Un grand cache-cache a débuté plus tôt dans la journée, Ghika ne sait plus par qui, il ne sait plus qui joue. Il sait jusque que quelqu'un a commencé à compter et qu'il doit se cacher. En passant devant le placard à balais il a une idée, en ouvrant la porte, Milou s'échappe, tant pis c'est vraiment pas important que le chien vaque ou non à ses occupations pour l'instant il doit se planquer avant que la personne qui compte ne se mette à rechercher les autres. Enfin... tout ça c'était dans sa tête. Ghika n'a en réalité rien trouvé de mieux que ce délire intérieur de cache-cache pour se retirer dans un coin où personne ne vient de la maison. Ils ont environ 25 ans de moyenne d'âge, plus personne ne joue à cache-cache à cet âge. Il ferme la porte du placard derrière lui et savoure enfin sa solitude. Cela va durer... cinq minutes pas plus, juste le temps de retrouver ses esprits, de ne pas s'emballer pour rien. C'est fou ce qu'on est à l'étroit là dedans, la prochaine fois qu'il invente un jeu dans sa tête, il devra penser à ne pas trouver la solution à ce jeu fictif dans un placard à balais c'est vraiment pas l'endroit idéal pour réfléchir. Quand la porte s'ouvre puis se referme, laissant à Lou le temps d'entrer, Ghika écarquille les yeux. On peut même plus être tranquille dans une cachette secrète d'un jeu qui n'existe pas ? Bah... après tout autant prendre la vie du bon côté Lou est plutôt mignon, ils n'ont pas trop eu l'occasion de discuter la semaine précédente, c'est l'opportunité en or de rattraper le temps perdu. « Toi aussi tu t'es dit que c'était la planque parfaite pour gagner une partie de cache-cache ? » demande Ghika avec tout le sérieux du monde.

Aujourd’hui n’était pas mon jour. Enfin, si, quand même. Tous les jours étaient mon jours. Seulement aujourd’hui un peu moins. Tout ça pour une simple et bonne raison : je m’ennuyais. La paresse s’était emparée de moi, et je n’avais ni l’envie d’aller dans la salle de sport, dans le stade, ou aller nager. Je ne voulais même pas aller marcher dehors. Non, aujourd’hui était un jour où je voulais rester à l’intérieur, et ne pas être trop entouré. Ça pouvait se comprendre, non ? Même si j’étais là pour connaître de nouvelles personnes, pour découvrir de nouvelles choses, il y avait bien des moments où cela pouvait être étouffant. Je ne me plaignais pas, oh non, pas du tout. Je me plaisais ici, il n’y avait aucun doute, vraiment. Mais je m’étais attendu à des moments comme ça. Forcément. La Thaïlande me manquait, un peu. Ma petite fille aussi. Ainsi que le bateau, le voyage. Mais ce n’était qu’un petit moment à passer. Et alors que je marchais, je vois - j’entends, plutôt - un candidat venir d’en face. N’étant donc pas d’humeur à bavasser, je cherche rapidement une cachette histoire de ne pas me montrer non plus asociale devant la personne. Et sans réfléchir, je me planque dans le placard à balai pour éviter de le croiser. Mais c’était sans compter la présence d’un autre candidat. Qu’est-ce qu’il faisait là, lui. Je le regarde un instant alors que vous étiez à l’étroit dans cette petite pièce. Ghika, je me rappelais de lui. J’arque un sourcil à ses paroles. Sérieusement ? Une partie de cache-cache ? « Hm.. non, pas vraiment… » Je réponds, légèrement confus. « T’as pris des cachets ? La drogue c'est pas bien tu sais. » Je demande le plus normalement du monde, me demandant comment quelqu’un pouvait expérimenter des planques potentiels pour des cache-caches dans le nid.

Ils sont légèrement à l'étroit, légèrement étant un euphémisme. Tout ça c'est uniquement de la faute de Lou, il est vraiment très large d'épaules et du coup il prend toute la place dans le placard. La réflexion de l'autre habitant de sa cachette lui tire un sourire. C'est fou ce que les gens peuvent voir facilement la paille dans son œil mais pas la poutre dans le leur. Et Ghika se fait une mission d'ouvrir les yeux sur la vérité du monde aux habitants du nid. Ou presque, il ne tient juste pas à ce que Lou le prenne pour un gros drogué. « C'est toi qui t'enfermes dans un placard à balais -déjà occupé- sans raison apparente et c'est moi qui suis un junky ? Je suis le seul dans cette pièce à trouver ton raisonnement un peu bizarre ? » demande-t-il assez sérieusement, prêt à prendre à parti tout tiers voulant manifester son opinion... avant de réaliser que personne ne risquait de se manifester puisqu'ils sont seuls dans un cagibi à peine assez grand pour les contenir sans que leurs corps ne se touchent. « Ah... bah oui probablement vu qu'on est que deux et que tu ne dois pas trouver ton propre schéma de pensées étrange... » Parfois il s'emballe un peu, il utilise des mots bizarres, il le sait bien. Il essaye pourtant de rester totalement normal. Mais quitte à être pris pour un alien, il préfère que Lou pense que c'est un gros geek accro aux dictionnaires, qu'un shooté à la colle. « Bref, maintenant qu'on sait pourquoi je suis là, qu'en est-il de toi ? » interroge Ghika intrigué par la présence du « beau mâle de la saison » dans le placard. C'est peut-être une sorte de métaphore de sa sexualité, Ghika a retenu ça de lui, il est bisexuel, il a accès à la loveroom depuis le prime. Pourquoi utiliser le placard à balais ? Il aurait très bien pu se réfugier dans la loveroom s'il voulait un peu de tranquillité ? A moins que Sacha ne l'ait maintenu éveillé toute la nuit... Voilà une question qui mérite l'attention de l'Inspecteur Ghika.

Il n’y a clairement pas de place pour deux personnes ici, et pourtant je reste ici. J’étais le genre de mec têtu, qui même s’il n’avait pas besoin ni l’envie de rester, ne serait pas le premier à partir par principe, par fierté mal placée. C’était bête, mais c’était comme ça. Même si je reconsidérais cette option vu que je me retrouvais coincé avec quelqu’un qui ne semblait pas très sain d’esprit. J’arque un sourcil à ses paroles, ok, hm, d’accord, il n’a pas très bien pris le truc du drogué, apparemment. Bon. « Oui, tu es le seul dans cette pièce à trouver mon raisonnement bizarre. » Je confirme avec un sourire taquin, parce que ce n’était que la vérité. « Et moi si je suis là, ce n’est pas pour chercher des cachettes pour un cache-cache, donc je reste toujours plus censé que toi. » Je confirme, plutôt sérieux, convaincu que ma raison de me planquer était plus valable que la sienne. D’un côté, ma raison resterait toujours plus valable que quelqu’un qui cherche des supers cachettes pour un jeu d’enfant, non ? Je l’observe un instant, intrigué par le phénomène que j’avais en face de moi. « J’essayais d’éviter quelqu’un. » J’explique le plus normalement du monde, trouvant cela tout de même moins bizarre que de chercher des cachettes pour un cache-cache. Non ? Si, tout de même. Il n’y avait pas à dire. « Maintenant que tu as trouvé ta cachette, tu peux aller en trouver une autre, non ? Il n’y a pas de place pour deux personnes ici, tu vois bien. » Je ne dis pas ça méchamment, non, vraiment pas. C’est juste une constatation que je fais, la constatation qui sautait aux yeux vus comment vous étiez collés l’un à l’autre.

Contredire Ghika est un mouvement osé de la part de n'importe qui. S'il était d'humeur à argumenter, Lou se retrouverait assailli par une pluie d'arguments, qu'ils soient ou non tout à fait valables. Mais Ghika n'est pas d'humeur à s'engager dans un débat, il préfère répondre franchement et de façon concise. « C'est parce que je suis le seul à avoir les idées claires 'faut croire. » lâche-t-il sans aucune agressivité. Il s'agit là d'un détachement presque scientifique, ou divin, permettant l'observation sans pour autant s'investir émotionnellement dans la discussion, quoiqu'il trouve assez amusant que Lou semble infantiliser son jeu -qu'il ignore être imaginaire- alors qu'il est passé en mode « c'est moi le plus normal na ! ». « Je pense que la personne que tu évitais n'attend pas de l'autre côté de la porte et que de toute façon tu finiras par la croiser. Sois un homme un vrai, pose tes couilles sur la table et affronte-la. » commente-t-il sans plus de cérémonie, c'est vrai quoi ! Il ne va pas rester coincé ici pendant le reste de l'aventure pour éviter quelqu'un après tout. Il suffit de réfléchir deux secondes pour comprendre que l'on ne peut pas éviter grand monde ici. Lâcher sa planque ? Et puis quoi encore ? Il manque vraiment pas d'air ce Lou. « Tu t'es incrusté dans ma cachette, s'il n'y a pas de place pour deux tu es libre de partir, moi je ne bouge pas. » décrète Ghika très sérieux. S'ils veulent jouer à celui qui tiendra le plus longtemps dans le placard, ils peuvent prendre leur mal en patience, parce que Ghika est prêt à tenir jusqu'à la nuit s'il le faut. Et puis passer du temps en compagnie de Lou c'est pas si désagréable pour les yeux au moins. « C'est marrant j'avais pas eu l'impression que tu étais un type têtu. Comme quoi, même moi je peux me tromper. » dit-il sans y mettre plus de forme. Il prend note, Lou, entêté. C'est toujours bon à savoir. Sa main s'avance vers la poignée intérieure du placard et tente de l'actionner, sans succès. Maintenant, même s'il voulait se tirer rapidement d'ici, il n'est pas sûr qu'il pourrait y arriver.

Lui, le seul à avoir des idées claires ? Ha bah oui, bien sûr, ça paraissait évident. Ou pas. Je plisse les yeux en le regardant, alors que je secoue la tête de droite à gauche. « Rien que d'avoir dit ça prouve que tu n’as pas les idées claires. » Je lui explique en souriant, sans aucune méchanceté. Je n’étais pas du genre à chercher les disputes. J’aimais seulement argumenter, histoires de voir les différents points de vu, intéressé, tout en sachant bien évidemment que j’avais toujours raison. Et puis à ses paroles, j’arque un sourcil. Je n’en reviens pas, il venait vraiment de me dire ça ? Hallucinant. « Je suis un homme, un vrai, j’avais seulement envie de parler à personne. Mais c’était sans m’attendre à une piplette cachée dans le placard à balais ! » J’explique le plus normalement du monde, avec une simplicité plutôt étrange, d’ailleurs. Par contre je n’acceptais pas qu’il dise que je n’étais pas un vrai homme, non, vraiment pas. Et si je n’étais pas autant impliqué dans cette conversation, j’aurai l’impression de faire face à deux gamins. Deux gros gamins qui se battaient pour un placard à balais. N’importe quoi. Mais sur le coup, ça me paraissait comme un combat. Hors de question de partir. « Depuis quand c’est ta cachette ? Moi non plus je ne bouge pas. » J’annonce, bien déterminé à resté ici. J’étais tellement têtu que je pourrais même y dormir, alors imaginez jusqu’où ça pouvait aller. Et puis à ses paroles, il m’intrigue un peu. De toute manière, j’étais tout le temps intrigué par tout et n’importe quoi, c’était ma manière d’être. « Et quelle impression tu avais eu ? » Je lui demande alors que je le regarde essayer de tournée la poignée intérieure sans succès. Oh, ce n’était pas bon signe, ça. « Regarde, tu nous as coincé ! » Je m’exclame. Oui oui j’avais du toupet de dire ça alors que j’étais le dernier à être rentré. Mais qu’importe, peut-être qu’il se croirait vraiment coupable.

Il laisse passer le commentaire absolument illogique de Lou, qui pense avoir marqué un point juste en disant « non c'est toi » ou presque. Il vaut mieux pas s'engager dans cette voix avec Ghika, c'est toujours plus facile d'éviter un conflit dans un placard à balais que d'entrer dans une discussion animée. Tout particulièrement quand, comme lui, on est censé jouer à cache-cache, jeu pour lequel la discrétion est capitale. « La vie de marin et ses clichés solitaires te collent plutôt bien à la peau à cet instant. » commente-t-il en faisant référence à l'envie de parler à personne exprimée par Lou quelques secondes plus tôt. Voilà qui coule sous le sens en fait. Si l'intrus pense que Ghika est une pipelette, qu'il attende de voir à quel point il était concis jusqu'à présent. Si c'est un défi, Ghika l'accepte avec plaisir. « C'est ma cachette depuis que j'y suis rentré pour me cacher, mais fait comme chez toi. Tu l'as dit je suis une vraie pipelette. Je vais bien réussir à t'user en parlant plus que de raison... à tel point que croiser la personne que tu évites te semblera préférable et que tu défonceras la porte pour sortir. » dit-il avec un sourire clairement amusé, quoiqu'un peu provoquant, sur le visage. Jouer avec Ghika peut s'avérer très drôle mais aussi assez éreintant, parce qu'il est plutôt intense comme garçon. En réponse à ses allégations envers l'entêtement de Lou, celui-ci l'interroge sur ses impressions. « Je sais pas... que tu étais déterminé certes, mais sensé. J'veux dire, tu m'avais bien dit un truc du genre, « je n'abandonne jamais » pendant les castings, mais je pensais que c'était pour les choses importantes de la vie. Pas pour un placard à balais... » Après qu'il ait constaté que la poignée intérieure dudit placard ne fonctionnait pas, Lou s'esclaffe. Ghika lui passera la conclusion logique qui est que c'est Lou qui a cassé la poignée en s'enfermant, au profit d'une autre petite réflexion, plus malicieuse. « C'est pas comme si t'avais eu l'intention d'aller quelque part de toute façon, j'vois pas en quoi ce serait un problème d'être enfermé. » Même si Ghika sait très bien qu'il pourrait rapidement arriver à bout de la patience de Lou, et que dans ce cas, le type devrait trouver un moyen de sortir, quitte à servir de bélier pour faire péter la porte. Ce serait considéré comme un acte de violence cependant et Lou qui a déjà fait comprendre qu'il est là pour gagner ne se fera pas disqualifier pour sortir d'une pièce.

Et moi qui voulais resté tranquille… Il fallait que je tombe sur Ghika. C’est à peine s’il me donne pas mal à la tête avec tous les mots qu’il enchaîne les uns à la suite des autres. Est-ce qu’il respirait, parfois ? Sûrement pas. Pourtant je ris tout de même à ses paroles. La vie de marin solitaire… C’était marrant les images que les gens pouvaient avoir de mon métier. C’était vrai qu’on était seul, mais on était seul sans l’être vraiment. C’était compliqué. Nous n’avions pas notre famille, ni nos amis… Mais nous nous avions les uns les autres. Et c’était suffisant. «  Nous ne sommes pas si solitaires que tu le crois… On est toujours bien accompagné sur un bateau. » Je lui explique. Mes amis les plus proches étaient mes compagnons de mer, désormais. Et puis voilà que Ghika parle, encore et encore. Et il m’usait déjà, comme il l’avait si bien prédit. Il y avait des jours comme ça, où ma patience avait des limites. Et malheureusement pour lui, c’était un de ces jours. «  Sinon, ça t’arrive de te contenter de parler dans ta tête, par exemple sans émettre de son ? Tu devrais y penser. » Que je dis alors que ça n’a rien à voir avec ce qu’il me disait précédemment. Bon, ce n’était peut-être pas très très gentil, mais mon but était simplement de réduire le flux de paroles qui parvenait à mes oreilles. Et pourtant, ça ne m’empêchait pas de vouloir rester ici jusqu’à ce que lui parte. Je n’étais pas du genre à abandonner, même pour des bêtises comme ça. Même si généralement je n’appliquais pas cette règle pour des imbécilités de la sorte, là les conséquences étaient telles que je le faisais… Et si mon humeur avait été différente, je me serai très certainement ri au nez en cet instant. «  Je suis déterminé, et sensé. » Je lui explique alors, voulant croiser les bras sur mon torse. Mais bien sûr, pas assez de place, je percute Ghika en voulant levé les bras. Tss. Et puis en plus de tout ça, nous sommes enfermés. Génialissime. Même si de base j’avais l’intention de rester jusqu’à ce qu’il parte, ça m’embêtait quand même. Rien que par principe. Bon, autant dire qu’aujourd’hui n’était pas le jour où j’étais le mec le plus agréable de la terre. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ma petite fille, à l’autre bout du monde. «  Y’a toujours mieux à faire… Je pourrai aller à la piscine, à la salle de muscu, ou me promener dans la forêt ! » Il y avait toujours mieux à faire que de rester enfermer dans un placard à balais, ça, c’était clair.

Ghika passe sur la question des marins, il s'en moque un peu de savoir s'ils vivent une vie de moine en haute mer ou s'ils font la fête tous les soirs entre potes et finissent au petit matin nus dans les bras les uns des autres sur le pont. Ce qui l'amuse un peu plus c'est le fait que Lou se demande s'il lui arrive de se taire, c'est ce qu'on appelle dévoiler son jeu, il manifeste clairement une certaine exaspération et, en dépit du fait que Ghika voit déjà ça comme une victoire personnelle, il se sent obligé de corriger Lou. Ce n'est pas qu'il ne se tait jamais. C'est qu'il le fait quand il prend du temps pour lui, dans le placard à balais par exemple. Vous voyez où il veut en venir ? « Ça m'arrive oui, en général ça se produit quand je m'enferme dans une pièce... mais tu as interrompu ce processus en te faufilant dans le placard à balais, faut bien que tu en payes le prix. » s'amuse-t-il. Les gens ne sont pas souvent habitués à avoir un personnage comme Ghika en face d'eux. En général on rencontre soit des gens discrets et impressionnables, soit des grandes gueules. Mais des gens qui, comme Ghika, n'ont pas du tout le profil de la grande gueule tout en refusant de se laisser impressionner et marcher sur les pieds, c'est déjà plus rare. Revient la question cruciale. Est-il ou n'est-il pas sensé ? Ghika a bien quelques théories qu'il voudrait partager, mais puisque Lou semble en avoir marre de l'entendre parler... oh et puis après tout, il n'avait qu'à pas le déranger en pleine introspection. « Si tu n'étais pas sensé tu penses que tu saurais le reconnaître ? J'veux dire, par exemple les criminels qui souffrent de troubles psychologiques, ils pensent qu'ils sont tout à fait normaux et leurs comportements psychotiques sont traités par leur cerveau comme tout à fait logique. Donc... même si tu n'es pas sensé, tu penses que tu l'es, de ce fait je ne suis pas sûr que tu sois le mieux placé pour juger si tu es ou non sain d'esprit. » bah quoi ? C'est logique et la logique est toujours difficile à négliger pour Ghika, bon et puis il avoue que même s'il ne croyait pas un mot de ce qu'il vient de dire, il ne reviendrait pas dessus, juste pour pousser Lou dans ses retranchements, juste pour voir jusqu'où il peut aller avant que l'homme ne se transforme en bête. « Avoue, tu commences à regretter de ne pas avoir choisi d'aller faire de la gonflette. » rigole-t-il quand Lou lui annonce qu'il y a toujours mieux à faire que de traîner dans le placard à balais. C'est amusant qu'il dise ça alors qu'il tient tant à montrer que le placard à balais est l'endroit où il veut être. Mais bon, Ghika se dit qu'il a dû prendre une haltère sur le crâne la veille, ou une ancre de chalutier quelques mois plus tôt. Un truc du genre quoi.