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Mylah est trop concentrée sur le sol pour se soucier de ce qu’il se passe autour d’elle. Elle a baissé le regard un instant sur ses pieds et a constaté un mauvais alignement de ceux-ci, elle n’a donc plus relevé la tête depuis. L’avantage, c’est qu’à force d’écumer cet hôtel chaque jour depuis presque deux mois, elle connait par cœur celui-ci et elle ne risque pas de se prendre un mur par mégarde. Il ne manquerait plus que cela. Ceci dit, elle heurte trois personnes sur son chemin, balançant à chaque fois un mot d’excuse plus mécanique que sincère. Elle tente d’aligner ses pieds pour que sa démarche soit optimale, mais elle n’y parvient pas. Elle a toujours marché ainsi ? Ce n’est pas possible, tout de même, elle l’aurait remarqué. Non ? Ou alors ses parents, et dans quel cas ils auraient dû lui dire quelque chose plutôt que de la laisser ainsi. Elle marche sans s’arrêter jusqu’à son but, la salle des coffres pour y découvrir les enchères de la semaine – bien qu’elle ne puisse pas enchérir, c’est dommage – même s'il n'est  pas garanti qu’elle prenne connaissance de l’identité des candidats concernés si elle ne daigne pas lever la tête. D’ailleurs, elle ne lève celle-ci qu’une fois ayant passé le seuil de la porte, quand l’atmosphère qui se dégage de la pièce lui semble étrange. Et à raison, puisqu’elle vient d’entrer dans la galerie des glaces. La mine consternée, elle en oublie sa démarche pour tenter d’ouvrir la porte, un peu comme une forcenée, c’est vrai. « Non, non, non. » Répète-t-elle, un peu paniquée, mais surtout agacée contre elle-même. Elle s’était jurée de ne pas remettre les pieds ici, et là voilà qui a franchi le seuil de cette porte sans possibilité de retour en arrière. Maintenant, elle est coincée ici, jusqu’à ce qu’elle parvienne à trouver la sortie. Malheureusement pour elle, ce n’est pas dans son état qu’elle y parviendra, puisqu’elle cède peu-à-peu à la panique en constatant que la porte n’est pas décidée à s’ouvrir. Et cela empire quand elle daigne observer les lieux et qu’elle constate qu’elle peut prendre plusieurs chemins. Il ne faut pas la laisser face à de tels choix, Mylah bloque totalement et ne sait par lequel commencer. Elle s’avance à droite, puis recule, s’avance à gauche, recule à nouveau, opte pour celui du centre avant de changer d’avis. Résultat : dix minutes après son entrée dans cette pièce, elle est toujours au point de départ. Elle tente de se souvenir par où elle est passée lorsqu’elle a connu une pareille mésaventure avec Diego, mais elle en est incapable, ses idées étant loin d’être claires. « Il y a quelqu’un ? » Tente-t-elle, sans réellement croire en ses chances d’obtenir une réponse. Toutefois, elle entend des bruits de pas au loin, ce qui n’est pas pour la rassurer. S’il y a quelqu’un, elle aimerait autant que cette personne réponde plutôt que de jouer à ce jeu-là. Elle ferme les yeux un instant, se lance dans une des trois directions – c’est celle de gauche qui l'emporte – puis rouvre ses paupières pour se concentrer sur le chemin et surtout sur ses pieds, puisqu’elle se laisse guider par la guirlande au sol… pour finalement heurter l’une des glaces qui se trouve sur son chemin. « Ce n’est pas vrai. » Soupire-t-elle, énervée, tandis qu’elle se relève lentement avant de reprendre sa marche, il faut qu’elle sorte d’ici au plus vite. Toujours concentrée sur ses pieds, elle ne remarque pas la silhouette non loin d’elle et fonce dans celle-ci, manquant de tomber à nouveau. Mylah laisse échapper un nouveau soupir, à la limite du désespoir, tandis qu’elle relève la tête et découvre la présence de Lamine. « Désolée. » Elle dit par politesse, car elle doute sérieusement de lui avoir fait mal. « Dis-moi que tu sais où se trouve la sortie. » Elle l’implore presque, comme elle a imploré Diego la dernière fois, car s’il y a une chose qu’elle aimerait éviter, c’est de rester plus longtemps coincée dans cette galerie de malheur.

On ne peut pas dire que Mylah soit très à l’aise dans une telle pièce. Elle est paniquée à l’idée d’être enfermée contre son gré et ce, pour une durée indéterminée. Toutefois, c’est moins important que la dernière fois où elle a expérimenté cette pièce. Elle n’avait pas du tout apprécié et sans l’aide de Diego, elle serait toujours en train de tourner en rond entre ces murs. Aujourd’hui, même si elle n’est pas tranquille, elle sera en mesure de le supporter. Elle va aller à son rythme, hésitant constamment entre le chemin a et le chemin b, mais elle parviendra tôt ou tard à trouver la sortie, même si elle s’arrête de temps à autre parce que sa patience arrive à son terme et qu’il lui faut se reconcentrer. Et malgré la panique ajoutée par le fait qu’elle ait entendu des bruits sans pouvoir s’assurer de la présence d’une autre personne, elle n’est pas mécontente de tomber sur celui à l’origine de ces bruits, à savoir Lamine. Certes, le premier contact n’est pas des plus délicats, raison pour laquelle elle s’excuse même si le candidat ne semble pas lui en tenir rigueur. On ne peut pas dire que leur rencontre dans l’ascenseur se soit passé au mieux, mais elle est rassurée à l’idée d’être accompagnée par quelqu’un de probablement plus rationnel qu’elle, et qui ne cède pas facilement à la panique. Contrairement à elle, à tel point qu’il évoque à nouveau sa supposée claustrophobie. « Je ne suis simplement pas à l’aise, mais cela ne relève pas encore de la phobie. » Précise-t-elle. Pas encore, et probablement que cela n’arrivera jamais. Elle est bien trop axée sur le fait de maîtriser parfaitement ses émotions pour oser céder à la panique de façon extrême. Que son rythme cardiaque s’emballe, qu’elle ait des sueurs froides ou qu’elle cherche du regard une issue de secours, passe encore, mais elle n’en viendra jamais à s’effondrer sur le sol et pleurer toutes les larmes de son corps. Que Lamine se rassure, il n’aura pas à gérer une crise d’hystérie de sa part. Elle n’est simplement pas à l’aise, voilà tout. Lui ne peut sûrement pas comprendre cela, puisqu’il semble toujours être relax et ne se soucier de rien. C’est presque enviable. Presque. Elle lui pose la même question qu’à Diego la première – et elle l’avait espéré dernière – fois où elle fut coincée ici, à savoir s’il sait où se trouve la sortie. Or, il ne peut guère l’aider, ce qui n’arrange pas les affaires de Mylah. « Non… Ils n’oseraient pas, si ? » Demande-t-elle, les yeux écarquillés et une mine défaite sur le visage, faisant référence aux membres de la production. « Ce n’est pas très sympathique comme façon de faire. » Pense-t-elle à voix haute. Si Lamine a raison et que la production s’amuse en effet à changer constamment cette pièce, nul doute qu’elle fera bien plus attention où elle va la prochaine fois, pour ne pas risquer de vivre une troisième mésaventure en ces lieux. Si le chemin était toujours le même, cela la dérangerait beaucoup moins, mais puisque ce n’est pas le cas, elle n’a pas la patience pour tenter de le retrouver à chaque fois. « Oui, je pense que c’est la meilleure chose à faire. » Rétorque-t-elle quant à sa proposition d’avancer ensemble. C’est ce qu’elle a fait avec Diego et cela lui avait plutôt réussi. Et à choisir, elle préfère être accompagnée plutôt que seule, car il est peu probable qu’elle avance rapidement si elle n’a personne pour la pousser à chercher la sortie. Elle dépose ses prunelles sur le jeune homme après sa remarque, tandis qu’elle laisse échapper un maigre soupir. « Une infinité. » Oui, rien que ça. « Même si je ne suis pas patiente et que je n’aime pas être enfermée dans cette galerie, cela ne devrait pas arriver. » Elle ne peut en être sûre, mais il a beaucoup plus de chances pour qu’elle reste tranquille et se contente de paniquer silencieusement plutôt que de perdre le contrôle d’elle-même. « Je ne te retourne pas la question puisque je suppose que cela n’est pas du genre à t’arriver. » Termine-t-elle sur le sujet, en lui adressant un bref regard avant de se reconcentrer sur la pièce. Ce n’est pas une critique, il lui semble détendu en toutes circonstances, tant mieux pour lui. « Très bien, partons à droite, dans ce cas. » Inutile de contester sa proposition, puisque cela ne lui apporterait rien. C’est ce qui lui semble également le plus logique, puisqu’il est inutile de revenir sur ses pas si ce ne fut pas un succès. Sans tarder, elle se met en route aux côtés de Lamine. « Tu viens souvent ici ? » Le questionne-t-elle en chemin. Il lui a avoué être déjà venu, ce qui veut certainement dire plus d’une fois pour elle, et si tel est le cas, elle est curieuse de connaître les raisons qui poussent Lamine à se rendre ici, tant cet endroit lui semble dénué d’intérêt. Peut-être que cela viendra avec le temps. « Tu as pu arranger ton petit problème de poids ? » Termine-t-elle en l’observant. Ce n’est pas pour l’embêter qu’elle lui demande cela, c’est plus une volonté de sa part afin de faire la conversation. Et maintenant qu’elle y repense, elle aimerait bien savoir si les soucis de poids de Lamine ont connu une fin ou s’ils sont encore sans conclusion.

On dit que le hasard fait bien les choses, mais dans ce cas-là, on ne peut pas dire que cela soit le cas. Deux fois qu’elle se retrouve coincée dans un espace clôt avec Lamine. Enfin, la galerie des glaces est plus grande que l’ascenseur, mais les miroirs lui donnent réellement la sensation d’être étouffée. C’est sûrement le but recherché, raison pour laquelle elle ne comptait pas remettre les pieds ici avant longtemps, puisqu’elle n’apprécie pas cette pièce. Elle n’en voit pas l’intérêt, en fait. Lamine peut légitimement se demander si elle n’est pas claustrophobe, car il est vrai qu’elle n’est pas particulièrement à l’aise quand on l’enferme contre son gré – avis que devrait partager la majorité des gens, selon elle. Pour autant, il s’agit simplement d’un malaise et non d’une réelle phobie, elle est en mesure de se comporter comme à son habitude bien qu’elle ne soit pas vraiment détendue. Elle ne compte pas hurler, courir dans tous les sens, supplier la production pour qu’ils les sortent d’ici le plus vite possible. Quant à espérer que Lamine sache où se trouve la sortie, c’est peine perdue, d’autant plus qu’il a l’impression que la pièce change régulièrement, ce qui n’aide pas Mylah à se calmer. Donc, même s'ils trouvent la sortie, ce ne sera pas la même la prochaine fois – si prochaine fois il y a – qu’elle se rendra ici ? Tout de même, la production n’est pas assez mauvaise pour leur faire un coup pareil. Mais Lamine marque un point, il est peu probable que la production se gêne. « J’osais l’espérer, mais tu as raison. » Il lui avoue qu’il a raison et ce n’est pas souvent que la jeune femme émet un tel commentaire, surtout envers Lamine, comme quoi, tout peut arriver. « Ceci dit, je ne suis pas certaine que regarder des candidats tourner en rond soit un plus pour l’audience. » Ils pourraient donc s’abstenir de les faire tourner en rond en changeant la disposition des lieux, puisque cela ne leur apporte rien. Peut-être que cela les divertit l’espace de quelques minutes, mais ils doivent trouver cela aussi long que les candidats qu’ils coincent ici. Elle a tendance à souvent oublier qu’on la regarde à travers un écran, mais il est vrai que des disputes ou des coups de théâtre doivent être préférables à l’audience. Audience ou non, ce n’est pas un comportement très sympathique de la part de la production, ce que Lamine lui confirme. Ce dernier lui propose ensuite de chercher la sortie ensemble et s’il ne l’avait pas proposé, elle l’aurait fait. Elle sait que toute seule, elle est capable de tourner en rond pendant quelques minutes, avant que sa patience n’arrive à son terme et qu’elle abdique, restant coincée ici durant des heures. Et elle aimerait autant éviter ce cas de figure, alors elle n’est pas contre l’aide que lui proposes Lamine. Quant à une potentielle crise de panique de sa part, qu’il se rassure, cela ne risque pas d’arriver. Elle n’est pas à l’aise, mais elle est en mesure de contrôler ses émotions. Peut-être pas pendant cinq heures ceci dit, il vaudrait mieux qu’ils sortent de cet endroit assez rapidement. D’autant que Lamine ne saurait pas quoi faire pour la calmer, contrairement à Allen. La réflexion est moins intrusive que celles qu’elle a pu avoir suite à la découverte de son rapprochement avec le canadien, pour autant elle préfère ne pas inclure celui-ci dans la conversation et se contente de rebondir simplement sur le fait que Lamine ne saurait pas comment la calmer. « Si j’en viens à paniquer, je ne compte pas sur toi pour me calmer. » Elle y arrive déjà difficilement toute seule, il est peu probable qu’elle compte sur quelqu’un d’autre pour l’aider. Lamine peut donc être rassuré, il ne devra pas tenir ce rôle. Lui, en tout cas, ne risque pas de céder à la panique, il lui a peut-être fait mauvaise impression, mais elle ne peut nier qu’il semble détendu en toutes circonstances. « C’est si stressant que cela ? » Elle le questionne ensuite concernant son activité de gamer. Parce qu’elle n’y connait rien, elle suppose que c’est plus des vacances qu’autre chose, il est vrai qu’elle peine à imaginer que ce soit stressant. Elle demande cela en étant réellement intéressée, elle tente de s’ouvrir à de nouveaux horizons et Lamine peut l’y aider. Mylah lui demande par la suite s’il a l’habitude de venir ici, puisque c’est ce qu’elle a cru comprendre dans ses paroles. Et si tel est le cas, il faut qu’il lui explique quel intérêt il trouve à cette pièce, parce qu’elle ne comprend pas qu’on puisse s’infliger cela plus d’une fois. Cela fait déjà deux pour elle et c’est bien trop à son goût. « Deux heures… » Elle prononce, la mine défaite, après sa réponse. Deux heures. C’est beaucoup trop. Elle espérait naïvement sortir d’ici en une bonne demi-heure, mais si ni l’un ni l’autre ne connaisse le chemin, ce temps va être triplé, si ce n’est pas quadruplé. Dans tous les cas, elle comprend que s’il se rend ici, c’est plus par fierté de battre son record que par vrai intérêt pour cette pièce. Il lui retourne la question et elle ne peut qu’acquiescer quand il lui dit qu’elle est la dernière personne qu’il s’attendait à voir ici. « Je n’avais pas l’intention de venir ici, j’ai poussé la porte par erreur. » Elle se gardera bien de lui dire qu’elle était trop concentrée sur sa démarche pour relever le nez et s’assurer d’entrer dans la bonne pièce. Et le problème avec celle-ci, c’est qu’il n’y a pas de retour en arrière possible. « Je ferais bien plus attention la prochaine fois. » Elle dit, plus pour elle-même que pour Lamine, en portant ses prunelles sur la pièce. Tout en cherchant un chemin qui peut les conduire à la sortie, elle se décide à évoquer les problèmes de poids de Lamine, avec lesquels il l’a agacée lors de leur rencontre dans l’ascenseur. Elle s’en fichait un peu, oui, mais elle a tenté de l’aider à trouver des solutions sans qu’il y voie une bonne intention de sa part. Dans tous les cas, elle aimerait bien savoir comment cette histoire se termine. C’est qu’une histoire de kilos en trop, mais Mylah a besoin d’avoir des réponses aux questions qu’elle se pose. C’est donc résolu, il s’agissait simplement d’un repas un peu trop copieux. Il n’a même pas eu besoin de faire du sport. « Tant mieux, car tu n’aurais certainement pas pu bénéficier de l’aide de Cecil. » Le coach sportif s’est fait plus que discret les semaines précédant son élimination. Ce jour-là, dans l’ascenseur, elle lui avait conseillé de s’adresser à lui, mais cela aurait été une erreur, puisqu’il n’aurait certainement pas pu aider Lamine, puisqu’il faut être présent pour cela. Lamine reprend la parole pour lui parler du prime et plus spécifiquement de la rubrique de Rowan, durant laquelle il a cité son prénom comme étant la personne qu’il enverrait à Mortroux sans possibilité de retour. À vrai dire, elle a oublié ce détail, étant bien trop préoccupée par son envie de quitter cet endroit avant que la nuit ne tombe. S’il n’était pas venu de lui-même sur le sujet, elle n’en aurait pas parlé. Et peut-être qu’il aurait dû s’en abstenir, car il est vrai qu’elle n’a pas beaucoup apprécié sa réponse. Ce n’est pas qu’il songe à l’envoyer à Mortroux qui la dérange – bien qu’elle aimerait autant éviter, on ne peut pas dire qu’il vende très bien ce village – c’est surtout le commentaire qu’il n’a pas pu s’empêcher d’émettre, prétextant qu’elle ne survivrait pas deux jours. On ne parle pas d’adaptation ou d’ennui, mais bien de survie et, par conséquent, de mort. « Tu n’as pas dit que mes chances de survie étaient faibles, mais que je ne tiendrais même pas deux jours. » Il s’est pas montré approximatif, c’était assez précis. Et Mylah aime la précision. « Si tu demandes si j’ai mal pris le fait que tu sembles me souhaiter une fin tragique, alors la réponse est oui. » C’est ce qu’elle interprète. Elle n’est pas très douée avec l’humour et le second degré, elle ne sait pas si Lamine en faisait preuve, mais pour elle sa réflexion était suffisamment claire : cette fin tragique est plus ou moins ce qu’il lui souhaite. Il justifie son choix et on ne peut pas dire que ce soit très convaincant selon elle. Mais au moins, elle apprend que c’est plus une question d’habitude que de souhait de la voir six pieds sous terre. « Tu pouvais utiliser un autre joker, Sailor en a bien utilisé trois. » Si ses souvenirs sont bons. Alors rien n’empêchait Lamine de faire appel à un second joker plutôt que de citer son prénom et surtout de faire un tel commentaire. « C’est sûr que cela ne ressemble pas aux endroits que je côtoie habituellement. » Approuve-t-elle avec un léger soupir. Elle, elle a l’habitude des grandes villes et non des trous à rats. « De toute façon, tu ne pourras jamais me forcer à y aller et je n’irais jamais de moi-même. » Le sujet est donc clos. Elle lui a dit ce qu’elle pensait de sa remarque et elle va s’abstenir de se montrer trop désagréable, elle n’oublie pas qu’elle a besoin de lui pour sortir d’ici. Et elle espère que son besoin de précisions part d’une bonne intention. « Pourquoi tu ne déménages pas ? » Elle le questionne par la suite, tandis qu’ils continuent à avancer. C’est que Mortroux ressemble plus à un fardeau qu’autre chose, il faudrait qu’il songe à quitter ce village si ce dernier représente une telle torture pour lui.

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