closer to the edge
ft. Ulysse & Maxence

Déjà de base, on ne pouvait pas dire que le temps passe excessivement vite dans le nid ... Mais alors en plus en étant privé de de la moitié de sa surface, essayez un peu de vous imaginer. Et on ne s'imaginait pas le nombre de trucs improbables qui pouvaient se produire quand on était "enfermé" dehors ; Par exemple hier matin j'avais été réveillé par une mouette, alors que j'avais élu "domicile" sur un des transats de la piscine. Et la douche, on en parlait, de la douche ? Y'avait pas de douche dehors, voilà. Je m'étais lavé à l'eau de mer, si tenté que l'on puisse appeler ça laver, et j'étais à deux doigts de songer dormir sur le comptoir du Jack Rabbit cette nuit, là où j'avais installé mes quartiers aux heures les plus ensoleillées ... Parce que y'aurait plus manqué que je me chope une insolation aussi. Pourtant j'avais déjà dormi dehors, ou dans des endroits bien moins confortables qu'un transat de piscine ... Mais là c'était juste pas possible, je n'allais pas passer une autre nuit comme ça. Et autant ce matin j'avais fait un effort autant cet après-midi je n'avais eu le courage de voir personne, tant et si bien que j'étais allé me foutre dans un recoin du Jack Rabbit en espérant qu'on m'oublie. Et je crois que ça avait fonctionné, on m'avait fichu la paix, mais maintenant je réalisais que j'avais besoin d'un coup de pouce. Il faisait chaud, trop chaud pour dormir et en désespoir de cause j'avais décidé de tester le trampoline en guise de matelas cette nuit ... Mais je savais que cela ne suffirait pas à ce que je puisse dormir. Et je crois que quand j'avais aperçu Ulysse à l'autre bout du jardin ça avait été presque comme une réponse à mes prières, y'avait qu'à lui que je pouvais demander ça. « Ulysse ? » Il lisait, absorbé semblait-il, éclairé seulement de l'ampoule qui brillait au mur, au dessus des tables de jardin. Mon ton était hésitant, et j'avais parlé à voix basse, un peu parce que ça me faisait un peu grincer des dents de lui demander ça « J'peux te demander un service ? » J'avais posé la question mais embrayé directement, je ne pouvais pas prendre le risque qu'il dise non « Tu pourrais monter au dressing, chercher le sac de sport rouge qui doit être avec mes autres affaires ... Dedans y'a une paire de baskets, et dans une des baskets y'a un tube de cachets, sans étiquette dessus ... Tu pourrais me le ramener ? » Et moi j'allais attendre sagement ici qu'il revienne, en espérant qu'il reste un peu parce que je ne l'avais pas encore croisé depuis le prime, le Ulysse. Vous savez ce qui me frustrait le plus ? De me dire que si c'était ma dernière semaine de jeu je l'aurais passé coincé dehors, et en ayant l'impression de ne pas avoir profité de ma dernière semaine autant que je l'aurais voulu ... Et je m'en rendais particulièrement compte en faisant face à Ulysse.

Pour une fois, Ulysse n'était pas le joyeux fanfaron qui faisait du bruit dans la chambre. Bien au contraire, il voulait être au calme et c'était juste impossible dans la chambre. Faut dire qu'en ce moment, il dévorait complètement un livre. C'est simple, il l'avait emprunté à la bibliothèque et dés les premières pages, il avait été séduit, même hypnotisé. Il pouvait presque plus s'en détacher. Ce livre, c'était Divergence, mais c'était pas bien important. L'important c'est qu'il se retrouvait dans le jardin, mais non loin de la maison. Il était bien confortablement installé sur la balancelle, la lumière l'éclairant de manière parfaite, ni trop, ni pas assez. Il fut juste interrompu par un Maxence semblant quelques peu hésitant. Oulà, qu'est-ce qu'il veut ? Pourquoi il l'appelle ? Son ton et sa petite mine ne le rassure pas vraiment. « Tu pourrais monter au dressing, chercher le sac de sport rouge qui doit être avec mes autres affaires ... Dedans y'a une paire de baskets, et dans une des baskets y'a un tube de cachets, sans étiquette dessus ... Tu pourrais me le ramener ? » Roh le pauvre quand même, pas capable de pouvoir rentrer à l'intérieur pendant toute une semaine. Ulysse l'aurait je pense, assez bien vécu. Mais bon, Maxence c'est un petit papy, faut faire attention à son dos et tout ça... Mais c'est quoi ces cachets qu'il veut là ? S'il veut de l'aspirine ou n'importe quoi, il peut pas dire le nom ? Là c'est précieusement caché dans ses affaires et en plus sans étiquette, trop bizarre ! « Hm... okeeeey...» qu'il fait avec un regard suspicieux, un petit peu de fouine quoi. De la façon qu'il avait prononcé son ok, on pouvait sentir toute cette suspicion justement. Mais il ne dit rien, ne pose pas de questions... pour le moment. « J'espère que t'es chaussures sentent pas le fauve hein » qu'il fait avant de partir en riant. C'est dans une chaussure de sport donc bon, ça risque pas d'être très hygiénique tout ça. A moins qu'il ait cette paire de basket exprès comme cachette, ce qui serait encore plus étrange. Bien, il remonte donc jusqu'au dressing et trouve ces fameux cachets. Il emporte le matos et revient après une bon quart d'heure en bas. Pourquoi il a prit tout ce temps ? C'est simple : il avait enfilé un sweat-shirt avec des lunettes de soleil, et avait bien mis sa capuche pour cacher son visage. Maxence doit bien se demander à quoi il joue là... Hm, il va comprendre tout de suite. Il lui fait signe discrétos de venir s'assoir avec lui sur la balancelle, cachant bien ses cachets dans sa poche avant de son sweat, fermement tenus par ses mains. « C'est bon j'ai ta cam'...» qu'il chuchote en baissant la tête, comme il imagine un dealer. Parce que c'est tout bonnement cet impression qu'il avait là, quand il devait apporter son truc au candidat. Le pauvre doit être resté con sur le coup. « Shhh, baisse la tête. » qu'il fait rapidement avec un sourire bien dissimulé derrière ses vêtements. « T'as mon fric ? » qu'il balance en tournant légèrement la tête. N'importe quoi défois Ulysse.

C'était quand même mal barré, j'allais devoir choisir entre me passer de certains trucs durant cette semaine, ou bien accepter de laisser quelqu'un fouiller dans mes affaires pour me descendre ce dont j'avais besoin. Ce que je voulais plutôt, parce qu'il n'y avait rien dont je ne puisse véritablement pas me passer … Sauf peut-être ces foutus cachetons, j'étais pas certain de pouvoir passer une nuit supplémentaire comme ça, je sais bien qu'on disait jamais deux sans trois, mais là non je ne me mangerais pas une troisième nuit pareille aux deux premières. Mais bon ça m'emmerdait, à cette heure-ci il n'y avait plus foule dehors et je sentais que j'allais devoir me contenter de la première personne que je trouverais pour aller fouiller dans mon sac … Enfin non, peut-être pas la première personne. Et puis finalement c'est là que j'avais remarqué Ulysse attablé à l'autre bout du jardin, alors que je venais de trimballer mon sac de couchage et les quelques affaires que j'avais mis à l'intérieur de la piscine jusqu'au trampoline. C'était inespéré, parce qu'en définitive je crois qu'Ulysse était la personne en qui j'avais le plus confiance ici, et du coup celui à qui il me semblait le plus logique d'aller demander de fouiller dans mes affaires … J'espérais seulement que je ne le dérangeais pas, pour une fois il avait l'air sérieux, limite si la mention « ne pas déranger » ne brillait pas au en lettres fluo au-dessus de sa tête. Pourtant il ne sembla pas hésiter longtemps, lâchant son bouquin pour me répondre « J'espère que tes chaussures sentent pas le fauve hein. » Ahah. J'ai envie de vous dire que ça il le découvrirait bien à ses dépends, hm. Ceci dit ça devrait aller, c'était celles que je gardais normalement pour le sport en salle, histoire de pas traîner les mêmes que quand j'allais courir dans la boue, voyez. Toujours est-il que pendant qu'Ulysse était partit mener à bien la mission que je venais de lui confier je m'étais assis sur la balancelle à mon tour, la faisant basculer dans un sens et dans l'autre à l'aide d'un de mes pieds … Et là ? J'aurais presque pu dormir là. Mais elle n'était pas assez grande, soit mes jambes dépasseraient soit ma tête, alors le trampoline c'était mieux. J'avais fini par me relever, faisant quelques pas dans l'herbe tout en faisant faire quelques mouvements à mon épaule ; Je ne savais pas comment c'était possible mais j'avais l'impression qu'il faisait meilleur ici que dans le reste des extérieurs, c'était presque un micro climat, y'avait pratiquement pas un poil de vent. Ulysse avait fini par revenir, bien que j'ai mis une ou deux secondes à le reconnaître avec son sweat et ses lunettes ; A quoi il jouait ? Il m'avait fait signe de retourner m'asseoir sur la balancelle avec lui, bon. « C'est bon j'ai ta cam' … » Quoi ? Non mais n'importe quoi lui hein, il s'était cogné la tête sur le chemin jusqu'au dressing ? « Shhh, baisse la tête. T'as mon fric ? » J'avais secoué la tête, légèrement, et puis finalement sans réussir à me retenir j'avais éclaté de rire, sans pouvoir m'arrêter. Un fou rire d'une bonne minute qui à défaut de garantir la discrétion qu'il avait tenté d'obtenir de moi m'avait déridé un peu. Non mais franchement vous le preniez au sérieux lui, avec ses airs de zoulou des banlieues ? Il n'avait même pas le physique pour, c'était limite si on ne lui donnerait pas le bon dieu sans confession au bonhomme « Pardon, pardon … » que j'avais finalement réussi à articuler tout en reprenant progressivement mes esprits et ma respiration. « C'est juste que, désolé hein, mais tout ce que je t'imagine dealer c'est des mille-feuilles et des éclairs au chocolat, quoi. » Pour un pâtissier c'était presque normal je veux dire, à mon avis il avait intérêt à rester dans sa branche, je n'étais pas certain que la criminalité soit un domaine de compétence qui avait de l'avenir. Sauf si on voyait son avenir derrière les barreaux d'une prison, mais j'avais pas trop envie de passer ces prochaines années à lui apporter des oranges et des clopes en taule, hm. « Bon allez donne moi ça, avant que je me vois dans l'obligation d'utiliser la force pour te les prendre. » J'avais bien vu qu'il les avait dans sa poche, mes cachetons, je plaisantais pas. Ou peut-être un peu, à vrai dire c'est surtout que je me sentais pas vraiment en mesure de le maîtriser d'une seule main le Ulysse, c'était pas non plus comme si il avait une carrure de gringalet. « S'il te plait ? » Ouais, essayer de l'amadouer c'était mon risqué pour moi, et possiblement tout aussi efficace … J'avais même rajouté une moue boudeuse, parfois je ne valais pas mieux que lui, j'étais un vrai gosse.

Peut-être qu'Ulysse devrait se lancer dans la comédie ? Non pas que son jeu d'acteur est de très haut niveau, mais il aime bien jouer la comédie en tout cas, c'est certain. Voyez-le déguisé. Pas très crédible mais il s'amuse. D'ailleurs, Maxence en rigole même, sauf qu'il est censé être sérieux là ! « Pardon, pardon … » Voilà il préfère. « C'est juste que, désolé hein, mais tout ce que je t'imagine dealer c'est des mille-feuilles et des éclairs au chocolat, quoi. » Ulysse enlève finalement sa capuche et ses lunettes, dévoilant un léger sourire. « Hm, c'est un bon point pour moi alors. » qu'il fait avec son sourire malicieux. Oui, c'est une très bonne chose pour lui qu'il le pense si innocent tiens. C'est en majeur partie vrai après tout. Si Maxence le voit comme un gentil garçon incapable de faire du mal, c'est très bien. « Bon allez donne moi ça, avant que je me vois dans l'obligation d'utiliser la force pour te les prendre. » Ah oui, il avait encore ces cachets dans la poche. D'ailleurs il faisait rouler le tube machinalement entre ces doigts, en pleine réflexion. Qu'est-ce qu'il dit le grand blond ? Ah, la force ? Hm, ça sera pas si facile. « S'il te plait ? » Il se met à rire face au revirement de situation et les lui lance. « Tu rigoles mais j'ai vraiment l'impression d'être un dealer là. » C'est vrai, ces cachets restent malgré tout étranges. Mais il ne pose pas de questions, bien qu'il a une idée de ce que ça peut être. Si Maxence a envie de lui en parler, il lui en parlera. S'il veut garder cela secret, alors Ulysse ne l'obligera pas. « Puisque j'y suis, dis-moi si t'as besoin d'autres choses. » il lui propose, sait-on jamais qu'il ne sache pas qu'Ulysse est là s'il a besoin d'aide. Aaah, pas évident de devoir rester à l'extérieur. Il doit avoir la désagréable sensation d'être un assisté le pauvre.« Tu dors où ce soir ? » qu'il demande en balayant le jardin à la recherche d'un indice.

Je ne sais pas si Ulysse était juste dévoué par nature ou bien si le ton que j'avais employé pour lui demander avait fait pencher la balance, mais en tout cas il était redescendu plus vite que je ne l'aurais pensé, il ne s'était visiblement pas attardé en route. Et malgré tout il avait eu le temps de réfléchir à une nouvelle façon de faire le pitre, décidément il m'étonnerait toujours. Son petit numéro m'avait d'ailleurs provoqué un fou rire presque incontrôlable, mais bon dieu ce que ça faisait du bien de rire un peu après la journée que je venais de passer. Pas qu'elle ait été abominable non plus, disons surtout que je m'étais passablement ennuyé et qu'en ayant rien pour m'occuper l'esprit j'avais du mal à penser à autre chose qu'à ce qui me tracassait ... Que ce soit les nominations de la semaine - Titi, Ulysse, Teddy et moi, c'était franchement pas la joie je vais vous dire - la douleur dans mon épaule ou ma discussion avec Teddy la semaine passée. Je n'aurais pas imaginé que les remarques de ma partenaire puissent m'atteindre à ce point, en fin de compte. Alors qu'Ulysse parvienne à me faire rire un peu c'était tout à son honneur, et ça faisait du bien ; Même si comme génie du crime il avait encore quelques progrès à faire. « Hm, c'est un bon point pour moi alors. » Bon point, dans quel sens ? Parce qu'il aurait plus de chance de feinter et de commettre des méfaits tout en gardant sa tête d'ange, et donc d'échapper aux soupçons ? Mais c'était trop tard maintenant, j'allais me méfier, moi. « Méfie-toi quand même, j'habite pas loin de chez toi et je suis tout à fait à même de venir te botter les fesses si tu files un mauvais coton. » J'avais arqué un sourcil, l'air faussement sévère, mais bon disons que c'était une façon détournée pour moi de lui faire savoir qu'il ne se débarrasserait sans doute pas si facilement de moi une fois l'émission terminée ... Parce que ouais, je m'étais attaché à ce clown finalement, c'était plus seulement une boutade j'avais vraiment l'impression d'avoir affaire à un frère. Pourtant un frère j'étais supposé en avoir un, mais le moins que l'on puisse dire c'est que nos relations ces dernières années n'étaient pas un exemple à suivre. Bon en tout cas, je lui avais demandé de monter chercher mes cachetons c'était pas pour lui en faire cadeau ; C'était pas génial comme cadeau en plus. « Tu rigoles mais j'ai vraiment l'impression d'être un dealer là. » J'avais roulé des yeux légèrement, il prenait son rôle de dealer un peu trop à cœur surtout, oui. « Ça va c'est pas de l'ecstasy non plus. » Trêve de plaisanterie, on se doutait quand même bien que si j'avais eu quoi que ce soit de pas clair à me reprocher je n'aurais pas envoyé quelqu'un me récupérer ce tube, même quelqu'un de confiance. Il avait fini par me les rendre en tout cas, et malgré moi j'avais poussé un léger soupir de soulagement en l'ouvrant, en faisant glisser deux dans ma main avant de les gober sans même une gorgée d'eau. L'habitude. Rangeant le reste dans la poche arrière de mon jean j'avais croisé à nouveau le regard d'Ulysse. Il ne poserait pas de question, je le savais, et pour ça j'étais reconnaissant ; Hésitant un instant j'avais tout de même fini par ajouter « J'suis tombé dans la douche dimanche, c'est pour ça que j'étais en retard au prime. Et comme je me suis déjà blessé à l'épaule un peu avant les castings j'ai du mal retomber dessus, mais ça passera. » Probablement que ça passerait plus vite si je pouvais dormir ailleurs que par terre ou sur un transat en plastique, surtout, mais bon. « Qu'est-ce que tu veux, c'est ça les vieux, ça glisse dans la douche, ça a les articulations en compote ... » J'avais esquissé un sourire narquois ; Après tout il passait son temps à me rappeler mon soi-disant grand âge alors ce que je venais de dire il aurait sans doute prévu de le dire lui-même sinon. J'avais fini par me relever, faisant quelques pas dans l'herbe tout en espérant que les analgésiques feraient vite leur effet. « Puisque j'y suis, dis-moi si t'as besoin d'autres choses. » J'avais reposé les yeux sur Ulysse, secouant légèrement la tête tout en souriant d'un air calme. « C'est gentil, mais ça ira. Sauf si tu trouves un moyen de descendre une douche dehors, vu que je me lave à l'eau de mer et que je ne vais pas tarder à sentir le fennec ... » Oui, j'avais hâte vous n'imaginez même pas. J'avais même pas un miroir pour égaliser ma barbe, d'ici dimanche prochain je risquais de ressembler à un vieil ours, ça promettait. « Quoi que si, tu peux faire un truc pour moi. Me promettre de ne pas trop t'en faire pour dimanche si tenté que ce soit le cas ... Je suis sûr qu'Amy et Danica ont déjà du te le dire mais je te le redis, y'a pas moyen que tu sortes dimanche. » En fait ce n'était même pas envisageable, voyez-vous. Et croyez bien que je faisais partie de ceux qui avaient hâte de découvrir qui se cachait derrières ces nominations surprise, il ou elle avait intérêt à cacher ses miches quand le pot aux roses serait découvert. « Tu dors où ce soir ? » C'était l'histoire de ma vie, cette question. Du moins cette semaine, c'était la question que je me posais chaque soir. Désignant le trampoline du menton en guise de réponse j'avais ajouté « Avec un peu d'imagination on peut presque prendre ça pour un matelas, qu'est-ce que t'en dis ? Et si vraiment c'est pas confortable j'irais au Jack Rabbit demain soir ... Mais j'aime bien l'idée de m'endormir à la belle étoile. » J'avais presque envie de vous dire que ça me rappelait mes jeunes années de scoutisme. Mais bon, Ulysse avait déjà assez de sujets pour se foutre de moi sans que j'en rajoute un autre, ahah.