GIOANOUCHKACESARLUCYPENNYZIYANSIDKARLAACHANAALYCRISTOPHERRHEA
FAWNGOLSHIFTEHLINADASHRICHARDBASTIANLEONJOAQUIMMAZEJULIETTEULISESTIMEO
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez
 

 wonderwall. 10.04.15 - 14h31

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Joey

Joey
MESSAGES : 685
AGE : 47
LOCALISATION : chicago, il, usa.
EMPLOI : propriétaire du food truck josephine's cantine.
JUKE BOX : FLORENCE + THE MACHINE - what kind of man, COLDPLAY - sparks, JOURNEY - open arms, ELO - mr. Blue sky, CHVRCHES -dead air, QUEEN & DAVID BOWIE - under pressure, NIRVANA - come as you are, METALLICA - nothing else matter, COUNTING CROWS - colorblind, PLACEBO - running up that hill, TOVE STYRKE - bordeline.
POINTS : 127

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 10 000 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: simone.

wonderwall. 10.04.15 - 14h31 Empty
MessageSujet: wonderwall. 10.04.15 - 14h31   wonderwall. 10.04.15 - 14h31 EmptyMar 7 Avr 2015 - 3:36

@Hugo

Les rayons du soleil m’aveuglant brutalement, je relève la tête me rendant compte que je me suis assoupie. Une quinzaine de minutes? Une heure? Sur le coup, impossible de savoir. Un légère panique s’empare pourtant de moi alors que je sais l’effet qu’a le soleil direct sur ma peau. Les résultats sont rarement concluants bien franchement. J’ai pris la peine d’enduire ma peau de crème solaire comme j’ai l’habitude de le faire pour mes enfants, mais si cela fait trop longtemps, j’ai bien peur que ma démarche fut complètement inutile. Regardant les dégâts, je constate que ma peau est légèrement rosée, mais que nous n’en sommes pas au point critique. Je n’ai donc pas dormi très longtemps. Un soupir de soulagement franchissant mes lèvres, je me lève donc, un maillot de bain noir, une pièce, sur le dos, pour me rendre à la piscine. Il fait une chaleur suffocante à Los Angeles. J’aime ce soleil, mais j’en viens presque à regretter les jours plus frais de Chicago par de tels moments. Je prends rapidement conscience que je ne suis plus seule sur ce toit. En même temps, comment ne pas profiter de cette vue et de cette piscine par une telle température. C’est plutôt à se questionner ce que font les autres. Hugo est donc là. Je n’ai pas de problème avec le candidat, bien que je ne peux prétendre le connaître. Nous n’avons pas eu de grandes discussions depuis ce dernier mois ici. « J’ai de la crème solaire… si tu ne veux pas cramer. » Parce que à comparer, il n’est peut-être pas roux, mais il a le genre de peau qui pourrait brûler en quelques instants. Sans plus attendre, je plonge tête première dans l’eau qui est rafraichissante vu la température élevée de mon corps. J’avance sous l’eau un moment, me dégourdissant les jambes, appréciant la chance que nous avons d’avoir cette piscine. J’aimerais bien avoir une piscine à la maison. Les enfants en seraient enchantés. Peut-être un jour. Peut-être après cette émission, si je sors avec plus d’argent que prévu. « Tu viens me rejoindre? » Ce serait pas mal, oui. Pas que je ne le force à quoi que se soit. Il venait peut-être ici que pour s’étendre et profiter du calme.
Hugo

Hugo
MESSAGES : 552
AGE : 35
LOCALISATION : los angeles/boston.
EMPLOI : étudiant en médecine @harvard.
JUKE BOX : monster - imagine dragons, californication - red hot chili peppers, people are strange - the doors, blue boy - mac demarco.
POINTS : 183

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:
http://louseke.tumblr.com/

wonderwall. 10.04.15 - 14h31 Empty
MessageSujet: Re: wonderwall. 10.04.15 - 14h31   wonderwall. 10.04.15 - 14h31 EmptyMer 8 Avr 2015 - 0:35

Je laisse la fumée lentement encrasser mes poumons, je sens la moindre particule de nicotine s'échapper du concentré de goudron à chaque inspiration pour être précipitée le long de ma trachée jusqu'à mes bronches, je sens le goût amer et désagréable qu'on oublie avec la drôle de sensation de fumée qui voyage, jusqu'à l'expiration et le reste de cigarette qui se désagrège dans le vide comme de l'air opaque. C'est donc ça que ça fait, de fumer. C'est étrange. Pas franchement indispensable, pas même agréable. Certainement parce qu'après une demi-cigarette à peine, l'effet d'assuétude n'a pas encore pu se répandre, et que je ne ressens pas le besoin d'avoir ma dose quotidienne de nicotine. Mais je sais que ça vient vite. Très vite. Trop vite. Les gens pensent qu'ils sont capables de gérer, ils se croient maîtres d'eux-mêmes, et la plupart du temps, ils ne se rendent absolument pas compte qu'ils tombent en plein dans la dépendance. Ce n'est qu'après, une fois en train de ramper pour une dose, même une dose de cigarette, qu'ils comprennent qu'ils se sont fait baiser. Chez nous, c'est le cigare. Plus noble. Moins dégradant. Pour l'image, pas pour le corps, évidement. Je le connais par cœur, le cigare. Ça ne me fait rien, rien du tout. Et il n'y en a pas, ici, de toute façon. Alors j'ai gratté une cigarette, parce que cette journée me semble interminable, parce que je suis à un point d'indifférence dangereux, parce que je erre douloureusement dans l'hôtel comme un automate. Même mes pensées ne me tiennent pas occupé, alors j'ai enclenché le pilote automatique. Celui qui me fait passer mes journées à m'occuper de façon totalement superflue et oublier lesdites journées dès le lendemain. Il y a un nombre incalculable de jours dont je n'ai absolument aucun souvenir, simplement parce que je n'étais guère vivant. J'étais, c'est tout. Perché sur le toit ouvert, accoudé au garde-fou en pierre, face au Mont Lee et à son ostentatoire logo Hollywood, je redresse doucement la tête pour souffler la fumée qui est happée par une brise pourtant quasiment inexistante. Je la suis du regard, impassible, avant d'écraser le restant de la cigarette sur la pierre. Ça ne m'amuse plus. Passons à autre chose. Je me décolle du bout du toit, après un dernier regard sur le jardin exotique, loin en bas, je pivote pour parcourir la distance jusqu'à la terrasse et laisser choir le mégot dans un cendrier. Joey, qui dormait jusque-là, je pense, m'interpelle. C'est marrant. À l'entendre, c'est moi qui viens d'arriver, alors que je suis là depuis un moment, déjà. « Je suis un Italien qui vit à Los Angeles, j'ai l'habitude du soleil » je réponds avec un regard sarcastique. La chaleur étouffante de la Californie, je la connais par cœur. Ma peau est immunisée, autant par l'inné que par l'acquis. Aussi, je n'approche pas sa crème solaire, je me contente de la laisser - Joey, pas la crème solaire - filer jusqu'à la piscine, dans laquelle elle plonge avec une certaine élégance, je dois bien le reconnaître. Elle a le genre de physique qui permet de faire n'importe quoi et de, malgré tout, toujours avoir l'air élégant, à vrai dire. Et paradoxalement, je ne la trouve pas particulièrement belle. Elle me tire de mes pensées en me hélant à nouveau, et j'esquisse un léger sourire. Sans rien dire, j'attrape le col de mon tee-shirt pour le faire passer par-dessus ma tête et me retrouver en short de bain et, à mon tour, je plonge, mains en avant. J'ouvre grands les yeux l'espace d'un instant que je passe sous l'eau et, repérant ses jambes, je remonte pour percer la surface, tourné dans sa direction. Je secoue la tête, passe la main sur le visage et rabats mes cheveux en arrière. « C'est ton mec qui t'oblige à porter ça ? Tu sais qu'on est à l'époque de l'émancipation de la femme ? » je me moque alors, désignant du menton son une-pièce noir, me laissant aller en arrière, les bras écartés, battant légèrement des jambes pour rester émergé.
 

wonderwall. 10.04.15 - 14h31

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» wonderwall - 25/06, 17:50
» wonderwall (15:15, dec19th)
» and after all, you are my wonderwall - le 16/04/2015 à 15h47
» girlicious (24/10 - 14h31)
» not even marilyn monroe (08/04, 14h31)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FAKE LOVER :: Les différents chapitres :: Les chapitres :: CHAPITRE CINQ :: Saison 14 :: TOIT OUVERT :: La piscine-