Vous est-il déjà arrivé de vous lever le matin d’humeur très vicieuse ? Le terme est surement très mal choisi puisqu’il s’agirait plutôt d’un retour à l’enfance. Depuis que je me suis réveillé j’ai envie de faire un truc stupide, le genre de choses qui ne fera rire personne d’autre que moi et qui implique une victime en la personne de… Sacha ! Je me suis décidé très tôt sur ma victime et je ne regrette franchement pas de vouloir m’attaquer à lui. Disons que c’est une petite vengeance personnelle pour l’affront qu’il m’a fait en dégustant mon hamburger devant moi l’autre jour, ouais c’est surtout une excuse en carton pour dire de ne pas le faire gratuitement. Toute la journée je l’ai surveillé et j’ai opté pour un moment de flottement, pendant qu’il prenait sa douche pour être plus précis, pour me hisser discrètement dans sa chambre et recouvrir ses draps de l’intégralité d’un sachet de farine. J’ai pris le temps nécessaire pour bien étaler la poudre blanche et je me suis dépêché de refaire le lit, l’air de rien, pour que la surprise soit intégrale. Pour éviter de lancer une guerre mondiale j’ai prévenu mon ancienne partenaire Paloma en lui demandant de ne pas dormir avec Sacha ce soir histoire qu’elle ne soit pas la victime collatérale de mon pitoyable vilain tour. En parlant de ma petite farce, Sacha sort tout juste de la salle de bain, il n’est pas énormément vêtu et il est encore tout humide le rendant incroyablement sexy… Ouais, avec toutes les bêtises que je fais avec Aaron je commence réellement à apprécier le corps de mes charmants partenaires dotés du même organe producteur que moi. Je fais mine de farfouiller près d’un autre lit pour ne pas éveiller les soupçons mais le rire risque de me trahir lorsque je me délecterais de la tête qu’il aura tiré en découvrant le pot aux roses.

Franchement, je commence à croire que j’ai la poisse ces derniers temps. Ça a commencé l’autre fois par mon lit qui était tout trempé. Je sais pas si c’était un attentat envers moi ou ma partenaire mais on a été obligé de se délocaliser le temps d’une nuit dans la loveroom pendant que nos draps et notre matelas séchaient dehors. Et puis là, ce soir, pas d’eau chaude. J’ai dû me doucher sous une eau presque glaciale. Pas cool du tout. Heureusement que je venais de faire mumuse avec le feu et que j’avais un peu chaud sinon je serai déjà mort frigorifié. En plus, là, comme si ça suffisait pas, j’arrive dans ma chambre en caleçon avec des goûtes perlant encore sur mon corps et je m'allonge sur mon lit pour y dormir lorsque je découvre sous la couette un substitut bizarre me collant à la peau. Je passe la main sous mon dos, analyse le produit avec ma vue et mon odorat avant de constater qu’il s’agit de farine. Ni une, ni deux, je fais voler la couette, me redresse et constate avec effrois le désastre sur mon drap. « Fuck. Double fuck. Triple fuck. » Je reste clairement stupéfait quant à la découverte de la scène de crime si bien que je balbutie mon insulte favorite. J’inspire un bon coup et expire, agacé de cette nouvelle plaisanterie. « Hey… toi ! tu saurais pas qui a fait ça ? » J’accoste aussitôt un candidat qui se trouve pas très loin et qui trifouille je-ne-sais-quoi en lui montrant les dégâts infligés sur mon lit. Il s’agit de Jaheim. « Franchement, il va y avoir des représailles. »  Je croise les bras, presque boudeur en fusillant injustement du regard le pauvre Jaheim que je pense innocent et simple témoin d’une scène de crime. « Tu peux m’aider à faire partir la farine collée sur mon dos s’il-te-plait ? » Bon, maintenant, il va pas me faire des manières comme quoi ça fait gay puisqu’il a embrassé Aaron. Je le prendrai mal sinon surtout que y’a rien de bien folichon à frotter le dos de quelqu’un.

Je suis vraiment un putain d’enfoiré, je reste dans le coin en faisant mine de rechercher quelque chose dans cette chambre qui n’est pas mienne du tout et dans laquelle il me serait difficile de passer plus de cinq minutes. Par chance, Sacha ne tarde pas trop à arriver après avoir pris sa douche, les petites gouttelettes qui perlent le long de son torse et sur sa chute de reins lui donnent un capital sexy bien plus haut que jusqu’à maintenant, où est-ce peut-être mon éveil à l’attirance bisexuelle qui me permet de me rendre compte que les mecs sont parfois aussi sexy que les femmes ? Je n’ai de toute manière pas vraiment le temps ni l’envie de me questionner là-dessus, j’attends patiemment qu’il s’allonge et il le fait très généreusement. Lorsqu’il comprend que quelque chose ne va pas je glisse ma tête sous un lit comme si je venais de faire tomber un objet qui aurait glissé là-dessous, c’est surtout un bon moyen pour me moquer le plus discrètement possible. « Fuck. Double fuck. Triple fuck. » Je tente de reprendre le dessus sur mes nerfs qui me torturent et m’empêchent de paraitre surpris. Qu’il va être difficile de me la jouer innocent et témoin d’une mauvaise blague, il va me griller tout de suite, je le sens. « Hey… toi ! tu saurais pas qui a fait ça ? » Je prends une grande inspiration et me redresse, il a plein de farine dans le dos, dans les cheveux, sur les jambes… Il en a vraiment partout et c’est vraiment une image qui mérite d’être capturée. « J’en ai aucune idée… Paloma est sortie de la chambre en rigolant il y a cinq minutes… » Pourvu qu’il ne parte pas en courant pour s’en prendre à elle, non parce que je l’accuse uniquement car elle est sa partenaire et parce qu’elle est au courant que je comptais lui faire une blague. « Franchement, il va y avoir des représailles. » Je serais presque tenté de lui avouer maintenant que c’est moi le monstre derrière cette blague de mauvais goût, juste pour voir sa réaction. Son petit air boudeur tout mignon me donne envie de rire et c’est d’ailleurs ce que je fais, je tente de refreiner mon rictus en me raclant la gorge. « Tu as bien raison, c’est une sale blague ! » Je m’amuse de ses réactions comme un vilain diablotin, ce que je suis. « Tu peux m’aider à faire partir la farine collée sur mon dos s’il-te-plait ? » C’est le moins que je puisse faire oui, je me rapproche de lui et glisse mes mains sur son dos encore humide, retirer toute la farine de son corps va être difficile mais je frotte énergiquement, je remonte pour lui ébouriffer les cheveux et chasser le plus de farine possible puis je laisse petit à petit mes mains dévaler son dos. « Je t’avertis tout de suite, tu en as plein les fesses ! » Je tapote donc légèrement son boxer pour faire tomber au sol la farine. « Il en reste encore mais je pense que tu ne pourras pas l’enlever si tu ne prends pas une douche. »

Je suis peut-être pas furieux mais je suis quand même pas content d’avoir de la farine de partout. Ça colle et c’est pas agréable. Surtout que je venais de me laver. Mauvaise blague. Je vais probablement être obligé de reprendre une douche sous l’eau froide. Oh non. Le coupable va en baver. Je demande à Jaheim qui se trouvait dans les alentours s’il n’a pas une idée de qui a pu me faire ça. Il me répond que c’est ma partenaire. Ma mâchoire tombe aussitôt. « Oh la salope ! J’y crois pas quand même. Tout ça parce que j’ai dit à Jessica lors du prime qu’elle avait un prénom de palourde. » Bon, j’ai aussi demandé à Jess’ si ma partenaire était ouverte comme une palourde mais je l’ai pas non plus insultée de moule ambulante. J’aurai pas osé. N’empêche que je comprends pas comment elle a pu être au courant de tout ça. Elle va le payer ! Il y aura des représailles. « C’est pas drôle ! » Je lui donne une frappe dans l’épaule pour le punir. Il a pas le droit de rire. Franchement, je suis pas content. C’est une mauvaise blague, oui. Et tiens, qu’il m’aide un peu au lieu de faire le malin et de se moquer. Je lui demande de retirer la farine collée derrière mon dos tandis que je me charge de mes bras. Ils ont de la farine eux-aussi. Le garçon s’exécute efficacement et je retrouve à peu près mon état naturel. Enfin je pense. Je peux pas trop voir comment je suis derrière mais je sens que ça colle moins. Et puis, voilà qu’il me dit que j’en ai pleins les fesses. Quel cochon celui-là ! Je me retourne vers lui l’air outré quand il touche mon derrière. « Je t’avais pas autorisé à descendre plus bas. » Je lui avais demandé de me nettoyer le dos, pas les fesses. Tsss. « C’est donc vrai ce qu’il se dit. T’as viré de bord. » Simple constatation. Du genre, je dis ça, je dis rien. Mon regard est fuyant d’ailleurs. Et puis, au pire, j’ai rien dis de bien grave. Il fait ce qu’il veut mais bon, ça me fait un peu rire sachant qu’il y a à peine quelques semaines, il disait être dégoûté par la chair masculine. Du pipo quoi. Ça m’étonne pas vraiment quand j’y pense d’ailleurs car il avait réagi légèrement excessivement la dernière fois quand j’avais parlé d’un simple bisous. « Je venais juste de prendre une douche. » Que je déclare suite à son conseil en le fusillant du regard. Je suis dégoûté de la vie.

Difficile de garder son calme, la scène vaut vraiment le détour et je m’en délecte avec un certain plaisir. Le seul problème c’est que je ne figure pas parmi ces gens qui parviennent facilement à se glisser derrière un masque, lorsque j’ai envie de rigoler et bien je ris, je ne sais pas me retenir ni mentir alors autant vous dire que je suis sacrément dans la merde là. J’improvise une histoire abracadabrante sans réellement savoir si mon ancienne partenaire avait des raisons de faire une blague de si mauvais goût, par chance il se pourrait que ce soit le cas. « Oh la salope ! J’y crois pas quand même. Tout ça parce que j’ai dit à Jessica lors du prime qu’elle avait un prénom de palourde. » Sa réaction est divine, il n’y a rien de plus inspirant qu’un moment aussi naturel. Pris sur le fait nous ne pouvons pas nous dissimuler derrière une attitude, un comportement que nous tentons de répéter pour nous donner un genre. Il n’y a que Sacha et son impulsivité et j’apprécie le moment à sa juste valeur. « Les murs ont des oreilles et tout le monde est particulièrement bavard ici. Tu es vraiment surpris que cette petite blague soit arrivée jusqu’à ses oreilles ? » Je ne sais pas si elle sait ou non, peut-être que si, ceci expliquerait pourquoi elle a accepté avec un vilain sourire diabolique de se trouver un autre endroit où dormir cette nuit pour que je puisse laisser libre court à mes inspirations très adolescentes du jour. Je glousse sans vraiment faire attention à la discrétion et mon camarade semble en être agacé puisqu’il me cogne sans réellement y mettre de puissance dans l’épaule. « C’est pas drôle ! » Sa moue boudeuse m’achève, comment parvenir à se retenir ? Non parce qu’il faut m’expliquer sinon je vais m’uriner dessus. Je me moque gentiment, me contractant sous la douleur qui fait travailler mes abdominaux. Il est donc bien vrai que rigoler fait travailler cette partie du corps, il n’y a plus de doutes là-dessus. « La blague pas tellement mais ta réaction, je suis bien heureux d’être passé par là ! » Lorsqu’il va apprendre que je suis derrière cette blague je vais en prendre pour mon grade, voilà qui me donnerait bien envie de lui avouer mon implication dans cette mascarade. D’humeur généreuse je m’occupe néanmoins de chasser la plus grosse quantité possible de farine de son dos, il en a partout, voilà de quoi me rendre fier de mon travail. Bon, d’un autre côté j’ai maintenant de la farine plein les mains et les avant-bras mais bon, il me suffira de faire un arrêt par les éviers pour me nettoyer contrairement à lui. Lorsque je m’attaque à son caleçon que je tapote tranquillement il m’interrompt en se retournant. « Je t’avais pas autorisé à descendre plus bas. » Je relève un sourcil, toujours aussi moqueur. « Il faut une autorisation maintenant ? » Qu’il se rassure, je tapote son caleçon mais je n’irais pas mettre mes mains là-dessous, il doit surement avoir de la farine sous son calbut mais je lui laisse l’honneur de se battre contre cela. « C’est donc vrai ce qu’il se dit. T’as viré de bord. » Tout le monde est définitivement au courant, à un tel point que je me demande s’ils n’ont pas les réponses que je ne parviens pas à récupérer pour comprendre comment j’en suis arrivé là. « Je n’ai pas encore réellement viré de bord, j’ai certes apprécié d’embrasser d’Aaron mais je suis encore loin d’avoir dépassé la ligne. » Je suppose que je ne pourrais bientôt plus dire ça, enfin… Non, parce qu’Aaron ne voit plus que par Adnan alors je devrais finalement retrouver mon petit côté hétéro sans avoir dépassé trop de limites. A moins qu’un autre mec ne parvienne à m’attirer mais cela reste encore à prouver. Ne suis-je pas uniquement attiré par Aaron ? « Je venais juste de prendre une douche. » Il boude, me fusille du regard et m’amuse davantage qu’il ne me fait peur ou m’agace. « T’arrêtes de faire l’enfant gâté ? Si tu veux je peux aller te chercher Lou, je suis certain que tu kifferas retourner sous la douche à ses côtés. » Il s’est permis une réflexion sur mon orientation, je lui renvoi en quelque sorte la balle avec les informations que j’ai en ma possession.

Je suis habituellement pas du genre impulsif. Je sais garder mon contrôle en toute circonstance. Mais dans Fake Lover, je ne saurai dire pourquoi mais je réagis assez facilement. Je ne m’emporte jamais pour autant et garde mon sang-froid mais je crois que ce jeu met mes nerfs à rude épreuve. Comme la blague de la farine sur mon lit qu’on vient de me faire. C’était franchement pas cool et j’ai pas trouvé ça drôle donc je suis pas vraiment ravi. Surtout si c’est Paloma qui s’est vengé juste parce que j’ai dit que son prénom ressemblait à une palourde. C’est un peu léger je trouve. « Pff. Tous des commères. » Je lève les yeux au ciel et croise les bras. Bon, ok, c’est un peu l’hôpital qui se fou de la charité. Je suis une commère aussi ici et je m’en suis jamais vraiment caché. Donc bon, j’ai pas vraiment grand-chose à dire pour le coup si l’info s’est ébruitée. Et non, ça ne m’étonne pas plus que ça. Ici, tout fini toujours par se savoir. « Gnagnagnagnagna. » Je fais une tête de hamster enragé quand Jaheim se moque un peu plus de moi et de mon corps enfariné. Il devrait pas rire. C’est pas drôle. Bon et qu’il se rende utile un peu ! Allez, hop, on enlève la farine. Je veux un corps à nouveau clean même si ça colle tellement qu’à mon avis, je devrais nécessairement repasser par la case douche. « Bien sûr. Mes fesses sont pas en self-services. » Il a cru quoi lui ? Il est intéressé par les mecs maintenant donc il peut tout se permettre avec des bi ou des gays ? N’importe quoi. Je lâche un rictus quand il m’explique n’avoir pas encore changer de bord parce qu’il n’est pas passé à l’acte. « Parce que tu crois qu’il suffit de coucher pour dépasser la ligne ? Mon vieux, désolé de te dire ça, mais tu l’as déjà dépassé depuis longtemps. » Tout le monde est au courant qu’il est bisexuel, c’est bon, faut arrêter et assumer. C’est pas un drame après tout. Moi je le suis et je le vis très bien. Bref, il faut que je reprenne une douche à cause de cette mauvaise blague comme il me dit. Mais j’ai pas envie. Et c’est pas la présence de Lou dans la salle de bain qui me fera changer d’avis. « Non. Il y a plus d’eau chaude. » O malheur et desespoir.

Lorsqu’il va apprendre que Paloma n’est pas la fautive dans cette histoire je vais avoir du mal à m’en sortir. Il semble plutôt pas mal agacé par ce qu’il vient de se produire et je me dis qu’il va naturellement vouloir se venger lorsqu’il comprendra que je suis celui de qui l’idée de faire cette blague est née. Si cela n’était que ça, je suis aussi celui qui a mis en place ce piège dans lequel il est tombé lourdement. En attendant de passer aux confessions je charge donc mon ancienne partenaire en prétendant qu’elle est celle qui a préparé ce mauvais coup et j’en profite pour en rajouter des tonnes puisqu’il a osé dire que son prénom lui inspirait des palourdes. Comme on le dit si bien chez moi, plus c’est gros et plus ça passe. La preuve ? J’ai beau rire, me bidonner et mentir comme un débutant il n’y voit que du feu, trop concentré à penser que c’est Paloma qui se trouve derrière cette blague de mauvais goût. « Pff. Tous des commères. » Je le regarde de haut, comment m’empêcher de lui répondre, provocateur. « Tu es très mal placé pour dire ça ! » Ce n’est que la vérité, il est aussi commère que chacun d’entre nous et comment le lui reprocher ? Ici nous n’avons pas grand-chose à faire alors les potins deviennent vite la source principale de nos occupations, par chance il se passe énormément de trucs chaque semaine, de quoi alimenter les rumeurs les plus extraordinaires et faire parler. « Gnagnagnagnagna. » Si j’admets que je ne regrette pas une seule seconde de m’être mis en tête de réaliser cette blague très gamine est-ce que je n’arrange pas mon cas ? Non mais franchement vous ne trouvez pas que la réaction de Sacha vaut largement la chandelle ? Moi je crois que c’est le cas. La main sur le cœur je décide de l’aider à se débarbouiller de toute cette farine même s’il devra probablement opter pour une deuxième douche, il y en a trop pour pouvoir tout retirer. « Bien sûr. Mes fesses sont pas en self-services. » Il est rigolo le petit et par pur esprit de provocation et de contradiction je glisse fermement ma main contre son fessier pour agripper l’un de ses lobes. « Arrêtes, plus tu me dis ça et plus tu me tente ! Surtout avec un cul aussi musclé ! » Je me joue de lui-même si, avouons-le, ses fesses sont plutôt agréables à caresser. Je retire ma main, déjà parti sur autre chose. « Parce que tu crois qu’il suffit de coucher pour dépasser la ligne ? Mon vieux, désolé de te dire ça, mais tu l’as déjà dépassé depuis longtemps. » Bien-sûr que cette ligne a été franchie il y a bien longtemps, la première fois que j’ai embrassé Aaron pour être plus précis. « Certes, mais je n’ai pas encore officiellement fait mes premiers pas de ce côté-là de la frontière, je suis encore nouveau dans le truc. Je découvre innocemment. »Il va devoir prendre une douche et même s’il ne semble pas motivé par cette idée je lui propose d’appeler Lou, de quoi lui donner envie de faire un effort. « Non. Il y a plus d’eau chaude. » Je soupire, l’eau chaude c’est la meilleure chose au monde mais prendre une douche sans ne relève pas du défi insurmontable, peut-être parce l’été dernier j’ai eu un souci d’eau chaude, j’ai pris des douches froides pendant un mois entier. « C’est dans la tête, si tu penses que t’as chaud alors l’eau te paraitra chaude… Et puis au pire, je peux te susurrer des mots doux de ma voix la plus sensuelle pour te donner chaud même si… Non, je ne crois pas être doué pour ce genre de choses ! »