+ sacha

Je m’ennuyais un peu, aujourd’hui. J’avais la flemme de tout. C’était des choses qui m’arrivaient, parfois. Pas souvent. Mais c’est le cas aujourd’hui. Alors je traîne dans mon lit, le regard fixant le plafond, les bras sous la tête. Jusqu’à ce que je décide de me lever pour me rendre dans le dressing, sans savoir pourquoi. Je regarde tout ces vêtements autour de moi, et je décide d’en prendre au pif pour m’habiller avec. On s’amuse comme on peut. Et évidemment, je prends ce qu’il y a de plus moche. Un tee-shirt horriblement kitch, rose avec un cheval et des étoiles dessus, je mets un legging me collant à la peau, moulant mes fesses et mes parties intimes. Et je rajoute un chapeau excessivement grand, un peu comme celui de Geneviève de Fontenay. Lorsque que j’entreprends de m’admirer dans le miroir, Sacha fait son apparition dans le dressing. Un grand sourire s’installe automatiquement sur mon visage. «  T’as vu comme je suis beau ? » Je demande presque sérieusement en prenant une pose ridicule, avant de me mettre à éclater de rire. Le pauvre, il allait me prendre pour un fou.

Fraîchement levé, je décide d’oublier la case petit déjeuner et d’aller me laver directement. Pour ça, il me faut des habits propres donc direction le grand dressing. Au final, lorsque mes yeux entrevoient un Lou travesti, je me dis que j’aurai peut-être mieux fais d’aller déjeuner. Je suis médusé par le spectacle qu’il m’offre. Est-ce qu’il est beau ? Je me retiens de pouffer de rire. « Mon dieu ! » Mes yeux s’écarquillent du genre : c’est quoi cette horreur ?! Qu’est-ce qu’il lui passe par la tête à ce pauvre garçon ? Il est pas bien dans sa peau ? Enfin… je dois avouer que c’est assez drôle à voir quand même. Je regrette qu'une seule chose : « Dommage que j’ai pas mon ipad sur moi pour immortaliser ce grand moment. » Histoire de le prendre en photo et de l'afficher bien évidemment. Ils nous servent qu’à ça ces appareils. Enfin non, on peut aller sur les blogs aussi avec, heureusement. « Avoues, t’en a marre de moi et t’essayes par tous les moyens de me faire partir en courant. » Qu’est-ce que j’ai fais pour mériter ça franchement ! Il est vraiment mais vraiment pas glamour. C’est comme une femme à barbe. Je crois avoir dit d’ailleurs que c’était mon tue l’amour lors de mon casting. « Hé mais c’est pas à Elsa, ça ? » Ma main touche sa cuisse enfin le collant qui y siège et qui moule d’ailleurs bien le corps du candidat ainsi que ses parties intimes. Elsa va être contente de retrouver de longs poils de jambes masculins sur son collant. Quoi que tant que c’est des poils de jambe…

Je fais n’importe quoi, mais je me trouve drôle. C’est un avantage, ça. Si les autres ne me trouvent pas drôle, au moins je me trouves moi même drôle. Ça m’est suffisant, je n’ai pas besoin de l’approbation des autres. En tout cas, je choque Sacha, ce qui me fait éclater de rire. Au moins, je ne m’ennuie plus. «  Je t’aurai assassiné avant que tu n’aies eu le temps de prendre la photo. Ça aurait été dommage de tuer quelqu’un comme toi, alors estime-toi heureux de ne pas avoir ton iPad sur toi. Ça vient de te sauver la vie. » Je souris en coin, taquin. Comme si j’étais capable de tuer qui que ce soit. Rien qu’écraser une araignée me faisait mal au coeur, pour dire. J’arque alors un sourcil à ses paroles, sans pour autant cesser de sourire. «  Si rien que ça te fait fuir, c’est que tu n’es pas à la hauteur de ma subimitude. » Rien que ça, oui. Je venais d’inventer un mot, mais on s’en fichait, non ? Mon sourire s’agrandit, amusé. Mon regard se baisse alors sur sa main qui se pose sur ma cuisse, et j’hausse les épaules à ses paroles. «  Aucune idée. » J’avais pris les vêtements au pif, alors bon… Je retire alors mon chapeau, ainsi que le t-shirt qui était beaucoup trop petit pour moi et qui m’étouffait. Et puis là, je m’approche dangereusement de Sacha. «  Tu es au mauvais endroit, au mauvais moment. » Je dis, menaçant, pleins d’idées derrière la tête. Sans qu’il ait le temps de dire quoi que ce soit, je l’attaque presque en lui retirant son t-shirt - en profitant pour laisser mes doigts se promener sur ses abdominaux un instant - et j’attrape une robe que je lui enfile. Enfin que j’essaie de lui enfiler, parce que ça coince au niveau des côtes. Je soupire un peu. «  Quand je te dis que tu es trop gros… » Bah oui, hein. Tant pis pour lui, il allait rester coincé avec une robe enfilée à moitié. J’attrape un chapeau en forme melon et je le lui enfonce sur la tête. Ça m’amuse particulièrement de jouer à la poupée avec Sacha, même si ça ne doit pas l’amuser autant. Ça me fait vraiment rire. «  Je te donne combien pour que tu mettes ça ? » Je demande en arquant un sourcil, lui lançant un défi, alors que j’attrape un string qui devait appartenir à une des candidates du nid.

La tenue actuelle de Lou m’a complétement choqué. Je ne m’attendais vraiment pas à ça en guise de réveil. Je ne sais pas ce qu’il lui a pris de s’habiller ainsi et je crois qu’il vaut mieux pas que je le sache. En tout cas, je regrette de pas avoir mon Ipad sur moi pour le prendre en photo. Il aurait fait le buzz à coup sûr ! Il me rétorque que s’il m’avait vu avec l’appareil entre les mains, il aurait grosso-modo fait de moi de la chair à pâté. Il faut donc que je m’estime heureux de ne pas avoir pris mon iPad. « Ta théorie se tient. » Je lâche un petit rire tout de même perplexe quant au fait que le candidat puisse me tuer rien que pour une photo prise. Faut être tordu pour ça en vrai. Mais je sais bien que Lou en serait incapable. Si je me trouvais face à un criminel, ça se saurait. Enfin il serait pas là à Fake Lover. Quoi qu’il y a tout de même déjà eu des anciens tolards comme candidats. Il y a Isaac d’ailleurs cette saison même si j’ai cru comprendre que son délit n’était que mineur. « Mais tu es encore plus bombesque sans vêtement. Tu le sais ça. » Sublimitude, ce qu’il faut pas entendre ! En tout cas, je rattrape le coup en lui faisant un petit clin d’œil un brin aguicheur. Puis je remarque aussitôt le collant du candidat qu’il m’a déjà semblé voir sur les jambes d’Elsa. Oh non. Il a pas fait ça quand même ? Quoi que de toute façon… j’imagine bien que ces vêtements ne lui appartiennent pas. Du moins j’espère. « Fais gaffe, elle va se venger et faire d’un de tes caleçons un chapeau ! » Oui, rien que ça. Surtout si c’est des Petits Bateaux. Non mais n’importe quoi moi. J’arrive même pas à imaginer Elsa avec un slip de Lou sur la tête. C’est pas plus mal remarque. « Comment ça ? » Je suis au mauvais endroit, au mauvais moment. Qu’est-ce que ça veut dire ? J’ai peur là. Je devrais m’enfuir en courant ? Oh non. Pas ça. Je me retrouve en l’espace de quelques secondes sans tee-shirt et avec une robe sur moi. Fuck. Double fuck. Triple fuck. Je lève la tête avec une mine de chien battu alors qu’il enfonce le clou en disant que je suis trop gros. « Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? » Lou est déjà ridicule dans son accoutrement mais moi c’est encore pire vu que j’ai une robe sur moi-même pas enfilée entièrement. Comme si ça suffisait pas, il couronne ma tête d’un chapeau melon. « J’espère que tu songes pas à changer de carrière. » Pour le bien de l’humanité, il vaut mieux pas qu’il devienne relookeur professionnel. D’ailleurs, maintenant il me propose d’enfiler un string. Il a vraiment craqué. « Même un baiser suffirait pas. » L’argent, je m’en fou. Quant au paiement en nature, c’est à négocier.

Je suis encore plus bombesque sans vêtement, qu’il dit. Et bien évidemment, je souris. «  Bien sûr que je le sais, et tu le sais encore mieux que moi. » je réponds, malicieux, le plus normalement du monde. Et puis, je me doutais bien que j’étais mieux sans fringue plutôt qu’avec les vêtements trop serrés d’inconnus sur moi. Je ne savais même pas ce qui m’avait pris de mettre ça, c’était assez ridicule. Pourtant, ça m’amusait. Et je ne peux pas m’empêcher de rire aux paroles de Sacha, m’imaginant automatiquement Elsa avec un de mes caleçon en chapeau. Oh oui, c’était hilarant, vous n’imaginez même pas à quel point. «  Si ça lui fait plaisir écoute… tant mieux. » Je n’allais pas râler si elle utilisait mes caleçons en boxer à vrai dire. Je ne voyais pas le problème. Surtout si je venais effectivement d’enfiler un de ses leggings. Finalement, je préfère passer à un sujet beaucoup plus intéressant. Lui. Mais pas de n’importe qu’elle manière… Avant qu’il n’ait eu le temps de dire ou de faire quoi que ce soit, je l’attaque pour lui mettre une robe dessus -robe qui ne passe d’ailleurs pas. C’est fou ce que je peux être rapide lorsque je désire obtenir quelque chose. Et sa tête de chien battu me confirme que c’était la bonne chose à faire, puisque je ris aux éclats. Ça me faisait du bien de rire, ce n’était pas comme si ça m’arrivait souvent ces derniers temps, avec l’histoire de Tilda et tout. «  C’est parce que je t’aime bien, va. » Je lui dis en souriant alors que je réajuste un peu le chapeau sur sa tête, souriant, fier comme un coq. Oui oui, j’étais fier de mon oeuvre, même si ça n’avait rien d’une oeuvre puisque Sacha était plus ridicule qu’autre chose. Mais c’était le but, justement. Je prends un air choqué à la suite de ses paroles. «  Quoi ? T’es en train de me dire que je ne vais pas pouvoir faire styliste ? » Je prends un air déçu et triste. De toute manière, même si je voulais changer de métier, je ne pourrai pas. J’aimais beaucoup, beaucoup trop ce que je faisais actuellement. Il en faudrait beaucoup pour me faire abandonner la mer et le voyage. Et je pousse le vice en lui demandant d’enfiler un string d’une candidate. J’arque un sourcil alors que je m’approche de lui. Je crois bien qu’il me sous-estime. «  Tu es sûr ? » Je demande alors que mon visage s’approche du sien, mes lèvres cherchant les siennes sans pour autant l’embrasser, et que mon index descend lentement le long de son torse pour finir à la limite de son jean, ma main restant au niveau de son bas ventre. Oui, bon, je le chauffe. Un peu. Mais il faut apprendre à user de ses charmes pour avoir ce qu’on voulait, n’est-ce pas ? Et puis ce n'était pas comme si je me forçais, au contraire, hm.

Le marin a au moins la franchise d’admettre qu’il est bien mieux sans vêtements qu’avec cette accoutrement ridicule. Un bon point. Son ton faussement prétentieux a le don de m’amuser. J’ai envie de lui demander si ses chevilles vont bien mais je dis rien. Je le préviens plutôt quant à l’éventuelle vengeance que Elsa pourrait faire puisque Lou a utilisé son legging et l’a peut-être même déformé. Le vilain. Il semble néanmoins indifférent à l’idée que Elsa puisse faire de son boxer un chapeau. Ça l’amuse même. Perso, je voudrai pas qu’un de mes sous-vêtements soit exposé ainsi à la télé. Mais pourquoi pas après tout. Bref, quelques secondes plus tard me voilà relooké de la tête au pied. Lou a eu la hm… merveilleuse idée de m’enfiler une robe et un chapeau. Surtout une robe trop petite pour mon corps musclé d’homme. Du coup, je ressemble encore plus à rien. Super. Je boude un peu et demande désespérément ce que j’ai fait pour mériter ça. Le candidat s’amuse de la situation et me confie que c’est parce qu’il m’aime bien. Il a une drôle de manière de dire à une personne qu’il l’aime bien lui. « J’ose même pas imaginer ce que tu me ferais si tu m’aimais tout court. » Je joue sur les mots sans arrière-pensée. Pour l’instant, il m’aime bien et moi c’est pareil, je l’aime bien. Mais pourquoi pas enlever le mot bien d’ici quelques semaines ? « Exactement. De toute façon, la concurrence est trop féroce. Par contre, si tu veux, je peux te pistonner dans le cirque où j’ai travaillé. » Je le regarde avec grand sourire taquin avant de reprendre. « En tant que clown. » Ah ça il en ferait un bon de clown. Quel numéro celui-là ! Il devrait peut-être changer de carrière finalement mais pour devenir clown. Même pas besoin de passer par l’école du cirque dans son cas. Bref, il veut me faire enfiler un string maintenant. Autant dire qu’il va devoir y mettre du sien pour me convaincre. J’en ai vraiment mais vraiment pas envie. Je suis déjà assez ridicule comme ça. Je sais même pas où je pourrai l’enfiler le string. Par-dessus mon pantalon et la robe ? Je crois bien qu’il craquerait direct. Je lui fais donc savoir que même un baiser suffirait pas et il semble décider à me prouver le contraire. « Certain. » Bon, quand il s’approche de moi vraiment et qu’il colle limite ses lèvres aux miennes sans pour autant les toucher, j’en suis plus aussi certain. C’est qu’il sait y faire le petit Lou. Sa main est qui puis est baladeuse et allumeuse. Oui, il me chauffe. Et ça marche évidemment. Je serai fou de ne pas admettre qu’une tension sexuelle se dégage entre lui et moi. « Ce chapeau ne te va pas. » Que je déclare aussitôt en le faisant tomber et en m’emparer de ses lèvres sauvagement puis en capturant ses mains pour ne pas qu’il me résiste. Je suis maître de son corps et d’ailleurs, je le plaque contre la porte du dressing sans pour autant retirer ma bouche de la sienne. Je veux que ce baiser perdure. J’en ai réellement envie. Rien de mieux pour commencer la journée.

Je ne sais pas ce qui me prend, mais j’ai la fabuleuse idée de mettre une robe à Sacha. Il n’est pas vraiment sexy comme ça, mais au moins ça a le don de m’amuser. Je dis que je fais ça parce que je l’aime bien, c’est une sorte de lot de consolation, même si au final ça ne vaut pas grand chose. «  Oh je t’assure que tu me fuirais comme la peste. » Je lui réponds en riant. Parce que oui, si je l’aimais tout court, il en verrait sûrement de toutes les couleurs, le pauvre. Et puis je ne peux pas m’empêcher de lui faire une grimace enfantine alors qu’il me propose un job de clown. Je pense que je serais pathétique pour jouer ce rôle, vraiment. «  Tu vas voir ce qu’il va te faire le clown » je dis sur un ton faussement menaçant. Et sans franchement réfléchir, je lui mords le nez. Pas comme un sauvage, évidemment. Je prends soin de ne pas lui faire mal, ça paraît logique. Je ne voulais pas l’arracher, son nez. C’était juste pour jouer, en somme, et montrer que je pouvais être menaçant. Mais je préfère qu’il porte un string, oui. Ça me ferait encore plus rire, je crois. Mais apparemment, même un baiser ne suffirait pas à le convaincre. Il ne devrait pas être si certain. Si bien que je m’approche de lui pour le faire céder à la tentation. Je le chauffe sans trop abuser non plus. Ça reste plus ou moins bon enfant. Enfin… je préférerais que des enfants ne fassent pas de telles choses, tout de même. Quoi qu’il en soit, ça marche, puisqu’il fait tomber le chapeau que j’ai sur la tête pour s’emparer de mes mains et m’embrasser sauvagement. Je préfère ça, il n’y a pas photo. Je me laisse faire alors qu’il me plaque contre la porte du dressing, tandis que je continue de l’embrasser avec fougue. Je lâche le string que j’ai entre mes mains et je défais l’emprise qu’il a sur ces derniers afin de pouvoir le toucher, une de mes mains longeant son dos pour finir sur ses fesses, en profitant pour émettre une certaine pression dessus pour encore plus le rapprocher de moi, tandis que mon autre main se dépose sur son cou. Et je crois que je n’aurai jamais cesser de l’embrasser si je n’avais pas besoin de respirer. C’est donc le souffle court que je recule légèrement la tête sans pour autant mettre fin à notre proximité. «  Ça devient une habitude chez toi, hm ? » je lui souffle dans un sourire alors que mes lèvres se déposent sur sa mâchoire, son oreille que je mordille légèrement, pour finir par l’embrasser en dessous de l’oreille, puis son cou, sans franchement chercher à lui résister. J’en avais carrément oublié cette histoire de string.

Il me ferait quoi Lou s’il m’aimait tout court ? Là est ma question. Et je dois avouer que j’ai bien peur de la réponse. Pour l’instant, il m’aime simplement bien et pourtant il m’a déjà travesti. Il est dingue. Alors peut-être que oui, je le fuirai comme la peste si c’était pire. « Ou alors je te ferai suivre un traitement médical. » Pour employer des mots qui fâchent pas. Ah ah. Tout cela n’est bien entendu que plaisanterie. J’aurai rien à craindre de lui, je pense, outre ses singeries et sa folie. Mais je crois que je pourrai le supporter. Je suis très patient comme garçon. Et je sais avoir du répondant aussi. D’ailleurs, je lui fais savoir qu’il ferait très bien l’affaire dans mon ancien cirque en tant que clown. Une carrière toute tracée l’attend. Il serait drôle, je suis sûr. Mais le candidat semble ne pas partager mon point de vue. Il me menace et sans que j’ai le temps de me reculer, s’empare de mon nez avec ses dents. Mais qu’est-ce qu’il fou ? « Aaaa. Je me fais attaquer par un tigre. Au secours ! » Je m’écrie théâtralement en essayant de me débattre alors qu’il m’a déjà lâché. C’est qu’il a dû me faire une marque sérieusement. Il est fou ce type. D’ailleurs, il veut que je porte un string et il me demande mes conditions. Il va devoir aligner les billets le garçon. Même pour un baiser je céderai pas. Quoi que… ses lèvres proches des miennes et ses doigts aguicheurs, c’est suffisant à me faire changer d’avis. Je m’empare de sa mâchoire et de ses mains avant de le plaquer contre la porte du placard. On peut dire que ça réveille pour le coup une matinée comme ça. Après le grand chapeau de Lou, c’est le mien que je fais tomber. C’est moins gênant tout de suite pour entremêler nos lèvres. Tandis que le candidat ramène mon corps vers lui et que nos langues font un tango, ma main qui était agrippé à son col le libère puis se pose avec délicatesse sur le côté gauche de son visage. Lou sépare presque aussitôt nos bouches. C’est pas plus mal. Il faut qu’on respire un peu. « Oui. Une sacrément mauvaise habitude. » Ma main caresse lentement sa joue tandis que mon regard se veut vicieux et complice avec celui du candidat. Mes iris tombent ensuite sur ses lèvres qui se déposent aux quatre coins de mon visage. Je lui souris puis me décolle de lui avec malice et retire la robe qu’il m’a à demi-enfilé. « Il y a quelqu’un qui se ramène. On va malheureusement devoir remettre ça. » Si je me suis arrêté c’est tout simplement à cause d’un bruit se rapprochant de nous. J’ai une bonne ouïe pour le coup. Et je suis sûr que malgré la frustration créée, le garçon comprendra ma réaction. Je n’ai pas envie qu’on nous surprenne ainsi. « A plus tard beau gosse. » Ma main se dépose sans délicatesse sur son fessier et mes lèvres s’accrochent une dernière fois aux siennes avant que je m’éloigne. Un dernier regard complice vers lui, un sourire et un petit clin d’œil puis je suis parti en direction des douches. Ou presque. Je rebrousse chemin et m’empare du premier jean et tee-shirt qui vient.« J’oubliais. » Je suis venu pour ça quand même. Je cherchai des habits propres à la base. Bref, ni vu ni connu, je laisse le candidat esseulé dans le dressing et cette fois, pour de bon.