L’hôtel dans lequel nous vivions désormais regorgeait de lieux plus insolites les uns des autres. Oh, ce n’était pas tant parce qu’ils sortaient de l’ordinaire, mais plutôt parce qu’ils existaient, tout simplement, dans ce seul et unique bâtiment alors que d’habitude, il aura presque fallu une ville entière pour tout contenir. Et encore. Ma ville natale n’avait pas la moitié des accommodements que nous offrait Cupidon dans son Nid. J’hésitais entre le découragement ou l’émerveillement quant à ma façon de réagir à tout ceci. Parfois, je songeais que s’en était peut-être même trop. Et puis, j’en venais à me dire que la production avait entièrement les moyens d’en faire à sa tête, côté extravagance. Qui pouvait se vanter d’avoir une salle de cinéma avec la plus grande sélection de films humainement possibles? Mon chérubin préféré, bien entendu. C’est d’ailleurs dans cette pièce que j’avais jeté mon dévolu en cette fin de soirée relativement avancée, à l’heure où la majorité commençait à réfléchir sérieusement à se mettre au lit. Pour ma part, il s’agissait plutôt de l’heure à laquelle je m’éveillais, quand mon horaire de travail me le permettait, bien sûr. Bon, il s’agissait d’une façon de parler, bien sûr, car j’étais souvent debout à l’aurore, mais j’avais la fâcheuse habitude de m’activer assez tardivement dans une journée. Une couche-tard doublée d’une lève-tôt, le pire combo qui soit! Le sommeil était facultatif, voilà la réponse que j’offrais à mes amis quand ils me faisaient remarquer mon rythme de vie éreintant. Pff. Quelques heures de repos et hop, j’étais prête à repartir, merci à mon métabolisme plus que coopératif. Je sifflotais tandis que je parcourais la longue liste d’œuvres cinématographiques offertes à nous, candidats. Quelques titres attirèrent mon attention, mais lorsque je tombais sur CE film, je n’hésitais pas une seule seconde à le sélectionner. L’un de mes favoris d’Edgar Wright, tout juste derrière Shaun of the Dead. Délaissant le répertoire, je filais rejoindre un siège au hasard de la salle, non sans préalablement me servir dans la réserve de pop-corn de cette salle de projection privée. Mon regard se porta sur le grand écran, là où défilait le générique d’ouverture de Scott Pilgrim.

Il se ferait bien une petite soirée ciné au calme, lui qui a tant délaissé les salles obscures ces derniers temps. Il est pas vraiment difficile en matière de films Lamine, même s'il a une petite préférence pour les trucs un peu gores, à l'image des jeux vidéo auxquels il joue. Ah, et puis d'ailleurs, ceux qui disent que les gamins qui ne jurent que par les jeux de violence ont des chances de tourner serial killers une fois adultes, c'est bien le discours le plus con du monde à ses yeux - c'est surtout tellement facile de dire ça, il faut un coupable alors bim, ce sont évidemment les jeux vidéo qu'on pointe du doigt. Ce n'est pas parce que Lamine dégomme virtuellement des gens qu'il va le faire pour de vrai ensuite et semer la terreur dans les rues de Mortroux, allons, un peu de sérieux. Bon, à la base il venait se mater un film, hein, pour rappel. Du coup il a attendu qu'il soit assez tard ce jeudi soir pour se rendre dans le cinéma du nid en espérant avoir une salle pour lui tout seul et ne pas se faire emmerder... mais manque de bol pour le jeune français une candidate s'y trouve déjà installée et le film à l'écran semble, quant à lui, en être à son tout début. Lamine se dit qu'il reviendra à la fin de la séance du coup mais alors qu'il est sur le point de quitter la salle, il pense reconnaitre au générique de celui-ci le film en question. Non, alors là c'est fort, c'est très fort. Et très vite, à la vue de la bouille de Michael Cera qui est un acteur que Lamine aime beaucoup, ses soupçons se confirment et il a maintenant la certitude qu'il s'agit bien de ce film qui l'a déjà tant fait délirer. « Scott Pilgrim, putain je l'adore ce film ! » il s'exclame en mettant de côté toute discrétion, avant de venir prendre place auprès de sa camarade avec laquelle, de toute évidence, il a des goûts en commun au moins en ce qui concerne les films. Il ajoute alors, à voix basse cette fois, en se tournant partiellement vers elle « il est pas trop bien sérieux ? oh ... tu l'as déjà vu au moins ? ou bien tu découvres, là ? » oui euh, vaut mieux lui demander au cas où il lâcherait par inadvertance un commentaire pendant la diffusion qui spoilerait la demoiselle à l'arrivée d'une scène culte par exemple. « que je fasse pas de gaffe... » bah oui, c'est surtout ça qu'il souhaiterait éviter, pour elle, pour pas lui gâcher son plaisir. Il est sympa, il se soucie de ça alors que c'est certainement pas tout le monde qui le ferait.

Alors que défilait les premières images du film, communément appeler générique d’ouverture, je calculais dans ma tête le temps qu’il faudrait avant que l’un de mes camarades ne me rejoignent. Car c’est bien connu : il suffit qu’on soit seul un instant dans une pièce pour que, miraculeusement, l’un de nos compères fasse son apparition. L’inverse était souvent possible, aussi : je tombais souvent sur mes camarades, au hasard de mes balades. À croire que malgré tout ce territoire à couvrir pour une petite trentaine de personnes, nous avions tendance à nous agglomérer aux mêmes endroits. Ce n’est finalement qu’au bout de quelques minutes que le miracle se produisit. Directement au moment où je lâchais l’affaire. Une voix fort et distincte s’éleva dans la salle de cinéma, un candidat s’exclamant ravi du film sélectionné par mes soins. Ma tête tourna dans sa direction afin de capter l’identité du nouveau venu, qui m’avait, somme toute, surprise. Lui préféra tout simplement s’inviter, sans gêne, dans les places vacantes à mes côtés, visiblement ravi d’avoir trouvé une personne avec qui partagée ces goûts cinématographiques. Plus discret, cette fois, il m’interrogea, quémandant plus d’informations sur ma connaissance de ce classique, soucieux de ne pas gâcher mon plaisir si, par inadvertance, il me révélait des moments clés de l’histoire. « Je ne compte plus le nombre de fois où je l’ai visionné… » fis-je, rassurante, à son égard. « Contente de voir qu’on partage mon enthousiasme pour ce petit joyau du cinéma. » L’une des rares adaptations de comics que j’avais appréciés à sa juste valeur, et qui rendait une image fidèle de ces bouquins pour nous, amateurs du genre. « Te gêne pas pour commenter, je suis moi-même bavarde quand je regarde un film… je me sentirais moins coupable si je ne suis pas la seule à me l’ouvrir. » Un petit rictus amusé naquit sur mes lèvres. Combien de fois mes amis m’avaient-ils demandé de la fermer au cinéma… je ne le comptais même plus. À force, s’en était devenue une habitude.

Allez savoir pourquoi, Lamine était à milles lieues d'imaginer qu'un film comme Scott Pilgrim puisse parler à quelqu'un d'autre qu'à lui ici. Il faut savoir que ce film c'est l'adaptation d'un comics, que des jeux en ligne ont également vu le jour ensuite, enfin voilà c'est bien évidemment un univers dans lequel Lamine ne peut que se retrouver lui qui ne cache pas son côté geek mais il ne pensait honnêtement pas avoir ça en commun avec qui que ce soit ici. Tout ça, c'était néanmoins avant de faire la rencontre de cette candidate. Il la retrouve devant ce film qu'il aime tant et immédiatement, son petit coeur s'emballe, lui aussi d'ailleurs. Eh bien oui, il a encore jamais rencontré de fille qui se passionne pour les mêmes trucs que lui - certes, il ne sait pas encore grand-chose à son sujet mais le simple fait d'avoir choisi ce film-là ce soir la rend déjà très intéressante aux yeux de Lamine. C'est évident qu'il voudra davantage apprendre à connaitre une fille comme elle, dont les goûts sont similaires aux siens au moins en ce qui concerne les films, plutôt qu'une nana obsédée par le bijoux, les chaussures, bref le genre de meuf dont il ne voudrait même pas comme amie quoi. Si le courant ne passe pas avec une fille comme celle-là, franchement, il ne comprend plus rien. Ils ont quand même une sacrée base pour se découvrir l'un l'autre, là, c'est limite un cadeau du ciel. Du coup, il n'aimerait pas gâcher tout ça en spoilant la demoiselle sur le film, mais elle le rassure en lui disant que c'est loin d'être la première fois qu'elle visionne celui-ci. « c'est un film qu'on ne se lasse pas de revoir, hein. » glisse-t-il tout en échangeant avec elle un regard complice. Et il est bien placé pour le savoir Lamine. La demoiselle l'autorise à émettre tous les commentaires qu'il voudra pendant le film, et décidément il ne cesse d'être surpris aujourd'hui, car c'est quand même pas souvent qu'il a l'occasion d'entendre une telle chose. « depuis que je suis ici on m'a surtout beaucoup demandé de me taire, donc c'est cool, j'apprécie. » et en témoigne ce grand sourire qu'il affiche. C'est génial il va pouvoir s'exprimer en étant certain que personne ne viendra l'interrompre pour lui dire de la boucler, ah c'est sûr, ça va le changer. Qu'on se le dise, c'est pas parce qu'un camarade va lui demander de la mettre un peu en veilleuse qu'il va obéir, en principe il fait même tout le contraire mais c'est tout de même plus agréable d'être face à quelqu'un qui vous laissera parler et vous écoutera. « d'accord, alors... ça te dirait de faire ta bavarde en me parlant de toi, pour commencer ? » c'est pas très original il en a conscience, mais là pour le coup sa camarade l'intéresse limite plus que le film qu'il a déjà vu, disons que s'il doit apprendre des choses ce soir ce sera à son sujet et non sur Scott Pilgrim. « on commentera aussi le film, bien sûr, mais la petite demoiselle à mes côtés m'intrigue et je ne sais quasiment rien d'elle. » il ajoute, sans préciser ce qu'il aimerait savoir car toute information, quelle qu'elle soit, sera la bienvenue de toute façon. Elle n'a pas besoin de lui raconter toute sa vie, ce n'est pas ce qu'il attend. Elle peut déjà lui confier ce qui lui semble être le plus essentiel à connaitre la concernant, la base, si vous préférez. « tu peux par exemple me dire si tes ex sont maléfiques... » il dit évidemment pas ça anodinement, c'est clairement en référence au film et normalement elle ne mettra pas trois secondes à le saisir. C'est sûr qu'il faut l'avoir vu pour comprendre, car c'est pas trop le genre de choses que tu demandes aux filles en général, à moins de tenir à passer pour un illuminé.

Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’avais toujours préféré la compagnie des garçons à celle des filles. Je m’entendais bien avec elles, n’allez pas croire le contraire, et je comptais parmi mon cercle d’amis proches quelques demoiselles, dont ma meilleure amie qui me collait aux basques depuis la petite école. Mais il m’était plus aisé de m’entendre avec les hommes, pour une raison que je ne m’expliquais pas. Ça cliquait tout simplement plus facilement avec eux. En vieillissant, cette tendance s’était confirmée, et plus encore depuis que je ne travaillais plus qu’avec une équipe entièrement composé de personnes du sexe opposé. L’ambiance ne s’en trouvait que meilleur, moins de crises, moins de ragots, de commérages.  La sainte paix. Bien sûr, à force de trainer avec eux, j’avais développé des goûts pour certaines choses plus masculines, comme les jeux vidéo et les sports, les films d’action et plus encore. Je n’étais pas une gameuse d’excellence, mais je me débrouillais bien mieux qu’à mes tout débuts, ou maintes fois je m’étais littéralement fait démolir par mes opposants. Orgueilleuse comme je l’étais, j’avais fini par m’acheter une console afin de pratiquer en cachette et ainsi, choquer mes propres amis en les battants à plate couture.  Désormais à leur niveau, les soirées de jeux étaient devenu un must dans notre petite bande, et je participais à chaque d’elle. Ça risquait de me manquer, maintenant que j’étais coincé ici, où toute trace de ces machines était inexistante. Au moins, je pouvais me rabattre sur la salle de cinéma, et il y avait fort à parier que j’en trouverais pour mon compte, parmi la nombreuse sélection mise à notre disposition. Scott Pilgrim le prouvait. « Jamais. Je le regarde dès que j’en ai l’occasion tellement j’adore ce film. » Limite, je connaissais presque certaines répliques par cœur. Ou presque. Ma mémoire avait ces failles notoires, parfois, donc je ne me préférais pas trop m’y fier.  Lui indiquant que la discussion n’était pas à proscrire, au contraire, il sembla surtout surpris de ma remarque. Et à l’entendre, je compris rapidement qu’on ne l’invitait pas très souvent à continuer ses bavardages. « Y’a pas de quoi. » La situation serait surement différente s’il s’agissait d’un premier visionnement, mais nous en étions loin, en ce moment. Un grand sourire étire ses lèvres et je ne peux m’empêcher de lui sourire à mon tour. Il désire en savoir plus pour moi, peut-être pour briser la glace, car bien que nous ayons une grande passion partagée pour ce chef d’œuvre cinématographique, nous ignorons tout l’un de l’autre. Après tout, il faut bien commencer quelque part. « Hm… il n’y a pas grand-chose à dire sur moi. Je m’appelle Simone… ça, je crois que tu l’ignorais, j’ai vingt-cinq ans et je viens de Louisiane. Ne te surprend pas si un jour je parle français, disons que j’ai la chance d’être bilingue. » Des fois que l’occasion se présenterait, sait-on jamais. « Je travaille comme mécanicienne d’aéronefs, j’adore ça, mais j’ai une grande passion pour la confection de costumes… enfin, je fais du cosplay, je sais pas si tu connais... » Ne sachant pas à qui j’avais affaire, je m’attendais à toutes les réactions possibles. « Si un jour je ne peux plus exercer mon métier pour une raison X, je crois que je pourrais me recycler là-dedans. » Peut-être pour le théâtre, ou, idéalement, le cinéma et la télévision. « Et non, je n’ai pas d’ex maléfiques… enfin, pas que je sache. » m’exclamais-je en riant un bon coup. En fait, je comptais très peu d’ex dans ma vie. Et comme j’avais coupé toutes relations ou contacts avec eux depuis nos ruptures, j’ignorais tout de leur vie désormais. Peut-être que sommeillait dans l’un d’eux une affable créature, qui sait. « À ton tour, maintenant. J’aimerais bien savoir à qui j’ai affaire. » Retour du balancier.

Et dire qu'il a hésité à faire demi-tour quand il s'est aperçu que la salle était déjà "occupée", au final Lamine ne regrette vraiment pas d'être resté car c'est une bonne soirée qui s'annonce, là, entre un énième visionnage du film qu'il ne se lassera jamais de revoir, et sa camarade avec laquelle le dialogue est entamé et qui a l'air plutôt chouette dans son genre. C'est évidemment beaucoup trop tôt pour dire si le courant passera car ils n'ont pas beaucoup échangé encore tous les deux, mais ils sont fans du même film et rien qu'avec ça, déjà, la candidate gagne un point. Bon ça reste Lamine cependant, rappelons qu'il n'est pas du tout là pour se faire des amis, ou tout du moins s'il noue quelques amitiés dans le nid celles-ci risquent de ne pas perdurer en dehors de l'aventure, voir même, de ne pas être très sincères à l'intérieur même du jeu. Il l'a dit et le répètera autant de fois que nécessaire, des potes il en a bien assez à l'extérieur, c'est vraiment pas ce qu'il recherche ici et après quoi il courra. Peut-être bien qu'au fil du temps il se découvrira de sacrés affinités avec quelques candidats, c'est pas non plus improbable qu'il traine avec certains plus qu'avec d'autres... Si par exemple il se découvre des points communs avec quelqu'un comme ça semble être le cas aujourd'hui avec cette demoiselle, rien ne lui interdit de sympathiser, bien sûr. Mais ce qu'il ne fera pas c'est considérer après ça que ce lien-là est acquis, sous prétexte qu'ils auront échangé toute la soirée devant un film et se seront dévoilés l'un à l'autre. C'est pas comme ça qu'il compte gérer ses relations Lamine, n'oublions pas qu'il ne fait confiance à personne, donc c'est juste évident qu'il ne se reposera pas sur les échanges qui auront pris une tournure positive avec ses camarades, c'est pas parce que le courant passe que ça y est, on est potes et le monde est beau. Cette candidate est, néanmoins, l'une des seules à lui avoir fait aussi forte impression en si peu de temps. Le film joue beaucoup, c'est sûr, d'ailleurs la discussion tourne un temps autour jusqu'à ce que Lamine se dise désireux d'apprendre certaines choses sur elle. Et là c'est un intérêt qui est sincère, encore une fois il peut vouloir découvrir sa camarade sans pour autant projeter d'en faire sa bff tout de suite après. Il apprend qu'elle s'appelle Simone, qu'elle a vingt-cinq ans et qu'elle vient de Louisiane, donc d'Amérique elle aussi. Il enregistre tout ça et voilà qu'elle lui révèle être bilingue et maitriser la langue française. Non mais alors là... c'est vraiment bon pour elle, ça, elle marque un point supplémentaire avec ça. « jure ? c'est dément ! moi qui pensais trouver personne avec qui parler français ! » s'enthousiasme-t-il, car il se voyait déjà parler exclusivement anglais dans l'aventure et ça avait tendance à le déprimer un peu. Ah bah vous pensez bien que s'il peut caser un peu de français ici ou là, Lamine ne va clairement pas se gêner et le fait que Simone le parle est vraiment un coup de bol, une bonne surprise de plus mais apparemment pas la dernière... « tu fais du cosplay, t'es sérieuse ? ... mais attends une fille pareille n'existe pas, t'es pas réelle j'peux pas le croire. » ça devient suspect tout ça, d'abord il découvre qu'ils ont une passion commune pour le même film, ensuite il apprend qu'elle parle français, et maintenant qu'elle fait du cosplay... « rassure-moi t'es pas en mission hein. » laisse-t-il alors entendre sur un ton très suspicieux, comme s'il pensait la production capable de lui tendre un piège, ou quelque chose dans ce genre-là. Et oui, quand on vous dit qu'il ne fait confiance à personne... Pas d'ex maléfiques donc pour Simone, si tant est que ce soit son véritable nom, il n'est plus sûr de rien à présent. Et en ce qui le concerne, ça donne quoi ? « alors je m’appelle Lamine, j'ai un an de moins que toi et je suis français. j'ai un bon niveau en anglais donc j'arrive à ne pas être trop paumé ici, je saisis à peu près tout mais mes mots à moi sont simples, eh oui faut pas trop m'en demander non plus. » c'est déjà tellement plus que beaucoup de français qu'il connaît et dont il ne citera pas les noms pour ne pas les embarrasser à la télévision, on parle bien sûr de ses potes en France dont certains ont également une maitrise du français très approximative, d'ailleurs. « je suis pro-gamer, et j'imagine que tu visualises mieux que personne ici ce que c'est, non ? » attention c'est là qu'on va voir s'ils baignent bien dans le même univers, car si Simone est bel et bien celle qu'elle prétend être alors le gaming doit forcément lui parler. Il ne l'a plus quittée des yeux depuis qu'il a émis les doutes qu'il avait la concernant. Lamine prend l'affaire très au sérieux, que croyez-vous.