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 every scar that i have was worth bleeding (vendredi, 15h00)

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César

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MessageSujet: every scar that i have was worth bleeding (vendredi, 15h00)   every scar that i have was worth bleeding (vendredi, 15h00) EmptyLun 29 Oct 2018 - 14:24

EVERY SCAR THAT I HAVE WAS WORTH BLEEDING.
W / @joaquim

César aimait bien se trouver là où il n'était pas censé être, c'était comme une habitude chez lui et la preuve qu'il était certainement aussi contrariant qu'il était déterminé à casser les codes. Il n'était pas censé être cuistot, dans l'opinion générale la place d'un aveugle n'était probablement pas derrière des fourneaux et il sentait bien à la réticence de certains des clients du food truck où il bossait que les idées reçues avaient encore de beaux jours devant elles. Il n'était pas non plus censé faire partie de cette aventure, produite pour vendre du rêve à des millions de personnes et non pas pour exposer des handicapés de la vie aux yeux d'individus qui estimaient peut être déjà en croiser suffisamment quand ils sortaient de chez eux. Ce n'était pas pour rien si une partie de lui s'était préparée à l'idée de rentrer chez lui à l'issue du prime de dimanche, non pas parce qu'il doutait d'avoir sa place dans cette aventure mais parce qu'il savait que tout le monde ne pensait pas forcément comme lui. César, il ne se sentait pas moins capable qu'un autre de prouver des choses à un public ou à ses proches et de relever des défis, sa situation lui conférait même une détermination qu'on ne trouverait peut être pas si facilement chez quelqu'un qui ne savait pas ce que c'était que de voir son monde s'écrouler du jour au lendemain et son champ de possibilités se réduire avec lui. Il aurait besoin d'un peu plus de temps que les autres pour s'acclimater à son nouvel environnement et il le savait, mais ça ne voulait pas dire qu'il était venu sans un but bien précis et n'avait pas également dans l'idée de briser quelques aprioris sur son passage. Preuve en était qu'il avait pris la direction de ce que tout le monde appelait le parking à pousse-pousse alors que personne ne s'attendait probablement à ce qu'il s'installe au volant d'un de ces véhicules et sillonne les alentours sans entreprendre de tuer personne. Il aimerait bien faire un tour, mais sa seule alternative revenait à trouver quelqu'un pour conduire la voiture pendant qu'il s'installerait à l'arrière, ce qui lui donnerait un peu l'impression de se laisser vivre, mais ça ne lui arrivait pas si souvent que ça après tout. Aidé de sa canne blanche, il dépassa la pergola jusqu'à se rapprocher des véhicules et entendit des bruits qui pourraient bien provenir de la présence d'un de ses camarades à l'endroit qu'il entreprit de rejoindre, ce qui en vérité n'était pas vraiment une surprise à cet instant. « Je cherche quelqu'un pour conduire un de ces trucs et on m'a dit que t'attendais peut être un passager. » Il souffla lorsqu'il eut l'impression de se trouver suffisamment près du candidat dont on lui avait parlé quelques instants plus tôt, quand il cherchait à se renseigner sur cet endroit. Ça l'avait amusé sur le moment qu'on le lui décrive physiquement alors que c'était plutôt inutile, même si c'était toujours instructif et bon à prendre. « C'est Joaquim, c'est ça ? » C'est le prénom qu'on lui avait donné et pour s'être fait une petite idée de chaque postulant durant les castings lorsqu'il pouvait encore compter sur les yeux de sa sœur pour l'aider à visualiser le profil et la personnalité de chacun, il croyait se souvenir de ce type qui semblait plutôt relax et qui avait vraisemblablement marqué sa sœur avec sa coupe de cheveux. Maintenant qu'il y repensait, il n'avait jamais vraiment su ce qu'elle lui reprochait exactement. « Tu peux sinon être les yeux et je serai les pieds et les mains, mais je peux pas te promettre que ce sera pas le dernier trajet que tu feras, alors à ta place je me ferais pas forcément confiance. » Autant annoncer la couleur, compter sur lui pour prendre le volant serait une assez mauvaise idée pour tout un tas de raisons et ce même si Joaquim se tenait derrière lui et lui indiquait les directions à prendre.
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MessageSujet: Re: every scar that i have was worth bleeding (vendredi, 15h00)   every scar that i have was worth bleeding (vendredi, 15h00) EmptyJeu 1 Nov 2018 - 11:52

Joaquim, il aimerait bien se trouver un moyen de locomotion un peu plus hype que la marche à pied. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de voitures ou de motocross dignes de GTA dans le domaine. Non, à la place, ils n’ont que des pousse-pousse à la con à leur disposition. Il est en pleine analyse des engins, lorsqu’il est rejoint par @César qui tatillonne à droite et à gauche à l’aide de sa canne. Il l’observe s’approcher, esquissant un sourire paisible, jusqu’à ce qu’il cherche à confirmer son identité. Sans le moindre doute, le candidat a déjà parfaitement conscience que c’est bel et bien lui qui rôde au niveau des véhicules. Joaquim, il se sent un peu surveillé et épié. Ça lui fout un sacré coup de pression de découvrir que ce type est capable de le reconnaître aussi aisément, même privé de ses yeux, alors que son crédo ça a toujours été de se faire passer pour un autre. A quoi est-ce que ça tient ? Le bruit de ses pas ? La manière qu’il a de respirer ? Il flippe. Parfois, Joa, il a des relents de paranoïa et surtout, ce n’est pas un génie qui va se dire qu’il y a peut-être quelqu’un qui a rencardé César de sa présence du côté des pousse-pousse. « Non, tu fais erreur. » il souffle de sa voix tranquille, passant en mode entubeur de l’extrême. Il va sûrement aller directement en enfer pour ça, mais il a du mal à se retenir de mentir et de se foutre de tout le monde vu comment c’est une véritable passion pour lui. Dans le fond, il le traite comme tous les autres. Ce n’est pas parce que le garçon est handicapé, qu’il va se retenir de raconter des bobards comme il le fait sans arrêt. « Moi, c’est Bastian. » il balance d’une voix neutre en choisissant le blaze du gars avec lequel il a échangé quelques petits mots lors de l’entrée des candidats dans le nid. Tout ce qu’il espère, c’est que les deux candidats ne se sont pas trop parlé jusqu’à maintenant, au risque de foutre en l’air toute la supercherie. Le mensonge, il ne tiendra jamais dans la durée. Il y a forcément un moment où Joaquim va finir par se faire choper, mais il sait déjà qu’il s’en tirera avec une pirouette d’amuseur. Ce n’est pas méchant quand il fait ça, il veut juste rigoler et plaisanter avec un humour ultra foireux. Lui, il s’est aussi trouvé un moyen idéal de tâter le terrain auprès de César sous couvert d’anonymat afin de se faire une idée sur sa personne. Il s’éclaircis légèrement la voix afin de troquer son accent américain pour quelque chose d’un peu plus germanique. Il en fait des tonnes, même en essayant de rester subtile. César, il doit être dans le flou total en se demandant sur quelle énergumène il vient de tomber, mais Joaquim, il accentue le trait comme s’il se trouvait dans une pièce de la commedia dell’arte, parce que justement, ce n’est que ça. Il veut plus se marrer que se montrer désobligent à l’égard du candidat et celui-ci doit aisément sentir avec ses supers pouvoirs d’aveugle qu’il se trame quelque chose. Au cours de la semaine, il a pris quelques renseignements auprès de l’acteur du casting pour interpréter correctement un rôle au théâtre. Après la théorie, il passe enfin à l’exercice pratique. « On a qu’à faire ça. » il affirme, carré et direct comme les allemands savent bien le faire, lorsque César propose de servir de conducteur, histoire de bien abuser du gars et de sa cécité. La vérité, c’est que Joaquim, il sent bien que derrière la plaisanterie, c’est quelque chose qui semble amuser son camarade. Il prendra sûrement beaucoup plus de plaisir à risquer leurs vies respectives qu’à s’asseoir dans le pousse-pousse sans rien avoir à foutre d’autre qu’à se geler les miches à cause du vent. De toute façon, lui non plus, il n’a jamais été le type le plus prudent de la planète, alors il ne craint pas une seconde le risque de collision avec son chauffeur privé du sens de la vue. Il l’oriente légèrement vers l’un des véhicules, prenant sa canne pour l’en débarasser et l'alléger. « Je te la garde. » il souffle, en grimpant du côté passager. « Hésite pas à prendre de la vitesse. » S’ils pouvaient éviter de circuler à la même vitesse de croisière que sa mamie, ce serait chouette. « Fais moi confiance, je regarde tout ce qui se passe. Tu peux y aller, il n’y a personne. » En règle générale, Joaquim, ce n’est pas vraiment une personne très sécuritaire, mais dans ce cas précis, César peut lui faire à juste titre une confiance aveugle.
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MessageSujet: Re: every scar that i have was worth bleeding (vendredi, 15h00)   every scar that i have was worth bleeding (vendredi, 15h00) EmptyVen 2 Nov 2018 - 0:38

Mine de rien, César n'était pas très à l'aise à l'idée d'aller trouver l'un de ses camarades pour lui demander de jouer les chauffeurs pendant que lui patienterait à l'arrière d'un pousse-pousse et ne pourrait même pas profiter du paysage. Mais venant de lui c'était du bon sens face à l'évidence qu'il n'était pas la personne la mieux placée pour conduire ce genre d'engins. D'habitude c'est lui qui voulait qu'on le considère capable de relever la plupart des défis que la vie lui fixait, mais il devait avouer qu'il y avait des situations où même sa volonté à toute épreuve était forcée de se mettre un peu en retrait, pour le bien de tous. C'est pour ça qu'il comptait beaucoup sur les informations qu'on lui avait donné quelques instants plus tôt, au sujet de ce Joaquim qui avait été aperçu au niveau des véhicules et qui pourrait potentiellement accepter de partager un trajet avec lui. Il s'approcha ainsi de ce qu'il avait cru identifier comme étant une présence, et chercha d'emblée à ce qu'on lui confirme qu'il avait bien à faire au candidat qu'il recherchait. Et là, à sa plus grande surprise, une voix effectivement masculine lui assura qu'il faisait erreur et que son nom à lui était Bastian. Un nom qu'il avait déjà entendu au cours de la semaine, mais le principal intéressé et lui n'avaient pas encore réellement eu l'occasion d'apprendre à se connaître. César resta interdit quelques secondes, un peu gêné peut être, mais aussi un peu interrogatif. Il ne savait pas si la personne qui lui avait parlé juste avant avait la berlue, s'il avait fumé quelque chose de pas très légal ou si le candidat en question avait juste eu le temps de s'envoler, mais il était un peu dans le flou. « Dommage, moi j'espérais vraiment tomber sur Joaquim. » Il souffla pour détendre un peu l'atmosphère, parce que c'était facile de se sentir un peu ridicule quand on était à sa place et que ça n'était pas vraiment le sentiment qu'il préférait au monde. Au fond, c'était du pareil au même pour lui, à ceci près qu'il aurait bien aimé éviter ce faux départ. Bien sûr, il restait une hypothèse un peu moins réjouissante au milieu de toutes les possibilités qu'étudiait son cerveau, mais dans l'immédiat ça ne l'aidait pas d'imaginer qu'on puisse simplement chercher à se foutre de lui. « Je plaisante, va pas t'imaginer des choses. » Il reprit dans un fin sourire amusé, parce qu'il n'était jamais capable de dire clairement de quelle façon ses propos étaient reçus tant qu'on n'y avait pas réagi oralement. Peut être que ça faisait déjà deux minutes que son camarade le fixait d'un air suspicieux et qu'il n'en savait rien. Dans tous les cas et même si tout ça le laissait un peu perplexe, il lui paraissait évident que cette idée selon laquelle il pédalerait et conduirait pendant que son camarade le guiderait grâce à ses yeux était tout sauf bonne. Ce serait divertissant, mais s'il était capable de se cogner contre des meubles ou des personnes rien qu'en circulant à pied avec sa canne, il risquerait d'être un danger public pour n'importe qui marcherait dans les environs pendant qu'il conduirait. Pourtant, le dénommé Bastian semblait partant, lui. César se retrouva un peu embêté, parce qu'il pensait tomber sur quelqu'un de suffisamment raisonnable pour calmer ses ardeurs. Apparemment, il était tombé sur encore plus téméraire que lui. « T'es sûr d'être à un point de ta vie où tu peux prendre ce genre de décisions sans risquer de le regretter ? » Il lui demanda, faussement sérieux et simplement parce qu'il ne pouvait pas se contenter de bondir derrière le guidon sans tenter de le dissuader. C'était peut être aussi une façon plus ou moins déguisée de commencer à le questionner un peu, de briser la glace étant donné qu'ils étaient sur le point de faire un truc vraiment stupide tous les deux. « C'est sûrement l'une des pires idées que j'ai pu avoir. » Mais c'était sûrement trop tard pour s'en rendre compte, et de toute façon il mentirait s'il disait qu'une partie de lui ne rêvait pas de conduire cet engin, d'avoir cette impression de contrôle pendant quelques instants. Il en rêvait César, de sentir le vent fouetter son visage pendant qu'il gérerait des pédales et un volant en même temps. C'était complètement idiot, mais il n'était pas certain que l'occasion se représenterait un jour pour lui. Alors quand son camarade l'orienta vers l'un des véhicules et le débarrassa de sa canne, il tâcha d'ignorer l'alarme qui résonnait à l'intérieur de son esprit pour le dissuader de continuer. Il s'assit à l'avant, identifia le guidon, les pédales, et commença à poser ses pieds et ses mains aux emplacements adéquates. Prendre de la vitesse ? « On parlera de vitesse quand j'aurai tenu plus d'une minute sans nous projeter contre un arbre. » Il ne disait pas ça pour être alarmiste, mais autant resituer les choses dans leur contexte et ne pas s'imaginer qu'il allait s'en sortir avec brio ou sans leur faire quelques frayeurs. Il avait envie de faire confiance au jeune homme qui lui assurait qu'il serait ses yeux pendant le trajet, mais c'était difficile. Lui ne voyait rien, il pouvait simplement s'aider de ses ressentis et c'était plutôt une maigre garantie face à la responsabilité qui l'attendait. Commençant à pédaler doucement, il prit une inspiration tout en tâchant de maintenir leur trajectoire parfaitement droite. « Dis-moi quand je dois tourner. Et à ce moment-là, prie pour que je nous renverse pas. » Est-ce que c'était possible ? Peut être pas, mais non seulement c'était la première fois qu'il conduisait ce genre d'engin, mais en plus la première fois sans doute que quelqu'un le faisait sans rien voir de ce qu'il y avait devant lui. « Y'a quelqu'un qui t'a fait mauvaise impression jusqu'ici, Bastian ? C'est peut être le moment de passer à l'attaque ni vu ni connu... » Il émit un léger rire puis s'efforça de se reconcentrer sur ce qu'il faisait. Il n'était pas sérieux et ne comptait pas mettre une personne de plus en danger avec ses bêtises, mais c'était un moyen comme un autre de l'interroger sur ses rencontres.
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MessageSujet: Re: every scar that i have was worth bleeding (vendredi, 15h00)   every scar that i have was worth bleeding (vendredi, 15h00) EmptyLun 5 Nov 2018 - 3:01

Joaquim, il sent bien un instant de flottement après avoir balancé sa fausse identité. Il ne sait pas trop ce qui se passe dans la tête de César ou si celui-ci a flairé le bobard avec ses supers pouvoirs d’aveugle à la manière de Daredevil. Il rompt le silence en annonçant qu’il aurait aimé faire sa connaissance, ce qui lui tire un haussement d’épaule négligé. Franchement, il ne mérite pas autant d’intérêt. Il commence même à le trouver louche ce gars qui a l’air de faire une petite fixette sur sa personne, vu comment ça avait l'air de lui tenir à coeur de le rencontrer. « Tu n’as rien loupé. » il annonce de sa voix flegmatique, l’air de savoir ce dont il parle. A juste titre. « Je lui ai parlé lors de la première soirée et c’est un vrai connard. » Si Joa n’était pas une enflure, il ne profiterait pas de la cécité de son camarade pour troquer aussi aisément son identité pour celle d'un candidat choisit au hasard. En soit, il aurait également pu le faire avec n'importe qui d'autre, voyant ou malvoyant, mais il se trouve que ce n’est que maintenant que l’occasion se présente. César, c'est un morceau de choix pour l'exercice. Et au moins, ça lui permet de s’assurer de la véracité de l’handicap du jeune homme pour tout le monde. Il fallait bien que quelqu’un si colle, on ne sait jamais ce que peut glander la production en coulisse pour créer des secrets sensationnels. Quand il commence à être question de piloter le pousse-pousse, il le prend au mot, César. Il n’a jamais été très réfléchit comme garçon. Il prend des décisions à l’arrache et il constate dans un second temps ce que ça donne avec des conséquences plus ou moins désastreuses. Il est un peu fou, Joaquim, mais surtout, ça lui tient à cœur d’offrir ce genre de moments un peu spéciaux aux autres. Des instants complètement dingues, où on a le cœur qui tambourine parce que la vie, ça devrait être ça. Se sentir exister et en avoir rien à foutre du reste. Avec son statut d’aveugle notoire, on ne doit pas lui laisser très souvent l’occasion de s’éclater sur un vélo. Voir même jamais et lui, il ne veut pas être le gars qui le rembarre sous prétexte que ce n’est pas très responsable comme activité. « T’inquiètes, je gère. » il affirme à voix haute, même si dans le fond il ne gère rien du tout et que ça lui est trop souvent arrivé de se faire dépasser par les situations dans lesquelles il foutait les pieds. Le personnage s’effrite peu à peu, d’abord dans la manière de s’exprimer, puis dans les décisions. Bastian, il a l’air plutôt sérieux comme type, limite chiant. Il n’aurait sûrement jamais adhéré à ce genre d’actions foireuses. « T’en as déjà fait, non ? » il questionne César, parce qu’il lui semble bien avoir compris que le jeune homme n’a pas toujours été malvoyant. Bien sûr, ça n’a rien à voir de pédaler privé de ses yeux ou non, mais Joaquim, lui, il trouve que ça fait la différence. Ils ne plongent pas non plus dans l’inconnu le plus total et il préfère se montrer optimiste plutôt que défaitiste quant à leur capacité à éviter tout accident. Ils commencent doucement à avancer. « C’est tout droit. » La route qui leur fait face est plutôt simple, normalement ils devraient pouvoir s’en sortir sans trop de dégâts. A moins que… « Un peu à droite. » il commente en se redressant, suivant un peu plus le déroulement des événements pour ne pas les envoyer dans le décor, alors que la trajectoire tendait naturellement sur le côté. « Qu’est-ce que t’en dit ? » Il adorerait pouvoir voir la gueule que César tire actuellement. Est-ce qu’il est crispé ? Est-ce qu’un sourire heureux fend ses lèvres ? Joaquim, il est un peu con et un peu fou, mais il prend vraiment beaucoup de plaisir par procuration dans l’immédiat. Même s’ils évoluent au ralentit, même si la trajectoire part un peu en couille ce qui l’oblige à faire quelques rectifications orales. « Je n’ai pas spécialement eu beaucoup de mauvaises impressions à l’exception du gars dont on parlait tout à l’heure. » il souffle en ricanant légèrement. Joaquim. Le tordu qui entube les gens. Dans le nid, il y a quand même une sacrée proportion de candidats bien trop gentils pour se comporter comme des merdeux dans son genre. Ça se passe globalement bien pour tout le monde. Même une nana comme Karla avec un caractère de merde semble s’en sortir plutôt bien socialement. « Et toi ? T’écraserais qui pour éliminer la concurrence ? » Parce qu’en allant au delà de qui est sympa ou non, c’est surtout du point de vue du jeu qu’il faudrait réfléchir, virant les candidats les plus forts et populaires. Comme César, en soit. Le gars, il part avec une longueur d’avance sur tout le monde mine de rien avec son handicap. Personne ne va vouloir le nominer au risque de passer pour un enfoiré de première. Il peut faire n'importe quoi dans l'aventure, il y aura toujours des gens pour se montrer compatissant à son égard et lui dégoter des excuses même s'il se comporte mal. « Va falloir tourner vers la gauche. Maintenant ! » Moment de vérité: vont-ils réussir à suivre la route ou foncer dans les bosquets ?
César

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MessageSujet: Re: every scar that i have was worth bleeding (vendredi, 15h00)   every scar that i have was worth bleeding (vendredi, 15h00) EmptyMar 6 Nov 2018 - 2:18

Difficile de dire qui dans cette histoire s'était planté, mais c'était plutôt déstabilisant de se rendre compte que le candidat qu'il s'attendait à trouver en arrivant sur le parking n'était apparemment pas le candidat à qui il s'adressait. Dans l'immédiat il ne savait pas vraiment ce qui le gênait le plus, si c'était d'avoir démarré cet échange sur une fausse note ou de devoir se planquer derrière un peu d'humour pour que son camarade ne perçoive pas son début d'embarras. Parce qu'en définitive, ce n'était pas d'avoir à faire à un type qui se prénommait Joaquim ou bien Bastian qui allait bouleverser ses plans, et peut être qu'en fin de compte il avait gagné au change en se trompant de gars. C'est en tout cas ce que son camarade semblait insinuer, lui qui disait vouer un certain désamour à leur camarade. « Je sais pas si c'est un connard, mais la personne qui m'a dit que je le trouverais ici me l'a décrit d'une drôle de façon. J'espérais me faire ma propre idée. » Il commenta pensivement, sans entrer dans les détails parce que c'était sûrement pas plus mal si le type en question n'était pas dans les parages et qu'il n'était pas trop sûr de vouloir prendre le risque que son interlocuteur aille tout lui répéter parce qu'il l'avait dans le collimateur. De toute façon, ils avaient d'autres chats à fouetter avec ce pousse-pousse qu'il était censé piloter alors que sur le papier il était celui à qui on n'aurait pas forcément envie de laisser gérer un guidon. Mais c'était apparemment loin de dissuader son camarade. Au contraire, il pouvait deviner rien qu'au son de sa voix que la situation l'excitait plus qu'elle ne l'inquiétait, ce qui n'était pas une bonne nouvelle étant donné que César n'était déjà pas toujours le type le plus raisonnable qui soit. Ici, il y avait une partie de lui qui savait que c'était une très mauvaise idée, mais il y en avait aussi une autre qui ne pouvait pas s'empêcher de penser au fait qu'il n'aurait sûrement plus d'aussi tôt l'occasion de vivre quelque chose de vraiment déraisonnable. « Oui, je faisais pas mal de vélo quand j'étais petit. Il paraît que ça s'oublie pas, mais personne n'a jamais précisé si c'était au point de pouvoir en faire les yeux fermés. » Sûrement pas, mais il pouvait toujours prétendre qu'il se portait volontaire pour vérifier cette théorie, peut être qu'on lui en voudrait un peu moins s'il les projetait droit dans le décor et forçait la production à mettre la main au porte-feuille pour réparer ses conneries. Il commença justement à se laisser guider, et dut s'habituer à entendre son camarade lui intimer de corriger légèrement leur trajectoire à mesure qu'ils avançaient. « Comme ça ? » Il mania le guidon de façon à les faire tourner légèrement à droite. Il n'avait pas le droit à l'erreur sur ce coup, pourtant il adoptait déjà une certaine distance avec ce qui était entrain de se passer. Il se concentrait sur ses gestes et sur les indications de Bastian, mais il profitait aussi de ces sensations particulières auxquelles il n'était plus habitué. Lorsque son camarade souhaita s'enquérir de son état d'esprit, César prit une inspiration. « Je crois... que je m'étais plus senti aussi léger depuis longtemps. » C'était ce qui lui passait par la tête pendant qu'il conduisait, il avait comme un double-sentiment de contrôle sur la situation et de total lâcher prise. Il gérait tout et il ne gérait rien, il était acteur et spectateur en même temps. C'était paradoxal et ça lui rappelait énormément de souvenirs. « Mes proches me tueraient s'ils me voyaient faire, mais moi ça me fait du bien de me sentir aussi insouciant qu'avant. » Qu'à l'époque où il n'y réfléchissait jamais à deux fois avant de faire quelque chose, même si ça n'était pas toujours une bonne idée, même si tout était finalement parti de son envie de braver ses propres limites. « Et toi, tu trouves pas ça trop naze ? » Parce que ce serait encore mieux s'ils pouvaient tous les deux passer un bon moment, or peut être qu'il y avait plus excitant pour un voyant que de guider un aveugle, même s'il y avait ce danger permanent planqué derrière ses gestes et cette trajectoire imparfaite pour leur rappeler les risques qu'ils prenaient. Son camarade lui confia n'avoir pas vraiment fait de mauvaise rencontre jusqu'ici, en dehors du type de tout à l'heure. « Dis-moi si jamais tu le vois. On pourra toujours plaider l'accident... » Il s'amusa, quand même assez curieux d'avoir le fin mot de cette histoire parce qu'il semblerait que son camarade ait une vraie dent contre ce Joaquim, c'était plutôt louche. Mais il avait d'autres choses auxquelles penser, comme de leur éviter un accident tout en satisfaisant la curiosité du candidat. « J'ai pas non plus eu de mauvaise expérience avec les autres jusqu'ici, mais si je devais répondre d'un point de vue purement stratégique... peut être Gio, parce que c'est vraiment un mec cool qui a sûrement déjà toute une fan-base dehors. » Évidemment il disait ça pour la blague, il ne voulait aucun mal à un type comme Gio qui en plus d'être réellement sympa, altruiste et inoffensif avait d'après lui beaucoup à apporter à cette émission, ne serait-ce que grâce aux valeurs qu'il pouvait véhiculer. « Y'a Anouchka aussi qui est mignonne et que tout le monde risque d'adorer, mais j'ai pas vraiment envie de lui foncer dessus une deuxième fois alors que sans elle je serais encore entrain de chercher l'emplacement de la lessive. » Il eut un léger rire en y repensant. Non, il s'en était déjà voulu de lui être rentré dedans ce jour-là et il n'avait pas envie de remettre ça alors qu'elle s'était montrée vraiment douce et patiente avec lui. Il avait eu l'impression de démarrer son aventure du bon pied grâce à elle, alors l'écraser ? Ce serait complètement con alors qu'il n'était pas forcément habitué à autant de bienveillance de la part des autres. « Et toi ? » En terme de concurrence, est-ce qu'il y avait des candidats qui lui paraissaient plus redoutables que d'autres, peu importe les critères sur lesquels on choisissait de juger ? Son camarade lui indiqua brusquement de tourner vers la gauche, et César eut un court moment de panique intérieure lorsqu'il crut être un peu trop juste pour réussir à le faire à temps. « Mierda, c'était moins une non ? » Il expira dans un soupire lorsqu'il réussit finalement à tourner en évitant la sortie de route. « Comme on est liés par le sort, je te propose de m'avouer un truc sur toi que t'as encore jamais dit à personne jusqu'ici. » Un truc sur lui de personnel, qu'il n'avait pas encore confié à leurs camarades ou même à n'importe qui d'autre à l'extérieur, il n'avait pas précisé exprès pour qu'il l'interprète comme il voulait.
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MessageSujet: Re: every scar that i have was worth bleeding (vendredi, 15h00)   every scar that i have was worth bleeding (vendredi, 15h00) EmptySam 10 Nov 2018 - 19:22

Joaquim, il fronce un peu les sourcils lorsque le candidat mentionne une personne qui l’aurait décrit d’une drôle de façon. Il ne pige pas du tout le délire ou ce que l’on aurait pu raconter à son sujet. Cette semaine, il s’est surtout glissé dans une position d’observateur. Il a un peu plaisanté ici et là avec des candidates parce que c’est comme ça qu’il fonctionne, mais rien de bien méchant. César, c’est le premier à avoir le droit à l’une de ses petites machinations personnelles et complètement dénuées de sens. Il n’a pas de but concret lorsqu’il décide de se faire passer pour Bastian au lieu de se présenter sous sa véritable identité. « Ah bon ? » il souffle d’un air vaguement détaché, malgré son envie d’en savoir davantage. Il a piqué sa curiosité. Il aimerait bien se faire une idée sur ce qui se dit dans son dos, mais il ne veut pas non plus se mettre à harceler son camarade au risque d’éveiller les soupçons. C’est complètement con. Il ne va jamais pouvoir parvenir à tenir le rôle jusqu’à la fin de l’émission. Déjà plusieurs jours, ce serait incroyable compte tenu de l’immensité du mensonge qu’il vient de fabriquer. En attendant, Joa, il est prêt à se laisser embarquer dans une petite virée à vélo. Il s’en fout pas mal de risquer l’accident, tant sa curiosité de voir ce que ça peut donner un type aveugle qui pédale tranquille passe au-dessus du reste. On dirait presque le début d’une histoire drôle tant ça semble invraisemblable comme situation. Il ne réfléchit pas plus que ça. Joaquim, il est comme ça. C’est un téméraire qui se lance sans arrêt dans des défis inconsidérables au risque de perdre très gros. César faisait du vélo quand il était enfant. Il n’a sûrement pas pu en refaire depuis des années et des années, entre autres choses que son handicap limite dans son quotidien. C’est une occasion à saisir. Il joue les types prudents, mais il ne tombera sûrement pas si souvent sur un teubé dans son genre qui lui offre l’occasion de s’essayer à une activité lui étant normalement déconseillée. Leur trajectoire part légèrement en vrille dès le début, ce qui oblige Joaquim à rectifier le candidat oralement. Il lui demande s’il a fait ce qu’il fallait et il hoche bêtement la tête avant de se rappeler que ça ne sert pas à grand-chose avec le garçon. A ses côtés, il faut tout expliciter. On ne peut plus seulement compter sur des expressions faciales très simples quand on a la flemme de parler. Les haussements d’épaules et autres mouvements du sourcil, c’est mort. Ça sert à que dalle avec César, même s’il doit avoir quelques astuces personnelles pour déterminer l’ambiance d’une conversation, notamment grâce au ton de la voix de ses interlocuteurs. « Parfait, mec. » il approuve dans un souffle, continuant de veiller au bon déroulement de leur périple. Ils roulent doucement, mais c’est suffisant pour que son camarade lui révèle qu’il ne s’était pas senti aussi léger depuis longtemps. Joaquim, c’est un connard, mais il ne se sent pas moins touché par la situation. « Ils doivent sûrement serrer des dents très fort devant leur poste de télévision. » il expire dans un vague sourire quand le jeune homme mentionne ses proches. Le nid est truffé de caméras, il y a de fortes chances pour qu’ils finissent par avoir accès à ces images un jour ou l’autre. « A mon avis, je suis celui qui prend le plus de risques. » Joaquim, c’est le premier à avoir évoqué sérieusement l’idée. Il est également celui qui a insisté. Si quelqu’un doit se faire tuer, ce serait sûrement lui et ses idées merdiques. « Et ça vaut le coup. » il confirme. Ça peut avoir l’air un peu chiant sur le papier, mais il trouve ça distrayant de se laisser conduire de la sorte en frôlant le carambolage à chaque virage. Il se marre un peu quand il est question qu’il s’auto-écrase, même si César ne peut pas encore saisir toute l’ironie de la situation. Celui-ci redoute le plus stratégiquement parlant Gio et Anouchka. Joaquim, il ne peut pas dire grand-chose, il ne les connait pas. Il ne leur a encore jamais réellement adressé la parole, mais ils semblent suffisamment investis dans le jeu et sur les réseaux sociaux pour devenir des concurrents redoutables. « Toi. » Il répond sans détour. A ses yeux, César est clairement le candidat le plus redoutable de toute l’émission pour le moment. Il suffit de voir sa position dans le classement de popularité pour s’en rendre compte, tout comme celui de sa partenaire qui leur assure de beaux jours dans le jeu s’ils continuent aux mêmes places. Il y a peu de chance pour qu’ils se retrouvent nominés dans les prochaines semaines et pour couronner tout le délire de l’aveugle qui génère de la pitié, il est particulièrement sympa comme garçon. « La promenade en vélo, ça fait parti de mon plan pour t’éliminer… » il expire avec humour dans un sourire. Ils approchent dangereusement d’un virage que le candidat parvient à rattraper juste à temps pour leur éviter de foncer dans le décor. « A peine. » Ils ont failli se manger un mur comme deux gros abrutis. Il lui demande de lui révéler une information à son sujet dont personne n’est au courant, mais c’est un exercice particulièrement difficile pour Joaquim. Déjà parce qu’il n’est pas habitué à raconter des anecdotes personnelles au premier venu, mais également parce que la présence de Penny dans le nid signifie qu’il y aura toujours quelqu’un ici qui sait pratiquement tout de lui. Il laisse un petit silence s’installer, avant de reprendre la parole avec son ton de merdeux détaché. « Je déteste la crème glacée au chocolat. Je trouve ça dégueulasse. » Le goût ne passe vraiment pas en ce qui le concerne, ce qui doit sûrement paraître un peu étrange pour la plupart des gens qui en raffolent. « C’est suffisament croustillant pour toi ? » il demande avec cynisme, parfaitement conscient que son information est toute ripou, même si elle respecte les critères préalablement évoqués.

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