Personne pour la porter après le prime, résultat elle se retrouve à marcher toute seule jusqu’à son lit. Elle est déçue, oui. C’est sa lubie du soir, elle veut que quelqu’un la porte. Pourquoi ? Elle n’en sait trop rien, mais quand elle a une chose en tête, difficile de l’en déloger. C’est donc un peu moins souriante qu’à l’ordinaire qu’elle se couche. Le sommeil la gagne rapidement, et elle sombre dans ses rêves étranges habituels. Généralement le matin elle n’en a plus le moindre souvenir. Elle est de bonne humeur ce matin, un grand sourire s’affiche sur son visage. Il est là tous les jours, il ne la quitte que très rarement. Et ce matin, elle a une idée bien précise en tête, celle d’aller réveiller Eryk. Elle prend rapidement sa douche, se sèche à peine les cheveux, et part à la recherche du jeune homme. Une fois arrivée dans sa chambre, elle constate que sa partenaire est visiblement déjà partie. Tant mieux, cela lui facilitera la tâche. Elle monte sur son lit, et saute joyeusement dessus pour réveiller le grand gaillard.« Allez debout Tonton Eryk. » Elle l’avait entendu s’appeler comme ça en parlant à Gaëtane, alors elle se permettait de réutiliser ce surnom. Une fois ses paupières ouvertes, elle prend place à côté de lui, un sourire niché au coin de ses lèvres. .« C’est pas une journée pour dormir. T’as une victoire à fêter. Tu veux faire quoi ? Faire un tour de karting ? Manger un hamburger ? Je sais pas moi, propose. Mais oublie pas d’aller prendre une douche quand même avant, tu sens un peu l’ours, sans vouloir être désagréable. » Et s’il voulait se rendormir, ne rien faire, ou surtout ne pas passer sa matinée avec elle ? Eh bien, McKayla s’en moquait éperdument, il allait devoir se plier à ses exigences sinon il allait l’entendre jacasser dans ses oreilles toute la journée.

Cette nuit, je me suis couché, léger. Un poids en moins sur les épaules. Serein, assuré de passer une semaine supplémentaire dans le jeu. Même si en apparence je ne le montrais pas, je peux vous dire que je flippais énormément à l’idée de quitter l’aventure prématurément. C’est que cela aurait quand même été la loose de se faire jarter en premier ! Surtout connaissant mon passif, sachant que je me suis déjà fait éliminé de Big Brother Pologne en 2002. Mais non, je suis encore là, n’en déplaise à mes détracteurs. Pour combien de temps encore, je n’en sais rien, mais je compte bien profiter de chaque instant passé ici. J’ai passé une bonne nuit. J’étais en train de faire dodo, quand mon sommeil se voit troublé. Je sens des rebonds sur le matelas, quelqu’un est en train de sauter sur le lit à l’évidence. J’entends un tonton Eryk. J’ouvre les yeux, et aperçois une candidate blonde. McKayla. «C’est pas une journée pour dormir. T’as une victoire à fêter. Tu veux faire quoi ? Faire un tour de karting ? Manger un hamburger ? Je sais pas moi, propose. Mais oublie pas d’aller prendre une douche quand même avant, tu sens un peu l’ours, sans vouloir être désagréable. Manger un hamburger à cette heure ci ? Elle a de droles idées. « Ah parce que toi tu connais l’odeur d’un ours peut être ? » Genre elle en côtoie souvent et tout. «  Mais clair qu’il faut fêter ma victoire, je suis tout à fait d’accord ! Je pensais plutôt que tu pourrais me faire un massage, ou me concocter un petit repas, plus dans ces eaux là tu vois.  » Elle va s'empresser d'accepter n'est ce pas ? «  Après tout j'ai vécu une soirée très éprouvante pour mon organisme tout ça, j'ai besoin d'être chouchouté un peu. »

Il faut qu’elle fasse quelque chose ce matin, elle se trouve dans l’obligation d’aller réveiller Eryk. Pourquoi ? Parce qu’elle l’a décidé, et que l’ennuie commence progressivement à la gagner. Pour cela, encore faut-il qu’elle le trouve. Elle pense qu’il doit encore être en train de dormir, et c’est en entrant dans un la chambre hivernale qu’elle finit par le voir, en train de dormir paisiblement, ce qui ne durera pas longtemps. Elle s’empresse de monter sur son lit et de sauter sur celui-ci. Il a une victoire à fêter, il devrait déjà être debout. Avant cela, bien évidemment, il ne faut pas qu’il oublie de prendre une douche. « Ouais, j’habite à Nunavut moi. » Est-ce qu’il a seulement des ours à Nunavut ? Elle pense que oui, de toute manière elle n’imagine pas son mensonge crédible une seule seconde. Et voilà qu’il veut un massage ou un repas, c’est qu’il en demande beaucoup le type. « Je suis pas à tes ordres non plus ! Si tu veux un massage tu peux essayer de t’en faire un, enfin j’ai déjà essayé mais c’est pas franchement très agréable, ni très pratique non plus. Enfin un repas, je peux éventuellement voir ce que je peux faire. J’aime bien faire à manger moi. » Sans pour autant être la personne la plus douée, elle se débrouille. « Mais enfin tu pourrais faire tout ce que tu veux et tu choisis un simple massage pour fêter ta victoire. Je suis un peu déçue, je te voyais un peu plus aventurier que ça. Mais c’est sans doute parce que t’es un peu dodu ça. » Un sourire se forme au coin de ses lèvres. Elle n’en pense pas un mot, mais elle a bien vu que ça ne lui avait pas plus lors du prime qu’on lui dise qu’il était dodu.

 Ouais, j’habite à Nunavut moi. » C’est quoi, une ville ? Peut être une d’Alaska, où y aurait des ours polaire ? Je n’en sais rien, je ne suis pas très doué en géographie. Mais pour éviter de passer pour un inculte, je me garde bien de lui demander. De toute façon je doute qu’elle habite là bas. « Et tu dors avec les loups aussi peut être. » Tant qu’on y est. Je lui parle ensuite de massage, ou de me faire à manger. Malheureusement elle n’est pas très coopérative. Elle me conseille de me le faire moi-même. Euh oui bien sur. Je n’ai jamais essayé mais je suis persuadé que ça ne doit pas être terrible. « Tu n’es pas à mes ordres ? » Genre, je le découvre. « C’est bien dommage. Je suis sur que t’aurais fais une parfaite petite servante ! » Tout à fait. « Bien bien, alors tu me fais à manger ce midi, c’est décidé ! » Voila voila. « Mais enfin tu pourrais faire tout ce que tu veux et tu choisis un simple massage pour fêter ta victoire. Je suis un peu déçue, je te voyais un peu plus aventurier que ça. Mais c’est sans doute parce que t’es un peu dodu ça. » Non mais regardez là celle là. Je lui donne un coup de coussin pour la peine. « Regarde-moi ces tablettes de chocolat. C’est du béton armé. Tu peux même toucher si tu veux. » que je dis en désignant mes abdos. « Y a pas de dodu qui tienne. » Nope. C'est alors que je pense à un truc. « Haan tu sais ce qu’on pourrait faire ? Fomenter un plan pour se venger de Lou. » En voilà une bonne idée non ? « Il a quand même failli éjecter ton candidat préféré – moi - ça mérite bien une petite vengeance. » Mais oui n’est ce pas ? Je veux dire elle aurait surement été dévastée si j'étais parti - et c'est bien compréhensible vu le lien fort qui nous uni.

Non elle ne vit pas à Nunavut, et elle ne sait pas comment sent un ours, mais cela dit elle aimerait bien y aller, ça doit être marrant de vivre avec les Inuits. « Mais y'a pas de loups à Nunavut ! » Elle fronce les sourcils, elle n’est pas sûre, tout ce qu’elle connaît du Canada c’est Vancouver. Le reste, elle ne fait que supposer. En tout cas, il est hors de question qu’elle lui fasse un massage, elle n’est pas à ses ordres, il n’a rien fait pour mériter ce massage. Encore elle veut bien lui faire à manger, parce qu’elle aime bien et que de toute manière elle en fait toujours trop, autant que ça profite à quelqu’un. « Ouais, avec la tenue qui va avec aussi ? » Tant qu’il y était. Elle n’aurait pas fait une bonne servante, qu’on se le dise, elle n’aime pas qu’on lui donne des ordres. « Très bien, ce sera omelette à midi. Et tant pis si t’aimes pas, parce que t’as pas le choix. Ou si t’aimes pas, ben tu te fais à manger. » Oui il n’allait pas se priver de manger parce qu’il n’aimait pas ce qu’elle avait prévu de faire non plus. Mais tout ça n’enlève rien à sa déception, elle aurait voulu qu’il lui dise vouloir faire quelque chose de bien plus extraordinaire. Elle se permet alors une légère blague sur le fait qu’il soit dodu ; même s’il n’y a rien de vrai dans ses paroles. Comme résultat elle reçoit un coup de coussin, elle réplique sans plus tarder, attrapant un coussin pour le frapper légèrement avec. Il lui donne tout de même le droit de toucher ses abdos, alors il est pardonné. Elle ne se fait pas prier, elle passe sa mains sur ses abdos pour pouvoir tester s’il dit vrai, tapant dessus comme si elle voulait frapper à une porte, pour approuver ce qu’il vient de dire. « Oui c’est vrai qu’ils sont durs. Tu fais quoi comme sport pour ça ? Moi aussi j’aimerais bien avoir des abdos, mais pas aussi gros que les tiens tout de même. » Oui ce serait étrange si elle était aussi musclé qu’Eryk, on la regarderait sans doute bizarrement. Mais voilà qu’il a soudainement une idée pour fêter sa victoire. Ah ça lui fait plaisir, elle affiche un grand sourire sauf qu’elle déchante très vite lorsqu’il lui annonce son plan. « Non c’est nul la vengeance, il faut que tu sois plus fort que lui à ce jeu-là. Et puis je le connais même pas, ce serait pas juste. Je veux pas être mêlée à cette histoire moi. » Il est peut-être gentil après tout, elle n’en sait rien, elle ne lui a pas adressé la parole encore, et elle ne veut pas partir là-dessus. « Va falloir que tu rames pour devenir mon candidat préféré, oui ! C’est qui que tu préfères toi ? » Il doit bien avoir une quelconque préférence de toute manière

« Mais y'a pas de loups à Nunavut ! » Mais là n’est pas la question voyons. « En tout cas, c’est bien moche comme nom de ville. » Ils auraient pu trouver mieux que Nunavut. En attendant, n’aurait elle pas faire une parfaite petite servante ? Pour ne pas dire soubrette. « Evidemment avec la tenue qui va avec, sinon ça perd tout de son intérêt. » Elle m’informe ensuite que ça sera omelette comme repas ce midi. Bon, on a déjà vu plus apetissant. Mais comme elle l’a dit, je n’ai pas le choix. Ou alors je me prépare à manger tout seul, comme un grand. Je ne suis pas en position de râler. « Je m’en contenterais. » Que je dis avec peu d’enthousiasme. Elle me traite ensuite de dodu. Evidemment, c’est pour m’embêter, parce que bon, elle comme moi savons pertinemment qu’il n’y a rien de vrai là dedans. Il suffit de me regarder. Bon par contre, je ne vous garantis pas que dans quelques semaines cela ne change pas. Comme pour lui prouver que je suis tout en muscle, je lui propose de toucher mes abdos. Elle ne se fait pas prier pour s’exécuter. Elle me confie qu’elle aussi aimerait bien avoir des abdos. « Des heures et des heures passées en salle de muscu pour en arriver là. » Et ce n’est pas ce que j’appelle du sport. Plutôt une torture oui. « Ouais, non c’est clair que les filles trop musclées, ce n’est pas sexy du tout ! Mais si tu fais quelques abdos tous les jours, tu pourrais raffermir tout ça ! » C’est alors que j’ai un super plan pour la journée, malheureusement la demoiselle ne semble pas du tout aussi enthousiaste que moi. Même pas du tout, ça ne lui plait pas. « Rho t’es pas drôle. Je te parle pas de fomenter un plan machiavélique pour l’évincer du jeu. Non, juste lui faire quelques farces tu vois. Genre mettre du sel sur sa brosse à dents, ce genre de choses. » Mais tant pis, je le ferais tout seul au pire. Elle me balance ensuite que je vais devoir ramer pour devenir son candidat préféré. Tsss. « Mais c’est compliqué sur terre ferme. Je peux toujours essayer, mais je risque de galérer. » Bah ouais sortir les rames sur de la terre, je risque de ne pas beaucoup avancer. « J’ai pas de préféré, je vous déteste tous. » Cela va de soit. « Non mais bon je vais pas te dire, ça ferait des jaloux. »