Je ne sais pas quoi faire. Je m’ennuie. Forcément, je suis tout seul. J’ai tendance à très vite m’emmerder sans la compagnie d’autres personnes. Je fais parti de ceux qui n’aiment pas tellement la solitude. J’aime être entouré. C’est comme ça. Mais bon là j’ai trouvé personne à embêter, tant pis. J’ai une idée. Je vais plutôt aller faire un tour dans la salle de vidéo surveillance. Que je puisse peut être récolter quelques informations intéressantes. Vis-à-vis des secrets oui, mais je suis aussi un peu une commère. J’aime bien savoir tout ce qu’il se passe entre les candidats. Peut être vais-je tomber sur des potins croustillants. Quelques rapprochements…Allez savoir. Je me fais du pop corn pour l’occasion, c’est mieux quand même. Le pot dans la main, la bouteille de coca dans l’autre, je pénètre donc dans la pièce. J’installe mon cul sur une chaise, et en mode confortable, je pose mes pieds sur la table. J’observe les différents écrans, à la recherche de quelque chose d’intéressant. Hm, il n’y a pas l’air d’avoir trop d’action. Oson et Donia sont ensemble, je crois que c’est l’anniversaire de la jeune femme. Ah, deux canons en vue à la piscine. Judith et Nicola. Je viens à peine de les repérer, que qui vois je débarquer ? Cette chère Ebhlin ! Elle est partout. « Hey, mais qui voila ! Cela ne serait pas la moche bis ? » Que je demande dans un sourire. Petite taquinerie en rapport au sondage. « Je te manquais, c’est ça ? »

La dernière séance de matage avec Paquito était pas mal. Au final, elle a bien envie de le refaire. C’est tellement fou la vie de château et la vie en communauté, qu’elle est certaine qu’une minette est en train de se doucher à cette heure-ci. Ca lui confère une aura bien salace autour d’elle, mais ça la fait kiffer, ce n’est pas de sa faute. Pour peu qu’en arrivant là, Pavel y soit encore et cette fois, en train de se branler en regardant Inès réellement dévêtue cette fois. Le coup que ce serait. Sauf que non, quand elle débarque dans la salle de vidéo surveillance en patin, elle se fait déjà agresser par le moche. Bon agresser est un bien grand mot, mais il ne lui laisse pas le temps d’arriver non plus. Il profite de la situation et du récent sondage pour la traiter de moche à son tour. Elle souffle. « Moche bis ? Dans tes rêves, y’a qu’UN moche ici… » Qu’elle dit en roulant de l’autre côté de la pièce, qui n’est pas si grande que ça. Elle appuie bien sur le ‘un’ pour qu’il ne puisse pas retourner le truc contre elle. Elle connaît trop bien cette technique. En tout cas, ça ne la fait pas rire elle. Elle n’a pas l’habitude de se sentir moche. Pour le coup, elle comprend ce que ça fait d’être lui et ça craint un max. Plus encore que ce qu’elle pensait. Pour tout dire, ouai, elle le prend super mal d’être relégué au fond du classement, même si en réfléchissant bien, lui reste tout de même pire. Mais quand même. Elle s’est retrouvée derrière l’autre bridée qu’on a jamais réellement vu et qui est partit hier. Il vient de la mettre de mauvaise humeur, du coup elle répond un peu plus méchamment à ce qui aurait pu être une ouverture sur une vanne plus piquante et dit d’une autre manière : « Ouai. Je te kiffes grave. J’peux pas vivre sans passer un peu de temps avec toi chaque jour… » Ouai, elle dit ça sans grande conviction. Elle s’assoit à terre, en croisant les bras. Avant de souffler : « Sale mateur. Tu fais ça parce que t’as aucune chance avec les filles… » Bon, c’est un peu se qu’elle pense d’elle-même, mais autant le retourner contre lui.

Je n’accueille pas Eibhlin de la manière forcément la plus charmante qu’il soit. Je la traite de moche. Mais bon dans ma tête, ce n’est pas méchant. C’est juste pour la taquiner, en rapport à ses propres propos. « Moche bis ? Dans tes rêves, y’a qu’UN moche ici… » Quoi ? Ça ne plait pas à mademoiselle ? Bouh. Peut être qu’elle se rendra compte que ce n’est pas forcément plaisant de s’entendre qualifier de moche à tout bout de champ, et qu’elle arrêtera. « T’es dans le déni ma chérie. Tu verras, une fois que tu l’auras accepté, tu iras beaucoup mieux. » Peut être à t’elle besoin que je lui donne un miroir pour l’aider à prendre conscience ? Non mais bon en vrai, je la trouve pas moche. Elle est…mignonne. Oui voilà. Enfin quand elle n’ouvre pas la bouche. Je constate qu’elle est encore sur ses patins. « Ouai. Je te kiffes grave. J’peux pas vivre sans passer un peu de temps avec toi chaque jour… » Malheureusement ça manque de crédibilité tout ça. « Dans quelques semaines tu verras, ça sera réellement le cas. » Ou pas. Elle s’installe par terre. « Sale mateur. Tu fais ça parce que t’as aucune chance avec les filles… » Aouch. Mon cœur saigne. Ceci dit elle n’a pas tout à fait tort. Je suis bien conscient de ne pas avoir grande chance avec les filles dans ce jeu. Aucune ne semble intéressée ne serait ce qu’un peu par ma personne. Du moins sur le plan physique. Je me prépare déjà mentalement à plusieurs semaines de disette. « Faut croire que toi et moi, on a encore plus de points communs qu’on ne le croyait. » Parce que bon, je la vois bien tenter à tout va de se pécho les meufs, mais sans me tromper, je pense que pour l’heure elle échoue lamentablement. Pas évident d’être une lesbienne, quand les autres sont plus portés pénis. Peut être que si elle s’en fait pousser une elle aura plus de chances. « Dis moi, tu les quitte jamais tes patins ? Tu dors avec aussi ? » En plus je trouve que cela ne doit franchement pas être pratique. Pas pour se déplacer dans un château. Avec des escaliers, tout ça. Pour moi les patins, c’est fait pour l’extérieur.

C’est légitime pour Lewis de l’attaquer sur ça. Elle qui l’a tant fait chier avec ça, maintenant il peut se venger, sauf qu’elle n’est pas comme lui. Elle n’est pas ok avec ça. En plus lui il doit avoir l’habitude de l’entendre dire depuis toujours alors qu’elle non. Franchement, elle s’est toujours trouvée très bien, peut-être dans un excès de confiance en-elle. Du coup ouai, elle le prend assez mal parce qu’elle n’est pas comme lui. Elle fait facilement la gueule quand ça ne lui plaît pas, encore moins quand c’est dit de cette manière. Il en rajoute une couche et elle a juste envie de lui mettre une grosse tarte dans sa gueule, mais elle se retient, évidemment. Elle veut rester dans les bons petits papiers de Cupidon. Elle grimace. Elle passe outre le fait qu’il l’appelle chérie pour aller droit au but : « Ouai, t’as bien raison. Et puis je peux toujours me dire quand même qu’il y a pire que moi, hein… » Qu’elle lui dit, supposant toujours cette idée qu’il est pire qu’elle. Jamais elle n’arrêtera de l’insinuer, non, encore moins quand il se met à la traiter de moche. Et puis, elle lui dit être accro, blabla. « Ouai, j’ai hâte d’y être alors… » Qu’elle dit ça, en lui répondant toujours aussi dure. Ouai, il la foutu sur les nerfs là, il ne sait même pas. Bon peut-être pas sur les nerfs, mais elle n’est plus d’humeur. Il a même passé son envie de se toucher en matant quelqu’un aux écrans. Alors c’est clair qu’elle a hâte de voir ce que c’est que d’être accro à lui. Oh elle ne déteste pas Lewis, elle le trouve juste un peu con. Trop con. Alors passer pour un con auprès d’une conne, c’est ouf… Alors l’idée d’avoir réellement des points communs avec lui la fait autant marrer que grimacer. Parce qu’il dit ça quand elle le soupçonne de mater, juste parce qu’il n’a aucune chance avec les canons d’ici. Il n’a pas tord, elle non plus, elle n’a pas vraiment de chance. Mais elle a une excuse. C’est parce qu’elle est lesbienne. Lui, il a une bite. Il a plus de chance de serrer… Mais non, elle prédit qu’il ne le fera pas ! « Absolument pas. J’ai une excuse pour ne pas serrer. Toi non… » Qu’elle lui répète, en levant un sourcil. Mieux, elle rêve vraiment de trouver une nana ici qui voudrait bien d’elle pour pouvoir le lui mettre dans sa gueule, mais là n’est plus le propos. Il parle de ses patins. Si elle les quitte… « Jamais. J’ai pas de chaussures en fait, donc quand j’ai froid au pied, je suis obligée de les porter… Je dors avec. Je fais tout avec, si ça te chante… » Qu’elle répond, en ne le regardant pas à vrai dire. Elle fixe ses patins avec lesquels elle joue. « Y’a pas un truc que t’aimes par-dessus tout ? Un truc que tu ne peux pas quitter ou que t’as pas envie d’arrêter de faire ?… » Elle fait tourner une roue de son patin gauche. « Bah moi c’est les patins. C’est devenu un prolongement de mon corps. J’ai appris à tout faire avec… » Elle pince ses lèvres. Monter les escaliers, entre autre. « Mais bon, j’te dis ça… Tu t’en branles… » Qu’elle lâche en soufflant, forcément. Parce qu’il n’a pas une tête à se soucier de ça. Du coup elle change de sujet. « Ouai, on s’en branle… Allez question bateau : pourquoi t’es venu ici, dans le jeu ? »

Je ne vais pas lui dire qu’elle est canon, la rassurer sur son physique, tout ça, juste pour lui faire plaisir. Et puis quoi encore. Vu comment elle me traite, elle ne le mérite pas. De toute façon, je suis sur qu’elle trouvera bien quelqu’un dans les parages pour la rassurer à ce propos. « Ouai, t’as bien raison. Et puis je peux toujours me dire quand même qu’il y a pire que moi, hein… » Evidemment elle parle de moi. Elle n’arrête donc jamais. « Si ça peut te consoler de penser ça. » Personnellement je ne me trouve pas pire qu’elle. Non mais déjà on ne peut pas comparer un mec et une fille je trouve. Et puis même si je sais ne pas être un canon de beauté, je ne pense pas être si pire que ça. Pas le moche qu’elle se plait souvent à décrire en tout cas. Ma différence fait mon charme non ? Enfin tout ça c’était avant d’entrer dans le jeu. Parce que je n’ai jamais autant prit de remarques sur ma gueule en si peu de temps. Les cons vont réussir à me complexer bientôt. Ça serait dommage après tout ce travail que j’ai fais sur moi pour gagner en confiance. Je me dis qu’ils se lasseront et finiront bien par arrêter. Mais Eibhlin elle, je n’ai pas l’impression qu’elle est prête à changer de disques. Voilà qu’elle évoque ma capacité à séduire les femmes dans ce jeu. Selon elle, je n’ai pas la moindre chance. Cela fait toujours plaisir. Je lui retourne la faveur. Parce que la cocotte, finalement, partage pleins de points communs avec ma petite personne. « Absolument pas. J’ai une excuse pour ne pas serrer. Toi non… »  Mouais. « C’est facile de te cacher derrière cette excuse. Rien n’indique qu’elles seraient attirées par toi, même en étant lesbiennes. » Oh non rien. « D’autant que je suis sur qu’il y en a quelques unes par ici qui sont des deux bords. Il y en a toujours dans ce genre d’émission. » Même qui changent carrément d’orientation sexuelle. Donc bon c’est bien beau de la jouer gouine, mais voilà. Après c’est sur que forcément de base c’est plus compliqué pour elle. Je la questionne ensuite sur ses patins. Je la vois tout le temps avec. Mais genre tout le temps. Elle n’a pas de chaussures ? Genre ? Elle est sérieuse ?  « Y’a pas un truc que t’aimes par-dessus tout ? Un truc que tu ne peux pas quitter ou que t’as pas envie d’arrêter de faire ?… » Je réfléchis, hm. « Baiser ? » Quoi ? Non ? Mais bon là tout de suite, je vois pas autre chose. C’est qu’il y a pleins de choses que j’aime. Mais une plus que l’autre... Bref, elle me dit que c’est devenu le prolongement de son corps. C’est bizarre quand même je trouve, mais bon chacun son truc. « C’est pour t’enfuir plus rapidement quand tu fais des conneries, en fait. » Mais non je m’en branle pas, sinon je lui aurais pas demandé. Elle veut savoir pourquoi je suis dans le jeu. « Pour le fun, m’amuser. Prendre des vacances gratos. La notoriété, tout ça… C’est juste un gros kiff quoi. Et toi ? »

« Ouai, y’a que ça pour me consoler… » Qu’elle lâche, à moitié ironique, à moitié sérieuse. Oh bah ça doit en rassurer plus d’un de se dire qu’il peut y avoir pire alors du coup elle fait pareil. Et puis quitte à ne pas craquer devant Lewis comme elle a pu le faire avec Zooey, ça va. Alors du coup elle continue de la traiter de moche. Même si toute la saveur du début n’y est plus, mais ce n’est qu’une question de temps… « J’ai qu’une excuse, alors j’en profite… Et puis je le sais, c’est bon, pas la peine de me le dire… » Qu’elle souffle, un peu ronchon. Elle ne répond pas sur le fait qu’il y en ait peut-être d’autres, des lesbiennes, mais bien sur le fait qu’elles ne seraient pas attirées par elle. Ca fait mal de l’avouer, mais c’est ainsi : elle ne donne pas envie aux nanas du nid de devenir lesbiennes. C’est tout. Elle se fera une raison, même si apparemment elle n’aura pas autant de facilité à se la faire que lui. La conversation dévie sur ses patins. Elle en a un peu marre de ne parler que de ça, ou très largement de ça. D’accord, ce n’est pas banal, mais ce ne sont que des patins à la fin. Alors elle veut qu’il comprenne à quel point elle aime les patins, en lui demandant notamment ce qu’il aime par-dessus tout et il faut bien qu’il réponde le cul. C’est un bon exemple en soit, mais elle ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel. Ca la saoule qu’elle ne répond même pas, qu’elle ne va pas au bout de son raisonnement. C’est bon quoi, pour une fois qu’elle, elle ne pense pas au cul, il pourrait faire un effort. Elle le laisse alors parler, et elle lui répond, avant de passer elle-même aux questions. « Non. J’assume tout ce que je fais, même mes conneries. » Qu’elle lui répond très sérieusement. Elle ne fuit pas elle. Ou elle peut le faire pour au final tout assumer : ce n’est qu’une façon de retarder les choses. Voilà tout. Mais c’est vrai que c’est plus pratique d’avoir des patins dans certains cas tout de même. Finalement elle passe à lui. Pourquoi il est là, dans le nid ; pourquoi il a fait la démarche de passer les castings. Pour tout avouer, elle s’en moque un peu. C’est juste pour dire de changer de sujet et puis clairement, d’entrer pleinement dans le jeu. C’est trop léger là : elle a fait des débuts beaucoup trop timides. « On s’en fout de moi. C’est de toi qu’on parle ! » Qu’elle dit en fixant toujours ses patins au lieu du gars lui-même. Ce n’est pas poli de ne pas regarder la personne à qui l’on parle, mais depuis quand elle est polie ?... Elle réfléchit un peu, avant de lui demander : « Du coup, tu veux continuer de passer à la télé après ou non ? » Faire une carrière au petit écran, pourquoi pas ? Elle lui pose une autre question : « T’as pas peur que la révélation de ton secret ne change la vision qu’on les autres de toi ? » Qu’elle lui demande, doucement.

« Ouai, y’a que ça pour me consoler… » Bah de toute façon moi aussi ça me console de me dire qui’l y a toujours pire dans ce bas monde. Sauf que je n’associe pas immédiatement mademoiselle, comme elle doit le faire avec moi. Saleté. « J’ai qu’une excuse, alors j’en profite… Et puis je le sais, c’est bon, pas la peine de me le dire… » Elle est pas un peu gonflée la demoiselle ? « Pourquoi, c’est chiant de s’entendre dire des choses déplaisantes, même si elles sont vraies ? » Oh bah j’en apprends tous les jours. Je me montrais un peu plus compatissant le jour où elle le sera avec moi. Ce qui n’est probablement pas prêt d’arriver, donc. Tant pis pour elle. Forcément que je profite de la situation. Bref, je la questionne sur ses patins. C’est quand même peu commun. Je veux bien qu’on aime en faire, mais de là à vivre avec. Tout faire avec, y a des limites. Mais bon après tout pourquoi pas hein, tant qu’elle n’emmerde personne avec. Ceci dit je trouve que c’est un peu de la triche, comme au prime, avec les défis. Elle est avantagée, elle va forcément plus vite. Même si ça ne m’a pas empêché de la battre à plate coutures, et à pied s’il vous plait. « Tant mieux » Qu’elle assume ses conneries. Ceci dit je suis persuadé que ça peut être quand même utile. Elle m’interroge alors sur les raisons de ma présence dans le jeu. Sauf que mademoiselle ne veut pas répondre en retour. « Non mais ça marche pas comme ça, tu dois répondre aussi ! Y en a pas que pour moi. Surtout que tu ne crois pas que je te vois venir ? » Genre elle s’intéresse à ma petite personne, tu parles. Elle veut pécher des informations sur mon secret oui. « Je t’avouerais que je n’ai pas réfléchi à la suite, mais pourquoi pas continuer à la télé, si on me propose des trucs funs ! » Oh bah oui je suis ouvert à toute proposition. Ceci dit je doute en avoir quand même. Qui ça intéresserait ? « Et non mademoiselle, je n’ai pas peur que la révélation de mon secret change votre vision. » Pourquoi ça me ferait peur ? Je doute que ça change quoi que ce soit. « C’était la dernière question à laquelle je répondrais, si tu m’en dis pas aussi sur toi » Il ne faut pas abuser non plus. Puis quoi encore.

« Gniagniagnia même si elles sont vraies... » Qu'elle répète, exagérant bien sa manière de parler en grimaçant. Évidemment devant ses yeux, sans chercher à se cacher. Pourquoi il lui dit ça ? C'est forcément chiant de s'entendre dire ça, pire quand c'est vrai. Elle ne l'avouera pas, parce qu'il connaît bien la réponse. C'est d'une évidence enfantine. Elle ne fait pas plus de commentaire qu'une grimace. Comme elle n'en fait pas, lorsque à son tour il fait un petit commentaire sur sa capacité à tout assumer. Oh, quand on a pris l'habitude de tout assumer... Bon c'est vrai qu'elle a pu faire des trucs plus grave que cette fois, elle s'est bien gardée d'assumer, mais en général, non. Elle ne garde rien pour elle. Comme ses questions, un peu insidieuse et très suspecte dans son cas. « Oh, tu vas pas te plaindre ! Je suis sûre qu'ils ne se bouscule pas aux portillons, ceux qui veulent te connaître alors profites en ! » Qu'elle lui dit, pour essayer de noyer le poisson encore une fois. Elle hausse les épaules. Elle s'en moque s'il la voit venir ou non, pour tout dire. Oui, elle lui pose des questions sur son secret. Libre à lui de répondre ou non, mais elle continuera assurément. « Des trucs funs, du genre Jackass complètement ouf ou... ? » Bah ouai, c'est fun de faire des cascades de dingues et frôler la mort une centaine de fois tout ça pour rien quoi ou pour l'amour de l'adrénaline. Tout ça. Parce que mis à part ça, elle ne sait pas trop ce qui est « fun ». Parce qu'autant elle adore l'émission puisqu'elle y participe, mais être présentateur ou chroniqueur à Fake Lover, ce n'est pas des plus funs non plus... Elle pense ça parce qu'ils sont beaucoup à le faire ou l'avoir fait après leur sortie du jeu... Elle enchaîne sur une question plus ciblée, moins sur sa vie globale, plus sur son secret. Oh, qu'on ne se leurre pas, après tout, ils sont là également pour trouver des secrets et elle compte bien le faire. Plus ou moins discrètement parce que bon, la discrétion ne compte pas vraiment parmi ses qualités. « Je ne parlais pas forcément que de nous, ici, mais aussi des autres à l’extérieur. Tes proches... Ils sont au courant de ton secret ? » Elle essaye évidemment, toujours. Elle se moque bien de savoir si c'est la dernière question à laquelle il répondra. Elle va lui poser autant de question qu'il faudra pour le saouler, l'épuiser et le faire craquer. Pour ça, Eibhlin a étrangement de la patience. « Si tu veux en savoir plus sur moi, il faut me poser des questions mon petit ! J'vais pas te raconter entièrement ma vie, ça va être long... » Qu'elle dit, avec un sourire. Avant d'ajouter : « Il te concerne, ton secret, ou non ? Toi tout seul ou toi et quelqu'un d'autre ? » Elle n'en démord pas et elle ne le lâchera pas, parole d'irlandaise !

« Gniagniagnia même si elles sont vraies... » Très mauvaise imitation. La pauvre, elle vit mal les remarques sur son physique. Allez, elle n’a qu’à venir prendre un stage chez moi, et bientôt elle sera blindée, et saura le prendre à la rigolade. A l’évidence, elle n’est pas encore au stade d’auto-dérision, ou elle peut se moquer d’elle-même. C’est bien dommage. « Oh, tu vas pas te plaindre ! Je suis sûre qu'ils ne se bousculent pas aux portillons, ceux qui veulent te connaître alors profites en ! » Toujours une remarque désobligeante envers ma personne. Faut croire que c’est plus fort qu’elle. Je me demande si elle ne réserve ce traitement qu’avec moi, ou si elle fait la même chose avec tout le monde ? Bah je suppose qu’avec les filles, c’est différent, vaut mieux pas griller ses chances de serrer. Déjà qu’elles sont minces, alors si en plus elle les insulte. « Tu parles, ils veulent tous me connaître, parce que je suis merveilleux ! » Evidemment je plaisante, je n’ai pas la prétention de me croire ainsi. Elle me parle de continuer dans le monde de la télévision après. Je suis ouvert à tout, alors pourquoi pas si l’occasion se présente, et qu’elle est intéressante. Parce que présenter Fake Lover par exemple, pas trop mon truc je pense. J’sais pas, moi je préférerais plus… « Des trucs funs, du genre Jackass complètement ouf ou... ? » Elle a tout comprit. « Mais carrément ! Je joue déjà au Jackass dans la vraie vie, alors si en plus on me payait pour faire des conneries…Le rêve ! » Vous vous imaginez ? Vivre de mes conneries ? Cela serait juste génial. Elle oriente ensuite ses questions sur mon secret. Au moins elle n’a pas la prétention d’être subtile. On voit direct ses intentions. Je suis bien gentil, je réponds. « Evidemment qu’ils sont au courant. Je ne suis pas la pour faire une big révélation fracassante sur ma personne qui chamboulera mon petit monde. Je laisse ça aux autres. » Je ne comprends pas comment on peut venir dans ce jeu, avec un secret, dont tes proches sont pas au courant. Je trouve que ça craint comme méthode, d’apprendre à tes proches une nouvelle. A travers un écran de télévision. C’est un peu lâche non ? Je lui dis que c’est la dernière question à laquelle je répondrais, si elle ne se montre pas coopérative en retour. « Si tu veux en savoir plus sur moi, il faut me poser des questions mon petit ! J'vais pas te raconter entièrement ma vie, ça va être long... » Bah je lui en ai déjà posé une, mais elle n’a pas répondu. « Tu ne m’as pas dit pourquoi tu es venue dans ce jeu. Et tiens t’as qu’à me dire, t’as honte de ton secret ? C’est quelque chose dont t’es pas fière ? » Mais mademoiselle continue quand même dans ses questions, alors qu’elle ne m’a toujours rien confier. C’est terrible ça. En plus elle est con sa première question. « Non non il concerne le pape mon secret » Bah évidemment qu’il me concerne mon secret quand même. « Trois personnes sont impliquées. » Que je dis sérieusement, avant de reprendre. « Comme si j’allais te le dire. » C’est trop facile celle là.