Je suis plutôt une lève tôt. 9h du matin généralement, voir même avant parfois. Je ne comprends pas comment on puisse émerger que vers midi, si ce n’est encore plus tard. Une bonne partie de la journée est déjà passée ! Je trouve ça une perte de temps. Puis on n’est pas venu dans l’émission pour dormir, non. On a le reste de notre vie pour ça. Moi je veux profiter de chaque instant au mieux passé dans l’aventure. D’autant qu’on ne sait jamais quand elle peut finir. Qui sait, peut être que dimanche prochain, ça sera mon tour de quitter Fake Lover. J’ai été nominée une fois, il est possible que je le sois encore. C’est le jeu. Même si évidemment je préfèrerais ne pas avoir à l’être, et avoir une fin de semaine tranquille, sans ce stress supplémentaire. Bah on verra bien en temps voulu de toute façon. En tout cas, je suis bien contente que l’émission se déroule à Los Angeles. Pour le temps. C’est agréable d’avoir constamment du soleil et des températures chaudes. Pas sur que je profiterais du même temps si je me trouvais chez moi à l’heure actuelle, dans ma bonne vieille Angleterre. Du coup, je décide de me rendre à la plage. J’ai enfilé un maillot de bain, et part dessus, short. Chapeau sur la tête, lunettes de soleil, et mon sac de plage, je suis parée. Je m’installe sur un transat, à l’ombre d’un parasol. Quelques minutes plus tard, une certaine rouquine vient à me rencontre. « C’est quand même plus sympa que l’hôpital abandonné, tu ne trouves pas ? » J’esquisse un sourire. « C’est certain, il n’y a pas photo. Je crois que je ne vais pas y retourner de si tôt dans cet hôpital… » Maintenant que la curiosité est passé, c’est bon. Il n’a plus grand intérêt. « De Londres ! Donc tu vois niveau temps, moi aussi je ne suis pas gâtée… Il n’y a clairement pas de plages comme ça en Angleterre ! Peut être qu’on devrait juste déménager à Los Angeles, ça serait plus simple » Qu’importer une plage artificielle, et jouer à dâme nature avec le temps. « Tu viens d’Irlande toi ? »

« On est d'accord alors, plus jamais je ne rentrerais là-dedans, ou alors seulement si je suis bien accompagnée... » Oui bon, d’un autre côté, je ne pense pas qu’elle risque grand-chose quand même dans cet hopital. Il est juste flippant de part son ambiance glauque, avec tout ce sang, ce bordel… Mais on n’a même pas croisé de zombies au final, alors…Non pas que j’en ai été déçue, mais…Presque. « Ah ouais, genre avec un bien costaud, comme Sega, ou Cosmas… Quoi que les types baraqués ne sont pas forcément les plus courageux » C’est bien beau d’avoir du muscle, mais parfois certains… Les premiers à fuir. En vrai, les filles sont parfois bien plus courageuses que les mecs, et ouais. Bon Odessa n’est pas le bon exemple par contre, vu comment elle semble facilement effrayable. « C'est vrai que ça serait plus simple d’emménager ici mais... tu pourrais toi ? Je veux dire, avec ta famille tout ça ? Et oui, je viens d'Irlande, au Sud. » Ah, j’avais raison pour l’Irlande. « Hm mouais t’as raison. Surtout qu’ils me manquent déjà ! Ou alors, ils emménagent tous à LA avec moi ! Problème réglé. » Mais bon, cela risquerait d’être compliqué de faire déménager toute ma famille et proche. De toute façon, je ne suis pas si mal à Londres. Ce que je déplore surtout c’est le temps, après c’est sympa d’y vivre. Elle me félicite alors pour la découverte du premier secret. J’en suis plutôt fière quand même. Surtout en grande joueuse que je suis, ça fait toujours plaisir de faire mouche. Surtout que c’est un peu le but du jeu, trouver les secrets des candidats. Elle veut savoir comment j’en fais. « Merci ! Oh tu sais, beaucoup d’observation, de l’intuition, et une petite dose de chance » Il en fallait quand même un peu de la chance, je n’ai pas buzzé en étant certaine à 100% de mon coup. « Puis j’ai essayé de me mettre à la place de la Production, et je me suis dis que Sandro, c’était quand même un choix évident pour eux. » En plus, il a bien la gueule d’un traître. Après, peut être trop évident ? Mais non. « Ne pars pas défaitiste, tu pourras surement en trouver toi aussi ! Il n’y a pas de raisons. »

Il faudrait donc deux types baraqués pour nous protéger, hm. Les deux noms qui me viennent naturellement en tête sont Cosmas et Sega. En même temps, vous avez vu leurs physiques ? Donc forcément. Ils doivent passer pas mal de temps dans les salles de muscu ces deux là. « Hum, oui, par exemple... Je prends Cosmas et tu prends Sega ? J'ai comme l'impression que vous vous entendez bien tous les deux... » Je n’ai rien à redire concernant ce partage, il me convient. « Cela me va » Genre on se partage les mecs, n’importe quoi. Mais c’est juste pour nous sauver de potentiels zombis hein, rien d’autre. « Et oui on s’entend bien tous les deux… Mais bon en même temps, moi je m’entends bien avec tout le monde. Ou presque. » Mis à part Sandro qui vient apporter l’ombre au tableau. Bon après il y a aussi certains candidats que je ne connais pas encore, mais sinon il est vrai que je suis du genre à sympathiser avec tout le monde. Comme Odessa j’ai l’impression. « En tout cas, je sais que Cosmas est capable de me porter si besoin est, c'est déjà un bon point... » Ah ? « Vous avez déjà expérimenté le porté ? » Que je demande en souriant. Moi je sais que Sandro est capable de me porter, mais je préfère encore tenter ma chance avec les zombies. On évoque ensuite le climat. C’est quand même mieux à LA n’est ce pas. La solution idéale serait de tous déménager pour la cité des anges. « Après ça se trouve, on aurait envie de déménager au bout de deux semaines ! » Parce que LA ça vent du rêve, mais ce n’est peut être pas aussi bien qu’on ne peut le croire. Les gens sont peut être tous des cons déjà. On ne sait pas. Je lui explique ensuite comment j’en suis venue à soupçonner Sandro. Pas sur que ça l’aide dans sa recherche des secrets. « C'est vrai qu'il était assez... enfin... ça colle quoi. Quant à mes capacités, je suis moins confiante que toi, malheureusement mais on verra. Je pense que d'abord, je vais essayer d'avoir quelques indices mais pour ça, il va falloir se battre... » C’est certain que c’est compliqué d’avoir des indices. Ils ne les distribuent pas comme ça, cela serait trop facile sinon. « Ou alors, il faut espérer que la roulette russe soit généreuse avec nous » Elle l’a été avec moi, je ne l’ai lancé qu’une fois, et j’ai récolté un indice sur un candidat. Bon pas sur que je retente de si tôt, autant rester sur une note positive… Parce que je sens qu’elle ne le sera pas longtemps avec moi. « Peut être... » Que je lui réponds mystérieusement, concernant une potentielle future cible. « Mais tu n’as rien à craindre pour le moment, ne t’en fais pas » Il ne s’agit pas d’elle.