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 take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20)

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César

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MessageSujet: take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20)   take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20) EmptyLun 12 Nov 2018 - 1:55

TAKE IT AS YOUR OWN MEANS OF SALVATION.
W / @gio

Avant d'avoir un chien et de nouer une relation particulièrement forte avec lui, César ne comprenait pas vraiment qu'on puisse prétendre trouver du réconfort et de l'affection auprès d'un animal qui comptait essentiellement sur nous pour le nourrir et nettoyer une caisse dans laquelle il avait fait ses besoins. Probablement parce que son accident l'avait beaucoup changé et lui avait fait découvrir une partie de lui-même qu'il ne soupçonnait pas forcément avant, plus vulnérable, un peu plus tendre aussi. Quand Dougie était entré dans sa vie au moment où son monde venait tout juste de s'écrouler et où il ne supportait pas d'entendre tout le monde lui répéter à longueur de temps que malgré tout il avait eu de la chance, César avait trouvé dans sa présence une véritable consolation et il s'était rendu compte que certaines fois il y avait des choses qu'on pouvait montrer et faire sentir à un animal qu'on serait bien incapable d'avouer à l'un de ses proches. Dougie avait été aux premières loges quand ça n'allait pas, mais aussi quand ça avait commencé à aller mieux, et même si tout le soutien qu'il avait pu recevoir avait à long terme contribué à ce qu'il se relève et accepte un peu mieux sa situation, il savait que rien n'aurait été possible s'il n'avait pas eu ce fidèle compagnon pour l'aider et le comprendre quand les autres n'en étaient pas forcément capables. Alors quand César avait entendu parler du cat café, une partie de lui s'était dit qu'il pourrait peut être y retrouver un peu de la douceur qui lui manquait maintenant que son chien et lui étaient séparés. C'était la première fois en presque dix ans, et s'il ne montrait pas à quel point ça pouvait l'affecter la plupart du temps, ça lui était difficile. Il longea ainsi la rue marchande et s'arrêta après quelques mètres une fois qu'il eut dépassé le salon de thé, s'aidant de sa canne pour trouver l'entrée du cat café avant de s’engouffrer à l'intérieur. C'était plutôt silencieux, on entendait bien quelques chats miauler ou ronronner, mais l'endroit lui donnait l'impression d'être particulièrement calme. C'était agréable, parfois le fait de vivre avec une vingtaine d'autres personnes lui rappelait qu'il avait souvent besoin de s'isoler un peu pour souffler. Ils étaient tous agréables dans l'ensemble, mais c'était difficile de ne pas se sentir différent quand inévitablement sa situation attirait l'attention des autres et lui rappelait que ce serait probablement toujours comme ça. Le plus souvent c'est lui qui en parlait pour détendre l'atmosphère, et parce que c'était plus simple. Mais il se sentait souvent très seul. Assit sur un fauteuil, il eut un léger sursaut lorsqu'il sentit l'un des chats qui lui tournaient visiblement autour bondir sur ses genoux pour réclamer des caresses. Il étira un léger sourire, se demandant si comme Dougie ce chat pouvait sentir ce qui lui était arrivé, si une connexion pouvait s'établir à partir d'un contact aussi fugace qu'une caresse. La porte s'ouvrit avant qu'il ait le temps de creuser plus longtemps la question, ne délogeant pas pour autant le chat qui semblait avoir trouvé sa place. « Gio, c'est toi ? » Il demanda après quelques secondes durant lesquelles il s'était concentré sur le léger bruit des pas du candidat qui venait d'entrer, mais aussi sur sa respiration et le parfum encore assez indéchiffrable qu'il dégageait. « Tu peux éclairer ma lanterne : ici c'est un vrai café où on peut boire quelque chose ? Ce chat m'a sauté dessus avant que j'ai le temps de vérifier. » Et il s'en remettait à Gio pour lever ce mystère, ce serait beaucoup plus simple que de devoir déloger ce chat et faire le tour de la salle à la recherche d'indices, au risque en plus d'écraser tous les pauvres minous qui seraient dans les parages.
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MessageSujet: Re: take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20)   take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20) EmptyLun 12 Nov 2018 - 17:46

Gio a besoin d'un remontant. Cette seconde semaine de jeu lui pèse un peu et il ne saurait expliquer pourquoi. Quand il a un coup de mou, Gio a découvert que le cat café est le parfait moyen de lui remettre les idées en place. Les bestioles lui rappelle Astrophe le chat qu'il avait chez ses parents et qu'ils avaient nommé ainsi parce que cat-astrophe était le chat le plus maladroit de l'histoire des chats. Il n'a pas mis les pieds depuis deux secondes dans les lieux que déjà César demande si c'est lui qui vient d'arriver, le faisant sursauter parce que jusqu'à ce que la voix de son camarade ne résonne, Gio était absorbé par la beauté d'un chat siamois perché sur une table. « Ok... ça c'était flippant. Comment t'as su que c'était moi ? » demande-t-il une main sur le cœur pour vérifier qu'il ne va pas faire une crise cardiaque. Parfois Gio serait presque prêt à croire que César a menti et qu'il y voit encore ou qu'il a une oreillette et qu'on lui souffle ce qu'il se passe, histoire qu'il ne soit pas trop désavantagé. Gio sait bien que ce n'est pas vrai, mais l'acuité des sens de César l'impressionne de plus en plus. « Oh bonjour toi, t'es un beau matou, oui, oui, oui ! » gazouille-t-il avant d'attraper le chat siamois qui lui fait de l'oeil et le caler contre son torse pour le caresser quand César lui demande s'il s'agit d'un vrai café. Gio avoue que la question est légitime et s'il ne voyait pas un espèce de bar en mode starbucks pour créer des cafés et autres délices caféinés, Gio aurait douté que l'on consomme autre chose que du poil de chat. Allergiques s'abstenir. « Non, j'confirme c'est un vrai café, passe ta commande, j'te prépare ce que tu veux. » Tant que c'est pas un double caramel macchiato décaféiné avec du lait d'amandes et autre délire, Gio devrait pouvoir s'en sortir. Il pose le chat sur le comptoir, conscient que ce n'est pas très sanitairement viable, mais qu'ils sont dans un café rempli de chats, donc clairement l'hygiène c'est pas le truc le plus important. La bestiole ne bronche pas, elle attend sagement que Gio ait fini de s'affairer pour retrouver son spot dans les bras du jeune britannique. Gio a mentionné à Cupidon qu'il était ouvert à l'amour, il ne pensait pas que celui-ci se manifesterait sous forme animale. « C'est un peu le paradis sur terre ici. » Dougie, le chien de César deviendrait fou entouré d'autant de chats, mais Gio pense que ça l'amuserait de voir un chien courir après une troupe de chats habitués à se faire caresser. En revanche, faudrait pas faire un malaise et tomber dans les pommes dans cette pièce, c'est un coup à finir comme Catwoman. En attendant que César se décide, Gio se prépare une théière de Kusmi Tea, une marque russe, à la réglisse, menthe et pomme. Un de ses préférés qui coûte relativement cher mais qu'il s'achète régulièrement parce qu'en bon Anglais qui se respecte, le thé, c'est presque une religion.
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MessageSujet: Re: take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20)   take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20) EmptyMar 13 Nov 2018 - 5:20

Même le bruit de la porte n'avait pas délogé le chat qui avait élu domicile sur les genoux de César, et même s'il lui tenait déjà un peu chaud, il devait reconnaître que c'était plutôt agréable de caresser cette petite boule de poils visiblement en quête d'affection quand lui était peut être bien en quête de compagnie. Il accueillit donc l'arrivée de Gio par un sourire sincère, parce qu'il venait compléter un tableau déjà plaisant et qu'il avait passé un assez bon moment avec lui la semaine passée pour savoir qu'il était vraiment de bonne compagnie. Ça lui avait d'ailleurs bien plu d'entendre Devan en parler comme d'une belle rencontre, c'était aussi le ressenti qu'il avait eu sur le moment même s'ils apprenaient encore à se connaître et avaient beaucoup à découvrir l'un sur l'autre. Sa remarque lui tira un rire franc, apparemment il lui avait fichu la trouille en le reconnaissant après qu'il ait à peine mis un pied à l'intérieur. « T'as déjà oublié notre discussion sur les odeurs corporelles ? » Il souffla avant d'étouffer un autre rire, évidemment pas plus sérieux qu'il l'avait été ce jour-là dans la chambre Pangu, quand il avait prétendu reconnaître ses interlocuteurs à l'odeur. « Je plaisante, c'est ta façon de marcher qui m'a mis la puce à l'oreille. On dort dans la même chambre et la nuit quand je dors que d'un œil, je m'amuse à essayer de deviner qui se lève pour aller aux toilettes. C'est en partie grâce à ce genre de choses que j'apprends à reconnaître vos démarches. Tu savais que les filles pouvaient se lever jusqu'à trois fois dans la même nuit ? » Peut être que c'était plutôt ça, finalement, que Gio allait trouver un peu flippant. Le fait que quand César ne dormait pas à poings fermés, il tende l'oreille pour essayer d'identifier ses colocataires aux sons qu'ils produisaient quand ils marchaient jusqu'aux toilettes. Il espérait que ça n'allait pas lui couper l'envie la prochaine fois qu'il aurait une envie pressante, de l'imaginer éveillé dans son lit entrain de se poser ce genre de questions et de prendre des notes à l'intérieur de son esprit comme s'il préparait une thèse sur le sujet. Lui en tout cas, il risquait d'avoir un peu de mal à ne pas rire la prochaine fois que la situation se présenterait. « T'aimes bien les chats, j'ai l'impression. T'en as un ? » Il demanda par la suite et dans un plus fin sourire, en l'entendant s'adresser à un chat qu'il pouvait presque entendre ronronner d'ici tellement Gio semblait bien s'y prendre avec lui. César déposa lui-même quelques caresses sur la tête de celui qui n'avait pas quitté ses genoux, avant de demander à son camarade si cet endroit était bien un café fonctionnel, où il était possible de boire quelque chose qui ne soit pas une gamelle de lait. Et il semblerait que oui, et que Gio était partant pour jouer les baristas d'un jour. « Cool. Dans ce cas je veux bien un café serré s'il te plaît, avec du sucre si t'as. » En temps normal il aurait insisté pour se débrouiller seul parce que préparer un café faisait partie des choses qu'il avait appris à faire depuis longtemps, mais ici il y avait tous ces chats en liberté qu'il risquait de blesser s'il trébuchait ou ne faisait pas assez attention à là où il mettait les pieds, et il ne voudrait pas devenir le monstre qui avait écrasé tous ces malheureux simplement pour un café. « C'est vrai qu'on s'y sent bien. Je suis un peu déçu de tous les entendre et de pas pouvoir voir leurs bouilles, mais au moins j'aurai l'excuse de pas avoir pu choisir quand ma sœur me reprochera de pas lui en avoir ramené un. » Il émit un nouveau rire, plaisantant sur la forme même si sa plus jeune sœur risquait d'être verte quand elle verrait qu'il avait passé un moment dans un cat café et n'avait même pas essayé de négocier une adoption, comme s'il était venu lui trouver un petit compagnon et n'avait pas des préoccupations un peu plus importantes que ça. « Toi, c'est lequel que tu te verrais bien ramener ? » Peut être celui devant lequel il l'avait entendu s'extasier tout à l'heure, apparemment le courant était  bien passé et avec un animal le premier contact était toujours important.
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MessageSujet: Re: take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20)   take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20) EmptyMar 13 Nov 2018 - 22:04

César plisse presque le nez de façon comique en lançant sa petite blague sur l'odeur de Gio qui l'aurait trahi. C'est complètement con, mais ça le touche vachement Gio que César perpétue cette private joke entre eux et -sur un plan encore plus basique- qu'il s'en souvienne. Pour mimer son agacement feint, Gio fait frotter son pied par terre et claque de la langue d'une façon qui se veut désapprobatrice mais qui perd le peu de contenance qu'elle avait quand il se met à rire. « Je savais bien que j'avais oublié un truc en sortant de la douche ce matin ! » ricane-t-il en checkant quand même, histoire d'être sûr. Non, c'est bon, son déodorant est bien en place. César élabore un peu sur la raison qui lui a fait suspecter que la personne ayant débarqué était Gio et pas un autre de leur camarade. Encore une fois, ça devient une habitude chez César, il estomaque Gio par la précision des informations qu'il est capable de grappiller à partir de tout et de rien, là où Gio serait foncièrement incapable de reconnaître la façon dont marchent les trois quart des gens du nid. « Si ça s'trouve elles échangent des informations top secrètes aux toilettes. Bon et tu dirais qu'elle est comment ma démarche ? » s'enquiert-il, inquiet de savoir s'il a du style, s'il est élégant ou s'il fait autant de bruit et preuve d'aussi peu de grâce qu'un troupeau d'éléphants. Autant vous dire que pour un ancien gymnaste, il préfèrerait la souplesse et l'élégance... Quand César parle de chat, Gio doit contenir son excitation, être dans le cat café c'est un peu le paradis et il veut pas passer pour un crazy cat boy. « J'adore les animaux en général, mais les chats c'est vraiment ceux que j'préfère. J'en ai un, Astrophe qu'il s'appelle, il vit chez mes parents, il se serait pas plu dans mon loft. » explique Gio un peu amer d'avoir dû laisser son copain chez ses vieux. Mais contrairement aux chats du cat café, Astrophe est un chat d'extérieur, il aime faire sa vie dehors et rentrer pour un câlin, la bouffe et dormir au chaud. Vivre enfermé dans le loft de Gio ça aurait été la clé de sa dépression et de la dépression de Gio face aux conneries que le chat n'aurait pas manqué de faire au quotidien dès qu'il avait le dos tourné ou qu'il sortait. « Coming right up ! » répond-il, reprenant les habitudes du rayon poissonnerie quand les mamies du coin lui demandent la meilleure queue de lotte, ou ses plus beaux maquereaux. Il ne fait même pas exprès, mais il se retrouve toujours dans cette situation. Être au service des gens c'est un peu dans sa nature, leur apporter du soulagement dans leur journée pénible, même lorsqu'il est aussi insignifiant qu'une tasse de café, c'est déjà bien assez pour le rendre un peu plus heureux. César mentionne sa sœur et ramener un chat. « Tu crois qu'on pourra en ramener un chez nous à la fin de l'émission ? Parce que si c'est le cas, j'vais devoir passer beaucoup de temps ici pour être sûr de ramener celui qui se plaira le plus en intérieur. » Parce que ça le tente carrément Gio d'adopter le jeune siamois. Il est même prêt à donner de son argent fictif de sa cagnotte pour être assuré de pouvoir repartir avec à quelque moment que survienne son élimination. En semaine deux ou en finale. Peu importe. « Même si j'crois qu'il y en a un qui m'a déjà choisi... Tu peux pas l'voir mais il y a un beau siamois qui a décidé que mes épaules étaient sa nouvelle maison. » dit-il un rire dans la voix, en faisant référence au siamois qui a l'air d'avoir été réciproquement conquis. Parce que pourquoi pas après tout ? C'est une place comme une autre pour faire la sieste. Mais Gio n'est pas là pour parler pendant deux heures de chats, ils pourraient, c'est un sujet sur lequel le britannique est intarissable ou presque, mais il veut tirer deux petits trucs au clair. Avant de se lancer, Gio souffle sur la surface du thé qu'il s'est servi et le son que produit l'air qu'il expulse de ses poumons quand il vient frotter contre la paroi fine de la tasse le fait sourire. Il en sirote une gorgée, trop chaude et puis se lance : « Deux choses. T'as une sœur ? Dis m'en plus ! Et tu t'es un peu lancé dans la chasse aux secrets ? Maintenant que je sais que t'as des oreilles bioniques, j'suis sûr que t'es mieux parti que nous pour trouver. » C'est triste à dire mais Gio et les autres se contentent de chercher avec leurs yeux et parfois ils ne paient même pas attention à des détails criants de vérité que César peut capter parce qu'il n'est pas distrait par l'apparence et autres gestes parasites.
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MessageSujet: Re: take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20)   take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20) EmptyMer 14 Nov 2018 - 6:40

César laissa échapper un rire lorsqu'il entendit Gio mimer la contrariété à travers plusieurs petits bruitages assez comiques quand on n'avait que le son pour se faire une idée de ce qui était entrain de se passer, puis quand son camarade prétexta avoir sauté l'étape du déodorant ce matin. Il n'avait rien à lui reprocher à ce niveau-là et avait simplement voulu se marrer un peu tout en faisant allusion à leur échange de la semaine dernière, Gio ne lui donnait pas l'impression d'être un type pour qui l'hygiène était secondaire, et même ce serait le cas il essaierait de lui faire passer le message un peu plus subtilement. Il admit finalement avoir reconnu sa manière de marcher et en profita pour lui confier l'une de ses astuces en la matière, puisqu'il était forcé de se débrouiller et de saisir la moindre occasion pour apprendre à différencier les candidats. « Je suis sûr qu'elles parlent des mecs. Tu m'as dit l'autre fois que les filles étaient jolies et les garçons pas en reste, je suppose que y'a déjà des petites attirances. » Ça pouvait sembler étrange qu'il en parle alors qu'il ne pouvait pas avoir un avis objectif sur la question, mais ne pas voir ne signifiait pas qu'il n'était pas curieux à propos des mêmes choses que les autres, au contraire il l'était à force d'essayer de tous les visualiser. Le physique n'était pas tellement important pour lui parce que ce n'était pas ce qui l'attirait chez une fille aujourd'hui et qu'être aveugle lui permettait d'être beaucoup plus sûr de ce qu'il ressentait quand il ressentait quelque chose pour quelqu'un, mais il avait déjà vu alors il savait de quoi il parlait. « Ta démarche paraît assez sûre et en même temps très décontractée, tu fais plutôt des grands pas et tu frappes pas très fort des pieds sur le sol, ce qui fait que contrairement à d'autres dont la démarche passe un peu moins inaperçue, je pourrais pas forcément t'entendre arriver de très loin. Mais je la trouve très bien moi, ta démarche. » Il esquissa un plus large sourire, parce qu'il avait un peu l'impression d'avoir inquiété Gio avec cette histoire et qu'il aimait mieux qu'il sache que sa manière de marcher n'avait rien de rebutante et qu'au contraire elle suggérait que sa personnalité était calme et avenante. L'interrogeant au sujet des chats, il comprit que Gio était un amoureux de ces animaux, et il trouvait ça attendrissant même si ça ne l'étonnait pas. « Et en plus d'Astrophe, t'as jamais eu envie de te prendre un chat d'intérieur pour te tenir un peu compagnie ? Il doit bien y en avoir qui aiment rester au chaud l'hiver et se caler devant Netflix. » Il plaisantait un peu sur la fin même s'il lui semblait comprendre que Gio était un peu déçu d'avoir du laisser son chat à ses parents, ce qu'il pouvait comprendre pour être lui-même très attaché à la compagnie de son chien. « Avant que tu me le demandes, ça m'arrive d'y "regarder" des films et des séries en audiodescription. Je sais que ça peut paraître étrange de payer un abonnement, mais qu'est-ce que tu veux... » Il reprit d'un ton tout aussi amusé, sachant que Gio aurait probablement relevé ce détail, et comme ça il saurait que malgré sa cécité César pouvait aussi profiter de certains divertissements, le monde commençait à s'ouvrir davantage aux non-voyants et lui avait envie qu'on le traite comme les autres alors il contribuait à ce que ce soit le cas. Il finit par lui demander s'il voulait bien lui préparer un café, ayant l'habitude d'en boire pas mal depuis qu'il avait appris à l'apprécier. « Merci. » Il s'en remettait volontiers à Gio qui semblait prendre son rôle à cœur. Et puis, évoquant l'idée de ramener un chat à sa sœur, il réfléchit quelques secondes à sa question. « Je sais pas, tout dépend d'à qui appartiennent ces chats, mais ça vaudrait la peine de demander à l'occasion. Ça te permettrait de l'avoir, ton compagnon d'intérieur. » Puisqu'ils en parlaient à l'instant et que si ces chats étaient à l'adoption ou sans famille, ça pourrait faire deux heureux d'un coup. Il sourit à nouveau quand Gio évoqua le chat qui trônait sur ses épaules et qui semblait y prendre ses aises. « Il va plus vouloir te lâcher, tu vas être obligé de le cacher sous tes fringues pour le ramener au palais en attendant la réponse de la production. Eh, d'ailleurs, il est comment celui qui est sur mes genoux ? » Parce que ça faisait quelques minutes qu'il lui donnait des caresses, mais à part qu'il semblait assez grand et poilu, il ne savait pas vraiment à quoi ressemblait le félin en question et Gio ne voudrait sûrement pas le laisser dans l'ignorance ni se priver de lui donner des détails dont il avait le secret. « J'ai deux sœurs, en fait. Une sœur ainée et une sœur cadette, et on a toujours été proches. On a été élevés par notre oncle et notre tante à la mort de nos parents, ce qui fait que nos cousins sont aussi un peu comme nos frères et nos sœurs aujourd'hui. » Ce n'était pas tout à fait pareil, mais ils avaient grandi tous ensemble et ça avait créé des liens très forts, leur famille recomposée était unie après toutes ces années et tout le monde lui manquait maintenant qu'il était là. « Concernant la chasse aux secrets, je commence à enquêter dans mon coin et je laisse beaucoup traîner mes oreilles pour essayer de capter des détails intéressants. T'as déjà des cibles, toi ? » Peut être, après tout Gio semblait vif d'esprit et du genre très curieux, ça ne l'étonnerait pas qu'il tienne un genre de carnet où il notait chaque idée qui lui venait au sujet de chaque candidat. « D'ailleurs on m'a dit que tu t'étais bien battu quand mes indices ont été mis aux enchères. T'es pas trop déçu, du coup ? » Il reprit, dans une légère grimace. Il était un peu embêté pour lui s'il tenait à avoir ces indices, un peu flatté aussi que son secret puisse l'intéresser, et finalement content aussi que ce soit Rhéa qui les ai gagnés parce qu'elle lui avait fait bonne impression.
Gio

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MessageSujet: Re: take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20)   take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20) EmptyJeu 15 Nov 2018 - 16:09

Imaginer que les filles se lèvent la nuit pour parler de mecs n'est pas capillotracté, ceci dit, Gio se dit qu'elles pourraient le faire en pleine journée dans un coin du nid et qu'ainsi elles n'empêcheraient pas César de dormir. Mais ce serait prendre le risque de se faire surprendre en pleine conversation par les gens dans la salle de l'espion. Pendant qu'il pondère ça, Gio relève la « supposition » faite par son camarade. « Peut-être bien, tu dois avoir raison. T'as déjà des petites attirances toi ? » demande Gio mi-taquin, mi-sérieux. Il n'y a pas de raison de ne pas être curieux, c'est bien naturel et puis Gio demanderait à n'importe qui. César n'est pas une exception, il évoque la possibilité de petites attirances et Gio ne va pas rater une opportunité de creuser un sujet aussi palpitant. Dans la vie de tous les jours, Gio n'est pas aussi intéressé ou investi dans les histoires d'amour des gens autour de lui et surtout, il a pour principe de ne pas demander si on ne s'ouvre pas à lui ; mais cette aventure change les choses, parce qu'ici ce sujet de conversation est l'une des rares nouveautés qui viennent rythmer ses journées. César décrit sa démarche et Gio opine du chef : « Ok, ok, j'prends. Un jour j'arriverai à te prendre par derrière... Wow ! Non, j'veux dire par surprise, quoi. » Sa langue a fourché et, c'est pas rare que ça lui arrive, mais c'est rare que Gio ne trouve pas ça drôle mais plutôt embarrassant. Même quand il fait une blague vaseuse ou un sous-entendu sexuel mal placé, ses amis sourient et n'en tiennent pas compte, ils ont l'habitude. Ils font des blagues pires  ou plus grasses, auxquelles Gio ne manque pas d'exploser de son rire tonitruant, mais César c'est différent, il n'est pas un de ses amis d'enfance, Gio ne sait pas jusqu'où il peut pousser, jusqu'où sa tolérance s'étend. Et il aime vraiment bien César, alors le mettre mal à l'aise ou le rebuter à cause d'un lapsus le ferait vraiment chier. Décidant qu'au lieu de s'étendre dans des excuses stériles, il vaut mieux enchaîner et ne faire diversion, Gio répond à la question sur les animaux de compagnie. Un terrain bien plus sûr. « Si mais j'avais prévu de voyager pas mal alors il aurait fallu le laisser seul ou le faire garder... mais j'avais pas eu le coup de foudre comme je l'ai pour toi hein Amaran ! » finit-il de répondre en se tournant vers le siamois qui le regarde de ses grands yeux. Gio réalise bien que sans la vue, le changement d'intonation, le ton presque babillard qu'il emploie, doit avoir laissé César dans un état de confusion momentanée. Puis César parle de ses habitudes télévisuelles et commence par une sorte de disclaimer, comme s'il anticipait les propos de Gio. Des propos que Gio n'aurait jamais tenu, d'abord parce qu'il les aurait trouvés extrêmement malavisés mais aussi et surtout parce qu'ils sont, à ses yeux du moins, insultants. « J'allais pas demander, t'as l'droit de regarder la télé à ta façon tu sais. T'aimes bien quoi comme Netflix original ? » décide-t-il de demander parce que même s'il imagine que la quantité de choix en audiodescription est plus limitée, ça ne veut pas dire que César n'a pas des préférences. Lorsque son camarade évoque la possibilité de demander à qui appartiennent les matous du café et d'envisager la possibilité de ramener Amaran à Douglas, Gio trépigne presque. « Oui t'entends ça Amaran, tu rentres avec moi à Casa di Gio ! » fait-il déjà un peu gaga de l'animal qu'il caresse sous le menton. « C'est une chatte isabelle, tu sais celles qui ont trois couleurs. Elle est majoritairement rousse, avec une tâche noire sur l'oeil gauche et des plus grosses sur le dos et elle a une tâche blanche juste sous le museau. » décrit-il aussi fidèlement que possible. Il est enjoué dans cette ambiance qui réunit trois trucs qu'il adore : les chats, le thé, de la bonne compagnie. Mais César évoque la mort de ses parents et Gio se crispe un peu. Il pourrait presque sentir la tension dans l'air, ses doigts jusque là affairés à caresser le chat d'un côté et tapoter sur le bord de sa tasse de l'autre s'arrêtent en plein air. « Oh. Désolé, j'savais pas pour tes parents... T'avais quel âge ? » demande-il tiraillé entre l'envie d'apprendre à connaître davantage César et la crainte de mettre les pieds dans un plat figuratif fragile qu'il risque de casser. Décidément, cette semaine est marquée par les confessions funèbres et Gio espère que toutes les semaines ne seront pas comme ça. Autant d'émotions le rendent un peu nerveux et s'il a pris Sid dans ses bras, il ne se sent pas de le faire avec César. D'abord parce que la situation ne s'y prête pas et parce que César a l'air beaucoup plus avancé dans son deuil, il n'a pas besoin que Gio le réconforte. Et comme si l'ambiance n'était pas assez morne, César vient parler de la chasse aux secrets et ravive la flamme de la frustration chez un Gio qui n'est plus compétiteur depuis qu'il a arrêté la gymnastique, qui n'a jamais été mauvais perdant quand il a mal joué, mais qui déteste perdre quand il estime que la défaite n'est pas méritée. « J'en ai quelques unes ouais... T'en fais partie au cas où tu te poses la question. » marmonne-t-il alors que César vient jeter un coup d'huile sur le feu en mentionnant les indices sur son secret qui lui sont passés sous le nez... « Remue le couteau dans la plaie, vas-y ! Rhéa a de la chance d'être cool comme nana parce que sa façon d'faire était pas très fairplay et s'il y a bien un truc que j'aime pas c'est l'injustice. Ces indices auraient dû me revenir. » déclare Gio d'un ton presque boudeur qui retranscrit parfaitement son mécontentement.
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MessageSujet: Re: take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20)   take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20) EmptyVen 16 Nov 2018 - 1:50

Quand César disait être sûr que les filles de la chambre Pangu se réunissaient dans les toilettes à la nuit tombée pour parler des mecs, ce n'était pas tout à fait vrai, mais ça ne l'étonnerait pas complètement dans la mesure où il avait deux sœurs et savait que ce genre de discussions pouvaient se tenir n'importe où. Combien de fois il avait poussé la porte de la salle de bain de la maison de son oncle et les avait surprises alors qu'elles parlaient de garçons et se donnaient des conseils de filles. Il ignorait si l'ambiance était la même quand les candidates se retrouvaient, mais sans doute qu'après quelques jours des affinités s'étaient déjà créées et que le fait de vivre ensemble vingt-quatre heures sur vingt-quatre amenaient à évoquer plus facilement ce genre de sujets. Ce ne serait pas plus surprenant que le fait que des attirances aient déjà pu voir le jour, ce que Gio ne semblait pas trouver improbable non plus. Sa question lui fit esquisser un sourire légèrement amusé. « Tu me prends au dépourvu, mais... peut être bien, oui. Enfin je sais que pour beaucoup de personnes l'attirance et le regard sont très liés, mais j'ai découvert qu'il existe aussi un regard qui ne passe pas par les yeux. La voix, les mots, le parfum, le toucher... c'est des choses qui ne me laissent pas insensible. » C'était certainement déjà le cas pour quelqu'un qui pouvait voir, mais quand on était aveugle, qu'on se concentrait fondamentalement sur ce genre de détails et que certains ingrédients étaient réunis, il pouvait naître une vraie attirance. « Et toi, quelqu'un pourrait t'attirer ? » Il demanda à son tour et avec malice, conscient d'avoir légèrement éludé le fond de la question et la vraie interrogation de l'italien, peut être parce que ce n'était pas toujours aussi facile pour lui de se confier sur ce genre de choses que ce le serait peut être pour Gio qui après tout avait lancé les hostilités. César le rassura par la suite sur sa démarche, et un rire spontané lui échappa lorsque son camarade lâcha un lapsus rendu encore plus amusant par sa façon de se reprendre. « Whaou, d'abord ta proposition de me laisser te renifler les aisselles et maintenant ça. Tu pourrais m'indiquer la sortie la plus proche, s'il te plaît ? » Il rit de bon cœur et sans être sérieux un seul instant, parce que ce genre de choses arrivaient et qu'il faudrait vraiment qu'il soit passé à coté de quelque chose pour que Gio se révèle être le genre de type à faire ce genre de propositions de but en blanc. « Je plaisante, ça arrive à tout le monde et il en faut plus pour me choquer rassure-toi. Alors j'espère que t'es pas entrain de rougir ou de te cacher sous la table parce que y'a vraiment pas de quoi. » Il le rassura d'un ton complice. Il trouvait ça surtout très drôle parce qu'en ayant que le son il pouvait imaginer la tête de Gio au moment où sa langue avait fourché et que le pauvre avait du faire une grimace assez mémorable s'il en jugeait par l'embarras qu'il avait décelé chez lui. Le sujet des chats s'invita naturellement dans la conversation, et César eut un sourire rieur en entendant Gio et son nouvel ami converser. « Amaran, c'est le nom que tu lui as donné ? On peut pas te reprocher de pas faire dans l'originalité. » Parce qu'entre Astrophe et Amaran, on s'éloignait pas mal des standards et c'était une bonne chose, tous les chats n'avaient pas besoin de s'appeler Felix ou Tigrou. Tout comme les aveugles n'avaient pas forcément à se priver du plaisir d'écouter la télévision. Au fond César savait bien que Gio n'aurait pas réagi à sa remarque sur Netflix, mais il avait tellement l'habitude des questions pratiques que parfois il aimait mieux prendre les devants. « Daredevil est la première série qu'ils ont proposé en audiodescription parce que c'est un peu sa popularité qui a braqué la lumière sur les gens comme moi, mais c'est pas ma préférée. » Peut être parce qu'une série sur un type aveugle avec des super-facultés, ça le ramenait un peu à sa propre condition. « Moi j'aimais bien Narcos, c'était super prenant et j'arrivais bien à rentrer dans l'histoire. Les trucs comme Stranger Things c'est pas mal aussi mais sans images et avec juste des dialogues et des descriptions y'a des moments où tu perds un peu le fil tellement ça a l'air spécial. » Disons que c'était peut être une série où les images avaient leur importance et à laquelle il était difficile de rendre justice autrement, ce qui ne l'empêchait pas de rester divertissante et c'était ce qu'il recherchait. Une chose est sûre, Gio avait l'air de tenir à l'éventualité de pouvoir ramener son compagnon à quatre pattes chez lui, ce qui étira son sourire et plus encore quand son camarade lui décrivit précisément la chatte trônant sur ses genoux. « Je savais qu'en te demandant de me la décrire je serais pas déçu. Grâce à toi et à tes descriptions pointues, l'apparence de tous les êtres vivants à 10 kilomètres à la ronde aura bientôt plus de secret pour moi. » Il souffla en offrant de nouvelles caresses à l'animal, reconnaissant à Gio d'être toujours partant pour ce genre d'exercices, qui peut être useraient la patience des autres mais étaient précieux pour lui permettre de visualiser les choses et les personnes. Ça comptait pour lui parce que ça l'aidait à stimuler son imagination mais aussi à se sentir plus intégré et moins limité en ayant davantage de sujets de conversation par exemple. Il évoqua la mort de ses parents au détour d'une question anodine, et fut touché que Gio se dise désolé alors qu'il aurait très bien pu ne pas relever. « Non c'est moi, j'espère que j'ai pas plombé l'ambiance. » Il souffla doucement, toujours un peu fébrile quand la question était soulevée même si ça allait mieux qu'à une époque. « J'avais onze ans, donc c'est plutôt loin aujourd'hui. Je dis ça parce que j'ai réalisé tout récemment que j'avais passé moins de temps avec eux que sans eux. » C'était forcément un constat difficile, certains jours plus que d'autres et peu importe le temps qui s'était écoulé il y avait quelque chose en lui qui ne reconstruirait probablement jamais. Il inspira avant de boire une gorgée de la tasse de café que Gio lui avait apporté et avait pris soin de placer entre ses mains, puis sourit comme pour s'assurer que son camarade verrait bien que ça allait et qu'il ne fallait pas qu'il s'empêche de rebondir sur quelque chose de plus joyeux à cause de lui. Il fut question de la chasse aux secrets, et il devina au ton de Gio que ce n'était peut être pas le sujet qui allait raviver l'ambiance. Parce que bien sûr qu'il savait qu'il faisait partie des cibles de l'italien, il savait pour les enchères sur ses indices et surtout pour ce qui s'était passé à la fin. Un sujet encore sensible, et César émit un rire silencieux avant d'esquisser un sourire teinté de compassion. « Désolé, je comprends que ça ait été frustrant et je suis sûr que t'as fais ce que t'as pu. Mais apparemment les ventes aux enchères, c'est son domaine à Rhéa. » Du moins c'est ce qu'il lui avait semblé comprendre et peut être qu'elle était du coup plus à l'aise dans ce genre de situations ou qu'elle avait certaines astuces. « Ça m'embête que tu sois contrarié et que ce soit indirectement à cause de moi. Peut être que je pourrais trouver un moyen de te dédommager, par exemple en donnant à Amaran un p'tit indice sur mon secret et en lui demandant de te le répéter ? » Il sourit de manière amusée, quand même sérieux dans sa proposition parce que Gio lui faisait un peu de peine, il ne pouvait pas le voir mais il devinait qu'il devait faire la tête et ça le gênait un peu sachant que tout partait de ses indices. Il était joueur et du genre risque-tout alors sûrement qu'il allait trouver un moyen de lui remonter un peu le moral sans se compromettre.
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MessageSujet: Re: take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20)   take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20) EmptyDim 18 Nov 2018 - 3:24

César admet qu'il est possible qu'il soit en train de développer une attirance pour quelqu'un. Sa façon de parler de ses sens est presque relaxante, il y a quelque chose d'apaisant dans la voix de César et ce quelque chose ressort particulièrement lorsqu'il parle de son expérience et des méthodes qu'il a développées pour palier à son handicap. « Marrant j't'aurais pas pris pour quelqu'un de tactile. » il dit pas ça en pensant à mal, Gio comprend parfaitement que César est plus limité dans son panel d'expériences sensorielles possibles et si Gio devait se passer de la vue, il est sûr que toucher la personne qui l'attire serait un moyen de compenser. Mais il trouve César dégage quelque chose qui n'appelle pas au contact physique. Comme quoi, il peut se tromper. « Honnêtement ? Plusieurs personnes pourraient m'attirer, mais j'suis pas sûr d'être le type de grand monde. » lâche-t-il en soupirant un peu. Gio sait qu'il est agréable à regarder, il sait qu'il est gentil, il sait aussi qu'il n'est pas nécessairement une personne excitante. Il ne sait pas ce que c'est chez lui qui fait que beaucoup de gens écartent l'idée de le considérer comme une personne attractive et le rangent immédiatement dans la friendzone. Quand César prend son lapsus à la rigolade, en faisant mine de vouloir partir Gio rigole de bon cœur. « Tu vois, tout le monde réagit comme ça quand j'leur dis que je veux coucher avec eux ! Comment tu veux que j'ai confiance en moi après ? » maugrée-t-il faussement attristé, c'est difficile d'être triste quand César est avec lui et qu'il prend les choses à la légère. « Astrophe et Amaran, pour cat-astrophe et cat-amaran, puisque ça sera mon second chat et qu'un catamaran c'est un bateau bicoque... Non ? » explique Gio, pas sûr que son choix de nom pour le siamois ait du sens pour quelqu'un d'autre que lui. Mais bon, c'est pas très grave, tant que ça lui plait. Il y a longtemps que Gio a arrêté de chercher l'approbation des gens, il a compris très vite qu'il y aurait toujours des gens pour tenter de le rabaisser. César commence à parler des shows qu'il a regardé sur Netflix et Gio ne peut retenir une réaction gutturale quand son camarade mentionne Daredevil : « Eurk. J'ai pas accroché du tout. » C'était à la fois du revu et corrigé, mais pas d'une façon divertissante et surtout Gio n'a pas trouvé la cinématographie aussi convaincante que le reste du monde, une chose que César ne peut pas juger. « Narcos c'était cool, t'as juste raté deux ou trois scènes qui étaient bonnes pour se rincer l'oeil. » Il y avait deux ou trois paires de fesses agréables à regarder s'il se souvient bien, Gio n'a pas vraiment eu le temps de regarder des séries ces deux dernières années. Quand César laisse entendre que Gio décrit les choses avec précision, ce dernier sourit à pleines dents avant de balancer un :  « Si t'as besoin d'une description, tu me siffles et j'accours. » qui le fait rire. Un peu comme un chien. Si Gio était un chien, il pense qu'il serait un bâtard de labrador et golden retriever, parce que dans son esprit ces deux races sont les plus tendres qui soient. Ça le fait ricaner d'imaginer sa tête collée sur le corps d'un chien. Faut dire qu'un rien l'amuse. Le sujet de la mort des parents de César le touche particulièrement. Gio n'est pas très bon pour faire son deuil, il est un peu entêté quand il s'agit d'en vouloir aux gens qui meurent, alors penser à la mort de ses parents le fout dans un état mélancolique mais aussi proche de la colère. « J'sais pas comment j'vais survivre le jour où mes parents mourront... j'suis pas sûr d'avoir la constitution pour vivre dans un monde où ils n'existent plus. » déclare-t-il sans vraiment savoir si c'est une conversation qu'il a envie d'avoir. Se retrouver avec ses deux sœurs, obligé d'être celui qui maintient la famille soudée parce qu'il est l'aîné alors qu'il n'a aucune idée de comment on fonctionne quand on a plus de parents pour nous montrer la voie. « Mouais, elle m'a eu par surprise, une fois pas deux. » énonce-t-il avec conviction. Rhéa l'a bien eu une fois et Gio n'est pas encore sûr qu'il trouvait ça fairplay, mais ça en dit plus long sur la détermination de Rhéa a pousser les règles aussi loin qu'elle le peut. Cependant quand César mentionne la possibilité de donner un indice à Amaran pour compenser l'injustice qu'a subi Gio, ce dernier bondit presque de sa chaise. « Amaran me dit que c'est une bonne idée et que cet indice ne sortira pas de cette pièce. » fait Gio avec tout le sérieux du monde, on peut même pas dire qu'il a menti. Les chances pour qu'Amaran répète à quelqu'un l'indice sont tellement maigres que ça en devient presque une vérité de facto. Puis il ajoute, histoire de :« Tu veux le lui murmurer à l'oreille ? Parce que je pense qu'il vaudrait mieux que tu me le dises à moi, puis que j'le répète à Amaran, il a l'air docile, mais il t'a pas encore adopté alors j'aurais pas envie qu'il t'attaque... » Parce que bon, César a un joli visage, ce serait dommage qu'il se retrouve avec une tonne de marques de griffures sur le menton. Gio a beau être tombé sous le charme du siamois, il ne sait pas encore exactement comment celui-ci réagit aux inconnus, même s'il se doute que si Amaran a été sélectionné pour être dans le nid, c'est qu'il est d'une bonne nature.
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MessageSujet: Re: take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20)   take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20) EmptyLun 19 Nov 2018 - 21:20

César ne s'attendait pas vraiment à ce que Gio l'interroge sur ses éventuelles attirances, et il répondit avec la pudeur qu'il avait généralement lorsque ce genre de sujets étaient mis sur la table. Peut être parce que sa vie sentimentale avait connu des hauts et des bas depuis qu'il était aveugle et que c'était toujours plus difficile d'avouer que quelqu'un pouvait ne pas nous laisser insensible quand on ne pouvait pas se réfugier dans un regard pour savoir si ce qu'on éprouvait pouvait être réciproque ou si on avait au contraire sur-interprété certains signes en se concentrant essentiellement sur des détails tels que la façon dont cette personne se comportait avec nous et ce qu'elle nous disait. Comme il l'expliqua à Gio, il accordait beaucoup d'importance à tout ce qui se percevait autrement qu'avec les yeux et il faisait énormément fonctionner ses autres sens avec les autres, et en particulier quand une fille lui laissait entre-apercevoir une personnalité et un ensemble de choses susceptibles de lui plaire. La réaction de Gio étira ses lèvres dans un léger sourire. « Ah non ? C'est parce que je suis tatoué au niveau du cou et que je me suis ramené au prime avec un blouson en cuir, ou ça n'a rien à voir ? » Il le questionna d'un ton amusé, se demandant si Gio s'était persuadé que le contact avec les autres n'était pas forcément une chose fondamentale pour lui parce qu'il avait un certain look qui lui donnait peut être l'air plus distant qu'il l'était en réalité. « J'expliquais justement à Anouchka l'autre jour à quel point le fait de « toucher » les autres pouvait m'aider à mieux me les représenter, parce que c'est finalement ce que je peux expérimenter de plus concret, mais aussi évidemment à me rapprocher d'eux. Quand ils initient ce genre de contacts en retour ou qu'ils les acceptent de ma part, c'est comme s'ils entraient un instant dans ma bulle et m'arrachaient à un monde plutôt triste, et ce qui se créé à ce moment-là peut vraiment être précieux. » Il prit une légère inspiration, puis ajouta. « Ça te paraîtrait peut être étrange d'instaurer ce genre de proximité avec moi, mais quand elle me prend la main je me sens réellement apaisé. » Il esquissa un sourire, ne sachant pas trop de quoi il avait l'air quand il lui disait ça, parce que c'était sa façon de lui confesser qu'il y avait quelque chose de particulier avec Anouchka et qui, quand il passait du temps avec elle, mettait comme un peu de couleur dans le noir qu'il percevait à longueur de temps. Ça répondait aussi d'une certaine manière à sa première question. Il était aussi sérieux lorsqu'il lui disait qu'il comprendrait que pour lui ce ne soit pas naturel de partager des contacts physiques, il y avait des gens qui pensaient que toucher un aveugle était plus déstabilisant qu'autre chose. C'était le cas au début, quand il vivait vraiment très mal sa situation. Son expression se teinta d'un peu d'incompréhension lorsque Gio répondit à sa propre question. « Pourquoi tu dis ça ? On a déjà établi que t'étais beau garçon et tout ce que j'ai pu percevoir de toi jusqu'ici me fait dire qu'au contraire tu pourrais être le genre d'à peu près n'importe qui. » Il espérait qu'il le croirait et n'allait pas penser qu'il lui disait ça pour se montrer gentil et lui redonner confiance en lui, parce que c'était en partie le cas mais il était surtout convaincu de ce qu'il disait et ça lui faisait de la peine d'entendre Gio parler de lui de cette façon. Cette histoire de lapsus eut en tout cas le mérite de les faire rire tous les deux aux éclats, car les micros venaient d'enregistrer une pépite et César était à peu près sûr que ça atterrirait tout droit dans un bêtisier. « C'est vrai que si tu t'y prends comme ça pour approcher tes futures conquêtes, il va peut être falloir songer à changer de méthode... » Il lâcha dans un nouveau rire, pas plus sérieux que Gio probablement parce qu'il était persuadé qu'au contraire Gio était un type plutôt subtile. Il nota ensuite l'originalité dans le choix des prénoms de ses chats, convaincu par l'explication du candidat. « C'est loin d'être idiot et vraiment original, par contre tu devras maintenir le niveau si t'en as un jour un troisième. » Et ça l'amusait de se rendre compte qu'ils parlaient déjà tous les deux d'Amaran comme si Gio l'avait adopté, ce qui lui faisait espérer que la production n'y verrait pas d'inconvénient le moment venu. Interrogé sur ses préférences en matière de séries sur Netflix, il afficha une expression amusée lorsque Gio réagit à sa mention de Daredevil. « J'ai trouvé ça divertissant pour passer le temps, mais pas révolutionnaire. » Peut être aussi qu'il était à la fois heureux que les aveugles soient représentés sur le petit écran, et mal à l'aise qu'on donne une image un peu glamour de la cécité. Mais c'était du divertissement, encore une fois. « Je savais bien que l'audio-description avait ses limites, et comme c'est pas facile de trouver quelqu'un pour regarder une série avec moi dans ces conditions, c'est sûr que personne n'est là pour me dire ce que je rate. » Il reprit d'un ton à moitié sérieux après que Gio ait rebondi sur Narcos, avant qu'il lui décrive la chatte qui avait pris place sur ses genoux, toujours avec beaucoup de précision parce que Gio semblait pendre très au sérieux son besoin de visualiser ce qui l'entourait. « Je t'aurais bien dit que tu m'as pas encore décrit tous les candidats, mais là j'ai quand même peur d'abuser. » Il souffla dans un sourire, pas sûr d'avoir envie de se relancer là-dedans alors que Gio était déjà bien sympa de lui avoir décrit plusieurs de leurs camarades l'autre jour. Son besoin de savoir à quoi ressemblaient les personnes qui vivaient à ses cotés n'était pas important à ce point et il ne voudrait pas que Gio en ait marre de lui et décide de l'éviter pour le reste de l'aventure. Il évoqua finalement la mort de ses parents, qui restait un traumatisme puisqu'il les avait perdu très jeune et dans des circonstances qui rendaient tout ça encore plus injuste. Il avait probablement bien avancé dans son deuil, mais il n'était pas sûr d'arriver un jour à le finir. « Personne n'est vraiment préparé à ce scénario, on a beau nous dire que c'est dans l'ordre des choses moi j'arrête pas de me dire que y'a plein de choses que je partagerai jamais avec eux. » Alors il comprenait Gio quand il lui disait qu'il n'était pas sûr de pouvoir vivre dans un monde sans ses parents, parce que le pire c'était de savoir tout ce qu'ils allaient louper, tout ce que lui vivrait sans eux. Au sujet des enchères sur ses indices, il comprit que Gio était encore un peu amer de ne pas les avoir remporté, Rhéa ayant apparemment réussi à les gagner à la toute fin. C'est pour ça qu'il lui vint l'idée de lui donner un indice sur son secret, histoire de lui remonter un peu le moral et de rentabiliser le temps qu'il avait engagé dans cette histoire. Il proposa de le souffler à l'oreille d'Amaran, mais Gio avait apparemment une meilleure idée. « T'as sûrement raison, et puis ce serait bête de partir du mauvais pied avec lui si un jour tu l'adoptes officiellement. Donc on ferait mieux de suivre ton idée. » Il concéda d'un ton faussement solennel, comme si le seul destinataire de cet indice n'était pas Gio depuis le départ. « Attention, je me lève. » Il prévint alors, aussi bien son camarade que les chats qui pourraient se trouver autour, se redressant en attrapant la chatte qui n'avait toujours pas quitté ses genoux pour la tenir d'un bras contre lui pendant qu'il se leva de sa chaise. Il déplia sa canne et avança dans la direction d'où semblait provenir la voix de Gio, s'arrêtant lorsqu'il estima être relativement proche de lui. « Alors voilà, l'indice est... » Il énonça le mot qui lui était venu à l'esprit après qu'il ait pris quelques secondes pour en trouver un qui pouvait faire allusion à l'un des aspects de son secret sans pour autant le compromettre si facilement. C'était un indice encore assez général, mais un indice quand même.
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MessageSujet: Re: take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20)   take it as your own means of salvation (jeudi, 16h20) EmptyJeu 22 Nov 2018 - 22:41


« C'est plutôt parce que t'as jamais cherché à instaurer un contact physique avec moi. » note Gio d'un ton égal. C'est pas un reproche, déjà parce que Gio n'a rien à reprocher à César et ensuite parce qu'il ne pourrait jamais lui reprocher de prendre son temps. Il peut bien entendre qu'ils ne soient pas assez amis pour que César ait envie de le toucher quand ils se parlent pour une quelconque raison. Gio n'est même pas sûr qu'il ne trouverait pas ça étrange d'avoir un de ses meilleurs potes de l'aventure qui le touche pendant qu'ils se parlent. Il aime bien faire des calins à Anouchka ou à Aly, mais il n'a pas l'habitude d'avoir ce genre d'intimité avec un homme et surtout un qui n'est clairement pas attiré par lui. Pas qu'il ait souvent eu l'occasion d'être super proche d'un homme même quand il lui plaisait, mais l'idée est là quoi. César se lance dans une tirade sur le contact physique en prenant l'exemple d'Anouchka et Gio arque un sourcil, bien heureux que son camarade ne puisse pas voir ce signe qui trahit totalement ce qui passe par la tête du jeune britannique. Ceci dit, Gio n'est pas sûr que la situation entre lui et César est la même. D'abord parce que Gio, bien qu'il soit tactile, n'est pas aussi prompt à établir une connexion physique avec les gens qu'Anouchka et qui plus est, comme il l'a souligné, jamais César n'a manifesté le besoin de le toucher pour le comprendre. « J'me serais jamais permis d'établir ce genre de contact avec toi, déjà parce que j'trouve que ce serait étrange de venir te toucher sans ta permission et puis parce que contrairement à d'autres tu ne le verrais pas venir... j'veux pas t'faire sursauter quoi ! » tente-t-il d'ironiser mais le message reste le même. Ça lui ferait drôle de toucher César, autrement qu'une tape sur l'épaule le matin quand il entre dans la cuisine et que César est aux fourneaux. César mentionne le fait que ça l'apaise quand Anouchka lui prend la main et Gio n'est pas sûr de comprendre où il veut en venir. « Tu veux que je te prenne la main ? » demande-t-il donc, un peu naïvement. Faut dire que César ne lui a jamais paru particulièrement agité ou décontenancé, donc le besoin de l'apaiser ne lui a jamais vraiment traversé l'esprit, c'est peut-être un manque d'empathie de sa part, mais à ses yeux son camarade lui a toujours semblé en contrôle de ses émotions, de ses nerfs et de la situation.  Alors que César lui fait un compliment même pas déguisé quant à ses capacités à charmer le monde et à trouver chaussure à son pied, Gio soupire. « Si seulement ça marchait comme ça ! » C'est probablement de lui que vient le problème, chaque fois que quelqu'un lui plaît, il ou elle finit par ne pas vouloir aller plus loin qu'une amitié désintéressée avec lui, ou alors c'est uniquement pour le cul et Gio ça l'intéresse moyennement comme type de relation. Surtout avec un homme en fait. Autant Gio est capable d'avoir une aventure (plus ou moins) purement sexuelle avec une fille, autant avec un mec il a une vision romantisée à l'extrême de la chose et se ferme comme une huître si le sexe déboule trop vite -le premier soir en général- à son goût. Du coup, aussi triste que ce soit, il est encore complètement vierge d'expérience sexuelle avec des hommes et ça le frustre un peu, beaucoup, passionnément. Pour revenir sur un sujet plus marrant, César note l'originalité des noms que Gio donne à ses chats -parce que oui Amaran est son chat, un point, c'est tout. « J'en ai encore plein en stock si tu veux des idées, Aclysme, Apulte, Imini... J'ai plus d'idées que je n'aurais de chats dans ma vie... enfin j'espère. Ça dépendra de si j'finis par être une cat-lady, j'imagine. » La possibilité n'est pas complètement à exclure même si pour l'instant Gio préfère garder une attitude positive face à la vie parce qu'il est convaincu qu'être positif apporte des choses positives dans la vie des gens et qu'inversement à être toujours rabat-joie et pessimiste on n'attire que des personnes de la même trempe ou des gens positifs qui finissent par se fatiguer d'être toujours en train de vous remonter le moral. Donc, même si la possibilité qu'il finisse avec dix chats n'est pas à éliminer complètement de l'univers de ses futurs hypothétiques, Gio préfère largement s'imaginer amoureux, peut-être même papa, avec un nombre de chats raisonnable et un mode de vie épanouissant. « C'est assez juste. » commente-t-il assez neutre face au jugement de César au sujet de Daredevil. Gio n'aurait peut-être même pas été aussi généreux s'il avait été celui à donner son opinion. Mais il doit reconnaître que César est un garçon posé, avec la tête sur les épaules et qui ne lâche pas de jugement hâtifs à tort et à travers. Ce qui déclenche chez Gio un sentiment de confiance implicite, comme si la qualité de César à parvenir à des conclusions sensées faisait intrinsèquement de lui une personne digne de confiance, c'est pas vraiment comme ça que ça marche et Gio en a bien conscience mais, il ne peut pas lutter. « Ouais, j'imagine que regarder en audio-description quand on est voyant ça doit être un peu étrange et redondant, mais ça permet aussi de se reposer les yeux... » nuance-t-il, se demandant s'il arriverait à se représenter les choses dans une projection en audio-description ou si le surplus d'informations finirait par le faire sortir du film. Il aime bien écouter des audiobooks, il imagine que ça a des similitudes. « Oh t'inquiètes, ça m'dérange pas de te servir d'audio-description du soap opera qu'est Fake Lover. Y'a quelqu'un que tu veux que je décrive en particulier ? » rigole Gio. Après tout, il ne peut pas se rendre très utile pour grand monde ici et si César a besoin d'aide, il ne voit aucun problème à la lui apporter. C'est pas comme si traîner avec César était difficile et déplaisant en plus, donc c'est tout bénef pour lui aussi. Gagnant-gagnant. César se lève et s'approche avant de lui murmurer l'indice à l'oreille. Gio enregistre le mot qui déclenche déjà un feu d'artifices dans sa caboche. Des pistes qu'il devra exploiter plus tard. « Ok, ok. C'est noté, vient par là Amaran. » dit-il de sa voix babillarde en approchant le chat de son visage et lui faisant un bisou avant de lui répéter le mot à l'oreille. Pas sûr qu'il tienne sa langue, mais Gio a l'impression de pouvoir lui faire confiance à lui aussi.

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