La piscine c'est le spot le plus agréable de tout le nid. Parce que y a l'eau qui vous rafraîchit en cas de chaleur australienne. Parce que c'est l'endroit où tu peux montrer ton plus beau maillot de bain et sortir tes lunettes de soleil à la mode. Et puis c'est l'endroit parfait pour lire un magasine en toute décontraction, l'endroit pour boire un cocktail sans alcool avec le petit parapluie de rigueur. Mais c'est avant tout mon endroit favoris pour mater les corps musclés, les ventres plats et les seins rebondis de toute cette population masculin féminin du nid. En ce moment j'ai quand même une énorme préférence pour les torses masculins, quand je vois Aaron là qui sort de l'eau au ralentit avec les goûtes d'eau qui roules sur ses abdos hyper bien dessiné je crois que la chaleur vient de me frapper et c'est pas le genre de chaleur qu'on à force de rester trop longtemps au soleil si vous voyez ce que je veux dire. Et maintenant y a Sacha bien bronzé qui se ramène torse nu aussi, en maillot de bain et lunette de soleil sur le nez. Moi les miennes on descendu petit à petit sur mon nez histoire de bien pouvoir mater tout ça sans avoir à être induite en erreur par mes lunettes tintées. Mon regard glisse sur son torse, je crois bien que j'ai la bouche entrouverte. Il manquerait plus que Lou se ramène et je crois que je vais l'avoir cet orgasme dont il me parlait tant. C'est quand je me rend compte que je suis sur le point de baver et que ma respiration est en mode accéléré que je me dis qu'il faut que j'aille prendre une bonne douche bien froide. Alors je quitte mon spot non sans laisser un dernier regard se poser d'Aaron à Sacha, je crois que je vais finir aveugle à force de contempler autant de perfection. Je me sert de mon magasine pour m’éventer parce que là y a un feu qui commence à se propager dans tous les nerfs de mon corps, va falloir l'éteindre avant que je ne me jette sur le premier type mignon que je rencontre. Et dans le genre mignon, faut dire qu'ici y en a pas mal. Quand je croise Lou je suis carrément entrain de fermer les yeux pour pas me brûler, d'ailleurs je manque de me prendre un mur. Alors que je grimpe les escaliers je croise Andreja, c'est pas possible ! Encore une fois je m'en sors en fermant les yeux et en prétextant une envie pressante. J'aurais du lui sauter dessus et lui arracher sa chemise avec les dents. Je grimpe encore plus vite les escalier dans mon petit maillot rose qui contraste parfaitement avec ma peau halée par le temps que nous offre l'Australie. Arrivée dans la salle de bain je laisse tomber au sol mon magasine et prends même pas la peine de retirer mon maillot et de faire semblant de prendre une douche. Non je cours directement vers un jet d'eau que j'actionne sur une eau froide parfaite pour ce que j'ai en ce moment. Je reste moins d'une minute parce que j'ai l'impression que ça fait déjà effet cette bonne vieille méthode de la douche froide que toutes les nanas abstinentes on du expérimenté histoire de pas mettre en colère ce Dieu qui nous regarde de son trône céleste. Je sors de la douche, encore mouillée et mon regard croise celui de Percy. En trente seconde cette chaleur qui grimpait le long de mes reins revient à la charge. Juste parce que je sais ce que je provoque chez lui et ça me revient en pleine face comme un boomerang. J'attrape une serviette et commence à essuyer mes cheveux. « Alors quoi de neuf, t'as encore brisé des cœurs ? » Je demande sur le ton de l'ironie parfaite pour masquer la dalle sexuelle que j'ai en ce moment. Je parle bien entendu d'Elsa, je suis pas là pour juger je pense qu'elle est bien trop naïve c'est elle a pensé que Percy voulait quelque chose de « sérieux » avec la nana.

S'il n'y avait pas d'heure pour se doucher, il y avait bien des moments où Percy évitait de se retrouver dans la salle de bain, notamment quand toutes les nanas se battaient pour avoir de l'eau chaude et que les mecs se reluquaient un peu trop précisément à son goût. Ça ne datait pas d'hier, l'anglais n'était jamais contre l'idée de s'isoler un peu des autres, parce que c'était en soi dans son tempérament, d'être moins facilement enclin à la sociabilisation que la plupart de ses camarades. Il n'était pas aussi sauvage à l'intérieur du nid qu'il avait tendance à l'être à l'extérieur, parce que l'environnement n'était pas le même, que le contexte en lui-même rendait impossible l'idée de se passer du moins contact humain, mais il y avait bien souvent des moments où se retrouver un peu seul lui faisait du bien, c'était notamment le cas lorsqu'il avait l'occasion de prendre une douche en solitaire, de se couper un petit moment des autres, chose qui lui aurait alors été impossible s'il ne s'était pas renseigné sur les heures privilégiées par ses camarades pour ce genre de choses, des heures sur lesquelles il ne misait donc pas. En milieu d'après midi, alors qu'il faisait aussi beau que bon, il lui paraissait évident que la plupart des candidats vaqueraient à des occupations extérieures. Pourtant, c'est bel et bien le jet d'eau qu'il entendit une fois entré dans la salle de bain, l'amenant à se rapprocher de façon à s'enquérir de l'identité de celui ou de celle qui se douchait, sachant qu'il n'était pas certain de vouloir prendre le risque de voir un mec à poil sur le moment, car à choisir de poser ses yeux sur un corps apparent, il aimait autant que ce soit celui d'une brune élancée, à l'image de Tilda, dont la silhouette attira son attention, bien qu'il doive ici déplorer le fait qu'elle n'ait pas pensé à se débarrasser de ce maillot de bain qui gâchait un peu la vue. Notant qu'elle n'avait pas du l'entendre entrer, il resta un court instant à se délecter du spectacle, ses dents venant tout doucement mordre sa lèvre inférieure, parce que oui, on ne le changerait plus, c'était typiquement le genre de scènes sur lesquelles il aimait tomber, et forcément, toute cette eau qui longeait les courbes de la brune, ça ne pouvait pas le laisser indifférent. Ce n'est que lorsqu'elle sortit de la douche qu'elle remarqua sa présence, et que lui eut tout le loisir de la voir d'encore un peu plus près, même si son regard se faisait ici plus discret. La question de la brune dessina sur ses lèvres un vague sourire, tandis qu'il se doutait qu'elle faisait ici référence à Elsa, et au fait qu'elle n'ait visiblement pas bien vécu la façon dont l'anglais l'avait qualifiée auprès de Ghika, dans une conversation d'il y a quelques jours. C'était beaucoup dire que d'avancer qu'il avait brisé son cœur, car ce serait grave qu'il lui en faille aussi peu, mais l'idée était concrètement là. « Si c'est pour le tien que tu t'inquiètes, rassure-toi, il faut d'abord m'avoir laissé malmener un tout autre genre d'organe, un peu plus au sud, avant d'avoir à s'inquiéter du sort que je réserverai à celui-ci » qu'il lui souffla sur un ton délibérément équivoque, pensant qu'elle n'aurait aucun mal à saisir l'image. C'était un fait, les filles étaient d'autant plus susceptibles de s'attacher après qu'on les ait fait tressaillir. Ce n'était pas un nouveau commentaire désobligeant qui lui vaudrait a priori d'être de nouveau traité de goujat, juste une vérité à ses yeux. Pour les filles, les contacts charnels étaient souvent plus symboliques que pour les garçons, la suite s'en faisait forcément ressentir. Commençant à ôter ses vêtements, l'anglais releva distraitement les yeux vers la brune. « Maintenant, c'est peut être un risque que t'es prête à prendre ... » Et c'est tout à fait innocemment, bien sûr, qu'il se rapprocha pour venir effleurer son nombril du bout de son doigt. Il la savait du genre intrépide, mais quelques instants de plaisir vaudraient-ils une possible peine future ? Dieu sait que la question en ferait méditer plus d'un.

Mes hormones me joues des tours. J'ai l'impression d'être un ado qui apprend tout juste la raison pour laquelle son pénis se dresse quand il voit un cul ou des seins, ou un torse aussi mais là l'ado en question il va mettre du temps à assumer ce qu'il se passe dans son pantalon. Je suis là comme ça à regarder les gars s'amuser avec l'eau et je suis complètement en feu rien qu'à la vie de l'eau qui dégringole sur leur corps musclé. Non franchement je sais me tenir normalement. Je suis capable de mater sans avoir la mâchoire qui détache hein. Heureusement je quitte la piscine avant que l'un remarque qu'il y a de la bave qui dégouline sur ma mâchoire, oui franchement ce serait bête de me retrouver dans cette situation. Alors je quitte rapidement les lieux, m'éventant à coup de magasine. Bien entendu il fallait que je rencontre d'autres obstacles sur mon passage, type Lou et Andreja. Là ça devient carrément urgent d'aller me foutre sous la douche mais en réalité je crois bien que si j'avais eu accès à la loveroom je serais aller m'y enfermer pour un petit plaisir solitaire. Mais faute d'en avoir les clef je décide d'éteindre l’incendie qui se propage en moi à vitesse grand V. Je ne reste pas très longtemps sous l'eau froide ayant l'impression que l'effet désiré est déjà atteint. Alors je sors de la douche, sans m'attendre à tomber sur le charme brute de Percy. Et rien qu'à poser mon regard sur le lui mes reins sont en feu, faut vraiment que je fasse quelque chose sur ce trop plein d'hormone féminine, je suis totalement en chaleur. Je finis tout de même pas amorcer une conversation même si en réalité la solution facile serait de m'enfuir en courant. J'aborde le sujet Elsa, je m'en fiche un peu en réalité si elle a réellement eu le cœur brisé par Percy. Si elle fait partie de ces nanas incapable de faire la différence entre le sexe et l'amour c'est son problème. Comme d'habitude Percy fait preuve d'une subtilité... oui enfin bon non pas vraiment c'est plutôt claire ce dont il parle. Et alors lui aussi, comme tous les mecs, il pense que les nanas sont incapable de dissocier sexe et amour ? C'est certainement le cas d'Elsa, je vois bien aussi Mckayla là dedans. Mais qu'il me mette pas dans le même panier que ces nanas fleurs bleues. Alors oui je suis du genre à tomber amoureuse en un regard, mais je suis tout de même capable de coucher avec un mec sans en tomber amoureuse. C'est assez contradictoire, mais disons qu'en réalité je suis souvent déjà amoureuse du gars avant de coucher avec lui. Et si ce n'est pas le cas, ce n'est pas une bonne partie de jambe en l'air qui va me faire fondre. « Depuis le temps qu'on se connais quand même... Tu penses vraiment qu'il suffirait que je couche avec toi pour tomber amoureuse ? T'es si doué que ça ? » Pas que j'en doute mais bon, disons que je tant que je n'ai pas de preuves. Je ne sais même pas pourquoi je m'engage dans cette route dangereuse, parce que là clairement je ne serais pas capable de simplement jouer, me contenter d'un baiser et d'arrêter tout ça là. Parce que je sais de quoi il est capable, parce que je me souviens de la chaleur de sa main sur mes reins, de nos baisers fiévreux et de l'emprunte de son corps contre le mien. Je suis entrain de m'allumer toute seule là. Clairement, je crois que j'ai encore la bouche entrouverte et la respiration saccadé. Je l'observe ôter ses vêtements, sans en perdre une seule miette. Un risque que je suis prête à prendre ? Il n'y a aucun risque que je ne suis pas prête à prendre, clairement. Et là que fait-il à s'approcher de moi. Il frôle mon nombril et un frisson parcours mon corps. Je crois même avoir cessé de respiré pendant un moment. Est-ce que je suis prête à prendre ce risque alors ? Non franchement y a aucun risque que je finisse par tomber amoureuse de toute manière. Mon cœur est déjà en miette, je pense donc qu'il a aucune chance de le briser mon cœur. Je m'approche, brise le moindre espace entre nous deux et glisse une mains au niveau de sa taille, entre son jean et sa peau. Oh elle ne va pas très loin cette main juste à quelques millimètres peut être deux centimètres vers le sud. Je le regarde, mordillant légèrement ma lèvre inférieur. « Je vais prendre le risque je crois bien. » Je murmure avant de plaquer mes lèvres fiévreuses contre les siennes. Tout mon corps est électrique, il le demande alors je vais lui donner ce qu'il veut. Et qu'il ne commence pas à jouer avec Percy, à jouer à l’inaccessible, parce que je sais très bien qu'il en meurt d'envie et pas seulement parce que je vais lui rapporter des points à son jeu stupide.

C'est un enthousiasme tout particulier qui envahit l'anglais au moment où ses yeux tombèrent sur une Tilda tout juste vêtue d'un maillot de bain, certes de trop, mais qui en dévoilait déjà suffisamment pour qu'il ne tarde pas à faire en sorte qu'elle se douche de nouveau, mais avec lui cette fois. Ce n'était pas d'hier, elle faisait partie de ces candidates qui lui plaisaient, et la concernant, c'était ce charme un brin animal, ce caractère félin et naturellement ce corps d'une honteuse perfection qui l'émoustillaient facilement. Avec Tilda, ça avait toujours failli se faire, quand on y pense, parce qu'ils se plaisaient depuis le départ, qu'ils s'étaient souvent cherchés, mais jamais réellement trouvés. Il y avait eu des flirts, des baisers même, ainsi l'anglais ne s'expliquait pas qu'ils en soient toujours restés là. Alors se retrouver ici, avec elle, c'avait tendance à l'inspirer, à lui donner en somme relativement envie de retenter la chose, à la première occasion. C'est alors sur un ton équivoque que l'anglais répliqua aux paroles de la brune, laissant entendre que pour conquérir son cœur, il faudrait déjà qu'il s'occupe d'autre chose, dans un premier temps. Une façon comme une autre d'insinuer que les filles pouvaient facilement s'attacher après s'être offertes à un mec, chose qu'il avait déjà pu constater, personnellement, mais qu'il n'était pas pour autant certain de devoir appliquer à sa relation avec Elsa, évoquée par la brune, parce qu'il préférait penser qu'elle n'en était pas là, qu'elle ne s'était pas véritablement amourachée de lui, et surtout pas à cause de ce qu'ils avaient fait. Ça le prendrait vraiment de court. Tilda, en tout cas, l'amena à sourire nettement aux quelques mots qu'elle lui adressa. « Il en faut rarement plus à une fille pour qu'elle m'ait dans la peau » qu'il confessa, faussement sérieux, parce qu'il serait le premier à déplorer de semer autant de sentiments qu'il semait d'étreintes embrasantes. Non, les filles ne tombaient pas systématiquement amoureuses de lui, à vrai dire il n'y en avait eu que bien peu si on comptait le nombre de nanas qu'il avait connues, mais ça lui plaisait assez de lui faire croire à une fatalité certaine. Elle se questionna alors sur son talent, et l'anglais répondit du tac au tac. « Demande donc à la nonne que j'ai mise à genoux, et pas pour prier. » Ça, pour le coup, c'était vrai. Il avait un jour croisé la route d'une toute jeune religieuse, belle comme un cœur, qui selon lui avait renoncé trop vite aux plaisirs insouciants de la vie. Il s'en était faite une amie, avait donné de son temps pour la mettre en confiance, en lui rendant parfois discrètement visite. Et puis, un jour, ça s'était fait, et bien fait, parce qu'il avait vraiment tenu à ce qu'elle se souvienne de chacun de ses coups de reins pour quand elle s'abandonnerait pour de bon à une vie tristement chaste. L'anglais, en tout cas, était forcé de se demander si Tilda serait toutefois prête à prendre le risque de tomber raide dingue de lui, en consentant à lui faire une petite place dans sa mine personnelle. S'il la sentait réceptive, il n'attendrait pas plus longtemps pour attaquer. En attente d'une réponse, ou d'un quelconque signe, il commença à se débarrasser de ses vêtements, s'étant sciemment approché d'elle, pour venir titiller son ventre, et qui sait peut être réveiller chez elle un petit quelque chose qui la convaincrait qu'elle ferait bien de lui laisser l'occasion de bouleverser tout le cours de sa journée. La brune se rapprocha à son tour, et le fait que sa main s'aventure bientôt au commencement de son jean lui parut être le signe qu'il attendait. Elle le lui confirma en quelques mots, mais surtout par le biais d'un baiser ardent, auquel il ne se fit pas prier pour répondre, glissant ses mains dans le bas de son dos pour la presser plus encore contre lui, l'amenant à reculer jusqu'à venir la plaquer contre le mur le plus proche, et laisser cette fois ses mains trouver ses cheveux humides, dans lesquels elles se frayèrent un chemin, longuement, quand ses lèvres abandonnèrent les siennes l'espace d'un court instant. « C'est pas une légende urbaine, alors » fit-il en reprenant son souffle, ses mains longeant ses bras dans de brûlantes caresses, bien sûr en référence aux femmes enceintes et à la libido que certains leurs prêtaient, soit-disant dédoublée. Pour dire vrai, il n'avait jamais sautée une fille enceinte, ou alors sans le savoir, et il partait du principe qu'il valait mieux le faire maintenant que quand elle aurait gonflée de partout. Vraiment, l'idée de la remuer de l'intérieur ne le déstabilisait pas, il était plutôt curieux de voir à quel point elle voudrait faire honneur à ladite légende.

Lui et moi on joue et on se cherche depuis le début. C'était peut être pas une bonne idée de tomber sur lui à ce moment là précis de la journée. Peut être que dans deux heures je n'aurais pas été aussi … facile à électriser. Mais en même temps peut être que c'est le destin, qu'on m'envoie Percy pour assouvir une soif sexuelle grandissante. Ça fait déjà quelques mois maintenant que je suis au régime sec. Sans pour autant être une nymphomane je dois dire qu'il a toujours été très rare que je passe plus de deux trois semaines sans coucher avec quelqu'un. Et là il parait que je suis enceinte alors ça multiplie par dix milles mes envies. Un regard, un simple regard de sa part et je suis déjà en feu. Je n'ai pas besoin d'avoir le pouvoir le lire dans les pensées pour connaître les siennes à mon sujet. C'est simple il me déshabille du regard. Alors je sors une platitude, mais je sais déjà comment ça va finir cette fois. Lui et moi sous la douche et y a de forte chance que cette fois je ne sois pas entrain de porter un maillot de bain. Je le sais et j'imagine déjà ses mains caresser sa peau, enserrer ma taille et son souffle qui vient réchauffer ma nuque. Le sujet Elsa n'est évoqué que brièvement. On creuse plutôt le sujet de ses performances sexuelles et de la façon dont il fait tomber les filles amoureuse de lui. Il semblerait que ce soit un tomber d'après ses mots, mais je peux lire là dessus une douce ironie. Je le trouve charmant, attirant et plutôt intriguant sexuellement mais je pense qu'il doit plus galérer pour qu'on tombe amoureuse de lui plutôt que pour qu'on visite son lit. Mais en même temps je doute aussi que ce soit son bute, se retrouver avec une nana amoureuse qui le fusille du regard à chaque fois qu'il reluque les seins d'une autre. Parce qu'avec l'amour va la jalousie. Et quand à ses prétendue exploits sexuelles il me parle d'une certaine none et j'écarquille les yeux stupéfaite. « Tu es un très mauvais garçon Percy. » Pour avoir perverti le cœur pure d'une bonne soeur. En réalité ça me fait plus rire que ça me choque parce que bon la nana elle devait pas avoir une foi en dieu très forte pour aller écarter les cuisses devant le premier gars qui lui roucoule quelques mots doux à l'oreille. J'ai toujours eu une attirance particulière pour les garçons un peu mauvais et plutôt susceptible de faire des choses pas toujours morale. Et je dois dire que l'excitation qui était déjà en moi depuis l'épisode de la piscine ne fait que grandir à mesure que ce très mauvais garçon s'approche de moi. Il me tente avec son défis, comme si j'allais tomber amoureuse de moi. Heureusement pour moi j'en suis tout bonnement incapable depuis le dernier. Là tout de suite je pense pas à lui comme le type qui va m'offrir des fleurs ou des jolis bijoux. Au contraire là j'ai juste envie de lui au sens littérale et sexuelle du terme, je le vois comme le type qui va assouvir ce désir intérieur qui vient grandir en moi comme un arbre prendrait racine. Alors je m'approche et l'attrape part la ceinture lui montrant clairement que je suis prête à prendre le risque et au cas où il n'aurait pas capté et bien je lui dit clairement avant de plaquer fiévreusement mes lèvres contre les siennes. L'électricité grimpe le long de ma colonne vertébrale et se répercute dans tout mon corps comme une vague de chaleur. Comme je l'avais imaginé le contacte de ses mains sur ma peau ne fait qu'aviver le feu en moi. Il me plaque contre le mur le plus proche et un sourire coquin vient se déposer sur mon visage, satisfait de la tournure que prend les choses. Pendant qu'il s'amuse avec mes cheveux je m'active sur sa ceinture que je fais glisser hors du jean d'un geste rapide et précis. Il quitte mes lèvres pour faire un commentaire qui m'arrache un léger rire. « Tu ferais mieux de ne plus évoquer ma grossesse même de manière subtile si tu veux que les choses aille jusqu'au bout cette fois. » Je lui murmure à l'oreille avant de faire sauter le bouton de son jean lui lançant un regard entendu. Je le pousse légèrement pour m'échapper de son étreinte dans l'idée d'aller rejoindre la douche. Ce que je fais à reculons sans le quitter des yeux et en dénouant mon maillot de bain à la nuque et dans le dos. Celui-ci vient s'échouer sur le sol alors que j'entre dans la cabine de douche actionnant l'eau à une température plus chaude que tout à l'heure. Je lui lance un regard qu'il comprendra sans mal, qu'il ne traîne pas trop.

Percy était bien le premier à dire qu'il faudrait être un peu masochiste sur les bords pour tomber amoureuse de lui, étant donné qu'il n'avait rien du mec avec qui on pouvait espérer construire quelque chose de concret, mais surtout de durable. Depuis quelques années, il avait pris l'habitude d’enchaîner les conquêtes, parce qu'il n'était pas certain de pouvoir se contenter d'une seule fille. Pourtant, il y en avait bien eu quelques unes qui s'étaient particulièrement attachées, quelques unes qui s'y étaient cassées les dents. Percy ne se voyait pas comme un briseur de cœurs à proprement parlé, étant donné qu'il ne cherchait pas l'engagement et ne se rapprochait généralement d'une fille que pour passer une nuit avec elle, mais il avait forcément du calmer les ardeurs de celles qui y avaient un peu trop cru, mais jamais par plaisir, parce que c'était généralement très inconfortable pour un gars comme lui. Il exagérait en tous les cas lorsqu'il laissait entendre qu'il ne fallait jamais plus d'une nuit dans ses bras pour qu'une fille tombe raide dingue de lui. Quant à ce qu'il valait au pieu, il aurait pu faussement s'indigner du fait qu'elle remette son talent en question, mais il préféra lui confier une petite anecdote, celle d'une nonne qu'il avait détournée de sa foi le temps d'une nuit. Il s'en vantait rarement mais ici il lui fallait répondre à sa petite provocation, d’autant que le tout ça n'était pas seulement d'assurer en pleine action, mais aussi d'être capable d'amener la chose. « Ouais mais ça te plaît » qu'il souffla en tout cas au moment où elle souligna son coté 'mauvais garçon', un coté qu'il assumait pleinement et qui contrastait parfois assez avec ce qu'on imaginait des fils à papa. Il connaissait des petits bourges préparés dès l'adolescence à faire un bon mariage, incapables de s'amuser, et qui s'affichent à divers galas plus par obligation qu'autre chose. Lui, il ne comptait pas épouser une coincée du cul qui lui donnerait un gosse tous les deux ans, tout comme il n'était jamais le dernier pour faire des conneries et avait toujours envoyé chier les gens de la 'haute' quand ceux-ci s'étaient dit qu'en tant qu'unique fiston de l'un des plus fortunés hommes d'affaires de Gibraltar, il pourrait bien les honorer de sa présence à certaines de leurs soirées ringardes. Percy ça n'était pas toujours un cliché ambulant, c'est juste qu'il savait généralement s'amuser de sa condition et des stéréotypes auxquels elle lui valait souvent d'être associé. Quoi qu'il en soit, l'anglais n'était pas mécontent que Tilda se dise prête à prendre un risque qui impliquait de se laisser pleinement séduire, alors que jusqu'ici, c'est par le biais d'un ou deux baisers qu'ils s'étaient le plus concrètement rapprochés. Aujourd'hui, il y avait ce petit quelque chose de différent chez elle, et ça lui plaisait, pas seulement parce qu'il la sentait véritablement réceptive, aussi parce qu'il aimait les filles qui ne se prenaient pas la tête, que lui-même avait l'impression de perdre un peu trop de son temps avec certaines autres.. Elle se rapprocha alors puis s'empara aussitôt des lèvres de l'anglais, qui quant à lui laissa ses mains gagner sa peau, la rapprocher de lui, et bientôt entreprendre de la faire reculer jusqu'au mur le plus proche. Ses gestes étaient lascifs, presque précautionneux, alors qu'il se sentait inondé d'un désir dévorant qui lui donnait chaud, très chaud. Dépourvu de la ceinture de son jean, il se laissa aller à un commentaire sur la grossesse de la brune, qu'il tournait un peu à la dérision depuis le départ. Semble-t-il que ça n'était pas le meilleur moment pour y faire allusion, ce qui lui valut d'étouffer un rire. « T'en as bien trop envie » qu'il articula d'une voix chaude, avant qu'elle ne déboutonne son jean et entreprenne de se soustraire à la pression de son corps, gagnant peu à peu la cabine de douche, tandis qu'il eut bientôt la satisfaction de la voir se débarrasser de son haut de maillot de bain, profitant d'une vue pour le moins salivante, alors que l'eau coulait déjà sur le corps appétissant de la brune, dont le regard l'électrisa presque. Avidement, il se débarrassa pour de bon de son jean et la rejoignit sous le jet d'eau, son corps ne tardant pas à retrouver le sien, ses lèvres flirtant avec les siennes sans toutefois s'en emparer, puisqu'il l'amena à se retourner, l'enserrant à la taille pour la coller à lui, l'une de ses mains remontant bientôt de façon à venir cajoler l'un de ses seins, et l'autre lui dégageant les cheveux du dos. Ses lèvres, il les plaqua alors contre sa nuque, sur laquelle il apposa plusieurs baisers fiévreux, tandis que son souffle chaud s'y éparpillait soigneusement. Sa main gauche glissa alors le long de sa hanche, puis s'infiltra tout doucement sous le tissu de l'avant de son bas de maillot de bain, où elle déposa autant de caresses que ses lèvres posaient encore de baisers sur sa beau brûlante.

Bien sûr que ça me plaît son air de mauvais garçon. Les vices attirent tout être humain. Certain ont beau se dire que eux ne succomberont pas à ce genre de choses. Mais c'est pire pour eux, il vaut mieux se laisser aller de temps en temps à ses vices plutôt que de se restreindre. C'est là que l'homme crée les tentations et c'est là que ça nous dévore de l'intérieur. Je pense qu'on peut avoir une bonne vie, suivre un bon chemin tout en se laissant aller aux vices. Après comme toute choses il ne faut pas tomber dans l'excès c'est là que ça peut être dangereux. Là tout de suite je ne crois pas être dans une position dangereuse, je pense qu'on peut s'aider mutuellement dans un sens. Je sais qu'il en a envie et je dois dire que j'en ai toujours eu envie mais là aujourd'hui c'est puissance mille. Alors oui j'aime son coté mauvais garçon, j'ai envie qu'il soit sauvage avec moi, qu'il dirige les choses, qu'il agisse en homme. Je veux sentir ses mains brûlante se plaquer contre mon corps. Je veux que nos corps ne fassent plus qu'un, qu'aucune distance nous sépare. Je lui lance un regard équivoque alors qu'il me dit que j'aime ça, son coté bad boy. Je pense que c'est d'une évidence palpable. Et le voilà qui évoque non sans subtilité ma grossesse. Je pourrais m'en offusquer et éteindre le feu, mais je serais bien trop frustré d'en arrivé là. Je le mets tout de même en garde pour pas lui faire croire que c'est trop facile pour lui aujourd'hui. En y réfléchissant bien je crois qu'il a assez galéré comme ça pour qu'il évite de me qualifier de facile comme il a put le faire avec Elsa. Et quand bien même je m'en fiche en réalité, je sais ce que je suis et puis on m'aura qualifié de bien pire que de fille facile. Il ose me dire que j'en ai bien trop envie et que dans tout les cas l'issue lui sera favorable. Comme il veut, mais s'il commence à parler de biberons et de couches je suis quasi sûre que ça va tout de suite me refroidir cette histoire. Je ne réponds rien de plus qu'un sourire coquin alors que je le pousse pour pouvoir me défaire de son emprise. Ayant une idée bien particulière derrière la tête. Une idée qui va certainement lui enlevé l'envie de prononcer un mot de plus. Je retire le haut de mon maillot de bain avec élégance et sans aucune gêne. Il me dévore des yeux sans rien dire et je crois avoir eu toute son attention là tout de suite. Il me reste plus qu'à me dérober à son regard direction la douche que j'actionne rapidement. Il ne se fait pas trop attendre. Je l'entends se défaire de son jean superflus. Enfin il me rejoins sous la douche. Il ne se fait pas plus attendre et nos corps s’emmêle fiévreusement. Et nos lèvres se cherchent sans se trouver réellement, ce jeu avive encore plus si c'est possible l'état dans lequel je me trouve. Chaque contacte m'électrise, me réchauffe et excite mes sens. Les sensations sont décuplé, ma peau est tellement sensible. Je suis la danse qu'il mène avec brio et me retourne face au carrelage de la douche. La caresse brûlante qu'il dépose sur l'un de mes seins m'arrache un lourd soupire de satisfaction. Je ne reste pas inactive, mes fesses se mouvent lascivement contre son bassin. Mon bassin accueille, vibrant la main curieuse qu'il y dépose. Fiévreuse ma main vient rencontrer son boxer à un endroit stratégique. Ma caresse se veux lascive et appuyé. Habilement le fais glissé pour qu'aucun tissus n'empêche mes caresse d'être pleinement appréciées.

On le voyait plus souvent comme un petit bourge que comme un mauvais garçon, pourtant Percy en aurait de belles à raconter, sur les années qu'il avait passé à enchaîner les conneries et les plans pas très reluisants. Il avait sauté une nonne parce que c'était apparu comme un sacré défi à ses yeux, parce que la vie lui était en soi toujours apparue comme un jeu, comme une partie géante où toute occasion était bonne pour se surpasser. Il n'était pas un mec bien, ça il ne pouvait pas l'oublier, parce qu'il se traînait un passé, comme tout le monde, et que le sien était de ceux dont on ne pouvait pas franchement être fier. Il avança en tout cas l'idée que Tilda puisse aimer son coté mauvais garçon, parce qu'il le sentait, oui, mais aussi parce qu'il avait comme toujours tendance à généraliser lorsqu'il était question des filles. Si vraiment l'idée qu'il puisse ne pas être très fréquentable avait du révulser la brune, parions qu'elle aurait déjà mis un terme à leur échange. Mais depuis le départ, il ne cherchait pas à lui apparaître comme un type bien sous tous rapports, et il n'avait jamais eu l'impression qu'elle aurait voulu qu'il soit différent. Ici, il tendait à penser que c'était lui qui  représentait à ses yeux la plus intéressante des compagnies. Parce que Tilda, à cet instant, semblait vouloir la même chose que lui, la même chose que ce qu'il voulait en soi depuis des semaines. Elle l'attirait depuis la première fois qu'il avait posé les yeux sur elle, et bien des fois il aurait voulu pouvoir aller plus loin avec la brune, avec qui tout était resté pour le moins sommaire jusqu'ici. Mais il y eut un baiser, le genre qui annonce clairement la couleur, le genre qui ne laisse planer aucun doute quant à ce qui risquait de suivre, et c'est vrai que, du coup, ce ne fut pas très fin de sa part de placer une petite référence à la grossesse de la brune. Cela dit, il ne la croyait pas nécessairement lorsqu'elle laissait entendre qu'elle pourrait bien interrompre l'échange s'il s'avérait qu'il était plus intéressé par les effets secondaires de sa grossesse que par l'idée de s'occuper de son cas. Il la savait à point, ça n'avait ici rien à voir avec toutes les fois où ils s'étaient simplement cherchés, titillés, dragouillés. Ça la frustrait autant que lui de ne pas aller au bout, cette fois, mais il ne prendrait quand même pas le risque de la voir contredire sa théorie, c'est pourquoi il laisserait son gosse là où il était dans l'immédiat. La brune se détacha alors de son étreinte et prit la direction de la cabine de douche en veillant bien à captiver l'attention de l'anglais en laissant tomber le haut de son maillot de bain. L'espace de quelques secondes, il eut bien du mal à détacher son regard de cette apparition providentielle, mais reprit bien vite ses esprits pour ôter son jean et bientôt entreprendre de la rejoindre. Là, son corps se colla au sien et ses lèvres frôlèrent délicieusement celles de la brune, avant qu'il ne l'amène à lui tourner le dos et qu'il ne dispose de sa peau brûlante, de sa poitrine offerte, et qu'il ne frémisse en la sentant s'animer contre son bas-ventre, que chacun de ses mouvements stimula copieusement. Nichant sa main dans le creux de son bas de maillot de bain, il la caressa avec application, longuement, et soupira à mesure qu'il la sentit s'occuper de la partie la plus érogène de son corps, au travers d'un boxer dont il fut dépourvu, l'amenant à presser ses lèvres contre sa peau, pour y échouer son souffle haletant. Il la retourna de nouveau, ses lèvres s’unissant aux siennes avec élan, les accaparant, insatiables, quand ses mains vinrent de leur coté faire glisser son bas de maillot de bain entre ses jambes et s'appliquer à caresser tout ce qui pouvait l'être. Mordillant sa mâchoire, embrassant son cou, l'anglais planta ses yeux dans les siens au moment de soulever l'une de ses jambes et de venir enrouler celle-ci autour de son bassin, se frottant à la brune avec lascivité, le regard animé d'un désir immodéré, jusqu'à bientôt venir s'ancrer en elle en un coup de bassin voluptueux, qui introduit une danse enfiévrée, où chacun de ses soupirs vint mourir contre ses lèvres, et que l'eau continuait de se déverser sur leurs corps unis, déjà inséparables.