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 Coitus interruptus. (30/09 à 11h35)

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Isaac

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MessageSujet: Coitus interruptus. (30/09 à 11h35)   Coitus interruptus. (30/09 à 11h35) EmptyLun 29 Sep 2014 - 4:44

PALOMA

Je me suis posté sur le balcon, affalé sur la balustrade avec mes coudes enfoncés dans la pierre qui m’aident à maintenir ma tête. On pourrait presque croire que je somnole ou que je suis plongé dans mes pensées. C’est faux. Je suis particulièrement attentif à tout ce qui se passe autour de moi, je suis sur le qui-vive. On peut en quelque sorte dire que je guette. Du coin de l’œil je surveille le couloir à travers la vitre qui lie la salle d’eau au dressing, espérant bien me dégoter ma victime favorite à emmerder. Je suis en manque. Paloma a piétiné pendant une seconde mon égo en découvrant mon secret, mais maintenant je dois reprendre les choses en mains. Parce qu’elle me dominant, c’est l’Armageddon, le monde à l’envers, une belle connerie.  J’aperçois une silhouette féline s’y avancer et je me mets à compter dans ma tête. Il ne faudrait pas qu’elle comprenne à quoi je joue au risque de gâcher mon effet et surtout, si j’arrive trop tôt la gueuse risque de trouver un moyen de s’échapper. Lorsque je juge que suffisamment de temps s’est écoulé, je me lève et pénètre enfin dans le dressing en affichant mon sourire de connard. « Bonjour. » je salue les seins de la jeune femme en plantant mes iris sur eux. Comme je l’avais habilement calculé, elle est en train de se changer. Des sous-vêtements sur le dos, une serviette enroulée autour de la taille, je me dis que j’aurais peut-être même pu faire mieux avec quelques secondes en moins, avant qu’elle n’ait eu le temps d’enfilé son soutien-gorge. Je suis un bon, mais je reste humain. Je défile sous son nez en affichant un air innocent qui n’est pas crédible une seule seconde, mais au moins je lui fiche la paix. Pour le moment. Je fais mine de fouiller dans mon placard sans m’occuper d’elle. Je lui laisse le temps de penser que je suis ici en tout bien tout honneur, simplement pour venir récupérer quelque chose dans mes affaires, alors que mes doigts s’attardent à tâtons sur l’étagère. Je m’arrête, puis lève la tête dans un sourire amusé comme si je venais de mettre un doigt sur un élément intéressant. « J’ai entendu dire que nous avions couché ensemble. » je lâche d’un ton badin. Je me retourne pour m’adosser sur le meuble, les mains dans les poches. « Mais, c’est drôle, parce que je ne m’en souviens plus. » Et pourtant, les quelques candidats qui discutaient de cette hypothèse me semblaient bien au courant. A croire qu’ils tenaient cette affirmation d’une source sûre, mais je peux comprendre qu’elle puisse être allé divulguer cette rumeur pour gonfler sa popularité à l’extérieur. « Je me disais que tu pouvais peut-être me rafraîchir la mémoire. » je propose en me mordant la lèvre, les yeux descendant sur sa silhouette. Ça tombe bien, le boulot est déjà à moitié fait compte tenu de sa tenue.
Paloma

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MessageSujet: Re: Coitus interruptus. (30/09 à 11h35)   Coitus interruptus. (30/09 à 11h35) EmptyLun 29 Sep 2014 - 19:38

Seule au gymnase, très tôt le matin, Paloma s'épuise sur les machines. Bien que le prime l'ait épargnée - voire même gâtée - elle a subi de plein fouet les effets du stress. Elle est trop empathique du sort de ses camarades, un peu angoissée malgré cette impression perpétuelle de flotter, aérienne, au-dessus de la Terre. Elle s'est quand même rongé les sangs et ça se ressent sur ses muscles courbaturés. Alors elle s'étire, Paloma. Telle une panthère, elle louvoie dans le gymnase, travaille sa souplesse et son équilibre tout en suivant du coin de l'oeil le reflet gracieux qu'elle voit évoluer au sein des miroirs. Elle finit par une bonne heure de cardio jusqu'à s'en exploser le coeur et apprécie presque de sentir son souffle se faire erratique, fuyant, sous les tambourins tonitruants de son palpitant. C'est en sueur, le tissu collé à son corps élancé que Paloma pénètre dans le nid et se dirige vers la douche. Généralement, elle aime se doucher tôt et tard pour éviter les foules et les regards un peu courroucés ou gênés qui se posent sur sa silhouette dénudée. Mais tant pis, aujourd'hui elle prendra sa seconde douche de la journée en même temps que tout le monde, peu importe le le spectacle qu'elle impose. Paloma comprend pas qu'on puisse se laver en sous-vêtements et le regard distancié qu'elle pose sur son propre corps lui offre une certaine impudeur qui l'aide à dépasser ce que la décence voudrait. Elle reste sous une douche fraîche et vivifiante, longtemps et puis s'évanouit jusqu'au dressing. Paloma vient seulement d'enfiler un soutien-gorge lorsqu'elle reconnaît le timbre chaud qui vient se heurter contre sa nuque dénudée. Isaac. « Bonjour. » Elle ne l'a pas revu depuis le prime et à vrai dire ne s'en porte pas plus mal. Une partie d'elle-même, enfouie, aurait presque aimé qu'il soit éliminé avant que Paloma se rappelle que c'est pas son truc, de souhaiter du mal aux autres. Qu'importe à quel point elle ne les comprend pas. Elle est tendue, aux aguets, les muscles bandés et prêts à détaler au moindre signal suspect. Elle se donne l'air d'un animal traqué à se montrer aussi nerveuse à son approche mais c'est parce qu'elle sait. Elle a privé Isaac de son secret et il doit avoir soif de vengeance, faim d'un second round. Mais Isaac ne fait, Isaac ne dit rien et Paloma relâche la pression. Ce qu'elle peut être stupide à se montrer aussi fébrile. Elle l'avise d'un regard à la dérobée, le voit en train de fouiller ses affaires et décide d'occulter sa présence. Après tout ils peuvent bien partager une pièce sans que cela ne tourne au drame n'est-ce pas ? Sous sa serviette, Paloma enfile une culotte en soie et finit par retirer le linge qui entoure son corps à la recherche d'une tenue. Elle n'est pas inspirée, à vrai dire, elle a tendance à ne se sentir séduisante que dans les pièces les plus basiques tout en cherchant à produire quelques efforts, pour la télévision. Mais c'est pas gagné, Paloma n'a pas besoin de s'entraver de tissus moulants pour être sexy. Ses doigts glissent sur une pile de jupes, se referment au hasard et oublient leur manège lorsque Isaac prend la parole. A la bonne heure. Elle l'écoute ressasser ce qui a pu tant l'agacer au prime - c'était déraisonnable de monter en pression pour si peu, elle en convient - et tâche de conserver un minois neutre, sobre. Comme si Isaac était n'importe quel candidat et comme si sa seule présence n'avait pas le pouvoir de la mettre dans tous ses états. « On sait tous les deux que si c'était arrivé, tu t'en souviendrais avec précision » lâche-t-elle le plus simplement du monde alors que Paloma pivote en sa direction pour planter ses prunelles chatoyantes dans les siennes. Elle a le don d'être franche sans se parer d'une fausse modestie ou d'un ton aguicheur juste bon à le provoquer. Non, Paloma énonce une vérité. Si Isaac se rappelle si bien de ce qu'il a pu voir sur un écran alors qu'il s'astique allègrement elle sait qu'il n'oublierait pas de sitôt le passage de l'autre côté de l'écran. Il coule un regard pesant sur ses courbes presque nues et Paloma déglutit mais elle soutient son regard même si, subtilement, ses mains perdues le long de son corps s'agitent un peu. Elles voudraient se mouvoir, dérober à ses iris perçants un brin de sa peau veloutée mais Paloma les contraint à l'inaction. Elle laisse couler son regard félin jusqu'aux lèvres d'Isaac, penche légèrement la tête comme si elle était en proie à un raisonnement cornélien et lance, innocente : « Où est donc passée ta prudence ? »
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MessageSujet: Re: Coitus interruptus. (30/09 à 11h35)   Coitus interruptus. (30/09 à 11h35) EmptyMar 30 Sep 2014 - 15:00

L’innocence personnifiée, je fouille dans mes petites affaires sans me préoccuper de Paloma. Ce n’est pas l’envie qui me manque pourtant de me retourner pour lui offrir ce petit sourire de branleur qui la fait me détester un peu plus à chaque seconde. Je me concentre sur l’intérieur de mon placard, m’obligeant à ne pas dévier pour prendre mon pied à constater son regard fuyant, le tout servant un plus grand dessein jubilatoire. Je calcule, comme toujours, et quand enfin j’imagine que la pression est retombée de son côté, je reviens la récupérer en faisant retentir ma voix chantante dans le dressing. Ce que ça peut m’amuser cette rumeur. Au-delà de ne rien entreprendre pour la faire taire, depuis que j’en ai entendu parler je m’évertue même à lui faire gagner de l’épaisseur et de la crédibilité. J’imagine que la jeune femme ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Si elle n’avait pas trouvé mon secret aussi rapidement, personne n’aurait pensé que nos relations avaient pu prendre un tournant bien plus intime. A mon humble avis, elle s’est exposée toute seule à ces histoires et a été grassement payée pour alimenter mon statut de tombeur. Ça m’amuse évidemment, mais pas que. D’un point de vue stratégique, j’espère pouvoir bénéficier des répercutions de notre pseudo coucherie. Des articles dans les journaux ou pourquoi pas même une rubrique dans le prime de la semaine prochaine dédiée à notre idylle amoureuse qui n’en a que le nom. Tout au plus, on pourrait parler d’idylle sexuelle. « Tu as raison. » je souffle en la couvant d’un regard interdit, un léger sourire aux lèvres. J’ai un égo, mais je suis également lucide. Paloma, je sais que trop bien ce dont elle est capable. Ça me rend fou d’ailleurs, à chaque fois que je la regarde, j’entends une musique de seconde zone lente et lancinante. Erotique. Je m’attends presque à la voir me demander de vérifier sa plomberie ou tout autre dialogue lourd en sous-entendus qui n’ont rien de subtiles. Je ponctue ma réplique d’un regard appuyé sur ses courbes. La réalité dépasse la fiction comme je le constate maintenant que ma poupée s’est matérialisée en chair et en os. La 2D était déjà intéressante, la 3D l’est encore plus. De toute façon, il va falloir qu’elle s’y fasse parce qu’entre nous c’est inévitable. Ce n’est pas des conneries la théorie de la tension sexuelle en ce qui nous concerne. Elle ne se l’avoue peut-être pas, mais elle est comme toutes les autres, craquant pour mes sourires et mon géni des mots. Je ricane quand Paloma me parle de ma prudence. Prétendue et réelle à la fois. A chaque fois, je m’ordonne de rester réfléchi, de la brosser dans le sens du poil pour lui faire changer la perception qu’elle a de moi. Je dois devenir le gentil Isaac, une entité attentive et pourquoi pas blessée qui expliquerait toute ma personnalité. Sauf qu’en fait, je suis réellement un petit con arrogant et je l’ai toujours été sans avoir eu besoin de subir une quelconque épreuve qui m’a rendu ainsi. Je devrais. Je suis persuadé pour avoir déjà semé quelques graines que ça finirait par marcher, mais à chaque fois je ne peux pas me retenir de l’emmerder. C’est si facile. « J’ai revu mes positions. » je commence dans un sourire. « Après avoir manqué de sortir d’une manière anticipée, je me suis rendu compte que je loupais peut-être quelque chose. » Mes yeux viennent encore une fois flirter avec ses sous-vêtements, avant de remonter à son visage. Je l’observe pendant quelques instants, m’attardant sur ses traits sans la moindre gêne comme j’ai l’habitude de le faire avec les gens. « Je ne t’ai pas félicitée. » je fais mine de me rendre compte à voix haute. Elle est la première candidate à avoir découvert un secret, ce n’est pas rien. D’autant plus impressionnant quand il s’agit du mien. « Alors félicitation. » Ca m’écorche les lèvres, putain. Mais j’espère que la laisser se sentir naïvement supérieure me permettra de prendre encore un peu plus le dessus sur ses émotions.
Paloma

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MessageSujet: Re: Coitus interruptus. (30/09 à 11h35)   Coitus interruptus. (30/09 à 11h35) EmptyMar 30 Sep 2014 - 23:16

Isaac affirme qu'elle a raison et Paloma suspend toute activité pour venir couler un regard sincèrement curieux sur ses traits à l'arrogance prégnante. Bon, c'est pas bien compliqué de se stopper en plein vol parce qu'elle n'accomplit rien, si ce n'est louvoyer autour de lui, dénudée, en tentant d'être désinvolte et parfaitement à son aise. C'est faux, y'a une tension qu'elle peut pas ignorer. Le genre de tension qui pèse sur ses épaules, qui s'immisce un peu partout et module jusqu'à sa voix plus rauque ou son souffle qui se fait plus court, erratique, quand Isaac pénètre son champ de vision. C'est physique, Paloma n'y peut rien, il la met mal à l'aise, l'intimide, la force à s'extraire d'un carcan sécurisant pour jouer un rôle qui lui colle mieux à la peau qu'elle veut bien l'avouer. Isaac est le genre de mec qui se balade dans la vie, qui s'en moque et qui en récupère tous les honneurs. Paloma, c'est l'inverse. Elle avance à pas feutrés, elle virevolte avec la grâce d'une ballerine mais elle finit quand même par se manger des murs et s'exploser la gueule. Isaac, il lui fait un peu peur parce qu'avec lui elle suit une chorégraphie dont elle ignore tout. Il mène la danse, l'entraîne dans ses pas et si Paloma pourrait se dérober à son emprise, s'évanouir entre ses bras, elle n'en fait rien. Il la bouscule, et elle reste. Par masochisme, un peu, par curiosité, surtout, par attirance, peut-être. Ce genre d'attirance qui répugne pare qu'on la désire pas. Isaac lui rappelle son premier amour avec ses sourires de connard et ses répliques de petit con qui sait tout sur tout. Ca, c'est pour le côté répulsion ; il ressemble à ce qu'elle a déjà goûté et qui lui a valu des plaies au coeur. Paloma pense souvent qu'un truc s'est jamais refermé en elle, qu'elle est déchirée de l'intérieur, qu'il faudrait l'ouvrir et puis tout recoudre, fil par fil, chaque blessure qu'on lui a infligée. Peut-être qu'après, ça ira mieux. Qu'elle se sentira moins vide, moins prompte à se casser encore la gueule pour quelqu'un d'autre qu'elle-même. Parce que c'est ça son problème : elle croit toujours que le bien triomphe à la fin, qu'il y a plus que les apparences, que personne ne peut être vraiment con. Isaac, parfois il révèle un truc plus tendre (sic). Ca dure un instant, même pas une seconde, et c'est ce minime flash qui la force à rester, à jouer son jeu débile en espérant découvrir autre chose. Y'a rien bien sûr qu'il y a rien mais pour l'instant, elle espère. Elle ne rétorque rien Paloma. Elle se contente de conserver son regard troublant fixement ancré dans le sien alors qu'un imperceptible début de sourire se dessine sur ses lèvres charnues. Il reconnaît qu'elle a raison, c'est déjà ça. La suite l'amuse, naturellement. Elle se dérobe aux yeux d'Isaac qu'elle sent sur sa peau, fort, trop fort. Paloma pivote sur ses jolies jambes dorées et retourne fureter du côté de sa penderie. A l'intérieur, ça se bouscule. Un peu. Il a ce genre de regard qui déshabille, qui déstabilise mais qui la déstabilise encore plus, elle, parce qu'elle sait qu'Isaac ne se contente pas de l'imaginer nue. Il sait exactement à quoi elle ressemble, sous sa lingerie, et même au bord de l'orgasme. Il sait et ça aurait le don de troubler n'importe qui. Dont elle. Le silence dilue pour un instant la tension - ou est-ce le contraire ? - et Paloma prétend chercher une tenue. « C'est vrai que t'as seulement été repêché ça doit remettre les idées en place... » qu'elle balance l'air de rien dans un murmure innocent, sans même se retourner. Et puis, Paloma tourne seulement la tête pour lui jeter un regard de chat sauvage, en biais, à la dérobée. « Tu es plutôt malin, tu sais que c'était du bluff n'est-ce pas ? » Ses mots tombent doucement, sereins et délicats comme du coton ou de la dentelle, ils volent et viennent se déposer délicatement, comme une caresse, renforcée par l'esquisse en coin qui fleurit au coin de ses lèvres.   « Toi et moi, on couchera pas ensemble » affirme-t-elle en se retournant tout à fait. Paloma a besoin de le prononcer à voix haute, de savourer le goût de ces mots sur sa langue, de se rassurer de leur véracité en lui avouant de but en blanc. Maintenant, c'est acté. Ce qui est acté est immuable, n'est-ce pas ? Pour autant, elle ne s'habille pas. Elle a bien fureté dans son placard, laissé la pulpe de ses doigts goûter aux délices des tissus vaporeux mais Paloma choisit de l'affronter comme ça, à moitié nue. C'est sa faiblesse, ce corps exposé, mais c'est aussi celle d'Isaac. Et alors qu'elle reprend un peu confiance, il dérive ailleurs, vers cette prévenance qu'elle distingue parfois mais qu'elle sait si mal interpréter ou recevoir. Ca colle pas, lui hurle des milliards de signaux internes qui s'agitent en elle. Ca colle pas, mais Paloma n'écoute rien.   « J'attendais pas tes félicitations » qu'elle répond avec une sobriété exemplaire, naturelle, spontanée. C'est vrai, elle les attendait pas. Elle dit pas merci. Il est au bout de sa langue, il danse, il tape du pied, il essaye de se frayer un chemin à l'extérieur mais elle garde les lèvres closes et le menton relevé, un brin défiant. Elle a pas à le remercier de la féliciter, elle lui a rien demandé. Et puis, elle est pas dupe ; pas toujours dupe du moins. Ces félicitations, il les pense pas. Il est trop fier, Isaac. Trop fier pour reconnaître qu'elle a joué et gagné. « Dis-moi quelque chose de vrai » supplie Paloma d'un coup, de but en blanc, en se rapprochant de sa démarche féline sans le quitter des yeux. « Dis-moi quelque chose de vrai et qui te fasse pas passer pour un connard notoire, pour une fois » qu'elle répète, le mettant au défi d'être plus qu'un petit con charismatique mais creux. Paloma n'aime pas rien savoir de lui, elle n'aime pas qu'il mène toujours la conversation et la danse, qu'il la trouble aussi facilement sans jamais rien donner en retour. Alors elle le regarde plus intensément qu'elle n'a jamais osé poser un regard sur lui et elle attend. Elle attend de voir ce qu'il a dans le ventre, si tant est qu'il ait quelque chose.
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MessageSujet: Re: Coitus interruptus. (30/09 à 11h35)   Coitus interruptus. (30/09 à 11h35) EmptyMer 1 Oct 2014 - 22:10

Paloma fait la maline en me rappelant que je n’ai été que repêché, mais en attendant je suis encore là. La résurrection, c’est un peu une habitude chez les plus grands. Il y a eu Jésus, maintenant il y a Isaac. Et moi, mon retour n’a pas pris trois jours, mais a été instantané, de quoi s’interroger sur nos pouvoirs divins respectifs. Je ne réponds pas. Si ça peut lui faire plaisir de me remémorer cette faute de goût certaine de la part des téléspectateurs, qu’elle le fasse. Ce sera peut-être sa seule chance, puisque j’espère bien ne plus me retrouver dans une telle position à l’avenir. Je rentre en campagne. Tel un politicien véreux, je vais vendre mon image, faire des promesses que je ne tiendrais pas à mes camarades afin de ne plus me retrouver nominé. Je ne sais pas pourquoi j’inspire d’aussi mauvais sentiments de leur part. Non vraiment, mais je compte m’adoucir. Servir des sourires hypocrites à la ronde et les brosser dans le sens du poil. Mes yeux sont posés sur les fesses de la jeune femme quand elle se retourne. Ils grimpent jusqu’à son visage dans un léger sourire appréciateur, bien qu’elle m’annonce que l’offre ne tient plus. Et même qu’elle n’a jamais existé. Non pas que j’aie été suffisamment stupide pour penser qu’il me suffisait d’un mot pour me retrouver avec Paloma à genoux devant mon bassin. Ça ne colle pas avec la personnalité que j’ai analysée au préalable et si je ne l’avais pas vu de mes propres yeux, je ne croirais même pas à sa carrière dans le porno. En revanche, je suis forcé d’admettre que ses petites œillades suggestives appuyant son jeu d’actrice vont me manquer. « Je me suis laissé prendre, tu es bonne comédienne. » j’explique en pinçant les lèvres d’un air réfléchit. « Très convaincante dans certaines de tes prestations. » Celles en vidéos, sur le disque dur de mon ordinateur. Je lui sers mon sourire de connard, profitant qu’elle se sente confiante pour lui renvoyer ce que je sais en pleine tête en guise de rappel. Je ricane en l’entendant affirmer naïvement qu’on ne couchera pas ensemble. J’imagine que si elle ressent le besoin de le dire à voix haute, c’est qu’elle essaye de se convaincre que ça n’arrivera pas. Elle n’aurait rien dit, j’aurais été moins convaincu de ma réussite à venir dans la suite de notre relation. C’est gagné. Paloma ne peut plus rien y faire, le processus est lancé. On ne se sautera pas dessus dès demain, mais bientôt. Je le sais, la production le sait, nos colocataires le savent et même elle, au fond, doit se douter de ce qui l’attend pour en parler de vive voix. « D’accord. » je souffle en la déshabillant du regard, même si en lingerie il ne reste que peu de place à l’imagination. A chaque fois que nous nous trouvons seul dans une pièce, j’ai l’impression que quelque chose a été enclenché. L’atmosphère est différente, plus lourde. Nos paroles et nos gestes ne sont plus insignifiants, mais empreints d’un quelconque sens caché. Même quand je confirme, menteur, moqueur, que nous ne coucherons pas ensemble, je sens une drôle de tension peser sur mes paroles. Sexuelle j’imagine, comme tout le monde dans ce nid semble s’accorder pour le dire. Un sourire se dessine sur mes lèvres. C’est normal qu’elle ne s’attendait pas à recevoir mes félicitations, ces quelques mots j’ai dû me les arracher de force de la bouche. Maintenant j’attends qu’elle me remercie de la même manière, mais ça ne vient pas. Comme quoi, visiblement elle fait des progrès dans sa sottise chronique. A la place elle change spontanément de sujet. Elle veut que je lui dise quelque chose de vrai, mais même si je suis un menteur hors pair, je ne peux pas tromper tout le temps. Par exemple, je pourrais sans problème lui avouer dans un élan de sincérité que je me vois bien me glisser entre ses seins dans une pratique normalement réservée aux plus gâtées par la nature. Sauf qu’elle précise son idée. Elle veut une révélation qui ne me fasse pas passer pour un connard et c’est tout de suite plus compliqué à dégotter. Je me retiens de sourire. Sa requête, je l’interprète comme ça me chante. A mes yeux, elle cherche à justifier l’attirance qu’elle éprouve pour ma personne d’une manière ou d’une autre, comme pour s’acquitter de son désir controversé pour un salopard. Elle veut percer mon petit cœur, comprendre pourquoi je suis ainsi, imaginant sans doute que j’ai été blessé dans ma jeunesse. Comme elle. Et on pourra partager nos peines, et elle culpabilisera moins de se laisser charmer par ma lourdeur. « Une anecdote, pour une anecdote. » je réclame afin qu’elle me donne le change. En réalité, je n’ai pas besoin de monnayer mes informations, parce qu’elle s’apprête déjà à m’offrir quelque chose sans le savoir. Me dévoiler à ses yeux, c’est exactement ce dont j’ai besoin pour parvenir à mes fins. Je réfléchis quelques secondes, cherchant l’histoire parfaite. Celle qui lui donnera envie de me plaindre et de me prendre dans ses bras. Elle pourra me serrer bien fort, je pourrais caler ma tête sur sa poitrine bien que je voulais expérimenter une toute autre position à la base. « Quand j’étais gamin, on m’a placé dans un foyer d’accueil. » je commence en lui offrant une pseudo raison à tous mes déboires avec la justice. J’avais sept ans, je n’étais pas encore un délinquant contrairement à ce qu’elle doit penser, comme tout le monde l’imagine quand je mentionne mon enfance. Je n’avais juste rien pour me prendre en charge. « Ma mère était autorisée à venir me prendre chez-elle le week-end. Je me peignais, j’enfilais mes fringues du dimanche et j’attendais. Du moins au début. Avant que je comprenne qu’elle avait mieux à faire que s’occuper de moi. » je plante mes iris empreint de la gravité nécessaire pour aller avec cet épisode de ma vie dans les siens. Pauvre petit Isaac. Pas de père, une mère folle… Je suis sûr qu’elle doit penser avoir mis le doigt sur quelque chose de précieux ou se féliciter d’avoir compris pourquoi j’ai aussi mal finit. Sauf que non. J’en suis revenu depuis longtemps et franchement je m’en fous.
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MessageSujet: Re: Coitus interruptus. (30/09 à 11h35)   Coitus interruptus. (30/09 à 11h35) EmptyVen 3 Oct 2014 - 21:37

[ce post a été construit pendant des milliers de pauses méridionales ce qui explique à la fois sa longueur indécente et sa médiocrité Coitus interruptus. (30/09 à 11h35) 441193 désolée] [j'ai honte alors j'fous le tout en spoiler et si vraiment t'es bloquée j'peux réécrire sans problème I love you]

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MessageSujet: Re: Coitus interruptus. (30/09 à 11h35)   Coitus interruptus. (30/09 à 11h35) EmptySam 4 Oct 2014 - 16:23

Elle me corrige, rappelant que ce n’était pas de la comédie, ce qui me fait automatiquement lever les yeux au ciel. Oui, Paloma, j’ai compris. J’ai compris qu’elle n’était qu’une pauvre petite chose qui s’est laissé abuser par un connard dans mon genre. Le caractère amateur des vidéos n’est pas qu’un effet de style terriblement bandant. Elle n’est pas une actrice de films classés X, même si on lui en donne l’étiquette, moi le premier. En fait, je ne sais pas trop ce qu’elle est, même si je ne peux pas louper le côté fort séduisant de la chose. C’est vrai, comme elle me le rappel encore. Pas de jeu, pas de calcul, pas de musique d’ambiance pour enrober le tout dans un packaging pornographique. Je ne sais pas pourquoi elle s’entête à se tenir loin de tout ça, parce qu’à mes yeux elle ferait mieux de se poser en instigatrice de ces vidéos plutôt que la victime. Tout ce que j’en retiens, c’est ce qu’elle est capable de donner quand il n’y a pas d’argent à gagner. Quand il n’y a rien, parce que le petit ami dont on est follement amoureuse je n’y crois pas. C’est un concept trop abstrait pour que je puisse le prendre en considération. Pire, elle s’enfonce un peu plus, creusant sa tombe dans ma propre libido. Paloma est un défi. La baiser, ce sera comme jouer à l’attraction d’une fête foraine. Celle où on doit frapper le plus fort possible à l’aide d’un marteau dans l’espoir de faire sonner une cloche. Obtenir un orgasme de sa part, c’est un peu la même chose. Il y a plusieurs scores possible et on sait tout de suite quand on a fait un soixante-dix points ou un phénoménal cent points, yeux à demi-clos et soupires rauques en prime. Mon but dans l’aventure n’est pas seulement de coucher avec elle, mais de faire sonner sa cloche en visant le bon point avec la force adéquat. Alors forcément, quand elle me dit que ça n’arrivera pas, je me permets d’avoir quelques doutes à propos de cette affirmation. C’est des conneries. Ou une extrême naïveté, j’ai quelques doutes. Quoique les deux vont sans doute de pair. J’accepte, elle acquiesce. Paloma est conne d’être naïve. Tout comme quand elle met à sourire bêtement alors que je conçois à lui offrir mon quelque chose de vrai. Elle avance, vient souffler sous mon nez les accords à l’intérêt unilatéral. Le sien. Mais le mien aussi peut-être, si je peux la manipuler sans avoir à souffrir de ses apitoiements de petite fille gâtée qui a toujours été trop bête pour éviter les pièges de la vie. Un sourire effleure mes lèvres, avant que je ne commence par le début. Le foyer. Et elle, elle me regarde, les yeux grands ouverts comme si je lui offrais une grande révélation. Sauf que non. Si j’étais le genre de type à raconter sa vie en long et en large comme d’autres, je l’aurais déjà fait, mais s’étendre sur ma personne n’a pas de sens. Tout simplement parce que ça ne m’apporte rien. Mis à part aujourd’hui, maintenant. Je poursuis en douceur, lui offrant une réelle anecdote de ma vie. Qu’elle la savoure, parce que la vérité ce n’est pas mon domaine de prédilection. Je conclue, l’air impassible, relatant les faits. Je ne suis par larmoyant, ni triste, sans doute parce que je sais que ce qui m’a blessé dans le passé m’a forgé. Je suis immunisé. Comme avec certaines maladies qui, une fois qu’on les a attrapées, ne peuvent plus jamais nous atteindre. Elles nous rendent plus forts, fabriquant des êtres évolués grâce à leurs systèmes immunitaires résistants à toutes épreuves. Je suis parfait. Beau. Intelligent. Talentueux. J’aurais pu être un crétin aveugle satisfait de ma misérable vie paisible, mais à la place je m’évertue à atteindre les sommets de l’échelle sociale nouvelle ère. Celle où Kim Kardashian est notre maître à tous. Je reste indifférent, mais pas elle. Un peu comme si elle apportait la dose d’émotion nécessaire à l’histoire, que je suis moi-même incapable d’insuffler. Elle s’approche afin de poser ses lèvres sur ma tempe. Enfin pas vraiment la mienne, plutôt celle du Isaac de huit ans, ce qui me laisse pantois pendant une seconde. J’aurais presque pu l’embrasser, mais je ne veux pas griller toutes mes chances si tôt. Le tout est de mesurer, calculer afin d’espérer viser juste pour obtenir le graal au moment venu. Je ne m’attendais pas à tant, mais ça confirme définitivement la facilité que j’aurais à la manipuler. Elle me regarde, l’œil brillant et l’excuse au bout de la bouche, ce qui a tendance à m’exaspérer. Les baisers oui, mais les larmes non. Je n’ai pas envie qu’elle se dise désolée pour mon enfance. C’est stupide. Naïf encore une fois, à croire que ça agit chez-elle comme une névrose chronique. De ce que j’en sais, elle n’y est pour rien et j’ai toujours détesté qu’on me prenne ainsi en pitié. Même quand il y a une partie de jambes en l’air à la clé. « Elle est folle. » je souffle quand elle me demande pourquoi on m’a envoyé dans un foyer, à propos de ma génitrice. Du moins c’est la raison que je me suis fabriqué de toutes pièces pour justifier cet abandon inconscient. « Non. Je n’ai qu’une mère. » Donc rien du tout, si on résume convenablement le dossier. Mon regard se plante dans le sien, la scrutant doucement. Pas de famille, certes, mais j’aime à penser que j’ai des amis. On s’envoyait des vidéos d’elle et d’autres filles, mais je ne suis pas sûr que ce soit le moment de l’informer de ce détail. Je ne veux pas briser sa petite bulle de sentiments dirigés à mon égard. Elle s’échappe, s’éloignant de quelques pas, mais je crois avoir tout de même réussi à semer le doute dans son esprit. Je ne suis pas si mauvais et c’est tout ce dont j’ai besoin pour le moment. Et ce malgré que je sois un con comme elle le répète à plusieurs reprises. J’encaisse. Je m’en fous, parce qu’elle n’a pas tort. Je suis bien dans ma connerie, elle est confortable. « J’ai assez donné. Je ne vais pas maintenant m’emmerder avec les problèmes des autres. » Je n’ai jamais compris ceux qui le faisaient, c’est stupide. C’est masochiste, ils se complaisent dans la douleur, recherchant celles des autres après que la leur ait trouvé un point final. Qu’elle me taxe d’égoïste si ça lui plaît, je pense avoir mérité mon salut. Mon argent, ma décapotable, mes copines sexy, je ne lâchent plus. « La bienfaisance, c’est un moyen de se déculpabiliser. De faire bien. » Dans le fond, on est tous des connards, mais on s'évertue à le faire oublier. Tous les gamins sortant de foyers ne finissent pas éducateurs ou médecins. Ce sont les chanceux. Ceux qui se sont trouvés une famille aimante, un professeur prêt à les soutenir malgré le milieu social inexistant dont ils débarquent. Ça fonctionne de la même manière que les bonnes femmes de la haute société envoyant des bouquins neufs par courrier sans oser mettre un orteil dans un quartier défavorisé. Juste au cas où la pauvreté était contagieuse, on ne sait jamais. Ils s’en veulent de nous laisser en plan, nous autres, ceux à qui personne ne prédit jamais une belle vie.

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