Tristan et Iseult. Amour impossible. C'est si beau. Pourquoi est-ce que je ne pourrais pas avoir un Tristan moi aussi ? D'accord, il ne peut être avec sa Iseult, mais il fait tout ce qui lui est possible pour passer du temps avec elle. Il l'aime. C'est beau l'amour. Mais je me rend compte que je ne la trouverai surement pas dans cette hôtel. Dans cette émission de télé-réalité qui n'est pas du tout un endroit pour moi au final. Enfin, j'en sais rien... Mais je ne me reconnais dans aucunes des autres candidates. Je me sens comme le vilain petit canard. Celle qu'ils ont prit par pitié... Oh elle a un petit visage d'ange et elle est un peu folle.. on va lui laisser sa chance. C'est dur... C'est si dur d'être ici, puisque je suis face à moi-même. Je fermai les yeux pendant un moment, puis les réouvrit pour regarder mon livre de Tristan et Iseult, usé par les nombreuses lectures. Je sortis finalement une cigarette la regardant longuement avant de l'allumer. C'est fou comme un simple objet peut représenter tant de chose. Cette cigarette, aussi insignifante qu'elle semblait, représentait quelque chose. Violence. Dans ma tête. Je l'allumai, restant dans mes pensés, la regardant fixément. Puis une grande blonde débarqua sur le balcon, me sortant de ma rêverie, me gênant extrêmement. Oh... euh... Si tu veux du temps tranquille, je peux te laisser la place.. C'était surement idiot de partir pour lui laisser la place, mais peut-être qu'elle n'avait pas envie de passer du temps avec moi. Je ne sais pas, je ne la connais pas. Chaque chose en son temps, Presley.

Je déambulais dans les couloirs de l'hôtel, tel un zombie à la recherche de chair fraiche, dans les films d'horreur que je devais absolument arrêter de regarder si je voulais ne pu avoir d'imagination débordante. Je visitais les dernières pièces que je n'avais pas encore visiter, je suis même tombé sur la salle de sport, ce qui ma fait assez rire. C'était surement l'une des salles où jamais vous n'allez me trouver. J'étais pas du genre à faire du sport. Il suffisait que je fasse attention à mon alimentation et je gardais une ligne convenable, comme ça pas de prise de tête. Pour le moment je descendis d'un étage, pour arrivé face à une porte que je poussa avec curiosité. C'était surement le fameux balcon intérieur, qui n'avait donc pour moi aucune utilité. Alors que j'allais faire demi-tour, une blonde qui ressemblait à un gnome. Un mignon petit gnome, certes, mais un gnome quand même. Elle me demanda si je voulais qu'elle parte pour me laisser la place, je ne pus m'empêcher d'avoir un haussement de sourcils, me demandant si elle était sérieuse ou c'était un humour de gnome. Non, elle semblait véritablement sérieuse, j'avançai donc jusqu'à l'autre chaise et la fixa constamment, comme pour attendre encore le moindre rictus de sa part, puis tourna finalement la tête pour me mettre à sourire. « Tu fais ce que tu veux, sauf si tu as vraiment besoin que je te donnes un ordre, là par contre ... » puis je vu le livre qu'elle lisait. Tristan et Iseult. Oui, c'était un beau bouquin, mais je ne fis aucune remarque, pouvant supporter un tel silence aussi le temps qu'il le fallait.

Son regard était intimidant. Je ne savais plus quoi faire. Ce que j'aurais du me la fermer. Pourquoi proposer de partir, j'aurais pu le faire sans rien dire. Je n'étais pas anti-sociable, mais non. Mais cette fille, dont je ne me rappelle plus vraiment le prénom, me rendait encore plus timide.« Tu fais ce que tu veux, sauf si tu as vraiment besoin que je te donnes un ordre, là par contre ... » Pourquoi me dire ça ? Elle prennait plaisir à me torturer ? Vraiment, c'était chiant. Je me parlai interieurement, pour ne pas éclater, restant calme pour une fois. Mais le silence était insupportable aussi. Hum... Je ne veux pas d'ordre... Je proposais, c'est tout. dis-je d'une voix mal assurée, mon regard déviant pour ne pas supporter le sien sur moi. Je me reconcentrai sur ma cigarette, crachant un nuage de fumer au dessus de moi. La cigarette tue. Et alors, si elle pouvait m'achever dès maintenant, je l'accepterais sans problème. Au fait... Moi c'est Presley. ajoutais-je finalement au bout de quelques temps, levant de nouveau les yeux vers elle. Les filles ici ressemblaient tous à des top modèles...

Je n'aimais pas le silence. Ni cette manière qu'elle avait de me regarder. Pourquoi me regarder comme ça ?! Si elle a tant pitié de moi, qu'elle me le dise en pleine tronche. Des commentaires désobligeants, j'en ai eu toute ma vie, alors un de plus ou un de moins, je ne vais pas me mettre à pleurer pour autant. Enfin... peut-être que oui, mais là, j'ai beaucoup trop d'orgueil à se moment même pour verser une larme. Puis, contre toutes attentes, elle me surprit en déposant ses mains sur ma poitrine.« Presse-les. » Euh... Est-ce qu'elle était folle ?! Et pourquoi elle avait ses mains sur mes seins ! Elle veut faire un concours de comparaison ? Parce que c'est bon, juste à la première vu on sait que c'est elle qui gagne haut la main. En fait, je n'avais pas compris son jeu de mot débiles. Pardon ? Tu... veux que je presse tes seins ?! lui dis-je septique, bien que je devais me l'avouer, je trouvais la situation tout de même comique.« Moi c'est Sheelah. Si tu as le moindre jeux de mot pourri sur mon nom, je t'en pries, fais-le » Je laissai échapper un petit rire à sa remarque concernant son prénom, mais je ne fis pas de commentaire, ce n'était pas mon genre de traiter les gens de surnoms débiles. Tu peux m'appeler Elvis si tu le veux. dis-je un peu sarcastique avant d'approcher mes mains de sa poitrine tranquillement. Est-ce qu'ils sont vrais ? ajoutais-je en espérant que cela ne l'offusque pas.

alors que j'avais effectué une visite des lieux, mon parcours se stoppa très vite auprès d'une petit blonde, un petit gnome plus précisément. J'avais fait un jeu de mot assez idiot, c'est vrai. C'était mon humour qui était assez difficile à comprendre, mais je m'étais fait rire moi même, cela me suffisait amplement. Pourtant, alors que je retirais mes mains de sa poitrine, elle ne comprit pas le sens de mes mots, ce qui me fit encore plus éclater de rire et cette fois-ci, je ne me cacha pas. Cette fille était hilarante malgré elle. Je m'arrêta de rire, enfin presque, parce que j'avais en tête sa question qui me revenait sans cesse, ce qui me faisait tout les dix secondes éclatait de rire. Puis elle le fit vraiment, ce qui me fit encore plus rire. « Je sais que j'ai un humour assez pourri, mais de là à ne pas comprendre. Je ne voulais pas que tu touches ma poitrine, c'était un jeu de mot avec ton prénom. » lui dis-je, hilare, essayant tant bien que mal de stopper. « 100% vrai. J'ai déjà pas l'argent pour m'acheter un studio dans une ville paumée, alors me payer la chirurgie. Tu verrais d'ailleurs ceux de ma cousine, ils sont pire que les miens. Qu'est ce que je donnerais pour en avoir des comme les tiens » lui dis-je, entre deux éclats de rire. J'étais détendu. Trop détendu même.

J'avais mes mains sur sa poitrine lorsque la demoiselle éclata de rire. J'avais fait quelque chose de mal ?! « Je sais que j'ai un humour assez pourri, mais de là à ne pas comprendre. Je ne voulais pas que tu touches ma poitrine, c'était un jeu de mot avec ton prénom. » Oh. Me rendant compte de mon idiotie, je retirai immédiatement mes mains, mes joues s'emflammèrent, choqué par ma réaction. Comment est-ce possible de ne pas comprendre un jeu de mot aussi stupide. Je me trouvais si conne à l'instant même, je n'osais plus la regarder dans les yeux. Mais heureusement, elle ne parut pas s'en offenser et elle répondit même à ma question qui aurait pu paraître bien déplacée. « 100% vrai. J'ai déjà pas l'argent pour m'acheter un studio dans une ville paumée, alors me payer la chirurgie. Tu verrais d'ailleurs ceux de ma cousine, ils sont pire que les miens. Qu'est ce que je donnerais pour en avoir des comme les tiens » Comme les miens ? Elle voulait encore rire de moi ? Parce que ce n'était pas vraiment drôle là. Tu plaisantes ? J'adorerais avoir les tiens. J'aurais peut-être plus confiance en moi... dis-je timide, regrettant de parler de choses personnelles avec une inconnue. Je relevai les yeux vers elle et laissai échapper un léger rire. Ou j'aurais simplement de la difficulté à marcher vu ma taille !

J'avais enfin réussi à m'arrêter de rire, ce qui avait été très dur, je l'admets. J'étais rarement pris de fou rire aussi violent, mais j'avoue que la petite blonde m'avait fait assez rire. Lorsqu'elle retira enfin ses mains, avec une réaction assez compréhensible de sa part, je la regarda, le sourire toujours au lèvre. Lorsque je lui parla de ma poitrine, elle eut une vive réaction, qui me surpris, puis l'écoutant attentivement, je me détendais finalement regardant la piscine, comme subjuguer par celle-ci, alors que j'étais seulement dans la lune, à pensée. Puis je posa mon coude sur mon genoux et déposa ma tête sur ma main, regardant avec un fin sourire la jolie Presley. « Si j'aimerai ta poitrine, c'est parce que j'aimerai qu'on ne me prenne plus pour une fille superficielle. Crois-moi, si je suis aussi sûr de moi, ce n'est pas grâce à ma poitrine. Les complexes, c'est stupide. Ça t'empêche d'avancer. Si j'aurai écouté toute les critiques que j'ai subit dans ma vie, je serais dans la merde, faut le dire. » lui dis-je, pensant à ce moment précis surtout à ma grand-mère qui avait passé sa misérable vie à relever mes défauts sans cesse, ce qui aujourd'hui me rendait insensible à la critique. « C'est vrai que je te vois pas avec des obus à la place de la poitrine que tu as. » lui dis-je, rigolant cette fois-ci plus discrètement.