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 The fact that we cannot lick our own elbows is enough to prove things that seem so close can be so out of reach - le 15 octobre vers midi et demi

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Elsa

Elsa
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MessageSujet: The fact that we cannot lick our own elbows is enough to prove things that seem so close can be so out of reach - le 15 octobre vers midi et demi   The fact that we cannot lick our own elbows is enough to prove things that seem so close can be so out of reach - le 15 octobre vers midi et demi EmptyLun 6 Oct 2014 - 20:59

Ft paloma
Plantée devant ma casserole depuis cinq bonnes minutes, j'attends simplement que l'eau se mette enfin à bouillir. Je n'ai jamais été très patiente, surtout lorsque l'envie et le besoin de manger se font ressentir. Je ne quitte pas la casserole des yeux par peur que celle-ci déborde soudainement, par peur que celle-ci me surprenne. Ce qui ne semble pas être le cas. Arf, je souffle lourdement ce qui fait valser les mèches de cheveux qui se trouvent devant mes yeux. Je m'ennuie. Je n'ai jamais aimé faire la cuisine non plus. J'ai appris à me débrouiller et à faire des plats variés pour ne pas que ma fille puisse avoir une alimentation équilibrée mais dès qu'elle n'est plus là, je perds la motivation qui m'est d'habitude nécessaire. A fake-Lover, je me contenterai très bien de pâtes avec un oeuf au plat. Finalement, quelqu'un entre dans la cuisine. Quelqu'un qui tombe bien et qui me délivrera de l'ennuie dans lequel je suis plongée depuis bien trop longtemps à mon goût. C'est Paloma. «Oh tu tombes bien, je m'ennuyais trop toute seule dans cette cuisine.» Que je lui annonce alors qu'elle vient à peine de pénétrer dans la pièce. Elle va peut-être prendre peur, elle va peut-être pas aimer que je l'accapare de cette façon mais c'est le désespoir qui me force à agir de cette façon. «Je suis prête à partager mes pâtes avec toi si tu acceptes de passer un peu de temps avoir moi. » Moi je fais pitié ? J'assume complètement ce statut. Oui, complètement.
Paloma

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JUKE BOX : sia ~ chandelier ; arctic monkeys ~ do i wanna know ; imagine dragons ~ radioactive ; natalie imbruglia ~ torn ; the kooks ~ naive ; louise attaque ~ j't'emmène au vent ; ghinzu ~ high voltage queen
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MessageSujet: Re: The fact that we cannot lick our own elbows is enough to prove things that seem so close can be so out of reach - le 15 octobre vers midi et demi   The fact that we cannot lick our own elbows is enough to prove things that seem so close can be so out of reach - le 15 octobre vers midi et demi EmptyMer 8 Oct 2014 - 23:29

Il est midi et demi, le soleil brille sans brûler, le ciel est dégagé comme elle l'aime, d'un joli bleu, et Paloma a envie de se promener. Elle a rarement autant le nez d'ailleurs, habituellement. Elle est contemplative, elle aime errer des heures dans des musées, s'asseoir dans une église et juste regarder. Les croyants en peine, les touristes, les regards experts qui admirent une architecture devant laquelle on peut que tomber à genoux. Paloma se gorge d'art sous toutes ses formes à s'en faire exploser le coeur. Elle enchaîne les expositions, les musées, les collections privées, les concerts, les pièces de théâtre, les ballets et toutes les danses en fait, se fait fréquemment des toiles... Elle a besoin de se stimuler mais ce faisant, elle profite rarement de la simplicité du grand air juste pour lui. Quand elle en profite c'est pour rejoindre un point précis, elle le traverse sans le regarder, l'esprit ailleurs, et se rend compte qu'elle n'accorde pas à la nature le crédit qu'elle mérite. La nature, au final, c'est de l'art. Un art primitif et inégalable, une source d'inspiration infinie pour les artistes et un spectacle émouvant qui mérite toute son attention et plus encore. Paloma ignore si c'est à cause de l'ennui mais en tout cas ici, elle est souvent dehors, à rattraper le temps perdu. Elle retrouve le vent, la mer, le soleil et le vert de l'herbe comme de vieux amis et aucun ne lui tient rancune de sa négligence à leur égard. Aujourd'hui, elle sait pas où elle ira, mais ce qu'elle sait c'est qu'il fait trop beau pour rester ici. Paloma ne dit rien à personne, ne prévient personne parce que cette balade c'est son rendez-vous en tête à tête avec la terre, c'est son moment contemplatif qui n'appartient qu'à elle, celui où elle économise les mots et les oublie au profit de sensations plus fortes, brutes. Avant de sortir, elle s'offre un détour par la cuisine histoire de chiper de quoi survivre quelques heures, disons une pomme, une barre de céréales, une bouteille d'eau. Le minimum. Le principal. Alors qu'elle avance à pas feutrés pour se saisir du nécessaire, y'a la voix d'Elsa qui l'interpelle. Elsa, plantée devant une casserole et apparemment à deux doigts de l'overdose d'ennui. « Je suis que de - » de passage, je suis que de passage aurait-elle aimé noter, l'air de rien, avant de s'emparer de ses provisions et de pivoter gracieusement sur ses longues jambes fuselées. Mais les prunelles d'Elsa s'accrochent aux siennes alors Paloma n'a pas envie de continuer. Elle clôt ses lèvres charnues et la laisse poursuivre. Après tout, maintenant ou dans une heure, la nature ne va pas s'évaporer sous son nez... L'humain, c'est plus important. C'est toujours plus important même si la majorité l'oublient. « J'suis pas certaine que t'y gagnes au change mais j'accepte » dit-elle de sa voix caressante, dans un sourire. Paloma s'assoit sur une chaise, croise ses jambes dénudées et repose un regard attentif sur le visage d'Elsa. « Parle-moi de toi. Dis-moi quelque chose que t'as encore jamais dit à personne ici » C'est une façon comme une autre d'apprendre à la découvrir, peut-être plus frontale que d'autres, mais Elsa a réclamé sa compagnie, elle l'a, avec tout ce que ça implique. Des questions souvent intrusives, des regards perçants et une curiosité sincère, attisée seulement par l'envie de découvrir, de connaître, de comprendre.
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MessageSujet: Re: The fact that we cannot lick our own elbows is enough to prove things that seem so close can be so out of reach - le 15 octobre vers midi et demi   The fact that we cannot lick our own elbows is enough to prove things that seem so close can be so out of reach - le 15 octobre vers midi et demi EmptyJeu 9 Oct 2014 - 23:47

Depuis que je suis toute petite, si il y a bien une chose que je déteste dans ce monde, c'est la solitude. Dans un sens, Fake-Lover c'est le bon plan pour ne pas avoir à affronter cette solitude là, c'est la meilleure solution pour toujours trouver quelqu'un avec qui parler. J'aime la vie en collectivité et je pense qu'il sera difficile de m'en passer à mon retour chez moi, sauf que je sais une chose, une personne m'attend chez moi. Une petite fille de six ans qui sera tout à fait capable de me faire oublier ce groupe de gens que j'apprécie pourtant beaucoup. D'habitude, je n'ai jamais aucune difficulté à mettre la main sur quelqu'un dans ce nid. Sauf peut-être en ce moment où la cuisine ne semble pas rencontrer un franc succès. Pourtant, il est midi. Personne ne mange dans ce nid ? Ils sont tous alimentés par perfusion ou quoi ? Arf. Je désespère et patiente simplement devant ma casserole d'eau qui commence seulement à bouillir. Casserole dans laquelle je vais enfin pouvoir plonger mes pâtes. Et enfin voilà quelqu'un. Paloma. L'occasion est trop belle pour que je la laisse filer et je lui saute pratiquement dessus lorsque je l'aperçois. Faut pas qu'elle parte et je le lui fais bien comprendre. Je lui propose même de la nourrir en échange de sa compagnie et je pense que c'est un bon deal. Elle pense que je ne gagne pas au change et je pense qu'elle se trompe. De la compagnie, ça vaut quand même beaucoup plus qu'une petite assiette de pâtes non ? . «T'sais, ce ne sont que des pâtes ... Vraiment c'est pas grand chose ce que je t'offre.» J'aurai aimé pouvoir cuisiner un repas de roi mais l'inspiration n'était pas là ce soir alors on s'en passera et on se contentera de ça. Tournant un instant le dos à la candidate, je me concentre sur l'ouverture du paquet de pâtes et déverse ensuite la moitié de celui-ci dans la casserole. J'ai toujours été très nulle pour estimer les doses, j'en ai sûrement mit de trop mais je suis du genre à penser qu'il vaut mieux trop que pas assez. Elle me demande de me livrer. De lui dire quelque chose que personne ne sait. «Je ... J'réfléchis.» que je lui annonce tout en attrapant une cuillère en bois pour tourner dans les pâtes. Vaudrait mieux éviter qu'elles collent ensemble ou dans le fond de la casserole. «J'déteste être seule ou mise de côté. Mon envie d'avoir un enfant, elle vient de là. Je voulais quelqu'un qui ne m'abandonnerait pas, quelqu'un qui m'aimerait sans condition et tu sais quoi ? Il se trouve que c'est moi qui suis tombée amoureuse de ma fille, c'est moi qui ne peut pas me passer d'elle. C'est dur d'être ici sans elle et de ne pas avoir de nouvelle. » Voilà, c'est sincère et c'est vrai. C'est mon histoire, une histoire qui fait battre mon coeur un peu plus fort lorsque je la raconte, une histoire qui pourrait lui permettre de comprendre certaines choses me concernant. Mes yeux se plissent et se posent sur elle, avec plus d'insistance je guette une réaction de sa part. Je ne sais pas ce qu'elle va penser de tout cela, je ne la connais pas suffisamment pour savoir si elle trouvera cela ridicule ou non. «A toi d'en faire de même maintenant...Dis-moi quelque chose Paloma.»
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MessageSujet: Re: The fact that we cannot lick our own elbows is enough to prove things that seem so close can be so out of reach - le 15 octobre vers midi et demi   The fact that we cannot lick our own elbows is enough to prove things that seem so close can be so out of reach - le 15 octobre vers midi et demi EmptyMer 15 Oct 2014 - 22:01

C'est peut-être que des pâtes mais Elsa sait pas à quoi elle s'expose. Paloma n'est pas de la meilleure compagnie qui soit. Non pas qu'elle soit pas sympathique dans son genre, c'est juste qu'elle a... un genre justement. Un genre singulier qui se plie jamais complètement aux convenances, qui pense de façon hasardeuse, à côté de la plaque et dont la conversation n'est pas la qualité première. La majeure partie de ses réflexions, du moins les plus intéressantes, restent fermement emprisonnées en elle et généralement, seuls quelques mots parviennent à se frayer un chemin jusqu'à ses lèvres. Paloma parle peu et n'est pas très douée pour relancer une conversation parce que son rôle à elle, c'est l'écoute. C'est comprendre, aussi, et apprécier. Mais tenir compagnie... Non, vraiment. Elle a bien essayé, adolescente, d'aller tenir compagnie aux pauvres vieux esseulés en maison de retraite mais en fait c'était au-dessus de ses forces. Ils lui posaient une question, voire deux, attendaient qu'elle raconte l’entièreté de sa vie et se heurtaient invariablement à ses mono-syllabes, ses réponses sibyllines, rien pour distraire les ancêtres de leur misère et les écarter un peu de leur saloperie de télé. Et puis faut bien s'le dire, la plupart d'entre eux étaient de vieux réac'. « Les pâtes t'empêcheront de mourir de faim, je suis pas certaine d'avoir la même utilité » glisse la brune dans un sourire en coin qui montre qu'elle plaisante à moitié. C'est toujours comme ça, avec elle ; nuancé. On sait rarement si c'est faux, si c'est vrai, si c'est blanc ou si c'est noir. En fait c'est toujours vrai mais c'est aussi toujours gris parce que Paloma fonctionne comme ça, oscillant sur la corde raide avec assez de grâce pour ne pas en tomber, sans pour autant se fixer. Ses iris chatoyantes se vrillent sobrement sur la silhouette d'Elsa qui prépare les pâtes et elle attend sa réponse, en profitant pour guetter ses éventuelles réactions. Celles qui trompent pas, celles qu'on ne peut pas contrôler et qui sonnent toujours fausses lorsqu'elles sont surjouées : celles du corps, en fait. Et puis la voix fluette d'Elsa s'élève et Paloma l'écoute. Elle se contente pas de l'écouter en fait, elle l'entend vraiment. Ses paroles viennent se loger sous sa peau pour ne jamais en ressortir parce qu'elle oublie pas. Elle oublie pas ce qui a du sens pour les autres, ce qui lui permet de les comprendre ou d'essayer. C'est ainsi. « Vouloir un enfant, c'est souvent un acte égoïste... » lâche-t-elle d'une voix qui effleure plutôt que d'aller à la confrontation. C'est pas un jugement, c'est un constat. Les motivations pour enfanter sont multiples, c'est vrai, mais souvent c'est nourri par des aspirations egoïstes ; se conformer à la société et être comme tout le monde, dans la norme, produire le fruit d'un amour éternel comme une étape indispensable, s'assurer un futur avec quelqu'un qui pourra jamais nous abandonner, qui sera forcé de nous aimer, réaliser à travers une progéniture des rêves qu'on a jamais pu accomplir... Tant de raisons, tant d'égoïsmes. Au moins, Elsa l'assume. Elle a besoin d'attention, d'affection. « Et le père ? Il partageait ta vision ? » Parce que les pères, ils le deviennent seulement quand ils découvrent l'enfant alors qu'elles, elles sont mères à partir du moment où elles savent que la vie grandit en leur sein. C'est comme ça, c'est génétique. Paloma observe Elsa, renforçant la prise de son regard de chat sur son visage de poupée, encore si jeune, et se pose des tas de questions. Elle se demande ce qu'elle fait, quand elle se sent mise de côté. Si ça l'accable, si elle se renferme, si au contraire elle tente de briller, de s'imposer. Elle l'imagine plutôt brûler de frustration mais avec élégance, sans rien dire. Parce qu'Elsa, elle lui fait penser à un cygne, un animal gracieux, majestueux, vers qui tout le monde se tourne naturellement mais qui perd de sa superbe lorsque personne ne contemple le merveilleux spectacle de son existence. « Pourquoi t'es là ? Je veux dire, t'as ta fille qui te comble, elle te manque terriblement, alors qu'est-ce qui justifie ta présence ici ? Qu'est-ce qui est assez important pour que tu commettes un sacrifice ? C'est troublant » qu'elle note calmement sans cesser de la fixer. Paloma a du mal à comprendre, mais c'est pas nouveau. C'est peut-être sa réflexion à elle qui est biaisée, incompréhensible, son cheminement sinueux qui n'est pas logique mais elle voit pas ce qui peut justifier de laisser de côté la prunelle de ses yeux pour une bande d'inconnus et une production insensible. Elsa lui retourne la question, bien entendu, et Paloma soupire. C'est un soupir comme elle, léger, éthéré, presque insoupçonnable. Mais en vérité, elle sait pas quoi lui offrir, à Elsa. Y'a des milliers de choses que personne ne sait et autant qu'elle aimerait conserver pour elle. « Je n'ai pas vu ma mère depuis sept ans, peut-être six, ou huit, je sais plus précisément. Et à chaque fois que le téléphone sonne tard, dans la nuit, j'espère qu'on m'annoncera son décès parce que c'est plus facile, de pardonner à un mort, de lui trouver des excuses, de moins le détester. Mais elle est toujours égale à elle-même : vivante. Et conne. » Paloma n'a pas l'habitude d'évoquer sa famille, même en filigrane. Elle n'a pas l'habitude de détester, non plus. C'est un sentiment nocif, qui prend aux tripes, qui épuise beaucoup trop alors qu'il serait si facile d'être indifférente. Mais parfois, on peut pas. Même en essayant très fort.

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