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 a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)

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César

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MessageSujet: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) EmptyDim 25 Nov 2018 - 1:50

A GUIDING LIGHT THAT SHINES IN THE NIGHT.
W / @anouchka

S'il y avait bien une chose que César pouvait accorder aux types qui avaient imaginé ce palais, c'est qu'ils en avaient judicieusement aménagé l'espace, chose que même lui pouvait constater rien qu'à l'aide d'une canne et de sa main libre. La disposition des pièces était logique, avec les principales au rez-de-chaussée, l'espace nuit à l'étage et le coin bien-être au sous-sol, ce qui facilitait ses repérages dans le palais et lui servait de plan à l'intérieur de son esprit quand il s'y déplaçait. Et l'autre chose qui avait été très bien pensée, c'était l'emplacement des chambres les unes vis à vis des autres. On aurait pu croire qu'avec un palais aussi grand la production voudrait disperser les chambrées, mais elle avait préféré les installer les unes à coté des autres et César était forcé de leur dire merci pour le gain de temps et d'énergie que ça représentait pour lui. Il n'avait pas besoin de sillonner la moitié du palais pour aller rendre visite à ses voisins, et finalement le seul inconvénient à cette proximité c'était qu'il avait plus de chances de se tromper de porte et d'atterrir au mauvais endroit quand il montait se coucher, mais c'était un risque de moins en moins présent à mesure qu'il s'habituait au palais. Et si aujourd'hui il se réjouissait particulièrement de cette disposition des chambres, c'est parce qu'il avait prévu de rendre une petite visite à Anouchka qui se trouvait dans celle d'à coté. Ils en avaient parlé quelques jours plus tôt et il lui avait promis de venir la voir avant l'heure à laquelle elle se couchait, et ce soir il aimerait passer un peu de temps avec elle en partie pour fêter le fait qu'elle soit toujours dans l'aventure, bien qu'il n'en ait jamais douté. Il avait pris soin d'accrocher sa montre parlante à son poignet pour s'assurer de ne pas rater l'heure, s'étant donné une certaine marge pour être sûr d'arriver assez tôt pour qu'elle soit encore largement éveillée. Il avait beaucoup apprécié ce qu'ils avaient partagé la semaine dernière et notamment les gestes qu'ils avaient l'un et l'autre initiés et que son cerveau se représentait à travers des souvenirs tactiles qui lui donnaient l'impression de sentir à nouveau la sensation de sa main sur la sienne ou de sa tête contre son épaule. C'était comme des contacts fantômes qui l'espace d'un instant lui paraissaient vrais, et il poursuivait inconsciemment le désir de recréer ce genre de proximité avec elle, parce qu'il n'avait pas l'habitude de pouvoir établir aussi facilement un lien physique et tangible avec quelqu'un et que ça représentait beaucoup pour lui. Il quitta donc sa chambre et emprunta le couloir pour rejoindre la chambre Xiwangmu, comprenant que la porte était légèrement poussée lorsque sa canne butta dessus, et entrant doucement dans cet endroit où il s'était déjà rendu mais jamais réellement attardé. Il se demanda l'espace d'un instant ce qui pouvait bien différencier cette chambre de la sienne, pour lui elles se ressemblaient toutes. « Anouchka, t'es là ? » Il demanda à son entrée, quasiment sûr qu'à cette heure-ci elle devait déjà occuper sa chambre, avant de sentir les effluves d'un parfum plus que familier parvenir jusqu'à ses narines et d'esquisser un sourire lorsqu'il comprit qu'elle était bien là. « J'espère que je suis pas trop en avance, j'avais dit que je viendrais tôt pour être sûr de te trouver éveillée. » Il savait qu'elle se couchait plus tôt que lui et il ne voulait pas risquer d'arriver au moment où elle serait déjà endormie parce qu'il n'aurait pas bien géré son temps. Il avança de quelques pas et tenta de s'approcher de là où elle se trouvait, attentif à ce qui pouvait se trouver sur son chemin, lorsqu'un détail lui revint à l'esprit. « Je suis désolé pour le départ de Juliette... Est-ce que tu veux en parler ? Je me disais qu'on pourrait s'installer sur ton lit si tu me guides jusqu'à lui. » Il souffla avec douceur, concerné et attristé qu'Anouchka vive le départ de son partenaire pour la deuxième fois de son aventure parce qu'il savait que ça ne devait pas être évident même pour quelqu'un comme elle et qu'il avait aussi envie de profiter d'être ici pour l'entourer et lui changer les idées si elle en avait besoin. Et dans le cas contraire, il était là aussi.
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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) EmptyDim 25 Nov 2018 - 7:52

Anouchka venait de prendre sa douche histoire d’être bien propre pour aller se coucher. Elle n’avait pas enfilée son pyjama en pilou ultra confortable parce qu’elle trouve qu’en ce moment dans le palais il fait particulièrement bon. Alors elle opte plutôt pour un short et un tee-shirt loose. Vingt et une heure tapante, c’est qu’il commence déjà à se faire tard alors elle file rapidement dans sa chambre. Avant de se coucher elle décide de faire un peu de rangement. Et puis elle tire la couverture pour se couvrir entièrement les jambes. Elle attrape un bouquin, Notre Dame de Paris traduit en russe évidemment, pour s’endormir. Elle aime lire des livres – même ceux qu’elle adore – pour s’endormir. Elle a toujours fait ça. Mais son attention est vite détournée par la porte de sa chambre qui s’ouvre et César qui se laisse voir en franchissant cette dernière. Il demande si elle est là et ça la fait sourire parce qu’elle aurait bien envie de ne pas le lui dire. Mais son sourire trahit le fait qu’il a deviné qu’elle était présente dans la chambre et puis elle trouve que la compagnie de son camarade est toujours bonne pour en manquer une fois. Elle ne peut s’empêcher de rire à son commentaire, se remémorant parfaitement leur conversation de la semaine passée. Sur le fait qu’elle dormait tôt et que donc pour passer du temps avec elle le soir il fallait arriver tôt justement. Elle se remémore aussi lui avoir dit que lorsque l’on voulait on pouvait. Et elle sait qu’elle veut tout autant que lui passer le plus de temps possible en sa compagnie. « Je suis toujours éveillée oui mais… Je suis déjà couchée !  Alors tu n’es pas en avance du tout ! » Qu’elle lance alors dans un sourire amusé. Avant d’ajouter. « Je te l’a dis, je suis une baboushka... » Elle est toujours souriante. Avant que César ne mentionne le départ de Juliette. Un nouveau coup dur pour la rousse qui, quand bien même elle n’était pas encore attaché à Juliette comme elle n’était pas encore attachée à Timéo lorsqu’il a décidé de s’en aller, ressent une grande tristesse. Elle a la sensation que personne ne veut rester avec elle en tant que partenaire et donc partager l’aventure de manière plus « privilégiée ». Elle qui se faisait une joie d’avoir un partenaire trouvant justement que cela constituait un pan de la compétition plus intéressante. Et voilà qu’elle n’a créé de lien avec aucune personne. Enfin un lien de ce genre évidemment. Parce que lorsqu’elle pause ses yeux sur César, elle se dit qu’elle a tout de même réussi à créer des liens très intéressant. Instinctivement et même avant qu’il ne lui demande la rouquine se lève pour prendre la main de son camarade pour le guider effectivement vers son lit. « Tu peux même t’allonger si tu veux ! Moi je vais le faire ! » Parce qu’elle était trop bien ainsi. Elle pousse d’un coup de main son livre. Avant de lui montrer le lit qu’elle partage maintenant avec Maze. Elle s’allonge à nouveau et pose son dos contre la tête de lit. Avant de soupirer. « Je ne sais pas trop si j’ai envie d’en parler... » Qu’elle répond finalement d’une petite voix candide. « Je veux dire... » Elle se stoppe net parce qu’elle ne trouve pas les mots. Elle ne sait pas bien quoi en penser pour être tout à fait honnête. « Est-ce que tu crois que j’ai un peu à voir avec leur abandon ? Je sais que c’est une question bête mais j’ai l’impression d’être maudite... » Qu’elle souffle en baissant ses yeux. Haussant les épaules. « Et toi comment tu te sens ? J’ai appris pour la roulette russe... » Elle pause une main sur son épaule, compatissante.
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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) EmptyDim 25 Nov 2018 - 9:40

Si César n'avait pas rencontré de difficulté pour rejoindre la chambre Xiwangmu, encore lui fallait-il être sûr qu'Anouchka était bien sur place à cette heure-ci car il n'était pas convaincu que son entrée ferait autant plaisir à Karla ou à Léon qu'à la rousse si celle-ci avait toujours envie de passer une fin de soirée avec lui. Il constata à son arrivée sur les lieux que les senteurs étaient différentes de celles de la chambre Pangu, puis esquissa un sourire lorsqu'il reconnut le parfum d'Anouchka et comprit que la jeune femme était présente comme il l'avait espéré. Il avait beau avoir une montre parlante à son poignet, il n'était pas certain d'être en avance par rapport à l'heure à laquelle la jeune femme se préparait pour se mettre au lit. Et il comprit au moment où sa voix résonna à travers la pièce qu'il ne l'était pas autant qu'il l'espérait, bien que le fait qu'elle soit éveillée soit l'essentiel ici. « C'est vrai ? Je suis désolé, je pensais vraiment être plus large que ça. Et dire qu'en bas certains sont encore entrain de dîner. » Il souffla dans un sourire amusé mais aussi un peu embêté parce qu'il se demandait si dans ces conditions elle était quand même contente qu'il vienne lui tenir compagnie, même s'il supposait qu'il l'aurait entendu à sa voix si ça n'était pas le cas. « Anouchka, si t'essaies de me dire que t'es une mamie de soixante-quinze ans enfermée dans le corps d'une jeune femme de vingt ans... je tiens à ce que tu saches que ça change rien pour moi. » Ses lèvres laissèrent échapper un léger rire, parce qu'il ne s'attendait peut être pas à ce qu'une jeune femme de son âge puisse se coucher aussi tôt, mais que d'un autre coté ce n'était pas plus étrange que son rythme de sommeil qui parfois le faisait veiller tard parce que les insomnies étaient monnaie courante chez les aveugles. Il ne la percevait pas autrement pour cette raison et ce serait quand même une sacrée surprise qu'Anouchka lui révèle être en fait née en 1943, parce qu'il y avait quand même quelques détails qui ne trompaient pas. César avança à travers la pièce, avant d'évoquer le départ de Juliette avec un peu d'hésitation parce qu'il ne savait pas dans quel état d'esprit était Anouchka quelques jours après le prime mais qu'il comprendrait qu'elle soit affectée par cette situation. Sentant une main saisir la sienne au moment où il lui proposa de la rejoindre, il se laissa guider jusqu'à son lit et retrouva un fin sourire. « Pourquoi pas oui, juste le temps de poser ma canne... » Il s'assit sur le bord du matelas et déposa sa canne sur le sol, retirant ensuite ses chaussures avant de s'allonger près de la jeune femme, qui reprit la parole et dont les mots dessinèrent une expression attristée sur son visage. « Bien sûr que non, ça n'a rien à voir avec toi et je suis persuadé qu'aucun d'entre eux n'avait quoi que ce soit à te reprocher. » Il souffla doucement, laissant sa main se déposer au niveau de son bras qu'il sentait tout près du sien, dans un geste qu'il espérait apaisant. « Tu doutes et c'est normal, je sais pas comment je réagirais si Lucy décidait de partir mais je crois que je me demanderais si c'est pas à cause de moi... Je veux simplement pas que tu penses qu'il y a quoi que ce soit chez toi qui puisse donner envie aux autres de s'éloigner. » Ce n'était pas du tout le ressenti qu'il avait depuis qu'il la connaissait, il avait tout de suite trouvé sa personnalité très agréable et attachante, et sa douceur vraiment rassurante, il ne voyait pas ce qui chez Anouchka pourrait faire fuir les autres. Il sentit sa main se déposer sur son épaule et afficha une moue attendrie lorsqu'elle évoqua la roulette. « Oh tu sais, c'est embêtant de perdre toute sa cagnotte à ce stade mais ça l'est un peu moins quand je me dis que c'est de l'argent fictif et que j'aurais très bien pu me retrouver nominé d'office. » Il essayait de relativiser, ça l'embêtait d'avoir gagné pas mal d'argent sur le prime et d'avoir tout perdu sur un coup de malchance, mais il aurait pu se retrouver dans la même situation que Gio, Karla et les autres et ça aurait été autrement plus angoissant. « Le point positif, c'est qu'apparemment mon secret intrigue mais que sans cagnotte, je donnerai peut être un peu moins envie aux gens d'enquêter sur moi. » Il reprit dans un léger rire, jugeant qu'au moins comme ça on estimerait peut être que son secret était moins intéressant sans argent à la clé. « Par contre tu risques d'être leur prochaine cible, étant donné que ta cagnotte à toi se porte bien. D'ailleurs à moi elle me fait bien envie... » Il prit un air malicieux au moment de tourner son visage vers son coté du lit.
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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) EmptyDim 25 Nov 2018 - 19:52

Anouchka comptait lire un peu avant de dormir, comme quasiment tout les soirs depuis que l’aventure avait commencé. Mais cette soirée normale et calme est bouleversée par l’arrivée de César qui avait tenu en quelques sortes sa promesse. Bouleversé évidement dans le bon sens parce qu’elle préférera toujours la compagnie d’un camarade à celle d’un livre. Même un camarade considéré comme mauvais, alors un bon comme César. Et c’est drôle parce qu’à ses yeux, César n’est déjà plus un simple camarade, certainement un peu plus que ça. En entrant il espérait la trouver éveillée. Ce qui est bien évidemment le cas, mais elle est déjà couchée. « Oh mais quand je dis couchée ça ne veut pas dire sur le point de dormir ! Je comptais lire un peu mais je préfère vraiment etre avec toi. » Qu’elle répond naturellement avant de lâcher un rire. Elle sait très bien qu’en bas les autres vivent encore leur vie. Qu’elle mange très tôt et qu’elle dort très tôt. La rigueur biélorusse certainement. Ce n’est pas pour rien qu’elle se dit elle-même être une grand-mère. Et ce n’est pas forcément une insulte ou une réflexion négative à ses yeux. D’ailleurs sa réponse est juste hilarante, mais sur l’instant elle s’empêche de rire pour lui demander doucement « C’est à dire ? » Elle est curieuse et veut savoir ce qui ne change pas pour lui. Mais elle retient très mal son rire et se laisse alors entendre. « Tu sais que tu viens de découvrir mon secret ! Je suis bien une mamie de soixante-quinze ans enfermée dans le corps d’une jeune femme ! » Qu’elle répète alors, sachant très bien que César n’est pas assez crédule pour croire ça. « Tu dis comment mamie en espagnol ? » Qu’elle demande innocemment tandis qu’il avait bien traduit Babouchka. Sans rechigner jamais, elle se lève d’un bond pour attraper la main de César et de le guider vers son lit sur lequel elle l’invite à s’allonger. Ou tout du moins étendre ses jambes à côté d’elle. Elle tire la couverture pour le laisser prendre place et la replace sur lui. Un lit qu’elle avait déjà partagé avec Timéo et avec Juliette qui avaient tout deux abandonnés le jeu. Évidemment qu’elle se sentait un peu mal vis à vis de ça. Ou tout du moins cela avait tendance à lui prendre pas mal d’espace dans son esprit. Encore s’ils avaient été tout deux éliminés cela aurait été totalement différent. Elle n’aurait pas le même ressenti. Et quand bien même elle avait pris ça à la rigolade hier, elle se pose vraiment des questions. César lui assure que ce n’est pas de sa faute. Elle esquisse un sourire en haussant ses épaules. « Je me doute bien tu sais mais je ne peux m’empêcher de me le demander quand même... » Qu’elle commence un peu triste. Avant de souffler doucement. « J’espère en tout cas qu’ils n’ont rien de grave... » Parce qu’au final leur départ pouvait être motivé par de mauvaises nouvelles. D’ailleurs en parlant de mauvaise nouvelle, elle lui demande comment il va après cette histoire de roulette et surtout de sa cagnotte complètement dépouillé de tout argent. Sa réponse est criante de lucidité. « Oui tu as raison c’est toujours mieux… Mais en venant ici tu espères gagner aussi de l’argent… Pour en faire quoi ? » Qu’elle demande se disant qu’ils était tous un peu ici pour s’en mettre un peu dans les poches, même elle au final. Elle ne peut s’empêcher de rire à ses commentaires suivant, se rappelant qu’effectivement l’un comme l’autre intriguait le nid par le biais de leur secret. « Oh non tu n’auras pas mon argent ! Je garde tout pour moi je suis une femme trèèèès vénale ! Et trèèèèès secrète ! » Qu’elle dit absolument pas crédible du tout. Elle garde sa main sur la cuisse de César, avant de continuer. «  Est-ce que tu enquêtes sur des secrets ? Je dois t’avouer que le tiens m’intrigue vraiment et que ta cagnotte vide ne m’empêchera pas de chercher ! » Qu’elle dit, cette fois sincère. Malgré son caractère très doux, elle espère vivement trouver un secret au cours de l’aventure.
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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) EmptyLun 26 Nov 2018 - 2:52

Si César fut rassuré de constater qu'Anouchka était encore éveillée au moment où il entra dans sa chambre, il regretta quand même de ne pas l'avoir fait un peu plus tôt, parce qu'il avait un peu l'impression de débarquer au mauvais moment maintenant qu'il savait que la jeune femme s'était déjà mise au lit. Il ne savait pas quelles étaient ses habitudes dans ces cas-là, mais certaines personnes n'avaient pas forcément envie qu'on leur fasse la conversation au moment où elles s'apprêtaient à se coucher, et même si ça l'étonnerait un peu qu'Anouchka soit d'entre elles, il afficha un certain soulagement lorsqu'elle reprit la parole. « T'es sûre ? Dans ce cas je promets de m'en aller sans un bruit si tu commences à tomber de sommeil, même si j'espère qu'on a un peu de temps devant nous. » Il souffla dans un sourire, parce qu'il aimerait bien passer un peu de temps avec elle, il était venu précisément pour lui tenir compagnie et il avait peut être le secret espoir de l'amener à dépasser légèrement son couvre-feu pour pouvoir rester un peu plus longtemps. Une chose est sûre, il trouvait à la fois curieux et amusant qu'une fille de son âge adopte des habitudes qu'on associerait plus volontiers à une femme âgée, bien qu'il soit peu probable que la jeune Anouchka se révèle en fait être une grand-mère très habile. « C'est à dire que ça ne change rien à la façon dont je te perçois. » Il souffla dans l'esquisse d'un sourire un peu mystérieux, lorsqu'elle rebondit justement sur ses propos avant de s'en amuser et de laisser entendre qu'il avait découvert son secret sans avoir eu à faire beaucoup d'efforts. Il émit un rire franc, forcément incrédule. « C'est incroyable comme on ne devine rien quand on te touche la peau. Tu dois avoir les mains les plus douces que j'ai connu, généralement les vieilles femmes ne me laissent pas cette impression. » C'est précisément pour ça que ça le faisait autant sourire, parce que là où les apparences étaient parfois trompeuses, les perceptions l'étaient souvent beaucoup moins et il lui suffisait de se rappeler la douceur de ses mains pour savoir qu'elles appartenaient à une jeune femme dans la fleur de l'âge. « En espagnol, on dit abuela. » Il confessa par la suite, ajoutant. « No creo que tengas los hábitos de una abuela. » Ses traits retrouvèrent une expression amusée, alors qu'il songea qu'elle lui avait appris quelques mots de russe la semaine dernière et que c'était à son tour de lui donner un cours particulier. Il la laissa ensuite attraper sa main et se laissa attirer jusqu'à son lit, où il s'allongea à ses cotés avant de sentir qu'elle relevait la couverture sur lui. Il l'en remercia dans un sourire, puis ressentit le besoin de la laisser confier ce qu'elle avait sur le cœur, après que les abandons successifs de Timéo et Juliette aient du beaucoup l'affecter. Pas forcément d'un point de vue affectif, mais il comprit en l'écoutant qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que le problème venait peut être d'elle, et ça lui était assez dur à entendre étant donné l'affection qu'il éprouvait déjà pour la jeune femme. « Je suis sûr qu'ils avaient tous les deux de bonnes raisons de vouloir partir, et que s'ils ne t'ont pas prévenu ce n'était pas forcément par choix. » Il souffla doucement et en se rapprochant un peu d'elle pour qu'elle se sente soutenue, espérant lui aussi que leurs camarades n'avaient rien connu de grave pour ressentir le besoin de s'en aller, on ne savait jamais ce que les gens cachaient en venant ici. Confessant de son coté regretter de se retrouver sans cagnotte à ce stade, il acquiesça doucement à ses propos. « Si j'avais la chance de repartir d'ici avec un peu d'argent, je l'utiliserais pour faire un beau cadeau à mon oncle et à ma tante qui ont énormément fait pour mes sœurs et moi à la mort de nos parents. » Et César, il se sentait plein de reconnaissance envers ces deux êtres d'une bonté infinie qui s'étaient mis en difficulté simplement parce que le mot « famille » signifiait plus pour eux que n'importe quoi au monde. « J'aimerais aussi ouvrir mon propre restaurant un jour... mais ça c'est un rêve un peu plus inaccessible. » Il confessa avant de se pincer les lèvres, bien conscient que ça lui demanderait d'investir énormément d'argent et que sa situation ne faisait peut être pas de lui le client sur lequel un banquier rêverait de miser. « Et toi, qu'est-que tu ferais de cet argent ? » Il avait le sentiment qu'elle était le genre de fille à rêver beaucoup, alors elle avait sûrement beaucoup de projets dans un coin de sa tête qu'elle attendait de pouvoir réaliser. Et puis il n'oubliait pas que contrairement à lui, sa cagnotte était florissante, et sa remarque le fit rire de bon cœur. « C'est donc pas la peine que j'essaie de négocier, dommage. » Il souffla d'un ton amusé, feignant d'en avoir après sa cagnotte qui en vérité n'était pas ce qui l'intéressait. « Oui, j'enquête dans mon coin et tu seras sûrement pas surprise que je sois très intrigué par ce que tu caches, parce que j'aime cerner les gens que j'affectionne en particulier. » Il sourit doucement puis sentit le contact de sa main sur sa cuisse, avant d'ajouter. « Et tu fais aussi naturellement partie des personnes par qui j'aimerais que mon secret soit découvert. T'as déjà des idées ? » Car ça le touchait qu'elle dise s'intéresser à son secret au-delà de sa cagnotte, il comprendrait que dans ce jeu certains veuillent découvrir des secrets mais aussi gagner de quoi s'assurer une aventure confortable, mais pas elle. Restant silencieux quelques secondes, il prit lentement sa main pour l'inviter si elle le souhaitait à se rapprocher à son tour et pourquoi pas à déposer sa tête sur son épaule ou sur son torse comme la semaine dernière. Doucement, il souffla. « J'ai envie de te poser deux questions, mais elles sont peut être un peu indiscrètes alors je te laisse le choix. Si tu préfères que je les garde pour moi, je le ferai, et sinon tu devras y répondre sincèrement. » Ses traits dessinèrent une expression plus malicieuse, parce qu'il avait bien envie de la tester pour voir si elle aurait envie d'entendre ce qu'il avait à lui demander, sans avoir le moindre indice.
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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) EmptyLun 26 Nov 2018 - 11:48

« Oui j’en suis certaine ! Je préfère de très loin être avec toi... » Qu’elle répond avec insistance en lui donnant un léger coup d’épaule. Il semble en douter et ça la touche un peu parce que depuis le temps elle espérait le lui avoir assez montrer. C’est d’ailleurs avec lui qu’elle passe le plus de temps. Aussi avec Gio quand elle y réfléchit, mais ce n’est pas pareil. Elle continue dans un sourire. «  En fait j’aimerais beaucoup que tu restes dormir avec moi si je m’endors… » Elle parle plus doucement comme si elle n’osait avoue son envie, tout en se mordillant la lèvre. Il faut dire que Maze ne dort même pas avec qu’elle et que du coup ce grand lit lui semble toujours un peu vide la nuit. Mais elle continue dans un mouvement d’épaule. « Mais je suppose que Lucy ne l’entendra pas de cette oreille... » Après tout c’est elle sa partenaire et c’est avec elle qu’il doit dormir. Dormir. Une grande histoire pour Anouchka. Pendant un moment elle s’est même demandée si les autres candidats ne soupçonnerait pas une maladie chez elle liée au sommeil. Même pas. Elle aime juste dormir. Et son petit corps de fragile ne supporte pas de veiller tard tout simplement. Elle ne peut s’empêcher de sourire lorsqu’il lui confie que ça ne changerait rien à sa manière de la percevoir. Mais elle suppose qu’il ne serait tout de même pas le même si elle lui confiait avoir plus de soixante dix ans. D’ailleurs elle en rigole, lui annonçant que c’est en fait son secret. « C’est parce que j’utilise les meilleures crèmes et puis… Et puis je fais plein de chirurgies esthétiques pour rester jeune ! » Qu’elle trouve comme excuse, avant de se rendre compte de ce qu’il venait de dire. Elle a les mains les plus douces qu’il ai connu. Elle ne peut contenir sa joie, un sourire attendri sur le visage et ses joues rougies d’une espèce de timidité. Elle ne fait pas de commentaire, mais elle s’en trouve tout autant touchée. Doucement elle lui demande comment l’on dit grand-mère dans sa langue natale. Abuela. C’est drôle comme ce sont deux mots très tendre à l’oreille, Abuela et Babouchka. Il ajoute quelque chose en espagnol et c’est drôle parce qu’elle semble comprendre ce qu’il veut lui dire. En trois mots. Il avait raison : elle était bien plus avantagée par l’espagnol que lui par le russe. Elle sourit. Il ne pense pas qu’elle ait des habitudes de vieille en gros, en tout cas c’est ce qu’elle comprend. « Merci de ne pas me juger... » Parce que n’importe qui d’un peu moqueur pourrait très bien justement se foutre d’elle. Ce qui n’est pas le cas de César. Un César qui prend à coeur de lui démontrer qu’elle n’est en rien la cause des abandons successifs de ses partenaires. Alors elle se contente de soulever ses épaules. Il a raison. Et elle ne peut absolument rien contre ça. Ce qui est fait et fait. Finalement elle lui demande comment lui va après sa mésaventure avec la roue. Il faut dire qu’à ce stade du jeu leur argent n’est que ficitf, mais cela fait tout de même du bien au moral de voir sa cagnotte grimper. Alors tout perdre… Qui plus est, Anouchka devine qu’il a besoin de cet argent pour avancer dans la vie. Comme certainement beaucoup d’entre eux. Les intentions de César avec cet argent sont louables, même touchante. Elle apprend alors qu’il n’a plus ses parents, ce qu’elle ne savait pas encore. Elle baisse les yeux. C’est affreux. Ca la touche. « Je comprends que tu veuilles les remercier. Si tu n’as pas assez d’argent alors je pourrais t’aider… » Elle ne le prend surtout pas en pitié. Mais s’il venait à nouveau à faire banqueroute, elle aurait terriblement envie de l’aider. « Et puis si tu as besoin d’une serveuse… » Elle rigole en posant son front sur son épaule. « Tu as de très beaux projets en tout cas et j’espère que tu y arrivera. Je… J’aimerai tout simplement acheter une maison en Angleterre et y faire venir ma famille... » Elle n’a pas eu des parents irréprochables, une histoire tellement compliquée, mais pour elle aussi la famille est une chose des plus importantes dans sa vie. Elle lâche un souffle, avant finalement de rigoler. Sur le fait que justement il n’aura pas son argent. Alors même qu’elle se sentirait prête à amputer sa cagnotte de moitié pour la lui donner. Elle aimerait aussi savoir s’il a des pistes au niveau des secrets parce qu’au final tout est lié. Le secret de César l’intéresse. Tout comme celui de Gio. De Golshifteh également. « C’est pareil pour moi tu sais. Oui j’ai des idées, mais je n’oserais pas te les dire… J’ai peur de me tromper... » Par exemple, elle se demande naturellement si sa cécité a un lien avec son secret. Ou maintenant, la mort de ses parents. « Mais j’ai peur aussi que mon secret… Te fasses changer d’avis sur moi... » Elle pince ses lèvres sans en dire plus. C’est une chose qui lui trotte dans la tête depuis maintenant une bonne semaine. Depuis l’une de leur conversation de la semaine passée d’ailleurs. Se laissant faire tandis qu’il lui prend la main, elle pose sa tête sur son torse tandis que ses deux bras entour la taille de son camarade. Elle ferme les yeux et tombe également dans un silence avant que César ne le brise. Ce qu’il lui dit l’étonna. Elle lève son regard bleu vers lui. Son expression la fait sourire amusée. « Tu sais que tu peux tout me demander César ! Dis moi ? »

(désolé je trouve ma réponse bof...)
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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) EmptyLun 26 Nov 2018 - 18:30

César eut un doux sourire lorsqu'Anouchka confessa avoir envie d'être avec lui plutôt que de le laisser repartir, parce qu'il ne se serait pas imposé si elle lui avait dit vouloir bouquiner en attendant d'avoir sommeil, mais qu'à choisir lui aussi préférait lui tenir compagnie. « Moi aussi je préfère rester ici avec toi, et j'avais vraiment envie de découvrir l'endroit où tu dors... même si la déco n'est pas révolutionnaire. » Il souffla dans un sourire amusé, beaucoup plus sensible à l'atmosphère de cette chambre et au fait de passer du temps avec Anouchka dans son environnement, qu'à ce qu'il ne pouvait pas voir. Il se montrait sincère et était touché qu'elle dise vouloir être avec lui parce qu'il n'osait pas forcément lui avouer qu'il y avait toute une partie de lui qui s'était habituée à sa présence et au fait de la sentir tout près. Anouchka reprit la parole pour lui avouer qu'elle aimerait qu'il reste dormir avec elle, et ses lèvres esquissèrent un sourire plus doux. « Bien sûr oui, si c'est ce que tu veux je te promets de rester. Ça me plairait beaucoup à moi aussi. » Il confessa doucement, sincèrement touché qu'elle le lui propose parce qu'il avait le sentiment qu'elle avait besoin de sentir une présence à ses cotés, et qu'elle n'avait peut être pas suffisamment eu le sentiment de partager ce genre de moments avec quelqu'un jusqu'ici. « Tu sais, Lucy est très indépendante alors je crois qu'elle n'y verra aucun inconvénient. Et je suis sûr qu'elle préférera me savoir avec toi que perdu dans un coin du palais. » Et Lucy ne se plaindrait probablement pas d'avoir un peu plus de place dans le lit, ils partageaient leurs nuits depuis le début de l'aventure et peut être que la jeune femme apprécierait de se retrouver enfin un peu seule. Anouchka plaisanta sur l'idée que ses habitudes puissent faire d'elle une grand-mère enfermée dans le corps d'une jeune femme, ce qui pour César ne changeait rien à la façon dont il la percevait, alors qu'en vérité il trouvait même ça plutôt attendrissant à son âge. Et puis ce n'était pas comme s'il pouvait sérieusement douter de son âge après avoir touché ses mains et apprécié leur douceur si particulière. « Dans ce cas tu pourrais peut être me conseiller une ou deux opérations pour avoir l'air plus jeune, j'ai du changer un petit peu depuis la dernière fois que je me suis vu. » Il reprit d'un ton amusé, pas très sérieux mais toutefois conscient qu'il ne devait plus avoir un air aussi juvénile qu'il y a une dizaine d'années et que tout ce par quoi il était passé après son accident quand sa vie avait brusquement changé était peut être inscrit sur son visage. Sa petite traduction fut l'occasion pour Anouchka d'apprendre un nouveau mot en espagnol, et pour César de lui faire passer un message dont il savait qu'elle comprendrait le sens parce qu'il avait choisi ces mots précisément pour qu'elle les comprenne. Il lui sourit avec tendresse lorsqu'elle le remercia de ne porter aucun jugement sur ses habitudes, jugeant qu'en vérité elle n'avait pas à le faire parce qu'il ne se serait jamais permis de s'en moquer. Il tenta ensuite de la rassurer lorsqu'il comprit que les abandons de ses partenaires la poussaient à douter d'elle-même, persuadé qu'il n'y avait rien chez elle qui ait pu donner envie à qui que ce soit de s'en aller. Il fut question de la perte de sa cagnotte, qui remettait en question les projets qu'il pouvait avoir en intégrant cette aventure et qui lui tenaient à cœur. « C'est adorable, mais tu sais très bien que je pourrai pas accepter et que l'argent que tu pourrais gagner devra te servir à toi et à toi seule. » Ses lèvres dessinèrent un fin sourire, parce qu'il n'était pas du tout surpris qu'Anouchka laisse entendre qu'elle l'aiderait si jamais il ne parvenait pas à regagner un peu d'argent et qu'il n'était pas question qu'elle fasse de nouveau passer ses intérêts après ceux des autres. « Et je crois que si tu retires pas ta proposition dans les dix prochaines secondes, je vais l'accepter avant même d'avoir créé mon restaurant. » Il reprit dans un rire lorsqu'elle lui proposa de devenir sa serveuse, parce que même s'il se doutait qu'elle n'était pas sérieuse il devait reconnaître que la perspective lui plaisait assez. « Merci. » Il reprit tout bas, touché qu'elle semble avoir autant envie que lui qu'il concrétise ses projets, avant de retrouver un fin sourire lorsqu'elle évoqua à son tour ce qu'elle aimerait réaliser si elle validait sa cagnotte. « Je trouve aussi ça génial comme projet, ta famille et toi devez être très unis. Est-ce que tu as prévu de retourner un jour en Biélorussie une fois que tu auras perfectionné ton anglais ? Ou tu penses vraiment t'installer définitivement en Angleterre ? » Il n'avait pas oublié ce qu'elle lui avait confié lors de leur premier véritable échange dans la laverie et ça l'intéressait beaucoup de connaître ses projets à plus long terme, il se souvenait qu'elle lui avait donné l'impression d'être curieuse de découvrir le monde qui l'entourait et il trouvait ça super parce que lui n'avait jamais perdu le goût du voyage. Ils plaisantèrent par la suite sur sa cagnotte qui elle devait faire l'objet de convoitises, avant que César n'avoue être très intrigué par son secret et apprenne que c'était réciproque. « Et sans me parler de tes idées, est-ce que tu as déjà pensé que je pouvais être entré dans cette aventure avec comme secret de me faire passer pour aveugle ? » Il la questionna dans un sourire bienveillant, parce que ça n'avait rien d'une question piège. « Je sais que tout le monde l'a probablement envisagé au moins une fois, alors je ne t'en voudrais pas si tu me disais que c'était aussi ton cas. » Il était sincère, il savait en arrivant ici que sa situation serait la cible d'interrogations et même si aujourd'hui ça le blesserait probablement qu'on puisse penser que tout ça n'était qu'une odieuse comédie, il pourrait comprendre qu'au départ le doute ait été permis. Elle reprit la parole et il perçut dans sa voix un début d'inquiétude. « Tu penses... que je pourrais ne pas comprendre ou accepter ce que tu caches ? » Il demanda tout bas, une main posée sur la sienne. « Parce que j'ai du mal à imaginer que quoi que ce soit chez toi puisse un jour me faire changer d'avis à ton sujet. » Il la sentait fébrile et ça l'inquiétait un peu parce qu'il n'avait jamais vraiment envisagé l'idée que son secret puisse changer la façon dont il la percevait, mais il se savait compréhensif et qu'il en faudrait beaucoup pour que son avis change sur Anouchka, alors qu'elle n'arrêtait pas de le surprendre et de lui donner envie de continuer à la découvrir. Il lui portait une affection sincère, et c'était même un peu plus que ça. La laissant poser sa tête sur son torse pendant qu'il sentit ses bras enlacer sa taille, il plaça une main contre son dos pour la garder près de lui puis esquissa un sourire malicieux lorsqu'elle accepta qu'il lui pose les questions qu'il avait en tête. « Bien, alors voilà ma première question... » Il souffla en laissant volontairement passer quelques secondes, avant de se lancer. « Quand tu as un petit-ami et que vous devenez intimes, quand est-ce que vous faites l'amour si tu te couches très tôt le soir avec un bouquin ? » Il resta sérieux un instant avant d'esquisser un sourire plus amusé, parce qu'il avait bien conscience que c'était peut être la dernière question à laquelle elle s'attendait. « Je t'avais prévenu que ça risquait d'être indiscret. » Et c'est pour ça qu'il avait tenu à la préparer, parce qu'il se connaissait assez pour savoir que sa curiosité pouvait parfois l'amener sur des terrains glissants. « Et ma deuxième question, c'est... est-ce que Gio est bien foutu ? » Cette fois il réprima un rire et adopta un air plus innocent, sans lui donner plus de précisions parce qu'il avait le sentiment qu'elle comprendrait pourquoi il lui demandait ça et que c'était peut être un peu plus qu'une question anodine.

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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) EmptyLun 26 Nov 2018 - 22:45

Anouchka ne peut s’empêcher de lâcher un rire enfantin lorsque César mentionne la décoration de sa chambre. C’est évidemment très drôle venant de sa part, qui semblait parfois vivre sa cécité avec beaucoup d’angoisse. Elle se souvient de sa manière de le dire : un noir incessant et angoissant. Ce n’est évidemment pas comparable du tout, mais Anouchka commence à vivre mal le fait de devoir dormir quasiment tout le temps seule. De ne pas avoir une présence fixe sur laquelle se reposer. Alors elle lui demande de rester dormir avec elle. Elle ne passe pas par quatre chemin, se disant évidemment que sa partenaire ne serait pas d’accord. Pas que Lucy lui semble possessive d’ailleurs elle ne connait pas du tout la jeune femme. Mais elle se doute qu’elle veut avoir son partenaire cette nuit et les autres qui constituerait son aventure. César accepte de dormir avec elle cette nuit, précisant que Lucy devrait ne voir là-dedans aucun inconvénients. Alors heureuse elle vient déposer ses lèvres sur sa joue pour le remercier, sans oublier d’ajouter dans un sourire. « Je vais passer ma meilleure nuit ici alors… » Avant de se demander « Tu ronfles ? » Elle lâche un rire. La rouquine pense qu’elle ronfle un petit peu. En tout cas pas assez pour exaspérer ses partenaires de chambre, sinon elle en aurait entendu parler longtemps. Comme le fait qu’elle dort assez tôt, certainement le plus tôt de tout le palais. Elle en rigole elle-même, étonnée de ne pas en être la source de moquerie. Combien de ses amis à l’extérieur en rigole, même gentiment. Ce que dit César la fait vivement secouer son visage de droite à gauche, même si elle remarque le manque de sérieux de son camarade. « Ne dis pas de bêtises comme ça ! Je ne sais pas comment tu étais mais là je te trouve… » Elle stoppe parce qu’elle venait de changer de position. Elle venait de se mettre sur ses genoux, face à lui. Délicatement elle approche la pulpe de ses doigts des joues de son camarade pour en détailler la forme de son visage. Comme il le lui avait expliqué la semaine passée. Doucement elle l’explore, se demandant comment de si beaux yeux puissent être défectueux. Mais ses yeux sont à la hauteur de son cœur, merveilleux. « … Parfait. » Parfait avec ses imperfections. Parfait dans sa beauté. Dans tout ce qu’il est. Et elle, elle est parfaitement sérieuse. Elle passe ses doigts dans ses cheveux, un sourire tendre sur ses lèvres. Après un instant dans sa position, elle reprend celle qui était sienne. Retenant qu’abuela voulait dire grand-mère et le remerciant de ne pas la juger. Ca valait bien aussi dans ce sens : si elle n’aime pas juger les autres, elle aime aussi ne pas être juger. César embraya sur la compétition et la biélorusse se rendait compte qu’elle ne connaissait même pas les motivations des autres. Pas forcément uniquement celle de son camarade, même si elle était plus intéressée de savoir ce qu’il ferait de son argent gagné ici que pour… Joaquim par exemple à qui elle n’a jamais parlé. Son explication est touchant et le cœur de la rouquine s’en trouve forcément touché. Spontanément elle se propose de l’aider financièrement, mais il ne veut pas. Alors Anouchka se rend compte de ce qu’elle venait de proposer et de la cohérence de son refus. Elle n’insiste pas. Au contraire, elle fait une petite moue se remémorant la manière dont ses camarades l’avait décrite. « Tu me trouve trop gentille c’est ça… » Qu’elle demande dans une moue légèrement inquiète. Elle soupire doucement, avant de reprendre un sourire plus amusé. Son rire se joint au sien. « Je te conseillerais de refuser… Maladroite comme je suis… » Qu’elle répond alors suite à sa proposition de lui servir de serveuse. À son tour elle réfléchi à ce qu’elle pourrait faire avec l’argent qu’elle pourrait potentiellement gagner à la suite du jeu. Parce que tout ça ne reste que de l’hypothétique à ce stade du jeu. Son projet principal étant de réunir à nouveau sa famille. Mais ce n’est pas ce qu’il croit. C’est tellement plus… Compliqué que le lien très puissant qui l’uni lui à ses sœurs et apparemment à son oncle et sa tante. « Nous ne sommes pas vraiment unis en fait… Mais je leur dois tout de même ça… » Qu’elle répond en détournant les yeux et son visage l’espace de quelques instants. Même si César ne peut la voir. « Dès que je peux oui je retournerais dans mon pays mais à terme je veux vraiment m’installer en Angleterre définitivement… Ou ailleurs. » Mais plus en Biélorussie. C’est son passé maintenant. Et elle sait qu’elle vivrait une meilleure vie dans un pays plus riche. Mais en parler semble trop compliqué pour elle alors elle se concentre plus sur les secrets. Sur celui de César, dont la question est tellement pertinente qu’Anouchka lui répond sans même réfléchir un instant. « C’est aussi mon cas oui. Pour moi ça paraissait être une éventualité avant que l’on ne discute pour la première fois… Mais tu es si gentil, si doux, que je ne te sens pas capable de jouer la comédie et de jouer avec ça » Au risque de se mettre à dos une communauté de personne qui souffre la plupart du temps en silence. Oui elle s’était demandé au début s’il ne jouait pas la comédie. Mais cette idée n’avait pas perduré dans son esprit depuis leur passage dans la laverie. Curieuse elle demande à son tour « Et concernant le mien… Tu as des idées ? » Avant de lui avouer qu’elle a peur de son regard sur elle à cause de ce secret. Un secret pas sans conséquence à dévoiler. Même si elle ne craint rien, elle a tout de même des appréhensions. Comme de voir le regard de César changer. Pourtant en soit elle n’a rien à se reprocher. « Evidemment que si tu comprendras et que tu accepteras parce que ce n’est pas horrible mais… C’est trop compliqué… » Qu’elle souffle dans un sourire contrit. Elle ne sait pas comment dire les choses. D’ailleurs elle ne peut les dire sans se dévoiler un peu. Alors elle profite de sa main dans la sienne instant pour se réconforter et se cale dans ses bras. L’espace d’un instant faire retomber cette espèce de pression. Détendre l’atmosphère. D’ailleurs il réussit plutôt bien à le faire en lui demandant s’il pouvait lui poser deux questions indiscrète. Intriguée, Anouchka souriait déjà à l’idée de ce qu’il pouvait justement lui demander. Pendue à ses lèvres, elle ne peut s’empêcher d’écarquiller les yeux et de lâcher un rire à sa première question. Elle ne s’attendait tellement pas à cette question qu’elle en rit véritablement de bon cœur. « Excuses moi César je ne me moque pas mais… Je ne m’attendais tellement pas à ça ! » Qu’elle dit en posant une main sur son torse. « Je peux faire des efforts et me coucher un peu plus tard… » Qu’elle répond dans un premier temps un peu taquine. « Mais tu crois que l’on ne peut faire l’amour que le soir ? » Qu’elle continue, intriguée parce qu’il pourrait bien lui répondre. Avant de répondre finalement « Je le fais quand j’en ai envie… Le matin, le midi, l’après-midi… L’important c’est de le faire quand on en a envie… » Cette fois elle est très sincère. Evidemment que si ça lui prend la matin et qu’elle peut le faire le matin et bien, elle le fait le matin. En lui répondant elle ne peut se mentir : elle est un peu troublée. Pourquoi lui demande-t-il ça ? Elle fait glisser son index innocemment sur le torse de son camarade quand sa deuxième question la fait hoqueter. Décidemment, même en l’ayant prévenu, ses questions étaient très étonnante. « Mais pourquoi est-ce que tu me demande ça ? Oh… » Elle relève son regard sur son camarade défaisant son étreinte soudainement. Elle se mordille la lèvre. « Est-ce que tu es… Homosexuel ? Je ne te juge pas si tu l’es et bien c’est très bien ou… » Elle pose sa main sur sa bouche se demandant si elle ne venait pas de faire une gaffe. « Ou tu veux juste que je vous compare ? » Pour tout dire elle est un peu perdue par cette question. Et en même temps, elle se rend compte de l’attention qu’il portait à ce qu’elle vivait dans l’aventure. Quand bien même ce passage du torse de Gio avait été cité dans une rubrique du prime. Malgré elle, elle ne répond finalement pas à sa question parce que tant qu’à être dans l’indiscret, elle se demande… « Est-ce que je peux demander moi aussi quelque chose ? Quand tu n’as pas de petite-amie et que donc tu es seul… Je suppose que tu te masturbes ? Oh… » Elle galère tout de même à dire les choses. « Est-ce que tu as un moyen de t’exciter ? Un porno pour aveugle ? Des souvenirs ? »
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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) EmptyMar 27 Nov 2018 - 16:04

César se montra très touché lorsqu'Anouchka lui proposa de rester dormir avec elle, parce qu'il se réjouissait déjà tout à l'heure d'être parvenu à la trouver avant qu'elle ne s'endorme et qu'il n'aurait probablement pas osé lui proposer de rester avec elle au-delà de cette soirée quand bien même il en avait très envie. Il accepta donc avec plaisir, persuadé que si quelqu'un était capable de se passer de son partenaire le temps d'une nuit et même de trouver une certaine satisfaction au fait d'avoir un lit pour elle toute seule, c'était bien Lucy. Il sentit les lèvres d'Anouchka se déposer sur sa joue et rougit légèrement en repensant le temps d'une seconde à leur échange de la semaine dernière, avant d'esquisser un sourire plus doux lorsqu'elle confessa être sur le point de passer la meilleure nuit de son aventure, troublé qu'elle puisse le penser simplement parce qu'il dormirait avec elle. Il émit ensuite un léger rire à sa question. « Je crois pas que je ronfle non, ou alors pas au point d'avoir déjà traumatisé qui que ce soit. » C'est que jusqu'ici Lucy ne s'était pas plainte, et qu'à l'extérieur il n'avait pas non plus de souvenir récent où quelqu'un le lui faisait remarquer. « Mais c'est peut être parce que j'ai souvent quelques difficultés à m'endormir et que tout le monde dort déjà profondément quand je commence à ronfler. » Il ajouta dans un sourire un peu plus amusé, ressentant toutefois le besoin de lui apporter une petite précision. « Oh, j'ai... parfois des petits troubles du sommeil, mais rassure-toi je sais gérer ce genre de choses sans gêner la personne qui dort à coté de moi. » Il avait le sentiment qu'elle n'aurait pas besoin d'être rassurée sur ce point, mais il préférait quand même ne rien lui cacher, parce qu'elle l'invitait à dormir avec elle et que c'était la moindre des choses pour lui. Elle n'avait rien à craindre parce qu'il n'était ni somnambule ni particulièrement agité dans son sommeil, simplement il ne choisissait pas toujours le moment où il s'endormait et avait parfois le temps de ressasser énormément de choses pendant que les autres étaient déjà plongés dans leurs rêves. Et c'était finalement plutôt drôle qu'il ressente le besoin de lui en parler précisément lorsqu'ils évoquaient en parallèle les habitudes de la jeune femme, qui elle avait la particularité de se coucher très tôt. Et s'il avait plaisanté un instant sur l'idée qu'elle puisse lui donner quelques conseils pour rajeunir, il ne s'attendit pas à la façon dont Anouchka reprit la parole et plus particulièrement encore à la façon dont elle déposa bientôt ses doigts sur son visage, comme pour en dessiner les contours. Il sentit ses lèvres s'étirer d'elles-même à mesure qu'il la sentait explorer sa peau, son cœur prit l'espace d'un instant en otage par la tendresse de ce moment. « Je sais pas ce que je donnerais pour pouvoir te voir ne serait-ce qu'une seconde... » Il souffla tout bas, dans un sourire profondément doux parce qu'il mesurait à cet instant précis que c'était quelques fois un crève-cœur de pouvoir l'imaginer sans jamais pouvoir l'apercevoir. Quand il la sentait tout près de lui comme maintenant, quand elle se montrait si douce et faisant de chaque contact un moment particulier, il espérait juste voir son visage s'esquisser un instant sous ses yeux. Il émit un rire silencieux, un peu triste aussi, conscient que c'était l'une de ces choses qu'il disait sous le coup d'une certaine émotion et qu'il ferait peut être parfois mieux de garder pour lui. Elle le remercia par la suite de ne pas l'avoir jugée mais n'avait en vérité aucune raison de le faire, car si quelqu'un savait à quel point le jugement était parfois facile, c'était lui. Il se confia sur ses motivations dans cette aventure, évoquant sa famille avant de se sentir obligé de refuser la proposition qu'Anouchka était déjà prête à lui faire pour l'aider. « On n'est jamais trop gentil. » Il souffla doucement et dans un nouveau sourire, au moment d'effleurer sa main avec la sienne. « Et les personnes avec un cœur comme le tien sont rares, je te l'ai déjà dit. Moi je n'en ai pas connu beaucoup. » Et il le lui disait avec la même sincérité que la semaine dernière, parce que sa gentillesse était l'une des choses qui l'avaient frappé en premier lors de leur rencontre, et qu'elle ne cessait depuis de se montrer toujours plus douce et généreuse. « La maladresse a parfois du charme, je suis sûr que tout le monde se battrait pour t'aider à ramasser tes plateaux. » Il reprit d'un ton amusé quand elle laissa entendre qu'il ferait peut être bien de ne pas réfléchir trop sérieusement à sa proposition de devenir sa serveuse. L'interrogeant à son tour sur les projets qu'elle aimerait réaliser si elle avait la chance de valider sa cagnotte, il fut d'abord touché de l'entendre dire qu'elle aimerait acheter une maison pour y réunir toute sa famille, mais comprit que le lien qui l'unissait à eux était peut être plus complexe qu'il ne l'imaginait. « Je suis désolé si je me suis montré maladroit... » Il souffla doucement, après qu'un court silence se soit installé autour d'eux. Il la sentait troublée et il n'aimait pas l'idée d'avoir potentiellement dit quelque chose qui lui avait fait un peu de peine sur le moment, et resta figé d'embarras un court instant avant qu'elle reprenne la parole. « Tu as un niveau d'anglais vraiment excellent, je suis sûr que tu pourrais t'installer à peu près n'importe où et te sentir comme chez toi. En dehors de l'Angleterre, il y a des endroits qui t'intéressent ? » Son ton était teinté de bienveillance, parce qu'il sentait que ce changement de vie était vraiment important pour Anouchka et qu'il trouvait ça vraiment très courageux d'être prête à laisser le pays où elle avait grandi derrière elle pour recommencer à zéro ailleurs, surtout sans une partie de sa famille. La discussion évolua par la suite sur les secrets, et c'est assez naturellement que César lui demanda si elle avait déjà été amenée à s'interroger sur la véracité de son handicap, comme il supposait que beaucoup de candidats l'avaient fait à son entrée dans l'aventure. Elle se montra franche et il afficha un nouveau sourire. « Merci de te montrer honnête, ça compte pour moi de t'avoir fait changer d'avis dès le moment de notre rencontre. » Il était sincère, ça le touchait que cette idée lui ait effleuré l'esprit mais que ses doutes se soient complètement dissipés dès le moment où elle avait appris à le connaître. « J'ai des idées oui, mais sans cagnotte c'est sûrement pas demain la veille que je pourrai t'offrir un tête-à-tête au confessionnal. Je peux même pas enchérir sur tes indices cette semaine... » Il avoua par la suite et dans un petit sourire attristé, parce qu'il était un peu frustré de nourrir des réflexions sans avoir pour l'instant les moyens de les vérifier ou de les consolider, même si ça ne l'empêchait pas d'y réfléchir énormément. Il notait beaucoup de choses au cours de ses échanges avec Anouchka, et il s'y replongeait toujours volontiers quand il le pouvait. Elle parut tout à coup un peu inquiète à l'idée que son regard sur elle puisse potentiellement changer lorsqu'il connaîtrait son secret, mais il la rassura de façon à ce qu'elle sache qu'il lui en faudrait certainement beaucoup pour la voir différemment. « Dans ce cas, tu m'expliqueras tout en détails le moment venu. Et d'ici là je veux pas que ça t'inquiète, d'accord ? » Sa voix se fit plus douce tandis qu'il sentit à la façon dont elle serra sa main qu'elle avait besoin d'un contact rassurant, raison pour laquelle il la serra tout contre lui sans plus dire un mot. Il percevait beaucoup de choses dans sa façon d'évoquer son secret, et si ça l'intriguait maintenant encore plus il avait pour autant envie de laisser ce genre d'interrogations à plus tard parce qu'il avait le sentiment que c'était le mieux à faire. Elle accepta justement qu'il lui pose deux questions un peu indiscrètes, ce qu'il fit après avoir ménagé un certain suspense et au plus grand étonnement de la jeune femme lorsque celle-ci se rendit compte qu'il n’exagérait pas lorsqu'il l'avait mise en garde. Il se mit à rire lorsqu'elle lui fit remarquer qu'elle ne s'attendait pas à une telle question, puis esquissa un sourire teinté de malice quand elle entreprit d'y répondre, le questionnant au passage. « Au contraire, si je me souviens bien de mon casting j'ai du parler du fait de faire l'amour le matin comme d'un de mes plaisirs coupables. Alors tu vois, je pense pas non plus qu'il y ait de moment plus approprié qu'un autre pour ce genre de choses. » Il souffla d'un ton amusé, tandis qu'au même moment Anouchka lui précisait pouvoir faire l'amour à différemment moments de la journée pourvu qu'elle en ressente l'envie, ce qui étira de nouveau ses lèvres, cette fois dans un sourire quelques peu différent. « En tout cas t'as raison, l'important c'est de suivre ses envies. Et je crois que ta réponse ne fait que me confirmer que t'es une fille surprenante et spontanée, et c'est une très bonne chose dans beaucoup de domaines je trouve. » Il reprit d'un ton plus malicieux, distrait un instant par le contact de son index contre son torse, tandis que sa main caressait distraitement son dos et jouait parfois avec les pointes de ses cheveux. A sa deuxième question, la réaction d'Anouchka l'amusa en même temps qu'elle le surprit légèrement. « Je suis pas homosexuel, non. Tu penses pas que je te l'aurais dit ou qu'au moins tu l'aurais peut être senti ? » Car s'il comprenait pourquoi elle lui posait ici la question, ça ne l'empêchait pas d'être un peu surpris qu'elle l'ait fait après que certains signes auraient peut être pu la mettre directement sur la voie. Car si la question de son orientation sexuelle ne s'était jamais posée, il pensait que c'était précisément parce qu'elle laissait peu de place au doute, en partie d'après sa façon d'être avec elle. « Et non, en fait... ça m'intéressait juste de savoir ce que t'en avais pensé. » Il reprit sans chercher à lui forcer la main, simplement curieux depuis que cette scène avait été diffusée sur le prime. Parce qu'il n'avait eu que les dialogues pour s'en faire une idée et qu'imaginer Gio torse-nu dans la cuisine face à Anouchka était certainement une vision un peu troublante quand on n'avait que son imagination pour percevoir ce genre de choses. Il n'en dit cependant pas plus, se contentant de resserrer légèrement leur étreinte tandis qu'elle proposa à son tour de lui poser une question. Il acquiesça doucement, peut être un peu inquiet vu qu'il avait placé la barre assez haut en terme d'indiscrétion, avant d'émettre un rire franc. « Whaou, j'avoue que c'est pas non plus une chose que je m'attendais à évoquer ce soir. » Il s'amusa, réalisant qu'il avait lancé quelque chose d'un peu incontrôlable en commençant avec ses questions orientées. « Je me... masturbe comme n'importe quel homme oui, et c'est là que le fait d'avoir déjà vu m'est utile. Parce que je puise effectivement dans mes souvenirs, et que je stimule aussi mon imagination à partir de choses que j'ai connu. Il y a aussi mes autres sens qui peuvent entrer en jeu et éveiller mes sensations, et elles sont particulièrement intensifiées quand on est privé d'un sens comme celui de la vue. Les sons sont très puissants pour ça, mais je trouve pas que ceux d'un porno soient particulièrement sensuels ou excitants, à vrai dire quand tu te concentres vraiment dessus c'est plutôt grotesque. » C'était le point de vue de quelqu'un qui était particulièrement sensible à certains sons et beaucoup moins à d'autres, mais entendre des gémissements exagérés n'était pas forcément ce qui parvenait à l'exciter en premier lieu, parce que tout était un peu plus subtil que ça quand on était privé d'un sens. « En fait, ça m'arrive... d'écouter mes voisins faire l'amour. Ils sont plutôt expressifs. » Il reprit tout bas, dans un sourire un peu plus gêné. Il trouvait ça plus vrai et il savait qu'il y avait de l'amour et de la passion derrière ce qu'il entendait, ça le stimulait beaucoup plus que d'entendre deux acteurs surjouer un acte qui ne représentait pas forcément sa vision du sexe. « J'ai une autre question, mais cette fois je te promets qu'elle n'est pas tendancieuse... » Il émit un rire au moment où sa main libre vint lentement se déposer contre son flanc, glissant à l'aveugle jusqu'à sa hanche comme pour refermer son étreinte autour d'elle. « Si tu m'avais croisé dans la rue, est-ce que tu aurais prêté attention à moi ? » Il demanda tout bas, sans pouvoir vraiment cacher que cette question lui tenait à cœur.
Anouchka

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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) EmptyMer 28 Nov 2018 - 10:53

Anouchka n’exagère même pas lorsqu’elle affirme qu’elle passera sa meilleure nuit. L’idée déjà de dormir avec quelqu’un la mettait en joie parce qu’un aussi grand lit vide la rendait un peu triste chaque soir et chaque matin. Mais évidemment le fait que ce soit César rendait à sa joie encore un peu plus d’éclat. Ce qui est bien pour elle, c’est qu’elle ose demander les choses. Elle n’est pas timide, tout simplement douce. Si douce que lorsqu’il lui répond qu’il ne ronfle pas ou si peu, elle laisse un sourire amusé se peindre sur ses lèvres et laisser une « oh très bien » sortir de sa bouche. C’est qu’en vérité elle aime entendre les ronflements. Evidemment pas ceux qui avoisinent le même décibel qu’un klaxon de camion, mais tout de même. Elle est étrange et elle le sait. Ca la rassure. La l’endort même plus facilement. Mais que César ronfle ou pas cela n’a aucune importance. Et qu’il ait des troubles du sommeil encore plus, bien que sa moue se fait un peu inquiète. « J’espère que ces trouve ne sont pas trop grave… Est-ce que c’est depuis que tu es aveugle ? » Qu’elle lui demande doucement, sentant que cela devait avoir un lien. Ou avec l’accident qui avait précipité sa cécité peut-être. Une cécité qui n’entamait en rien la beauté de son camarade. Depuis le début, depuis son premier regard sur lui elle l’avait trouvé charmant et beau. Mais elle avait compris qu’avec lui l’apparence ne faisait pas tout. Elle qui avait tendance à succomber aux charmes ou même à la fonction. Alors sans passer par quatre chemin elle lui signifie qu’elle le trouve tout simplement parfait. Évidemment tout le monde a des défauts. Et tout le monde a tendance à les amplifier ou même à s’en créer. Le temps qui passe allait parfaitement à son camarade, dont elle touche doucement, tendrement les traits. Elle en profite. Parce qu’il sourit bien heureux elle continue. Essayant de sentir plus que de regarder. Mais ce qu’il lui dit la bouleversa. Sa façon de le lui dire. Sa mélancolie. Ce sourire plus triste. Ses lèvres se pincent et spontanément elle pose son front contre celui de son camarade. Oh elle aimerait lui répondre qu’elle est bien trop moche et que du coup il ne loupe vraiment pas grand-chose. Rien que pour le faire sourire d’un sourire plus amusé. Mais elle est trop émue. Doucement elle prend les deux mains de César et les pose délicatement sur ses deux joues rougies. Il ne peut la voir mais il peut la sentir… L’espace d’un instant elle avait la sensation qu’une bulle se formait autour d’eux et elle se remercia alors de se coucher deux heures avant tout le monde. Comme elle le remerciait de ne pas la juger. Anouchka sait bien qu’elle est trop gentille et que cela a tendance à donner l’impression aux autres que l’on peut profiter d’elle. Mais elle est aussi spontanément gentille comme à cet instant, prête à partager sa cagnotte en deux pour lui. Il lui redit qu’elle a du cœur et soudainement elle se sent un peu mal. Elle n’en dit rien se contentant de sourire tendrement. Avant de lâcher un rire. « Oui mais ce n’est pas ça qui te fera faire du chiffre d’affaire... » À son tour elle parle de son projet, de ce qu’elle fera de son argent si elle venait à le gagner. Elle aimerait réunir sa famille, qui pourtant entretient un lien assez étrange entre ses membres. Enfin plutôt elle avec le reste de sa famille. Doucement elle caresse la main de son camarade. « Oh non tu ne l’as pas été du tout tu ne pouvais pas savoir… Tu sais la famille c’est parfois compliqué » Qu’elle essaie de le rassurer, son intonation légère se voulant rassurante. Quand bien même dans son cas c’est un peu plus qu’uniquement compliqué. Mais oui à terme elle aimerait s’installer ailleurs, consciente que la Biélorussie n’était vraiment plus faite pour elle. Son camarade lui demande où elle pourrait s’installer autre que l’Angleterre. « Je ne sais pas… New York peut-être ?... » Qu’elle souffle spontanément, entre gêne et amusement, se souvenant très bien qu’il habitait là-bas César. En vérité elle n’a jamais pensé s’installer ailleurs qu’en Angleterre et Manchester devenait naturellement son deuxième chez soi. Mais elle sait qu’elle serait capable de s’en aller ailleurs si elle en avait une bonne raison. Comme il en faudrait une bonne pour qu’Anouchka mente à César. Elle n’a jamais aimé les personnes disant des vérités exprès pour faire mal, mais elle n’aime pas plus pour autant les mensonges. Alors oui, l’espace d’un instant elle s’est demandé si César n’était pas un simulateur pour se faire mousser et se faire voir. Mais rapidement elle avait été convaincu que non, l’homme beaucoup trop sensible et touché par cet handicap qu’il apprend encore à apprivoiser. Elle ne répond rien, se demandant si encore dans le nid quelqu’un pourrait penser qu’il ment. Si c’est le cas, ces personnes sont bien étranges… Curieuse, elle se demande si son camarade a des pistes sur son secret. Apparemment oui mais le manque d’argent dans sa cagnotte le freine un peu. « Dommage pour le tête à tête » Qu’elle souffle dans un sourire amusé, quoique sincère. Avoir un véritable tête à tête avec César, sans yeux indiscrets, serait tellement bien qu’elle en rêvasse un instant. Avant de souffler doucement. « Tu ne craints pas toi d’être vu autrement à cause de ton secret ? » Qu’elle demande, avant de dodeliner de la tête. Il a raison. Elle n’a pas à s’inquiéter tant que son secret était bien au chaud. D’ailleurs elle se dit qu’elle s’inquiète certainement pour rien. Elle ressert alors un peu son étreinte autour de lui. Leur conversation devenant un peu trop lourde, César réussit à la détendre. La questionnant sur sa possibilité de lui poser deux questions, elle aurait dû se douter que ces dernières étaient plus spéciales. Parce qu’au delà de leur indiscrétion, elles sont surtout très drôle à entendre aux oreilles d’Anouchka. Elle ne se moque pas du tout de lui et le lui précise vivement. C’est qu’elle ne s’attendait mais vraiment pas à ça et pourtant ne rechigne pas du tout à répondre. Bien au contraire, la sexualité n’a jamais été un tabou pour la jeune femme. « Alors c’est tant mieux mais… Pourquoi un plaisir coupable ? Pourquoi tu te sens coupable d’aimer faire l’amour le matin... » Qu’elle demande le plus sincèrement possible. Parce que c’est bien la définition d’un plaisir coupable, que d’aimer quelque chose qui ne devrait pas être aimé, ou en tout cas gênant. Anouchka sourit de plus bel et ressert toujours un peu plus son étreinte autour de lui, sa main caressant toujours son torse. « L’important c’est de suivre ses envies... » Qu’elle répète d’une voix plus douce, plus songeuse. Il a raison. Elle a raison. Pourtant son envie, là, maintenant, elle la refrène un peu. Parce que sa deuxième question la trouble un peu plus. Si elle ne s’était jamais vraiment posé de question sur la sexualité de César, elle se demandait depuis combien de temps il ressassait ce passage entre Gio et elle. Et ce qu’il pouvait bien en penser, vraiment. « Oh je ne me suis jamais posé la question mais… Je sais que c’est parfois compliqué à révéler alors peut-être que... » Elle se stoppe, se trouvant très bête à cet instant. « Je ne t’ai pas vexé ? » Qu’elle s’enquiert de lui demander immédiatement, avant de faire une petite moue. Elle a cette sensation désagréable que cet épisode a blessé ou tout du moins attristé Gio. Et du coup ça l’attriste aussi. Mais elle ne peut que se montrer honnête avec lui. « Oui Gio est bien foutu. Il est beau. Il est musclé. Et tu sais aussi bien que moi qu’il est très gentil. Mais si tu veux absolument tout savoir non, il ne m’intéresse pas... » Qu’elle souffle, se doutant qu’il voulait en venir à ça. Alors elle éteint l’incendie avant même qu’il ait le temps de démarrer. Oui Gio est sacrément bien foutu, mais il semble avoir un petit soucis concernant l’amour. Et jamais au grand jamais elle ne l’avait vu autrement que comme un copain. Alors balayant rapidement cette idée, elle lui pose à son tour une question. Encore une fois la sexualité n’étant pas un soucis pour elle, elle se rend compte que sa question est tout de même plus crue que les siennes. Peut-être se sentirait-il trop gêné de lui répondre, mais son rire la rassure. Elle aussi d’ailleurs rigole, quand bien même elle se demande si elle avait bien fait de poser cette question. Ne la prendrait-il pas pour une perverse ? Ou trop curieuse de connaître sa sexualité. Mais il répond aussi sincèrement qu’elle l’avait fait elle-même et cela la touchait au plus au point. Même sur une question de ce genre. Alors elle l’écoute silencieuse, écrasant presque spontanément son visage contre son torse comme pour le cacher. Avant de le relever spontanément. « Tu écoutes tes voisins faire l’amour… Ne sois pas gêné je suis certaine que ce doit être très… Excitant. J’avais jamais pensé à ça… » Qu’elle souffle justement pensive. Alors qu’à nouveau il lui pose une question, l’assurant qu’elle ne serait pas tendancieuse. Elle rigole. Elle sourit en sentant la main de César explorer son corps, mais elle ne peut mentir. Sa question la trouble plus qu’elle ne l’aurait cru. Elle baisse les yeux. Elle réfléchit mais comme depuis le début, elle ne peut passer par quatre chemins. « Je ne peux pas te dire oui… César je n’en ai aucune idée… Est-ce que… Est-ce que ça a vraiment de l’importance? » Qu’elle demande, une moue troublée sur le visage. « Peut-être bien que non je n’aurai pas prêté attention à toi comme il y a des milliers de gens auxquels on ne prête pas attention dans la vie de tout les jours mais ça n’enlève en rien ma sincérité. » Elle parle doucement craignant de le vexer, mais elle est tellement sincère. Tellement que sans réfléchir elle tend son cou dans sa direction et approche ses lèvres de celles de César pour lui déposer un baiser. Un baiser tendre et délicat.

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