dans ses bras. Ce genre de choses te dérangeait, sans vraiment savoir pourquoi. Mais là, tu le faisais. Pour elle. Tu ne devrais pas, mais tu le fais. Elle se sert contre toi, et puis elle pleure de plus belle. Ce n’était pas vraiment le but de la chose mais bon. « Merci... de faire tout ça pour moi, d'agir comme ça malgré...Ça.  » Oui et bien ce n’était pas de ta faute, tu n’avais pas réfléchis avant de le faire. Parce que clairement, si tu y avais réfléchis, tu ne l’aurais pas fait. Très, très probablement. « J’fais pas exprès. » tu tentes de te justifier, c’est idiot. Mais tu le fais tout de même. Tant pis, hm. Même si tu l’as pris dans les bas pour qu’elle se sente mieux, t’as toujours cette envie de lui cacher que tu te souciais d’elle. C’était à cause de ton égo, ça, encore. Bref. Monroe relève la tête et pose ses mains sur ton visage. Comme la plupart du temps, ton regard est dans le sien. Même si une fois encore, ce n’est pas vraiment comme d’habitude. T’as tous ces trucs qui se sont mélangés en même temps, la colère, ce qu’elle t’a dit, la voir pleurer. C’était pas cool. Tu détestais ça, en fait. Tu préférais quand tu pouvais être indifférent. Mais tu ne pouvais pas être indifférent avec Monroe. Et à vrai dire, ça te faisait un peu peur. « Je te laisses pas...  » qu’elle murmure, ses lèvres collées contre les tiennes. Et tu soupires un peu, légèrement. C’était une mauvaise idée, tu ne pouvais pas en être plus sûr que maintenant. Pourtant tes bras sont toujours autour d’elle, et tu ne la lâches pas du regard. « Tu devrais.. » que tu murmures à ton tour contre ses lèvres avec de l’embrasser doucement. Ouais, même dans ces situations-là, tu ne pouvais pas t’empêcher de l’embrasser. Il y avait vraiment quelque chose qui ne tournait pas rond chez toi.

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